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Page créée en février 2013
Saint Gengoulf, Pierre polychrome, Picardie, XVIe siècle

Le musée Boucher-de-Perthes d'Abbeville souffre d'un handicap : il possède beaucoup de collections intéressantes, mais une place insuffisante pour les exposer (cet écueil devrait toutefois être résolu en partie dans le courant de l'année 2013).
C'est pourquoi il organise fréquemment des expositions temporaires pour montrer par roulement le maximum d'œuvres de ses propres collections. On pourra ainsi y admirer quelques belles toiles des XVIIe et XVIIIe siècles (dont François Lemoyne), mais aussi des pièces médiévales (statues, retables). Le musée possède aussi des gravures du XVIIIe siècle reproduisant les chefs-d'œuvre de l'histoire de l'art, une collection de sciences naturelles centrée sur les animaux de la Somme. Quant aux collections archéologiques, compte tenu du travail du préhistorien Jacques Boucher de Perthes (1788-1868) et du legs de ses collections, elles auraient dû constituer le clou du musée. Malheureusement, l'artillerie allemande en a décidé autrement le 20 mai 1940... La quasi-totalité des pièces archéologiques, stockées dans son ancienne demeure, a été détruite dans l'incendie. De fait, l'archéologie ne compte qu'une seule grande pièce dans le musée. Enfin, on ne peut passer à Abbeville sans jeter un regard sur la stèle érigée en 1907 en souvenir du Chevalier de la Barre, supplicié dans cette ville en 1766 et immortalisé par Voltaire. Cette page en donne trois photographies.

«Persée délivrant Andromède» de François Lemoyne, détail
La grande salle du rez-de-chaussée avec toiles du XVIIIe siècle et porcelaines
La grande salle du rez-de-chaussée avec toiles du XVIIIe siècle et porcelaines.

Jacques Boucher de Perthes, né à Rethel en 1788, est néanmoins une gloire d'Abbeville. Il débute dans la vie comme employé des douanes. Il voyage beaucoup et très tôt. Protégé de l'empereur Napoléon Ier, il se voit à la Restauration relégué dans des tâches subalternes. Son temps libre le fait s'intéresser à la littérature. En 1825, il prend la suite de son père, parti en retraite, à la direction des douanes d'Abbeville. Homme influent, il restera pendant trente-six ans président de la société d'Émulation d'Abbeville. Il organise des expositions, publie des mémoires, des pièces de théâtre et le récit de ses voyages. Amateur d'art et collectionneur, il va rester pour les générations futures le «père de la préhistoire». Dans son un important ouvrage, publié en 1847, «Les Antiquités celtiques et antédiluviennes», il expose la thèse selon

laquelle l'homme est contemporain des grands mammouths retrouvés fossilisés. Comme l'on sait, cette idée est promise à un grand avenir. Dans l'hôtel de Chepy qu'il habite à Abbeville, il rassemble œuvres d'art et peintures qu'il collectionne, ainsi que les pierres taillées qu'il a trouvées lors des fouilles.
Quand il meurt en 1868, son hôtel et ses collections sont légués à la ville à la condition de ne pas transformer le lieu. Promesse que la municipalité respectera, mais pas l'artillerie allemande en mai 1940 : elle en fera un champ de ruines! Ce qui a pu être évacué à temps échappe à la destruction, mais c'est bien peu.
Source : Documentation du musée.

Le beffroi d'Abbeville
Le beffroi d'Abbeville qui abrite une partie du musée.
La toiture a été détruite le 20 mai 1940.
Reconstruite selon les images les plus anciennes disponibles,
la nouvelle toiture a été inaugurée en 1986
LE CHEVALIER DE LA BARRE
Monument au chevalier de la Barre
Monument au Chevalier de la Barre.
Plaque illustrant le supplice du Chevalier.
Ci-dessous, l'inscription au-dessous de la plaque.
L'entrée du musée
L'entrée du musée (porte de la Trésorerie, 1467).
La porte de la Trésorerie (à droite) est la seule partie du beffroi sortie intacte du bombardement de mai 1940.
Monument au chevalier de la Barre
Monument au Chevalier de la Barre
à l'entrée de la ville d'Abbeville en venant de la gare.
On peut y lire : «Monument élevé par le Prolétariat à
l'Émancipation intégrale de la Pensée humaine.»
Texte daté du 7 juillet 1907.
Haut-relief en bronze : «La Mort d'Enguerrand Ringois»
Haut-relief en bronze : «La Mort d'Enguerrand Ringois».

«La Mort d'Enguerrand Ringois» est un bronze d'Emmanuel Fontaine de 1887. Ringois est un habitant d'Abbeville au XIVe siècle qui rejette la souveraineté d'Édouard III, roi d'Angleterre. Il est arrêté pour pillage et insurrection contre la Couronne. Le haut-relief illustre sa comparution devant les juges. Refusant de reconnaître Édouard III comme suzerain, il est condamné à mort et jeté du haut des falaises de Douvres.

«Hercule et Omphale»
«Hercule et Omphale»
François Lemoyne (1688-1737), huile sur toile.
«La partie de tric–trac»
«La partie de tric-trac»
attribué à Cornelius de Vos (1584-1651), huile sur toile, vers 1630.
«L'Adoration des mages»
«L'Adoration des mages»
Mathieu le Nain (vers 1607-1677).
«La Vigne Véritable ou Le Vin eucharistique»
«La Vigne Véritable ou Le Vin eucharistique»
Huile sur papier Canson blanc (Manessier).
«Le Temps emportant la Vérité et la soustrayant aux attaques de l'Envie et de la Discorde»
«Le Temps emportant la Vérité et la soustrayant
aux attaques de l'Envie et de la Discorde».
François Lemoyne (1688-1737), huile sur toile, détail.
«Diane au bain ou Baigneuse et sa suivante»
«Diane au bain ou Baigneuse et sa suivante»
François Lemoyne (1688-1737), huile sur toile.
Vue d'ensemble de la pièce de l'exposition Alfred Manessier
Vue d'ensemble de la pièce de l'exposition Alfred Manessier.

De mars à septembre 2012, le musée Boucher de Perthes a organisé une exposition Alfred Manessier. Le problème est que le musée manque cruellement de place pour exposer toutes les œuvres qui sont entreposées dans ses réserves. La Direction du musée a néanmoins choisi de rentrer, encore!, dans lesdites réserves une partie des œuvres qui sont habituellement disposées dans les salles. Si les visiteurs avaient pu voir, dans le cadre de cette exposition, des dessins du XXe siècle dignes de Raphaël ou de Greuze, ils auraient compris cette décision. Malheureusement, c'était pour afficher les cartons du peintre natif d'Abbeville ou de sa proximité, Alfred Manessier, décédé en 1993, ces cartons ayant servi pour les vitraux de l'église Saint-Sépulcre. Certes, cette œuvre du peintre a le mérite de sortir du style trop connu des vitraux historiés du XIXe siècle, mais c'est bien le seul. Il faut quand même reconnaître que son niveau ne dépasse pas celui d'un bon collégien qui a le sens de la couleur (cf. le vitrail de «la Vigne Véritable ou le Vin eucharistique» donné ci-dessus). Et qu'il ne justifie pas que l'on prive les visiteurs des œuvres du Moyen Âge, de la Renaissance, de l'âge classique, etc. que le musée a acquis pendant des décennies par dons et legs, pour faire de la place à une exposition qui n'apporte pas grand-chose.
L'exposition Manessier et l'importance qui est donnée à ces dessins tout simples - au détriment des merveilles du passé - viennent nous rappeler que nous vivons une époque de profonde médiocrité. Médiocrité des artistes, médiocrité de ceux qui se croient obligés de les admirer... Un responsable de musée doit savoir établir une hiérarchie dans les œuvres au cours des âges et s'efforcer de maintenir visible ce qui en vaut la peine, dans le respect des règles qui régissent les musées publics français et celui des obligations afférentes. Il doit savoir aussi mettre à leur juste place les créations anodines d'«artistes» contemporains qui ne sauraient bénéficier que du succès d'estime des habitants de leur ville. Est-ce les dessins dans le style de Manessier que l'on verra comme œuvres de la fin du XXe siècle dans les musées français du XXIIIe siècle? On nous permettra d'en frémir...

«Le Temps emportant la Vérité et la soustrayant aux attaques de l'Envie et de la Discorde»
«Le Temps emportant la Vérité et la soustrayant aux attaques
de l'Envie et de la Discorde»
François Lemoyne (1688-1737), huile sur toile.
À DROITE ---»»»
Cabinet à deux portes, Italie
Chêne, XVIe siècle.
Bahut à deux corps
Bahut à deux corps
Bois de chêne
France, XVIIe siècle.
Cabinet à deux portes, Italie
«Portrait de femme, dit 'L'intendante'»
«Portrait de femme, dit 'L'intendante'»
Nicolas de Largillière (1656-1746), huile sur toile.
«Le Christ cloué sur la croix»
«Le Christ cloué sur la croix»
Nicolas de Poilly (1675-1747)
Huile sur toile, 1636.
«Persée délivrant Andromède»
«Persée délivrant Andromède»
François Lemoyne (1688-1737), huile sur toile.
«Portrait de Jean–Charles Le Vasseur (1734–1816)»
«Portrait de Jean-Charles Le Vasseur (1734-1816)»
Jean-Baptiste Greuze (1725-1805), huile sur toile.
«Le Christ cloué sur la croix»
«Le Christ cloué sur la croix»
Nicolas de Poilly (1675-1747)
Huile sur toile, 1636
Détail : la Vierge et saint Jean.
LES PORCELAINES DU MUSÉE BOUCHER DE PERTHES
Porcelaine de Paris Porcelaine de Paris
Porcelaine de Paris
Fabrique de la rue de Clignancourt
Manufacture de Monsieur ?
Porcelaine dure, vers 1790 ?
Porcelaine de Sèvres «««--- EN HAUT, À GAUCHE
Porcelaine de Paris
Manufacture Stone, Coquerel et Legros
«Le Jugement de Pâris»
Première moitié de XIXe siècle
Porcelaine dure.
«««--- À GAUCHE
Porcelaine de Sèvres
Théière, 1839, Tasses et soucoupes, 1830
Porcelaine dure.
Décorateur Mle Boullemier,
doreur à Sèvres de 1814 à 1842.
«Persée délivrant Andromède»
«Persée délivrant Andromède»
François Lemoyne (1688-1737)
Huile sur toile, détail
Porcelaine de Sèvres
Porcelaine de Sèvres
Décorateur Delafosse, actif entre 1819 et 1826
Porcelaine dure.
Vron, Fabrique Delahodde
Vron, Fabrique Delahodde
Faïence illustrant la légende napoléonienne
1839
Partie centrale.
Vron, Fabrique Delahodde, plaque en faïence illustrant la légende napoléonienne,  1839
Vron, Fabrique Delahodde, plaque en faïence illustrant la légende napoléonienne, 1839.
LES GRAVURES (Exposition temporaire de 2012)
«L'Enlèvement d'Europe» d'après Luca Giordano (1632–1705)
«L'Enlèvement d'Europe» d'après Luca Giordano (1632-1705).
Gravé par Jacques-Firmin Beauvarlet (1731-1797).
«Rivage près de Tivoli» d'après Joseph Vernet (1714–1789)
«Rivage près de Tivoli» d'après Joseph Vernet (1714-1789).
Gravé par Jacques Aliamet (1726-1788).
«Virgini Matri» d'après Raffaello Sanžio, dit Raphaël (1483–1520)
«Virgini Matri» d'après Raffaello Sanzio, dit Raphaël (1483-1520).
Gravé par François de Poilly.
«Acis et Galatée» d'après Luca Giordano (1632–1705)
«Acis et Galatée» d'après Luca Giordano (1632-1705).
Gravé par Jacques-Firmin Beauvarlet (1731-1797).
Oiseaux naturalisés dans une vitrine
Oiseaux naturalisés dans une vitrine.
«Jupiter et Danaé» d'après Giulio Romano, dit Jules Romain (1499–1546)
«Jupiter et Danaé» d'après Giulio Romano, dit Jules Romain (1499-1546).
Gravé par Jean-Baptiste de Poilly (1669-1728).
Oiseau de paradis
Oiseau de paradis
Nouvelle Guinée, Australie, Nouvelle Zélande.
LES ŒUVRES MÉDIÉVALES ET RENAISSANCE

Retable de la vie de la Vierge
Retable de la vie de la Vierge
Chêne polychromé, Picardie, Abbeville, vers 1500-1510.

Retable de la vie de la Vierge
Retable de la vie de la Vierge
Détail : L'Annonciation.

À l'origine, le très beau retable de la vie de la Vierge (Picardie, vers 1500-1510) a été conçu pour le chœur des Frères de la chartreuse Saint-Honoré de Thuison. Au début du XXe siècle, il était placé dans une niche en pierre de la collégiale Saint-Vulfran d'Abbeville. Il comportait évidemment des volets peints, qui ont disparu peut-être à la Révolution. La caisse où sont représentés ces hauts-reliefs est moderne. L'autel de la chapelle Sainte-Anne de la collégiale Saint-Vulfran n'accueille

qu'une photo à l'emplacement prévu pour le retable. On retrouve dans l'œuvre plusieurs épisodes de la vie de la Vierge : le Mariage de la Vierge, l'Annonciation, la Nativité et, dans la partie centrale haute, deux scènes plus petites : la Visitation et l'Annonce à Zacharie.
Le retable a été classé Monument historique en 1919.
Source : Panneau dans le musée Boucher-de-Perthes.

Retable de la vie de la Vierge, détail : Le Mariage de la Vierge
Retable de la vie de la Vierge, détail : Le Mariage de la Vierge.
Salle de la Trésorerie dans le beffroi
SALLE DE LA TRÉSORERIE DANS LE BEFFROI.
Salle édifiée en 1467-1468, elle renfermait les archives de la ville.
Endommagée en mai 1940, elle a été restaurée après la guerre.
Saint Antoine, abbé
Saint Antoine, abbé
Chêne, Picardie, XVe siècle
Salle de la Trésorerie.
Saint Fiacre
Saint Fiacre
Pierre polychrome, Picardie, XVIe siècle
Salle de la Trésorerie.
Salle basse du beffroi
SALLE BASSE DU BEFFROI (construite en 1209, restaurée après les années 1940).
Elle a vraisemblablement servi de prison. On y avait installé une grande cage
où l'on y enfermait les fous et parfois les délinquants.
Saint Jean-Baptiste
Saint Jean-Baptiste.
Bois polychrome doré
Picardie, XVIe siècle
Salle de la Trésorerie.
Clé pendante
Clé pendante
de la salle de la Trésorerie.
Saint Antoine, abbé
Saint Antoine, abbé.
Chêne, Picardie, XVe siècle
Salle de la Trésorerie.
Vierge offerte à la confrérie Notre–Dame–du–Puy
Vierge offerte à la confrérie Notre-Dame-du-Puy
par le bâtonnier Jehan Gaillard (1568).
Le socle porte la date de 1623.
Réalisation certainement locale
Argent, XVIe-XVIIe siècle.
Saint Gengoulf et son épouse
Saint Gengoulf et son épouse.
Pierre polychrome, Picardie, XVIe siècle
Salle de la Trésorerie
(Saint Gengoulf est le patron des maris trompés.)
Martyre de saint Laurent
Martyre de saint Laurent.
Angleterre, région de Nottingham
Fin du XVe siècle
Albâtre avec traces de polychromie
Salle du beffroi.
Diptyque Esnault Lefébure, Pierre, France, XVIe siècle
Diptyque Esnault Lefébure, Pierre, France, XVIe siècle.
À gauche, la Crucifixion, à droite, la Dormition et l'Assomption.
Cette œuvre devait orner une chapelle privée. Les deux noms Esnault et Lefébure figurent dans une inscription basse (vraisemblablement les commanditaires).
Fragment d'une Vierge de Pitié
Fragment d'une Vierge de Pitié.
Têtes de la Vierge et du Christ, début XVIe siècle
Pierre calcaire avec traces de polychromie.
Salle du beffroi
La pièce originale a été brisée en mai 1940.
Diptyque Esnault Lefébure
Diptyque Esnault Lefébure.
Pierre, France, XVIe siècle
Salle du beffroi
Détail : la Crucifixion.
LES COLLECTIONS ARCHÉOLOGIQUES
Vue d'ensemble de la pièce consacrée aux collections archéologiques
Vue d'ensemble de la pièce consacrée aux collections archéologiques.
Mâchoire inférieure d'un jeune mammouth
Mâchoire inférieure d'un jeune mammouth
trouvée dans une presle glaciaire sur une plage du Vimeu.
Maquette d'une villa gallo-romaine
Néolithique ancien : Reconstruction d'une maison danubienne de la vallée de l'Aisne
Néolithique ancien : Reconstruction d'une maison danubienne de la vallée de l'Aisne.

Les collections archéologiques du musée rassemblent les pièces qui ont échappé à l'incendie de 1940 et celles qu'on a tirées des gravières de Saint-Acheul (faubourg d'Amiens) entre 1850 et 1918 : outils en silex et ossements. De nombreuses civilisations se sont succédé sur la Somme. Ce fleuve donne des repères chronologiques inespérés : on peut observer dans les strates des terrasses de la vallée l'alternance des périodes froides et tempérées qui ont marqué le quaternaire. En période froide, dépôt de sédiments ; en période tempérée, accumulation de couches riches en humus. De la sorte, la stratigraphie des sols de la vallée de la Somme est le point de départ de la préhistoire mondiale, et plus particulièrement du paléolithique.
Source : Guide du musée Boucher-de-Perthes.

Maquette d'une villa gallo-romaine (ci-dessus et à gauche)
Maquette d'une villa gallo-romaine (ci-dessus et à gauche).
C'est la reconstitution de l'une des grandes villas gallo-romaines dont les traces
sont repérées par avion dans les terres à blé d'Artois et de Picardie.
Pierres bifaces acheuléens
Pierres bifaces acheuléens
Alluvions de l'Aisne
Grès et silex.

À DROITE ---»»»
«Abbeville, Grande rue Notre-Dame»
Louis Braquaval (1854-1919)
Huile sur bois
Braquaval a réalisé de nombreuses toiles sur la baie de Somme
et sur les scènes de marché des villes du Nord.
À DROITE ---»»»--»»»
«Vue de la collégiale Saint-Vulfran depuis le Guindal»
Adrien Dauzats (1804-1868), huile sur toile
Adrien Dauzats s'est fait un nom en étant le principal pourvoyeur de dessins (notamment sur la Picardie) des célèbres «Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France» du baron Taylor.
«Abbeville, Grande rue Notre-Dame»
«Abbeville, Grande rue Notre-Dame».
«Vue de la collégiale Saint-Vulfran depuis le Guindal»
«Vue de la collégiale Saint-Vulfran depuis le Guindal».

Documentation : Guide du musée Boucher-de-Perthes d'Abbeville, panneaux affichés dans le musée, dépliants divers.
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