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Le musée Boucher-de-Perthes d'Abbeville
souffre d'un handicap : il possède beaucoup de collections
intéressantes, mais une place insuffisante pour les exposer
(cet écueil devrait toutefois être résolu en
partie dans le courant de l'année 2013).
C'est pourquoi il organise fréquemment des expositions temporaires
pour montrer par roulement le maximum d'uvres de ses propres
collections. On pourra ainsi y admirer quelques belles toiles des
XVIIe et XVIIIe siècles (dont François Lemoyne), mais
aussi des pièces médiévales (statues, retables).
Le musée possède aussi des gravures
du XVIIIe siècle reproduisant les chefs-d'uvre de l'histoire
de l'art, une collection de sciences naturelles centrée sur
les animaux de la Somme. Quant aux collections archéologiques,
compte tenu du travail du préhistorien Jacques Boucher de
Perthes (1788-1868) et du legs de ses collections, elles auraient
dû constituer le clou du musée. Malheureusement, l'artillerie
allemande en a décidé autrement le 20 mai 1940...
La quasi-totalité des pièces archéologiques,
stockées dans son ancienne demeure, a été détruite
dans l'incendie. De fait, l'archéologie ne compte qu'une
seule grande pièce dans le musée. Enfin, on ne peut
passer à Abbeville sans jeter un regard sur la stèle
érigée en 1907 en souvenir du Chevalier de la Barre,
supplicié dans cette ville en 1766 et immortalisé
par Voltaire. Cette page en donne trois photographies.
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La grande salle du rez-de-chaussée avec toiles du XVIIIe siècle
et porcelaines. |
Jacques
Boucher de Perthes, né à Rethel en
1788, est néanmoins une gloire d'Abbeville. Il débute
dans la vie comme employé des douanes. Il voyage beaucoup
et très tôt. Protégé de l'empereur
Napoléon Ier, il se voit à la Restauration relégué
dans des tâches subalternes. Son temps libre le fait
s'intéresser à la littérature. En 1825,
il prend la suite de son père, parti en retraite, à
la direction des douanes d'Abbeville. Homme influent, il restera
pendant trente-six ans président de la société
d'Émulation d'Abbeville. Il organise des expositions,
publie des mémoires, des pièces de théâtre
et le récit de ses voyages. Amateur d'art et collectionneur,
il va rester pour les générations futures le
«père de la préhistoire». Dans son
un important ouvrage, publié en 1847, «Les Antiquités
celtiques et antédiluviennes», il expose la thèse
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laquelle l'homme est contemporain
des grands mammouths retrouvés fossilisés. Comme
l'on sait, cette idée est promise à un grand
avenir. Dans l'hôtel de Chepy qu'il habite à
Abbeville, il rassemble uvres d'art et peintures qu'il
collectionne, ainsi que les pierres taillées qu'il
a trouvées lors des fouilles.
Quand il meurt en 1868, son hôtel et ses collections
sont légués à la ville à la condition
de ne pas transformer le lieu. Promesse que la municipalité
respectera, mais pas l'artillerie allemande en mai 1940 :
elle en fera un champ de ruines! Ce qui a pu être évacué
à temps échappe à la destruction, mais
c'est bien peu.
Source : Documentation du musée.
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Le beffroi d'Abbeville qui abrite une partie du musée.
La toiture a été détruite le 20 mai 1940.
Reconstruite selon les images les plus anciennes disponibles,
la nouvelle toiture a été inaugurée en
1986 |
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Monument au Chevalier de la Barre.
Plaque illustrant le supplice du Chevalier.
Ci-dessous, l'inscription au-dessous de la plaque. |
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L'entrée du musée (porte de la Trésorerie, 1467).
La porte de la Trésorerie (à droite) est la seule
partie du beffroi sortie intacte du bombardement de mai 1940. |
Monument au Chevalier de la Barre
à l'entrée de la ville d'Abbeville en venant de
la gare.
On peut y lire : «Monument élevé par le
Prolétariat à
l'Émancipation intégrale de la Pensée humaine.»
Texte daté du 7 juillet 1907. |
Haut-relief en bronze : «La Mort d'Enguerrand Ringois». |
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«La
Mort d'Enguerrand Ringois» est un bronze
d'Emmanuel Fontaine de 1887. Ringois est un habitant d'Abbeville
au XIVe siècle qui rejette la souveraineté d'Édouard
III, roi d'Angleterre. Il est arrêté pour pillage
et insurrection contre la Couronne. Le haut-relief illustre
sa comparution devant les juges. Refusant de reconnaître
Édouard III comme suzerain, il est condamné
à mort et jeté du haut des falaises de Douvres.
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«Hercule et Omphale»
François Lemoyne (1688-1737), huile sur toile. |
«La partie de tric-trac»
attribué à Cornelius de Vos (1584-1651), huile
sur toile, vers 1630. |
«L'Adoration des mages»
Mathieu le Nain (vers 1607-1677). |
«La Vigne Véritable ou Le Vin eucharistique»
Huile sur papier Canson blanc (Manessier).
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«Le Temps emportant la Vérité et la soustrayant
aux attaques de l'Envie et de la Discorde».
François Lemoyne (1688-1737), huile sur toile, détail. |
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«Diane au bain ou Baigneuse et sa suivante»
François Lemoyne (1688-1737), huile sur toile. |
Vue d'ensemble de la pièce de l'exposition Alfred Manessier. |
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De mars à septembre
2012, le musée Boucher de Perthes a organisé
une exposition Alfred Manessier.
Le problème est que le musée manque cruellement
de place pour exposer toutes les uvres qui sont
entreposées dans ses réserves. La Direction
du musée a néanmoins choisi de rentrer,
encore!, dans lesdites réserves une partie des
uvres qui sont habituellement disposées
dans les salles. Si les visiteurs avaient pu voir, dans
le cadre de cette exposition, des dessins du XXe siècle
dignes de Raphaël ou de Greuze, ils auraient compris
cette décision. Malheureusement, c'était
pour afficher les cartons du peintre natif d'Abbeville
ou de sa proximité, Alfred Manessier, décédé
en 1993, ces cartons ayant servi pour les vitraux de
l'église Saint-Sépulcre.
Certes, cette uvre du peintre a le mérite
de sortir du style trop connu des vitraux historiés
du XIXe siècle, mais c'est bien le seul. Il faut
quand même reconnaître que son niveau ne
dépasse pas celui d'un bon collégien qui
a le sens de la couleur (cf. le vitrail de «la
Vigne Véritable ou le Vin eucharistique»
donné ci-dessus). Et qu'il ne justifie pas que
l'on prive les visiteurs des uvres du Moyen Âge,
de la Renaissance, de l'âge classique, etc. que
le musée a acquis pendant des décennies
par dons et legs, pour faire de la place à une
exposition qui n'apporte pas grand-chose.
L'exposition Manessier et l'importance qui est donnée
à ces dessins tout simples - au détriment
des merveilles du passé - viennent nous rappeler
que nous vivons une époque de profonde médiocrité.
Médiocrité des artistes, médiocrité
de ceux qui se croient obligés de les admirer...
Un responsable de musée doit savoir établir
une hiérarchie dans les uvres au cours
des âges et s'efforcer de maintenir visible ce
qui en vaut la peine, dans le respect des règles
qui régissent les musées publics français
et celui des obligations afférentes. Il doit
savoir aussi mettre à leur juste place les créations
anodines d'«artistes» contemporains qui
ne sauraient bénéficier que du succès
d'estime des habitants de leur ville. Est-ce les dessins
dans le style de Manessier que l'on verra comme uvres
de la fin du XXe siècle dans les musées
français du XXIIIe siècle? On nous permettra
d'en frémir...
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«Le Temps emportant la Vérité et la soustrayant aux attaques
de l'Envie et de la Discorde»
François Lemoyne (1688-1737), huile sur toile. |
À
DROITE ---»»»
Cabinet à deux portes, Italie
Chêne, XVIe siècle. |
Bahut à deux corps
Bois de chêne
France, XVIIe siècle. |
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«Portrait de femme, dit 'L'intendante'»
Nicolas de Largillière (1656-1746), huile sur toile. |
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«Le Christ cloué sur la croix»
Nicolas de Poilly (1675-1747)
Huile sur toile, 1636. |
«Persée délivrant Andromède»
François Lemoyne (1688-1737), huile sur toile. |
«Portrait de Jean-Charles Le Vasseur (1734-1816)»
Jean-Baptiste Greuze (1725-1805), huile sur toile. |
«Le Christ cloué sur la croix»
Nicolas de Poilly (1675-1747)
Huile sur toile, 1636
Détail : la Vierge et saint Jean. |
LES PORCELAINES
DU MUSÉE BOUCHER DE PERTHES |
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Porcelaine de Paris
Fabrique de la rue de Clignancourt
Manufacture de Monsieur ?
Porcelaine dure, vers 1790 ?
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«««--- EN HAUT, À GAUCHE
Porcelaine de Paris
Manufacture Stone, Coquerel et Legros
«Le Jugement de Pâris»
Première moitié de XIXe siècle
Porcelaine dure.
«««--- À GAUCHE
Porcelaine de Sèvres
Théière, 1839, Tasses et soucoupes, 1830
Porcelaine dure.
Décorateur Mle Boullemier,
doreur à Sèvres de 1814 à 1842. |
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«Persée délivrant Andromède»
François Lemoyne (1688-1737)
Huile sur toile, détail |
Porcelaine de Sèvres
Décorateur Delafosse, actif entre 1819 et 1826
Porcelaine dure. |
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Vron, Fabrique Delahodde
Faïence illustrant la légende napoléonienne
1839
Partie centrale. |
Vron, Fabrique Delahodde, plaque en faïence illustrant la légende
napoléonienne, 1839. |
LES GRAVURES (Exposition
temporaire de 2012) |
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«L'Enlèvement d'Europe» d'après Luca Giordano (1632-1705).
Gravé par Jacques-Firmin Beauvarlet (1731-1797). |
«Rivage près de Tivoli» d'après Joseph Vernet (1714-1789).
Gravé par Jacques Aliamet (1726-1788). |
«Virgini Matri» d'après Raffaello Sanzio, dit Raphaël (1483-1520).
Gravé par François de Poilly. |
«Acis et Galatée» d'après Luca Giordano (1632-1705).
Gravé par Jacques-Firmin Beauvarlet (1731-1797). |
Oiseaux naturalisés dans une vitrine. |
«Jupiter et Danaé» d'après Giulio Romano, dit Jules Romain (1499-1546).
Gravé par Jean-Baptiste de Poilly (1669-1728). |
Oiseau de paradis
Nouvelle Guinée, Australie, Nouvelle Zélande. |
LES UVRES
MÉDIÉVALES ET RENAISSANCE |
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Retable de la vie de la Vierge
Chêne polychromé, Picardie, Abbeville, vers 1500-1510.
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Retable de la vie de la Vierge
Détail : L'Annonciation. |
À l'origine, le très
beau retable de la vie de la Vierge
(Picardie, vers 1500-1510) a été conçu
pour le chur des Frères de la chartreuse Saint-Honoré
de Thuison. Au début du XXe siècle, il était
placé dans une niche en pierre de la collégiale
Saint-Vulfran
d'Abbeville. Il comportait évidemment des volets peints,
qui ont disparu peut-être à la Révolution.
La caisse où sont représentés ces hauts-reliefs
est moderne. L'autel de la chapelle Sainte-Anne
de la collégiale Saint-Vulfran
n'accueille
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qu'une photo à l'emplacement
prévu pour le retable. On retrouve dans l'uvre
plusieurs épisodes de la vie de la Vierge : le Mariage
de la Vierge, l'Annonciation, la Nativité et, dans
la partie centrale haute, deux scènes plus petites
: la Visitation et l'Annonce à Zacharie.
Le retable a été classé Monument historique
en 1919.
Source : Panneau dans le musée
Boucher-de-Perthes.
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Retable de la vie de la Vierge, détail : Le Mariage de
la Vierge. |
SALLE DE LA TRÉSORERIE DANS LE BEFFROI.
Salle édifiée en 1467-1468, elle renfermait
les archives de la ville.
Endommagée en mai 1940, elle a été
restaurée après la guerre. |
Saint Antoine, abbé
Chêne, Picardie, XVe siècle
Salle de la Trésorerie. |
Saint Fiacre
Pierre polychrome, Picardie, XVIe siècle
Salle de la Trésorerie. |
SALLE BASSE DU BEFFROI (construite en 1209, restaurée
après les années 1940).
Elle a vraisemblablement servi de prison. On y avait installé
une grande cage
où l'on y enfermait les fous et parfois les délinquants. |
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Saint Jean-Baptiste.
Bois polychrome doré
Picardie, XVIe siècle
Salle de la Trésorerie. |
Clé pendante
de la salle de la Trésorerie. |
Saint Antoine, abbé.
Chêne, Picardie, XVe siècle
Salle de la Trésorerie. |
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Vierge offerte à la confrérie Notre-Dame-du-Puy
par le bâtonnier Jehan Gaillard (1568).
Le socle porte la date de 1623.
Réalisation certainement locale
Argent, XVIe-XVIIe siècle. |
Saint Gengoulf et son épouse.
Pierre polychrome, Picardie, XVIe siècle
Salle de la Trésorerie
(Saint Gengoulf est le patron des maris trompés.) |
Martyre de saint Laurent.
Angleterre, région de Nottingham
Fin du XVe siècle
Albâtre avec traces de polychromie
Salle du beffroi. |
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Diptyque Esnault Lefébure, Pierre, France, XVIe siècle.
À gauche, la Crucifixion, à droite, la Dormition et
l'Assomption.
Cette uvre devait orner une chapelle privée. Les deux
noms Esnault et Lefébure figurent dans une inscription basse
(vraisemblablement les commanditaires). |
Fragment d'une Vierge de Pitié.
Têtes de la Vierge et du Christ, début XVIe siècle
Pierre calcaire avec traces de polychromie.
Salle du beffroi
La pièce originale a été brisée en mai
1940. |
Diptyque Esnault Lefébure.
Pierre, France, XVIe siècle
Salle du beffroi
Détail : la Crucifixion. |
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LES COLLECTIONS
ARCHÉOLOGIQUES |
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Vue d'ensemble de la pièce consacrée aux collections
archéologiques. |
Mâchoire inférieure d'un jeune mammouth
trouvée dans une presle glaciaire sur une plage du Vimeu. |
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Néolithique ancien : Reconstruction d'une maison danubienne
de la vallée de l'Aisne. |
Les
collections archéologiques du musée
rassemblent les pièces qui ont échappé
à l'incendie de 1940 et celles qu'on a tirées
des gravières de Saint-Acheul (faubourg d'Amiens)
entre 1850 et 1918 : outils en silex et ossements. De
nombreuses civilisations se sont succédé
sur la Somme. Ce fleuve donne des repères chronologiques
inespérés : on peut observer dans les
strates des terrasses de la vallée l'alternance
des périodes froides et tempérées
qui ont marqué le quaternaire. En période
froide, dépôt de sédiments ; en
période tempérée, accumulation
de couches riches en humus. De la sorte, la stratigraphie
des sols de la vallée de la Somme est le point
de départ de la préhistoire mondiale,
et plus particulièrement du paléolithique.
Source : Guide du musée
Boucher-de-Perthes.
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Maquette d'une villa gallo-romaine (ci-dessus et à gauche).
C'est la reconstitution de l'une des grandes villas gallo-romaines
dont les traces
sont repérées par avion dans les terres à
blé d'Artois et de Picardie. |
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Pierres bifaces acheuléens
Alluvions de l'Aisne
Grès et silex.
À DROITE ---»»»
«Abbeville, Grande rue Notre-Dame»
Louis Braquaval (1854-1919)
Huile sur bois
Braquaval a réalisé de nombreuses toiles sur la baie
de Somme
et sur les scènes de marché des villes du Nord.
À DROITE ---»»»--»»»
«Vue de la collégiale Saint-Vulfran depuis le Guindal»
Adrien Dauzats (1804-1868), huile sur toile
Adrien Dauzats s'est fait un nom en étant le principal pourvoyeur
de dessins (notamment sur la Picardie) des célèbres
«Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France»
du baron Taylor. |
«Abbeville, Grande rue Notre-Dame». |
«Vue de la collégiale Saint-Vulfran depuis le Guindal». |
Documentation : Guide du musée Boucher-de-Perthes
d'Abbeville, panneaux affichés dans le musée, dépliants
divers. |
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