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L'histoire de la collégiale d'Abbeville
débute au XIe siècle lorsque les comtes de Ponthieu
firent transporter les reliques de saint Vulfran à Abbeville,
leur capitale. Un premier bâtiment subsista jusqu'en 1346.
En 1360, le traité de Brétigny rend le Ponthieu à
l'Angleterre. Édouard III, seigneur du fief, fait élever
un nouvel édifice en 1363 qui se situe à l'emplacement
de l'actuel chur de la collégiale. Après la
guerre de Cent Ans, le Ponthieu retourne à la France et l'église
est détruite.
En 1488, un nouveau bâtiment sort de terre, élevé
sur des fonds marécageux solidifiés. Façade
et nef sont d'abord construites. Le style retenu est le gothique
flamboyant, très en vogue à cette époque. La
première messe est célébrée dans une
chapelle latérale en 1524. Par manque de fonds, le chantier
s'interrompt en 1539. L'église n'a pas de chur.
La construction ne reprend que cent vingt ans plus tard, en 1661.
Le chur s'éleve enfin en quelques courtes années,
dans un style gothique très simplifié avec quelques
accents Renaissance. En 1663, Saint-Vulfran est enfin achevée.
En 1793, l'église devient temple de la Vérité
et de la Raison. Après le Concordat, le culte catholique
y est rétabli. En 1840, le bâtiment est inclus dans
les toutes premières listes des Monuments historiques.
En mai 1940, sous les bombes allemandes, un incendie noie la ville
et détruit la collégiale. Seules les tours et la façade
subsistent, ainsi que le début de la nef. La voûte
s'est effondrée. La restauration ne prendra fin qu'en 1998.
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Vue d'ensemble de la nef.
Au premier plan, la partie construite au XVe siècle et au début
du XVIe
(et dont la voûte culmine à 31 mètres) ;
Au second plan (sous la voûte en bois), la partie construite
au XVIIe siècle
et qui contient le chur de la collégiale. |
Abbeville
et l'offensive allemande de mai 1940.
Après la percée de Sedan, les Panzer de Rommel
et de Guderian se ruent vers la mer pour couper en deux l'armée
française. Sans soutien d'artillerie ni d'infanterie,
Guderian lance ses chars vers Montcornet et Saint-Quentin.
Hitler et l'état-major de la Wehrmacht redoutent le
pire : que l'armée française lance une contre-attaque
musclée contre le «corridor des Panzer».
(En fait, seul le colonel de Gaulle tentera quelque chose
près de Montcornet, avec trois bataillons de chars.)
Pour les Allemands, il est urgent de faire une pause pour
se regrouper.
Le 17 mai, après une violente querelle entre Guderian
et son chef, le général Kleist qui commande
les Panzer du groupe d'armées de von Rundstedt, on
donne le droit à Guderian d'exécuter une «reconnaissance
en force». Ce que le fougueux général
interprète comme une autorisation de foncer encore
plus loin, le long de la Somme, vers Amiens
et Abbeville.
Rommel fait de même plus au nord, vers Cambrai
et Arras.
Le 19 mai, les blindés allemands se regroupent. Le
20 mai, Guderian poursuit sa progression. Sa 1ère division
de Panzer s'empare d'Amiens
vers 9 heures du matin. Le général prend le
temps de visiter la cathédrale (!) et lance ses chars
sur Abbeville,
qui tombe en fin d'après-midi. Auparavant, un pilonnage
en règle de l'artillerie allemande a déclenché
un violent incendie qui a détruit la ville. Une bonne
partie de la collégiale ainsi que les églises
Saint-Sépulcre
et Saint-Gilles
sont fortement endommagées.
Source : La Percée
de Sedan par Alistair Horne,
revue Historia, 1967.
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La rose de William Einstein.
On l'aperçoit en haut de la photo de la nef (image de gauche).
Ce vitrail est rarement représenté dans les brochures
sur la collégiale. |
La façade de Saint-Vulfran en gothique flamboyant.
Le parvis Saint-Vulfran est barré par des maisons en
face de la collégiale.
Il est impossible de prendre plus de recul pour photographier
la façade de face. |
Porte Renaissance du portail central (la seule qui soit d'époque)
Vantail d'époque Renaissance : Nativité et Circoncision.
En mai 1940, seule la porte centrale était protégée
par des sacs de sable. |
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Vue de la collégiale
depuis la place Max Lejeune. |
Archivolte du portail central.
Scènes de la Passion
(Ecce homo et Christ aux outrages). |
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Vue d'ensemble depuis le chevet
La longueur totale de l'édifice est de 70 mètres.
La partie qui semble détruite sur la droite correspond
en fait
au prolongement de la collégiale qui était prévu
à la Renaissance.
Par manque de fonds, il n'a jamais été construit.
Le 20 mai 1940, les bombes des artilleurs allemands
ont laissé cette partie intacte. |
Portail nord
Statue très alerte de saint Eustache au centre du fronton.
(Pierre, fin du XVe siècle.) |
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L'ensemble de la façade et ses portails en gothique flamboyant.
Seuls les vantaux de la porte centrale sont d'époque Renaissance.
Ceux des portes nord et sud sont des copies réalisées
après la guerre et mises en place en 1998. |
Le portail nord et son décor gothique luxuriant.
Sur le fronton, une scène de chasse avec saint Eustache. |
Portail sud
Marie Salomé avec ses enfants : saint Jacques le Majeur et saint Jean
l'Évangéliste
Pierre, XVe-XVIe siècle. |
Portail sud
On reconnait Marie Cléophas et Marie Salomé de chaque
côté de la porte.
Une Vierge à l'Enfant accompagnée de deux anges trône
sur le fronton.
Rappelons que les trois Marie sont demi-surs.
Leur mère commune est sainte Anne (Légende dorée). |
Portail sud
Marie Cléophas et ses quatre fils.
Pierre, XVe-XVIe siècles. |
Partie supérieure du portail central.
Dans le gâble, le Père Céleste présente
au Monde son fils crucifié. |
Portail central
Statue de saint Paul accompagnée d'un lion
paré d'un manteau royal et présentant un blason
(Pierre, fin du XVe siècle). |
«Vue d'Abbeville et de la collégiale Saint-Vulfran»
par Henry Thomas Schaefer (1815-1873)
Huile sur toile. |
Les vantaux de la porte centrale sont d'époque Renaissance.
Un extrait de scènes de la Vie de la Vierge (vantail gauche)
est donné ci-dessous. |
Vantail gauche de la porte principale avec des Scènes de la
Vie de la Vierge.
De gauche à droite : Rencontre d'Anne et Joachim à la
Porte dorée ; Naissance de la Vierge ; Entrée de Marie
au temple. |
LA NEF ET SES
DEUX ÉPOQUES |
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La chaire à prêcher
Elle date du XVIIe siècle.
Après les destructions de mai 1940, elle a été
restaurée
et remise en place en 2002. |
La pêche miraculeuse
Clé de voûte dans l'entrée de l'allée centrale. |
La chaire à prêcher
L'ange souffleur sur l'abat-son. |
Un bateau marchand
Clé de voûte dans l'entrée de l'allée centrale. |
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LE REVERS DE LA
FAÇADE EN GOTHIQUE FLAMBOYANT |
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La nef et le revers de la façade en gothique flamboyant. |
Le revers de la façade et le portail central.
À DROITE ---»»»
Vitrail du portail central en gros plan. |
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CI-DESSUS : Grande
arcade de la façade.
Les voussures sont ornées d'un
foisonnement de pampres. |
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Saint Jacques le Majeur
et sa sculpture florale. |
Sculpture de pampres vue en gros plan
(Fin du XVe- début du XVIe siècle). |
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Élévations dans la nef avec le triforium. |
Triforium
Sculpture en gothique flamboyant.
À DROITE ---»»»
«La Visitation»
Tableau de William Einstein, 1962. |
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Tableau de William Einstein
«L'Ascension», 1962. |
William
Einstein est né à Saint Louis (Missouri,
USA) en 1907. Après des études à l'école
des Beaux Arts de cette ville, il vient à Paris dès
1927 et fréquente les artistes de Montparnasse. Très
tôt influencé par l'école fauviste. Il
suit les cours de l'École du Louvre, travaille dans
les ateliers de Léger et Ozenfant, puis voyage en Russie
(1931). Il s'inscrit même aux cours de l'Institut d'Optique
de Paris pour appréhender la perception des couleurs
d'après les lois physiques et physiologiques. Ce qui
le conduira à abandonner l'art abstrait. Retour aux
États-Unis en 1933 ; retour en Europe en 1938 et derechef
les États-Unis en 1940. Sans cesser de dessiner et
de peindre. Il participe à la guerre comme officier
de liaison avec l'armée française. Démobilisé,
il s'installe à Aix-en-Provence en 1947 et se voue
à la peinture figurative. En 1955, il s'installe à
Paris, mais la Picardie l'attire car sa femme est native d'Acheux-en-Vimeu.
Il peint de nombreuses toiles dans cette région, voyage
en Hollande et expose sa production à la galerie René
Drouet à Paris en 1960. Il peint pour la nouvelle église
Saint-André d'Abbeville et se fixe définitivement
en Picardie en 1966, à Acheux-en-Vimeu. En 1963, le
musée Boucher-de-Perthes expose une cinquantaine de
ses toiles religieuses et picardes. Il s'attelle à
la création des cartons des vitraux de la collégiale
Saint-Vulfran. Ce qui lui prendra six ans. Les vitraux sont
réalisés à Reims dans les ateliers Jacques
Simon par Charles Marcq. Les vitraux d'Einstein se rattachent
à l'abstraction de l'École de Paris. L'église
Saint-André ne verra jamais le jour : toutes les toiles
créées pour elle rejoignent la collégiale,
c'est-à-dire les grandes toiles (Crucifixion, Ascension
et Cène) et les 14 tableaux du chemin de croix. William
Einstein s'éteint à Acheux-en-Vimeu en avril
1972 à l'âge de 65 ans.
Source : Saint-Vulfran d'Abbeville,
brochure éditée par l'Association des amis de
Saint-Vulfran.
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Vitrail de William Einstein dans le bas-côté sud
«Adam et Ève et le serpent». |
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Vitrail dans le bas-côté nord
«Daniel dans la fournaise»
de William Einstein, 1962.
À DROITE ---»»»
Suite des trois chapelles latérales
dans le bas-côté nord. |
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LA CHAPELLE LATÉRALE
SAINT-LOUIS |
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Chapelle Saint-Louis
Colonnette avec angelots sur le côté du retable
(Fin du XVe - début du XVIe siècle). |
Chapelle Saint-Louis
Le retable de la Nativité (sans l'autel)
(Fin du XVe - début du XVIe siècle) . |
Deux clés pendantes dans une chapelle latérale. |
La chapelle
Sainte-Anne a été édifiée
en 1492 par la famille d'Ailly. On y trouve un magnifique
retable haut-relief en pierre polychrome représentant
la Nativité. Le retable (comme d'autres dans la collégiale)
a été refait en grande partie au XIXe siècle
par les frères Louis et Aimé Duthoit, puis restauré
en 1994 par les ateliers Arcams. Il est encadré par
des pilastres et des colonnettes ornés de sculptures
et de dessins luxuriants. Enfin, l'ensemble est surmonté
de trois statues : le Christ y est entouré de saint
Pierre et de saint Paul.
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Chapelle Saint-Louis.
Le couronnement du retable porte les armes de la famille d'Ailly qui
a fait construire la chapelle. |
Chapelle Saint-Louis.
Le retable de la la Nativité (partie centrale).
(Fin du XVe - début du XVIe siècle.) |
LA CHAPELLE LATÉRALE
DES SAINTS ANGES OU DE SAINT LUC |
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Chapelle des Saints Anges et saint Luc
Le retable du Jugement dernier
(Encadrement du XVIIe siècle,
Scène centrale en plâtre, XIX siècle). |
Chapelle des Saints Anges et saint Luc.
Retable du Jugement dernier (XIXe siècle). |
Chapelle des saints Anges et saint Luc
L'archange saint Raphaël au-dessus du retable. |
La chapelle
des Saints Anges contient deux beaux retables.
L'un, en pierre, date de la Renaissance et représente
le thème classique de la femme adultère. L'autre,
en plâtre, aurait été fait au XIXe siècle
par les frères Duthoit. Thème et traitement
sont typiquement médiévaux : la scène
du Jugement dernier récompense les bons et punit les
méchants. On remarquera la superbe gueule du Léviathan
(en bas à droite) qui représente l'entrée
des Enfers. Les diables y précipitent les damnés.
Le site patrimoine-histoire.fr vous propose un autre
(et truculent) léviathan Renaissance dans le vitrail
du Jugement dernier de l'église Saint-Nizier
à Troyes.
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Chapelle des saints Anges et saint Luc.
La Vierge et les saints dans la partie gauche du retable du
Jugement dernier. |
Chapelle des Saints Anges et saint Luc. |
Chapelle des Saints Anges et saint Luc.
La voûte. |
Chapelle des saints Anges et saint Luc
Bas-relief «La femme adultère», XVIe siècle, restauré
en 1843. |
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Chapelle des saints Anges et saint Luc.
Détail du retable du Jugement dernier (XIXe siècle).
Les démons précipitent les méchants dans
la gueule du Léviathan qui symbolise l'entrée
des enfers. |
Chapelle des Saints Anges et saint Luc.
Clé pendante centrale. |
Chapelle des saints Anges et saint Luc.
L'archange saint Michel pesant
les âmes au-dessus du retable. |
Chapelle des Saints Anges et saint Luc.
Retable du Jugement dernier
Un démon (XIXe siècle). |
Chapelle des saints Anges et saint Luc
Bas-relief «La femme adultère»
Pierre, XVIe siècle, détail. |
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LA CHAPELLE SAINT-FIRMIN
- LES UVRES DE WILLIAM EINSTEIN |
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Chapelle Saint-Firmin
Tableau «Le Christ au mont des Oliviers» d'Hermine Deheirain (Abbeville
1798-1839)
Le tableau a été donné par Louis-Philippe en 1837. |
Tableau de William Einstein (1907-1972)
«La Cène» , 1962.
«««--- À GAUCHE
Dans le tableau d'Hermine Deheirain, le Christ est réconforté
par des anges.
Sur le même thème du jardin des Oliviers, on pourra admirer
le chef
d'uvre d'Eugène Delacroix
dans l'église Saint-Pierre-Saint-Paul à Paris. |
Tableau du chemin de croix peint par William Einstein (1907-1972)
«Christ aux outrages» |
Tableau de William Einstein (1907-1972)
«Le Reniement de Pierre» |
Tableau du chemin de croix peint par William Einstein (1907-1972)
«Jésus est cloué sur la croix» |
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Les fonts baptismaux dans le bas-côté sud. |
Le bas-côté droit.
Au fond du bas-côté, on ne trouve que le buste de saint
Vulfran sur un mur de pierres nues.
Avant le bombardement de mai 1940, les photos de l'époque montrent
une somptueuse chapelle de la Vierge avec un autel
richement orné et des boiseries sculptées. La Vierge
couronnée y apparaissait dans un magnifique décor de
nuées en stuc. |
Sculpture de saint Joseph
Bas-côté droit. |
Bas-côté gauche
Clé pendante.
À DROITE ---»»»
Suite de deux chapelles latérales
dans le bas-côté droit. |
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Absidiole sud
Buste polychrome de saint Vulfran, XIXe siècle. |
La
vie de saint Vulfran.
Vulfran est né vers 650 sous le règne
de Clovis II près de Fontainebleau. Son père
étant officier dans les armées royales,
le futur saint a ses entrées à la cour.
Bientôt convaincu que ce lieu est néfaste
pour son salut, il choisit de se détacher du
monde et donne sa terre de Maurilly à l'abbaye
de Fontenelle en Normandie (qui est devenue l'abbaye
de Saint-Wandrille).
En 682, l'archevêque de Sens décède.
Le clergé et les fidèles élisent
Vulfran pour le remplacer. Quelques années plus
tard, Vulfran apprend que des missionnaires de Grande-Bretagne
sont allés en Frise pour évangéliser
les païens. Désireux de les imiter, il abandonne
sa charge en 695. Arrivé en Frise avec quelques
compagnons, l'histoire raconte qu'il s'adresse au roi
du pays, Radbord, pour lui dire que ses dieux ne sont
que des illusions. Il se met à prêcher
auprès du peuple. Certains païens se convertissent.
Et les miracles sont là pour aider aux conversions.
Touché par un de ces miracles, le roi Radbord
veut aussi se faire chrétien, mais il veut d'abord
savoir s'il retrouvera ses ancêtres dans l'autre
monde. Vulfran ne peut l'affirmer. Alors le roi refuse
le baptême. Il envoie chercher l'archevêque
des Frisons, Willibord, pour le confronter à
Vulfran et vérifier si leur doctrine concorde.
Mais le roi meurt avant l'arrivée de l'archevêque.
Vulfran revient à Fontenelle pour vivre dans
la retraite. Il retournera en Frise plusieurs fois.
Il meurt en mars 720 et est inhumé à Fontenelle.
Source : Saint-Vulfran
d'Abbeville, brochure
éditée par l'Association des Amis de
Saint-Vulfran, disponible à l'Office de tourisme.
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LA CHAPELLE LATÉRALE
SAINT-JEAN-BAPTISTE |
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Chapelle Saint-Jean-Baptiste.
Sur la gauche, le retable du baptême de Jésus. |
Chapelle Saint-Jean-Baptiste
Partie haute du retable : le Père Céleste. |
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Chapelle Saint-Jean-Baptiste Le retable du baptême du
Christ. |
La
chapelle Saint-Jean-Baptiste contient un
beau retable du baptême de Jésus, en pierre
polychrome, dont l'original doit dater de la Renaissance.
Cette uvre a été refaite en 1849
par les frères Louis et Aimé Duthoit.
Au-dessous du Père Céleste, le phylactère
porte l'inscription : «Tu es filius meus dilectus».
Comme dans toutes les chapelles latérales de
Saint-Vulfran, la voûte de la chapelle Saint-Jean-Baptiste
arbore de très belles clés pendantes.
Plusieurs images de ces voûtes sont données
dans cette page. Bien sûr, tout a été
détruit par l'artillerie allemande le 20 mai
1940. Heureusement, voûtes et clés pendantes
avaient été soigneusement photographiées
et décrites par Charles Delignières au
XIXe siècle. Ce qui a permis de les reconstituer
avec précision. On y trouve les armes des rois
et des reines de France, les armoiries des notables
et des corporations qui ont financé les différentes
parties de la collégiale.
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LA CHAPELLE LATÉRALE
SAINTE-ANNE |
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Chapelle Sainte-Anne. |
L'autel dédié
à sainte Anne est privé de son retable
(remplacé par une photographie). Le retable est
exposé au musée Boucher-de-Perthes
d'Abbeville. Au-dessus du retable figurent les statues
de saint Nicolas, saint André et sainte Catherine
d'Alexandrie.
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Retable de la vie de la Vierge (Musée Boucher de Perthes à
Abbeville)
L'Annonciation. |
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Retable de la vie de la Vierge
Atelier picard, début du XVIe siècle, bois polychrome
Musée Boucher-de-Perthes
à Abbeville. |
Retable de la vie de la Vierge, la Nativité (partie droite du
retable)
Atelier picard, début du XVIe siècle, bois polychrome
Musée Boucher-de-Perthes
à Abbeville.
«««--- À GAUCHE
L'auteur du retable est resté fidèle à
l'évangile de Luc : la scène évoque la
chambre d'une jeune fille reproduit
avec un grand réalisme. En revanche, l'aspect du baldaquin
montre que la perspective n'est pas maîtrisée. |
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Chapelle Sainte-Anne
La voûte et ses clés pendantes. |
Chapelle Sainte-Anne
La clé de voûte centrale représente un ange avec les instruments
de la Passion. |
LA CHAPELLE LATÉRALE
SAINT-QUIRIACE |
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Chapelle Saint-Quiriace
Les peintures murales de style Art Déco sont l'uvre d'A.
Bourgeois (1931). |
Chapelle Saint-Quiriace
Le Christ mort dans son environnement gothique flamboyant. |
Chapelle Saint-Quiriace
Statue du Christ mort
Bois polychrome, XVIIIe siècle. |
La voûte de la chapelle Saint-Quiriace et ses clés pendantes. |
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La nef du XVIIe siècle : l'élévation nord (avec
les angelots Renaissance au sommet des arcades)
et les vitraux de William Einstein.
«««--- Vierge à l'Enfant, XVIIIe siècle,
bois polychrome (chapelle Saint-Louis). |
Vitrail de William Einstein
«La Pentecôte»
dans le bas-côté nord. |
LE CHUR
DE LA COLLÉGIALE SAINT-VULFRAN |
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Le chur de la collégiale Saint-Vulfran et son maître-autel
de 1848. |
Le chur
de la collégiale Saint-Vulfran.
Avant le bombardement du 20 mai 1940, les photographies nous
montrent un chur couvert de boiseries à sa partie
inférieure. Un grand retable de type classique, avec
deux colonnes corinthiennes et deux grands anges en adoration,
ornait l'abside. Aujourd'hui, la pierre nue est illuminée
par les couleurs vives des vitraux de l'artiste américain
William
Einstein (1907-1972).
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Toutefois le maître-autel
a survécu au bombardement du 20 mai 1940. Cet autel
dit «autel Saint-Vulfran» date de 1848. Il a été
créé par les frères Louis et Aimé
Duthoit, architectes. Les cinq bas-reliefs qui ornent sa façade
et ses côtés illustrent la vie de saint Vulfran
et ses miracles.
Source : Saint-Vulfran d'Abbeville,
brochure éditée par l'association des Amis de
Saint-Vulfran, disponible à l'Office de tourisme.
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Le Christ en croix du chur
est rendu avec beaucoup de réalisme. |
Le lutrin
Époque non précisée. |
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L'autel Saint-Vulfran de 1848
Bas-relief peint
Saint Vulfran s'avance sur la mer pour sauver deux enfants qui
se noient. |
L'autel Saint-Vulfran de 1848
Bas-relief peint
Saint Vulfran délivre un pendu. |
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Le chur
Vierge à l'Enfant
Bois polychrome, XVIIIe siècle. |
Vitrail dans le chur : «Le Père» (détail)
(uvre de William Einstein.) |
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Les vitraux de William Einstein dans l'abside de Saint-Vulfran
En haut depuis la gauche: «le Saint-Esprit», «Le
Père» et «le Fils». En bas : «Un paysan,
«Homme et femme et «Ouvrier»
Ce qu'il y a de remarquable dans l'art contemporain (ou abstrait),
c'est sa grande souplesse :
les titres donnés par William Einstein à chacun des
vitraux de l'abside conviennent pratiquement à n'importe lequel
! |
La nef vue du chur. |
La rose de la façade centrale. |
Le chur et l'abside
illuminés par les vitraux de William Einstein. |
«««--- À
GAUCHE
Avant le bombardement de 1940, la tribune accueillait un
orgue construit en 1702 par Julien Tribuot. Initialement
installé dans l'église Saint-Georges, il fut
attribué à la collégiale en 1791. Le
buffet, regardé comme l'un des plus beaux de la région,
était l'uvre de Jean Le Pappe.
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Documentation : brochure «Saint-Vulfran
d'Abbeville» éditée par l'association des amis
de Saint-Vulfran, disponible à l'Office de tourisme + panneaux
dans l'église. |
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