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L'église Sainte-Anne à
Amiens
s'inscrit dans l'histoire des missions, en l'occurrence celles des
Lazaristes, congrégation fondée par saint Vincent
de Paul en 1625. Une première église tenue par les
lazaristes existait à Amiens au début du XIXe siècle.
Elle s'élevait pratiquement à l'emplacement de la
gare actuelle. La congrégation fut expropriée par
la compagnie des Chemins de fer du Nord vers 1866 pour permettre
l'extension de la gare. Avec l'indemnité d'expropriation
et des fonds privés, un nouveau bâtiment cultuel fut
construit un peu plus loin, incluant presbytère et école-patronage.
L'architecte choisi fut Victor Louis Delefortrie qui travailla
sur le projet avec son fils. Mais, plus que de la volonté
des architectes, le style et le programme iconographique de l'église
émanèrent de celle d'un homme au caractère
bien trempé : le père Pierre Charles Marie Aubert
(1812-1887). Professeur de philosophie et sans doute bon dessinateur,
nommé curé de la paroisse Sainte-Anne en 1851, il
n'eut de cesse que la nouvelle église fût son uvre
avant d'être celle des architectes!
De style à moitié néo-gothique et à
moitié néo-roman, l'église Sainte-Anne recèle
quelques uvres d'art intéressantes (sculptures, peintures,
autels et vitraux) élevées à la gloire du mouvement
des missions et de ses martyrs.
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Vue d'ensemble de la nef de l'église Sainte-Anne à Amiens. |
La façade néo-romane et ses statues des quatre évangélistes. |
La statue de saint Matthieu avec son symbole (l'homme)
Les statues des évangélistes sont dues
au sculpteur anversois Modeste Verlender.
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Le clocher vu depuis le jardin verdoyant du presbytère. |
L'archivolte du portail central étale son décor de feuilles
et de pampres. |
La statue du Sacré Cur ne suffit pas à relever
l'austérité du chevet de l'église Sainte-Anne. |
Statue d'un ange gardien
dans le bas-côté nord. |
La nef et le bas-côté droit.
L'aspect d'ensemble est néo-gothique alors que le triforium
rappelle le néo-roman. |
Reproduction de la grotte de Lourdes
dans le bas-côté sud.
Chapelle Notre-Dame de Lourdes. |
Vitrail de la basilique de Lourdes (Pasquier, 1943)
Chapelle Notre-Dame de Lourdes. |
Chapelle du monuments au morts dans le bas-côté
sud
Le monument a été créé par le mosaïste
Pierre Gaudin.
La verrière est due au carton de Gérard Ansart. |
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Statue «L'Éducation de la Vierge» du
sculpteur anversois Modeste Verlender. |
Mosaïque du monument aux morts. |
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La chapelle des fonts baptismaux.
Vitrail du Baptême de Jésus (Atelier Lorin, vers 1870)
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
Chapiteau à personnage dans la nef. |
«Les Racines chrétiennes de la France».
Vitrail de Pierre Pasquier (1945), carton de Pierre Vidal
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
La cuve du baptistère (1874-1875)
est l'uvre du sculpteur amiénois Hesse. |
Clé de voûte dans un bas-côté : Saint Georges terrassant
le dragon. |
«La Lapidation de saint Étienne» (Darquet)
Détail : des hommes propulsent des pierres sur le martyr.
Le garçonnet à l'arrière-plan n'est autre
que le futur saint Paul. |
Les vitraux
de l'église Sainte-Anne, très
éclectiques, font référence à
pas moins de six ateliers différents. À
l'origine, en 1868, c'est l'atelier Lorin de
Chartres qui est sollicité, avec le peintre Charles
Crauk pour les cartons. C'est ce même peintre
qui réalisera le carton du vitrail de la
lapidation de saint Étienne (1880) du peintre
verrier Darquet, dont on ne sait pas grand-chose.
Les grisailles des verrières de la nef viennent
de l'atelier Bazin en 1869 et 1870 ; les vitraux
à figures géométriques sont issus
du même atelier en 1873, mais cette fois renommé
Bazin & Latteux. La chapelle axiale possédait
des vitraux de l'atelier Maréchal & Champigneulle
(1869-1870). Ils ont été détruits.
C'est le même atelier qui a été
choisi en 1881 pour la verrière de la chapelle
du Rosaire («Jésus
au lac de Tibériade»). Charles II Champigneulle
(1853-1905), installé à Bar-le-Duc, forme
Albert Vermonet. C'est l'atelier Vermonet-Pommery
de Reims qui sera choisi en 1891 pour les vitraux de
la chapelle du bienheureux Jean-Gabriel
Perboyre. À partir de 1943, une série
de vitraux va être réalisée par
le peintre verrier Pierre Pasquier sur des cartons
de Pierre Vidal. Le style rappelle celui des Arts Déco.
À cette famille appartient le très symbolique
vitrail des «racines
chrétiennes de la France» qui illustre
les propos du pape Pie X sur la filiation chrétienne
de la France et sa supériorité sur les
autres nations (propos qu'il faut replacer dans le contexte
diplomatique tendu qui a suivi la séparation
de l'Église et de l'État en 1905).
Source : «Quadrilobe»,
revue de l'association pour la connaissance, l'étude
et la promotion du patrimoine de la région Picardie,
2007.
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«La Lapidation de saint Étienne», 1880.
Vitrail de Darquet, carton de Charles Crauk
C'est le seul vitrail exécuté par le peintre verrier
Darquet
(dont on sait peu de choses) dans l'église Sainte-Anne.
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
Clé de voûte dans le chur
«Ecce panis angelorum»
«Voici le pain des anges». |
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Le bas-côté nord vu du transept
aboutit à la statue de l'ange gardien. |
Vitrail : Saint Louis reçoit la couronne d'épines
(Atelier Pasquier, 1848)
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
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Stèle à Notre-Dame de Montligeon. |
«La Conversion de saint Paul», partiel : saint Paul
en gros plan. |
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«la Conversion de saint Paul», 1880
Vitrail de Darquet, carton de Charles Crauk
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
Clé de voûte avec quatre anges. |
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Chemin de croix : «Jésus est chargé de sa croix». |
«Le Prêche aux poissons»
Atelier de Pierre Pasquier, 1945
Chapelle Saint-Antoine
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
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Vue d'ensemble de la chapelle de la Vierge dans le transept nord. |
Les chapelles
du transept sont embellies des peintures de Charles
Crauk (1819-1905). Celles de la chapelle de la
Vierge relatent des épisodes de la vie de la Vierge
(Annonciation, Visitation, Assomption). La peinture de la
droite illustre le vu de Louis XIII consacrant la France
à la Vierge (1638). Elle est reproduite ci-dessous,
à droite. Ces peintures sont exposées aux Salons
de 1875 à 1882, tout comme celles de la chapelle Saint-Vincent
de Paul. D'autre part, les statues dans les niches ont un
rapport soit avec la Vierge (saint Jean, saint Jean-Baptiste,
saint Dominique, etc.), soit avec saint Vincent (missionnaires
ou saints liés aux ordres mendiants).
Dans la chapelle Saint-Vincent, les peintures de Charles Crauk,
outre l'apothéose
du saint au centre de la chapelle, illustrent des épisodes
de la vie de saint Vincent de Paul : 1) Saint Vincent remet
des orphelins à des surs de charité ;
2) saint Vincent, esclave en Afrique, chante le Salve Regina
; 3) saint Vincent fait l'aumône à un mendiant
; 4) saint François de Sales présente saint
Vincent aux religieuses
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de l'ordre qu'il a fondé.
Notons que le peintre Charles Crauk
(1819-1905) est natif de Valenciennes. Il s'installe à
Amiens, d'abord en tant que professeur de dessin. Puis il
est professeur à l'école des Beaux-Arts. En
1875, il part enseigner à l'École spéciale
militaire de Saint-Cyr. À l'église Sainte-Anne,
il a aussi réalisé les cartons du très
beau vitrail de La
Lapidation de saint Étienne (peintre verrier
Darquet) et de tous ceux réalisés par l'atelier
Lorin à Chartres dont celui de La
Conversion de saint Paul. Charles Crauk est d'ailleurs
le principal cartonnier de l'atelier Lorin autour des années
1870.
Source : «Quadrilobe»,
revue de l'association pour la connaissance, l'étude
et la promotion du patrimoine de la région Picardie,
2007. Article : «l'église Sainte-Anne d'Amiens»
d'Isabelle Barbedor.
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Le transept avec la chapelle de la Vierge dans le croisillon nord
Vitrail à droite : cliquez dessus pour l'afficher en gros plan
---»»» |
«Le Couronnement de la Vierge» (Atelier Lorin, vers 1870)
Vitrail de la chapelle de la Vierge. |
«Le Vœu de Louis XIII»
Peinture de Charles Crauk dans la chapelle de la Vierge. |
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Statue de saint François d'Assise
Chapelle Saint-Vincent. |
«L'Assomption de la Vierge», partiel
Peinture de Charles Crauk dans la chapelle de la Vierge.
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Statue de saint Dominique
Chapelle de la Vierge. |
«L'Annonciation»
Peinture de Charles Crauk (chapelle de la Vierge). |
LA CHAPELLE SAINT-VINCENT
DE PAUL |
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Vue d'ensemble de la chapelle Saint-Vincent de Paul dans le croisillon
sud du transept. |
Statue de saint Vincent de Paul
dans la chapelle du même nom
Le réalisme de la statue rappelle l'art sacré ibérique.
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«La Mort de Louis XIII» (Atelier Lorin, vers 1880).
Reproduction du tableau de Jean-François de Troy
Chapelle Saint-Vincent dans le transept sud. Cliquez sur le vitrail. |
Statue de saint Antoine de Padoue
Chapelle de la Vierge. |
«L'apothéose de saint Vincent de Paul»
Peinture de Charles Crauk dans la chapelle Saint-Vincent. |
Vue d'ensemble de la chapelle Saint-Vincent. |
«Saint François de Sales présentant saint Vincent
de Paul aux religieuses de l'ordre qu'il a fondé et
l'établissant supérieur en présence de la reine
Marie de Médicis qui assiste à cette cérémonie»
Peinture de Charles Crauk
dans la chapelle Saint-Vincent.
uvre présentée au Salon de 1882.
Nota : Saint François de Sales a fondé, en 1610,
avec sainte Jeanne de Chantal l'ordre de la Visitation
dont saint Vincent devint le supérieur (vers 1620). |
L'autel de la chapelle Saint-Vincent de Paul.
Les quatre grands autels (chur, chapelle de la Vierge, chapelle
Saint-Vincent et chapelle Saint-Joseph)
ont été réalisés par l'atelier lillois
Buisine-Rigot (3e quart du XIXe siècle). |
«Le sermon de Folleville» (Atelier Lorin, vers 1870).
Reproduction du tableau de Jean-François de Troy. Cliquez sur
le vitrail. |
Le sermon
de Folleville. En 1609, Vincent de Paul (1581-1660)
est aumônier auprès de la reine Marguerite de
Valois, puis curé de Clichy. Sa réflexion intérieure
est marquée par l'influence de Bérulle, fondateur
de l'Oratoire. Celui-ci le fait entrer, en 1617, au service
de Philippe Emmanuel de Gondi, général des galères.
Vincent devient aumônier des galériens et des
matelots et prêtre des campagnes sur le domaine des
Gondi. Avec Louise de Marillac (canonisée en 1934),
il crée les «Dames de charité»,
des servantes des pauvres qui, par leur statut et leur conduite
en société, vont être un peu les «assistantes
sociales» de l'époque.
L'histoire a retenu la date du 25 janvier 1617 comme
étant celle du sermon de Folleville. Petit village
près de Montdidier,
en Picardie, Folleville fait partie des terres des
Gondi. Bouleversé par la misère tant matérielle
que spirituelle des paysans, Vincent de Paul va se consacrer
dans ce fameux sermon à la création de la Congrégation
de la Mission. Son but est l'évangélisation
des populations pauvres. Les premiers membres de cette congrégation
s'installent à Paris, au collège des Bons-Enfants,
puis, en 1632, au prieuré Saint-Lazare, d'où
le nom de «lazaristes». Multipliant les tâches
(conférences, séminaires, retraites pour les
prêtres et les laïcs, secours aux miséreux,
évangélisation des campagnes), le rayonnement
des lazaristes va croître rapidement en province, en
Europe, puis dans le monde.
Source : Encyclopædia Universalis,
articles «Vincent de Paul» et «Lazaristes»
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LA CHUR
DE L'ÉGLISE SAINTE-ANNE |
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Vue d'ensemble du chur de Sainte-Anne
avec son grand maître-autel de l'atelier lillois Buisine-Rigot
(1873-1875). |
Roi tenant un calice
sur le retable du maître-autel. |
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Statue de sainte Anne dans sa niche
dans le retable du maître-autel. |
Les deux anges au-dessus du tabernacle
dans le retable du maître-autel. |
«L'Éducation de la Vierge»
Vitrail central de l'abside (Atelier Lorin, vers 1870). |
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LE DÉAMBULATOIRE
ET LES CHAPELLES RAYONNANTES |
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Le déambulatoire droit.
La verrière de la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc est due à
Pierre Pasquier sur un carton Pierre Vidal (1946) ---»»»
Vitrail dans la photo de droite : cliquez dessus pour l'afficher en
gros plan ---»»» |
Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc
Le vitrail illustre les aspects mystiques de Jeanne. |
LA CHAPELLE RAYONNANTE
DU BIENHEUREUX JEAN-GABRIEL PERBOYRE |
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Chapelle rayonnante du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre.
Les vitraux illustrent sa vocation, sa vie et son martyre en
Chine (1840).
Cliquez sur les vitraux pour les afficher en gros plan. |
Statue du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre, martyr.
À part bien sûr le Christ en croix, il est rare
de trouver, dans
une église, une statue illustrant la scène de
martyre
d'un bienheureux ou d'un saint.
La statue de la chapelle est un tirage
de série d'après la statue d'Henri Allouard (1844-1929). |
Des notables chinois observant la scène du supplice.
Extrait du vitrail central de la chapelle Jean-Gabriel Perboyre
(Atelier rémois Vermonet-Pommery, 1891)
Cliquez sur le vitrail pour en afficher la totalité. |
La chapelle
du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre
contient de belles uvres d'art : autel, statue
du martyre et vitraux de l'atelier Vermonet-Pommery.
Issue sans doute de la volonté du père
Aubert (ancien novice de Perboyre), elle illustre la
dévotion des lazaristes pour leurs martyrs. La
chapelle devait recevoir le corps du missionnaire, mais
celui-ci repose à Paris, dans la chapelle de
la congrégation. En revanche, elle abrite la
tombe du père Aubert.
Né en 1802 dans une famille de fermiers, Jean-Gabriel
Perboyre sent sourdre la vocation de missionnaire dès
1816. Prêtre en 1826, il est envoyé comme
enseignant au séminaire de Saint-Flour, puis
à celui de Paris. Sa santé précaire
s'oppose à son envoi en mission. Néanmoins
il obtient gain de cause en 1835 et part en Chine. En
1836, il est dans la région du Honan et évangélise
durant trois ans. Dénoncé, il est arrêté,
jugé et condamné à la strangulation.
Il est martyrisé le 11 septembre 1840. Jean-Gabriel
Perboyre a été béatifié
en 1889, puis canonisé par le pape Jean-Paul
II en 1996.
Source : panneau dans la
chapelle du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre
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«Pour aller au ciel, il faut faire des sacrifices».
Chapelle du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre (Atelier rémois
Vermonet-Pommery, 1891).
Cliquez sur le vitrail pour afficher trois scènes historiées
dans les vitraux de la chapelle. |
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Jean-Gabriel prêchant
Chapelle Jean-Gabriel Perboyre
(Atelier rémois Vermonet-Pommery, 1891).
Perboyre montre en chaire la tunique du
père François Régis Clet, mort martyr
en Chine en 1820.
Le lazariste François Régis Clet a été
canonisé par Jean-Paul II en l'an 2000. |
Un ange en prière
dans une mouchette d'un vitrail
de la chapelle Jean-Gabriel Perboyre
(Atelier rémois Vermonet-Pommery, 1891). |
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LA CHAPELLE AXIALE
DU SACRÉ-CUR |
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Chapelle axiale dite du Sacré-Cur (ou de la Passion).
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«Le vœu national de 1873»
(Atelier Pasquier, 1948) |
Les fondateurs de la dévotion au
Sacré-Cœur (Atelier Pasquier, 1948) |
«Les guerres de la France»
(Atelier Pasquier, 1948) |
Elle
est éclairée par les verrières de l'atelier Pasquier
(1948) illustrant
des faits ou des personnages liés à l'adoration au Sacré-Cur. |
Les vitraux
de la chapelle du Sacré-Cur (Atelier
Pasquier, 1948) relatent des événements ou des
personnages liés à l'adoration au Sacré-Cur.
La verrière de gauche, «le
vu national de 1873», fait référence
à la loi du 22 juillet 1873 qui déclare d'utilité
publique la construction de la basilique du Sacré-Cur
de Montmartre. On y voit le célèbre architecte
Paul Abadie (1812-1884) : il tient le plan de l'église
dans ses mains. En haut à gauche, le cardinal Joseph-Hippolyte
Guibert (1802-1886) et archevêque de Paris de 1871 à
1886 est représenté à genoux : il a choisi
l'emplacement de la basilique et présida la cérémonie
de la pose de la première pierre. Enfin, en bas à
droite, l'atelier Pasquier a placé le député
catholique alsacien Émile Keller (1828-1909) : il a
soumis le projet de loi à l'Assemblée en 1873.
La verrière du centre rassemble autour du Sacré-Cur
(en haut à gauche) les fondateurs
de la dévotion au Sacré-Cur
: saint François de Sales et sainte Jeanne de Chantal
(en haut à droite) ; saint Jean Eudes et Marie des
Vallées (en bas à gauche) ; Marguerite-Marie
Alacoque (1647-1690), visitandine à Paray-le-
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Monial (au centre à droite)
et enfin, en bas à droite, le jésuite Claude
de la Colombière (1641-1682). Précisons que
lors de sa célèbre vision du Christ, Marguerite-Marie
Alacoque reçut la demande d'établir une fête
pour célébrer le cur de Jésus.
Ce qu'elle fit avec l'aide de Claude de la Colombière.
La verrière de droite est une
évocation des dernières guerres de la France
: les deux conflits mondiaux, et surtout la guerre de 1870
où apparut la dévotion au Sacré-Cur.
Dans la partie haute, l'atelier Pasquier a représenté
la rencontre, en décembre 1870, du général
de Sonis avec le colonel Charette : l'abbé Victor de
Musy leur adresse la bannière portant l'invocation
«Cur de Jésus, sauvez la France»
qu'il a fait exécuter à Paray-le-Monial. Elle
suivra le général de Sonis et ses zouaves au
combat de Loigny (partie centrale de la verrière).
Source : «Quadrilobe»,
revue de l'association pour la connaissance, l'étude
et la promotion du patrimoine de la région Picardie,
2007. Article : «l'église Sainte-Anne d'Amiens»
d'Isabelle Barbedor.
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LA CHAPELLE RAYONNANTE
DU ROSAIRE |
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Bas-relief du retable de la chapelle du Rosaire.
Saint Dominique reçoit le Rosaire. |
Vitrail «Jésus au lac de Tibériade».
Détail : le Christ endormi pendant la tempête
Atelier Champigneulle, 1881. |
Vitrail «Jésus au lac de Tibériade»
Détail : Pierre rejoint Jésus sur les eaux (Atelier
Champigneulle, 1881)
Chapelle rayonnante du Rosaire. |
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«La Nativité»
Chapelle rayonnante Saint-Joseph
(Atelier Lorin à Chartres, 1873).
«««--- Cliquez sur la lancette à gauche
pour voir la totalité des vitraux de la chapelle. |
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LA CHAPELLE
RAYONNANTE SAINT-MICHEL |
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Chapelle rayonnante Saint-Michel.
Cette chapelle est ornée des vitraux de l'histoire de
Tobie (Lorin à Chartres, 1873), mais ce ne sont pas vraiment
les plus beaux de l'église. |
L'archange Saint Michel terrassant le démon.
Elle est due au sculpteur anversois
Modeste Verlender.
(Chapelle rayonnante Saint-Michel). |
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La nef et le balcon vus depuis le chur.
La rose de la façade est ornée de figures géométriques. |
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Documentation : «Quadrilobe», revue
de l'association pour la connaissance, l'étude et la promotion
du patrimoine de la région Picardie, 2007,
article : «l'église Sainte-Anne d'Amiens» d'Isabelle
Barbedor. |
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