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Page créée en mars 2012
Notre-Dame du Salve

L'église Saint-Laud doit indirectement son existence aux invasions normandes. Les restes du Bienheureux Laud (ou Lo), évêque de Coutances au VIe siècle, sont amenés à Angers pour les protéger des envahisseurs. Un chapitre de chanoines veille sur eux, tout prêt du château. En 1234, le roi Saint Louis veut agrandir sa citadelle. Il fait transférer les chanoines et leurs reliques dans la petite église paroissiale «Saint-Germain en Saint-Laud», vers l'actuel Cour Saint-Laud à Angers. Pauvre, situé en dehors des remparts, ce sanctuaire sera pillé plusieurs fois. Il est néanmoins célèbre car il garde des éclats de bois rapportés de Terre sainte. Ces éclats, dit-on, sont des fragments de la vraie Croix du Christ.
À la Révolution, le reliquaire est brisé, l'église ruinée. Le lieu de culte de la paroisse sera désormais la chapelle des Récollets, à l'emplacement actuel de l'église. En 1869, elle est détruite pour être remplacée par l'édifice actuel qui sera consacré en 1876. Construite par l'architecte Dainville, l'église Saint-Laud est de style roman poitevin. En mai 1944, deux bombes viendront la meurtrir : vingt-huit morts, voûtes écroulées, autel, mobilier et orgue détruits. Elle ne sera rendue au culte qu'en 1954. Une des curiosités de l'église est la statue de Notre-Dame du Salve, offerte par la famille royale vers la fin du XIIIe siècle : Marie y foule aux pieds Ève qui croque la pomme.

Foulques V dans le vitrail qui lui est dédié
Vue d'ensemble de la nef de Saint-Laud
Vue d'ensemble de la nef de Saint-Laud.
L'impression de forêt de piliers n'est qu'apparente. Saint-Laud est une église très claire qui se rapproche un peu
d'une autre église d'Angers, Notre-Dame-des-Victoires, construite en style romano-byzantin.
La façade de l'église Saint-Laud
La façade de l'église Saint-Laud.
Elle est construite en tuffeau et dresse sa tour et sa flèche
non loin du château d'Angers.
Le départ en croisade de Foulques V
Vitrail de Foulques V.
Le départ en croisade de Foulques V
accompagné du chevalier Philippe de Quatrebarbes
(Maître verrier Jean Clamens, 1876).
Chapelle latérale gauche
Chapelle latérale gauche dédiée à
la Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé.
Le Couronnement de Foulques V à Jérusalem
Vitrail de Foulques V.
Le Couronnement de Foulques V à Jérusalem
(Maître verrier Jean Clamens, 1876).
Le retour de Foulques V à l'église Saint-Laud
Vitrail de Foulques V.
Le retour de Foulques V à l'église Saint-Laud
d'Angers avec la Vraie-Croix.
(Maître verrier Jean Clamens, 1876).
Belle porte néoromane sur le côté gauche
Belle porte néoromane sur le côté gauche.
Le clocher néoroman à trois étages
Le clocher néoroman à trois étages.
Frise et chapiteaux à thème floral sur la façade
Frise et chapiteaux à thème floral sur la façade.
La nef vue depuis le transept droit
La nef vue depuis le croisillon droit du transept.
On aperçoit la chapelle latérale de la Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé sur la droite de l'image.

Vitrail de Foulques V. La comtesse de Quatrebarbes (1807-1884) a été la bienfaitrice de l'église Saint-Laud. Elle commanda au dessinateur René-Victor Livache (1831-1909) le premier vitrail de l'église : celui de Foulques V. Il fut réalisé en 1876 par le maître verrier Jean Clamens (1850-1918), par ailleurs auteur de la très belle verrière de l'église Saint-Joseph, de style néogothique, dans un autre quartier d'Angers.
Le vitrail de Foulques V est détruit dans un bombardement en mai 1944. On en récupérera cinq mille pièces dans les débris. Elles seront patiemment réassemblées par le maître verrier Éric Boucher au prix d'un millier d'heures de travail. Le vitrail a retrouvé sa place en 2008.
Source : Panneau affiché dans l'église.

Clé-de-voûte dans la nef portant armoiries
Clé de voûte dans la nef portant armoiries.
Le Sacré-Cœur et sainte Marguerite-Marie, œuvre d'Henri Bouriche
Chapelle latérale droite.
Le Sacré-Cœur et sainte Marguerite-Marie, œuvre d'Henri Bouriche.
Vitrail de Foulques V
Vitrail de Foulques V.

Le vitrail de Foulques V (1095-1143) se compose de trois illustrations des étapes importantes dans la vie du comte. Foulques fut roi de Jérusalem de 1131 à 1143 par son mariage avec Mélisende, fille de Baudoin et roi de Jérusalem.
Source : panneau affiché dans l'église.

Les fonts baptismaux
Les fonts baptismaux.
Autel du Sacré-cœur et de sainte Marguerite-Marie
Autel du Sacré-cœur et de sainte Marguerite-Marie
La Cène sur le soubassement.
Clé de voûte dans la nef : l'agneau pascal
Clé de voûte dans la nef : l'agneau pascal.
Clé de voûte dans la nef : La Vierge et l'Enfant avec l'évêque saint Laud
Clé de voûte dans la nef.
La Vierge et l'Enfant avec l'évêque saint Laud.

À DROITE ---»»»
La voûte de style angevin Plantagenêt de la nef.
On remarque les clés de voûte colorées.
La voûte de style angevin Plantagenêt de la nef
LA STATUE DE NOTRE-DAME DU SALVE

Notre-Dame du Salve. Cette statue date, selon les sources, de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle. Rattachée à l'école d'Ile-de-France, elle est en marbre blanc et fut offerte par la famille royale à l'époque où Philippe IV le Bel était roi de France. Elle resta dans la petite église Saint-Germain en Saint-Laud jusqu'en 1793 et fut ensuite cachée au Grand-Douzillé. Elle prit sa place à Saint-Laud en 1887. C'est une des rares statues de la Vierge tenant l'Enfant Jésus où l'on peut voir aussi Ève (qui croque la pomme). La Vierge repose d'ailleurs sur Ève. Selon les sources, on y voit aussi le serpent (quoique ce dernier soit bien caché).

Vitrail Notre-Dame du Salve
Vitrail Notre-Dame du Salve.
N°1 : Les chanoines de Saint-Laud reçoivent la statue.
Vitrail Notre-Dame du Salve
Vitrail Notre-Dame du Salve.
N°2 : Les Angevins prient devant la statue .
Statue de Notre-Dame du Salve
Statue de Notre-Dame du Salve
Sous les pieds de Marie, Ève croque la pomme.
Statue de Notre-Dame du Salve
Statue de Notre-Dame du Salve
Chapelle de Notre-Dame du Salve
Chapelle de Notre-Dame du Salve
Statue de Notre-Dame de Salve
Statue de Notre-Dame de Salve
La Vierge porte l'Enfant qui joue avec un oiseau.
Vitrail du chemin de croix
Vitrail du chemin de croix
Jésus chemine au milieu des
ruines de l'église après le
bombardement de mai 1944.
Vitrail Notre-Dame du Salve
Vitrail Notre-Dame du Salve.
N°3 : Saint Louis vient admirer la statue.
Il la demande aux chanoines, mais ceux-ci refusent.
On notera l'anachronisme : Saint Louis, mort en 1270, ne peut pas admirer
une statue datée du début du XIVe siècle (ou de la fin du XIIIe)...
Vitrail Notre-Dame du Salve
Vitrail Notre-Dame du Salve.
N°5 : Les révolutionnaires veulent casser la statue, mais la population s'y oppose.
Vitrail moderne
Vitrail moderne
dans le chœur.
Vitrail Notre-Dame du Salve
Vitrail Notre-Dame du Salve.
N°4 : Catherine de Médicis demande à son tour à emporter la statue.
Nouveau refus des chanoines.
Vitrail Notre-Dame du Salve
Vitrail Notre-Dame du Salve.
N°6 : En 1876, la statue rejoint sa place actuelle dans l'église.
Elle est bénie par le curé Jean-Baptiste Priou.
Le chœur de Saint-Laud et le transept droit
Le chœur de Saint-Laud et le croisillon droit du transept.
On peut voir le vitrail de Foulques V dans le transept et les vitraux résolument modernes du chœur.
Élévations gauches dans la nef avec leur suite de chapelles latérales
Élévations gauches dans la nef avec leur suite de chapelles latérales peu saillantes.
L'essentiel de la verrière de la nef est en verre blanc, ce qui donne à l'église une très grande luminosité.
Vitrail de la Crucifixion
Transept gauche.
Vitrail de la Crucifixion.
Chapelle Sainte-Anne
Transept droit.
Chapelle Sainte-Anne.
Chapelle du Saint-Sacrement
Chapelle du Saint-Sacrement
et la chapelle axiale dédiée à la Vierge.
Monument à la mémoire de Jean-Baptiste Priou
Monument à la mémoire de Jean-Baptiste Priou
dans le déambulatoire gauche.
Le magnifique chœur roman-poitevin de l'église Saint-Laud
Le magnifique chœur roman poitevin de l'église Saint-Laud.
Chapelle axiale de la Vierge
Chapelle axiale de la Vierge.
Vitrail de la Nativité
Chapelle axiale de la Vierge.
Vitrail de la Nativité.
Statue de la Vierge à l'Enfant
Chapelle axiale de la Vierge.
Statue de la Vierge à l'Enfant.

Le Vitrail de la vraie Croix ne comporte aucune signature d'atelier ou de maître verrier. Il est vraisemblable qu'il date de la deuxième moitié du XIXe siècle et qu'il a été produit par l'atelier fondé par Charles Thierry en 1846, atelier qui s'est fixé à Angers en 1856. Vers 1860, l'atelier Thierry fait appel au savoir-faire de Louis Truffier de l'atelier Didron à Paris. Jean Clamens travaillera pour Truffier à partir de 1878. Source : site Web de la ville d'Angers, «Souvenirs de maîtres verriers»

Vitrail de la vraie Croix
Vitrail de la
Vraie Croix de Saint-Laud.
Bas-relief du soubassement de l'autel : La Présentation au temple
Chapelle axiale de la Vierge.
Bas-relief du soubassement de l'autel : La Présentation au temple.
Chapelle de la Vierge : Bas-relief de l'autel : la Visitation
Chapelle de la Vierge.
Bas-relief de l'autel : la Visitation.
Vitrail de la vraie Croix de Saint-Laud
Vitrail de la vraie Croix de Saint-Laud.
n°1 : La Crucifixion
n°2 : Sainte Hélène découvre la Vraie Croix .
Porte néoromane dans le couloir du sanctuaire
Porte néoromane dans le couloir du sanctuaire.
Vitrail de la vraie Croix de Saint-Laud
Vitrail de la vraie Croix de Saint-Laud
N° 3 et 4.
Somptueuses sculptures néoromanes sur les arcades et les chapiteaux
L'entrée de la chapelle axiale dite de la Vierge.
Somptueuses sculptures néoromanes sur les arcades et les chapiteaux .
VITRAIL DE LA VRAIE CROIX
n°3 : Le patriarche de Jérusalem donne la croix sur un coussin
n°4 : Foulques V rapporte la Vraie Croix à Angers
n°5 : Louis XI fait jurer le duc de Bourgogne sur la Vraie Croix («mon cher ennemi»)
car, au Moyen Âge, la Vraie Croix avait la réputation de faire mourir
dans l'année tous ceux qui se parjuraient (d'où le qualificatif «cher»...) .
n°6 : Épisode de la Révolution. L'orfèvre Vigier fait des évaluations pour
les révolutionnaires. Il reconnaît la Vraie Croix et la cache derrière son dos.
Il la restituera au Clergé après la Révolution.
Vitrail de la vraie Croix de Saint-Laud
Vitrail de la vraie Croix de Saint-Laud
N° 5 et 6.
Chapelle du Saint-Sacrement
Chapelle du Saint-Sacrement.
À l'arrière-plan, la chapelle axiale de la Vierge.
Transept droit
Croisillon droit du transept.
L'orgue (qui date de 1961) avec le vitrail de Foulques V.
La nef vue depuis la chapelle du Saint-Sacrement
La nef vue depuis la chapelle du Saint-Sacrement.
Transept gauche : l'autel Saint-Joseph
Croisillon gauche du transept : l'autel Saint-Joseph.
Vitrail des scènes de la vie de Jésus (XIXe siècle)
Vitrail des scènes de la vie de Jésus (XIXe siècle).
Sainte Geneviève exhorte les Parisiens à la résistance face aux Huns
Vitrail de la vie de sainte Geneviève (XIXe siècle).
Sainte Geneviève exhorte les Parisiens à la résistance face aux Huns
Sainte Geneviève apporte des vivres aux Parisiens assiégés par les Huns.
Vitrail de la vie de sainte Geneviève (XIXe siècle).
Sainte Geneviève apporte des vivres aux Parisiens assiégés par les Huns.
La nef vue depuis la croisée du transept
La nef vue depuis la croisée du transept.
Vitrail moderne dans le chœur
Vitrail moderne dans le chœur.

Documentation : Panneaux affichés dans la nef + site Web du diocèse d'Angers
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