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L'église Saint-Laud doit indirectement
son existence aux invasions normandes. Les restes du Bienheureux
Laud (ou Lo), évêque de Coutances au VIe siècle,
sont amenés à Angers pour les protéger des
envahisseurs. Un chapitre de chanoines veille sur eux, tout prêt
du château. En 1234, le roi Saint Louis veut agrandir sa citadelle.
Il fait transférer les chanoines et leurs reliques dans la
petite église paroissiale «Saint-Germain en Saint-Laud»,
vers l'actuel Cour Saint-Laud à Angers. Pauvre, situé
en dehors des remparts, ce sanctuaire sera pillé plusieurs
fois. Il est néanmoins célèbre car il garde
des éclats de bois rapportés de Terre sainte. Ces
éclats, dit-on, sont des fragments de la vraie Croix du Christ.
À la Révolution, le reliquaire est brisé, l'église
ruinée. Le lieu de culte de la paroisse sera désormais
la chapelle des Récollets, à l'emplacement actuel
de l'église. En 1869, elle est détruite pour être
remplacée par l'édifice actuel qui sera consacré
en 1876. Construite par l'architecte Dainville, l'église
Saint-Laud est de style roman poitevin. En mai 1944, deux
bombes viendront la meurtrir : vingt-huit morts, voûtes écroulées,
autel, mobilier et orgue détruits. Elle ne sera rendue au
culte qu'en 1954. Une des curiosités de l'église est
la statue de Notre-Dame
du Salve, offerte par la famille royale vers la fin du XIIIe
siècle : Marie y foule aux pieds Ève qui croque la
pomme.
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Vue d'ensemble de la nef de Saint-Laud.
L'impression de forêt de piliers n'est qu'apparente. Saint-Laud
est une église très claire qui se rapproche un peu
d'une autre église d'Angers, Notre-Dame-des-Victoires,
construite en style romano-byzantin. |
La façade de l'église Saint-Laud.
Elle est construite en tuffeau et dresse sa tour et sa flèche
non loin du château d'Angers. |
Vitrail de Foulques V.
Le départ en croisade de Foulques V
accompagné du chevalier Philippe de Quatrebarbes
(Maître verrier Jean Clamens, 1876). |
Chapelle latérale gauche dédiée à
la Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé. |
Vitrail de Foulques V.
Le Couronnement de Foulques V à Jérusalem
(Maître verrier Jean Clamens, 1876). |
Vitrail de Foulques V.
Le retour de Foulques V à l'église Saint-Laud
d'Angers avec la Vraie-Croix.
(Maître verrier Jean Clamens, 1876). |
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Autel du Sacré-cœur et de sainte Marguerite-Marie
La Cène sur le soubassement. |
Clé de voûte dans la nef : l'agneau pascal. |
Clé de voûte dans la nef.
La Vierge et l'Enfant avec l'évêque saint Laud.
À DROITE ---»»»
La voûte de style angevin Plantagenêt de la nef.
On remarque les clés de voûte colorées. |
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LA STATUE DE NOTRE-DAME
DU SALVE |
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Statue de Notre-Dame du Salve |
Chapelle de Notre-Dame du Salve |
Statue de Notre-Dame de Salve
La Vierge porte l'Enfant qui joue avec un oiseau. |
Vitrail du chemin de croix
Jésus chemine au milieu des
ruines de l'église après le
bombardement de mai 1944. |
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Vitrail Notre-Dame du Salve.
N°3 : Saint Louis vient admirer la statue.
Il la demande aux chanoines, mais ceux-ci refusent.
On notera l'anachronisme : Saint Louis, mort en 1270, ne peut
pas admirer
une statue datée du début du XIVe siècle
(ou de la fin du XIIIe)... |
Vitrail Notre-Dame du Salve.
N°5 : Les révolutionnaires veulent casser la statue,
mais la population s'y oppose. |
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Vitrail moderne
dans le chœur. |
Vitrail Notre-Dame du Salve.
N°4 : Catherine de Médicis demande à son tour
à emporter la statue.
Nouveau refus des chanoines. |
Vitrail Notre-Dame du Salve.
N°6 : En 1876, la statue rejoint sa place actuelle dans
l'église.
Elle est bénie par le curé Jean-Baptiste Priou. |
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Le chœur de Saint-Laud et le croisillon droit du transept.
On peut voir le vitrail de Foulques V dans le transept et les vitraux
résolument modernes du chur. |
Élévations gauches dans la nef avec leur suite de chapelles latérales
peu saillantes.
L'essentiel de la verrière de la nef est en verre blanc, ce
qui donne à l'église une très grande luminosité. |
Transept gauche.
Vitrail de la Crucifixion. |
Transept droit.
Chapelle Sainte-Anne. |
Chapelle du Saint-Sacrement
et la chapelle axiale dédiée à la Vierge. |
Monument à la mémoire de Jean-Baptiste Priou
dans le déambulatoire gauche. |
Le magnifique chœur roman poitevin de l'église Saint-Laud. |
Chapelle axiale de la Vierge. |
Chapelle axiale de la Vierge.
Vitrail de la Nativité. |
Chapelle axiale de la Vierge.
Statue de la Vierge à l'Enfant. |
Le Vitrail
de la vraie Croix ne comporte aucune signature
d'atelier ou de maître verrier. Il est vraisemblable
qu'il date de la deuxième moitié du XIXe
siècle et qu'il a été produit par
l'atelier fondé par Charles Thierry en 1846,
atelier qui s'est fixé à Angers en 1856.
Vers 1860, l'atelier Thierry fait appel au savoir-faire
de Louis Truffier de l'atelier Didron à Paris.
Jean Clamens travaillera pour Truffier à partir
de 1878. Source : site Web de
la ville d'Angers, «Souvenirs de maîtres
verriers»
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Vitrail de la
Vraie Croix de Saint-Laud. |
Chapelle axiale de la Vierge.
Bas-relief du soubassement de l'autel : La Présentation au temple. |
Chapelle de la Vierge.
Bas-relief de l'autel : la Visitation. |
Vitrail de la vraie Croix de Saint-Laud.
n°1 : La Crucifixion
n°2 : Sainte Hélène découvre la Vraie Croix
. |
Porte néoromane dans le couloir du sanctuaire. |
Vitrail de la vraie Croix de Saint-Laud
N° 3 et 4. |
L'entrée de la chapelle axiale dite de la Vierge.
Somptueuses sculptures néoromanes sur les arcades et les chapiteaux
.
VITRAIL DE LA VRAIE CROIX
n°3 : Le patriarche de Jérusalem donne la croix sur un
coussin
n°4 : Foulques V rapporte la Vraie Croix à Angers
n°5 : Louis XI fait jurer le duc de Bourgogne sur la Vraie Croix
(«mon cher ennemi»)
car, au Moyen Âge, la Vraie Croix avait la réputation
de faire mourir
dans l'année tous ceux qui se parjuraient (d'où le qualificatif
«cher»...) .
n°6 : Épisode de la Révolution. L'orfèvre
Vigier fait des évaluations pour
les révolutionnaires. Il reconnaît la Vraie Croix et
la cache derrière son dos.
Il la restituera au Clergé après la Révolution. |
Vitrail de la vraie Croix de Saint-Laud
N° 5 et 6. |
Chapelle du Saint-Sacrement.
À l'arrière-plan, la chapelle axiale de la Vierge. |
Croisillon droit du transept.
L'orgue (qui date de 1961) avec le vitrail de Foulques V. |
La nef vue depuis la chapelle du Saint-Sacrement. |
Croisillon gauche du transept : l'autel Saint-Joseph. |
Vitrail des scènes de la vie de Jésus (XIXe siècle). |
Vitrail de la vie de sainte Geneviève (XIXe siècle).
Sainte Geneviève exhorte les Parisiens à la résistance
face aux Huns |
Vitrail de la vie de sainte Geneviève (XIXe siècle).
Sainte Geneviève apporte des vivres aux Parisiens assiégés
par les Huns. |
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La nef vue depuis la croisée du transept. |
Vitrail moderne dans le chœur. |
Documentation : Panneaux affichés dans
la nef + site Web du diocèse d'Angers |
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