|
|
Après une succession de petits
sanctuaires, la cathédrale d'Angers rentre vraiment dans
l'Histoire avec l'édifice roman de l'évêque
Hubert de Vendôme, au début du XIe siècle. Dans
les années 1140-1160 (épiscopats d'Ulger et de Normand
de Doué), la nef est reconstruite. Les trois grandes voûtes
bombées qui la couvrent sont bâties à cette
époque : elles inaugurent la marque principale de ce qu'on
appellera le «gothique angevin». La partie orientale
de l'édifice est toutefois romane. Les verrières font
leur apparition dans la nef grâce à un important don
du chantre Hugues de Semblançay. Il ne nous en reste pas
grand-chose. Vers la fin du XIIe siècle, une grande partie
de ces verrières est refaite.
Puis vient, au XIIIe siècle, l'épiscopat de Guillaume
de Beaumont : le transept est agrandi, le chur entièrement
rebâti (après avoir abattu le mur antique) et la fabrique
créée pour gérer les reconstructions. Un ensemble
de vitraux est réalisé dans les années 1230-1235.
Au XVe siècle, à la suite d'un incendie, de nouveaux
vitraux sont créés par l'atelier d'André
Robin. Au XVIe, ce sont les déprédations des Huguenots
qu'il faut réparer. À la Révolution, la cathédrale
devient Temple de la Raison (1793), mais, globalement, l'édifice
sort indemne de cette période agitée.
Les vitraux des XIIe, XIIIe et XVe siècles constituent
l'une des principales richesses de la cathédrale Saint-Maurice.
Cette page tire profit de l'importante thèse de Karine Boulanger,
dans le cadre du Corpus Vitrearum, pour développer
les problèmes de création, de destruction et d'entretien
des verrières de l'édifice au cours des siècles.
|
|
Vue d'ensemble de la cathédrale Saint-Maurice. |
Architecture.
Dès l'entrée, le visiteur est frappé
par la présence des trois grandes voûtes bombées
de la nef, caractéristiques du gothique angevin ou
Plantagenêt. Elles ont été construites
en 1149 sous Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre
et comte d'Anjou. Les clés de voûte sont à
plus de trois mètres au-dessus des arcs latéraux.
La nef a gardé la structure des premiers édifices
du XIIe siècle qui ont précédé
le bâtiment actuel : un vaisseau unique sans bas-côté
voûté et sans chapelle latérale.
|
A part la sacristie et le cloître,
la cathédrale Saint-Maurice possède deux chapelles
que l'on pourrait qualifier d'«adjacentes» : la
chapelle Saint-Anne, sur la gauche de la nef (non visible
dans cette page), qui abrite le trésor de la cathédrale,
et la chapelle Notre-Dame-de-Pitié,
sur la droite, dont quelques images sont données à
la fin de cette page. Cette chapelle, qui a la particularité
assez rare de posséder deux nefs, a été
agrandie au cours des âges. Elle a servi d'église
paroissiale pendant plusieurs siècles.
|
|
La façade de la cathédrale Saint-Maurice
se dresse devant la rivière Maine
au pied d'un grand escalier. |
Les tours nord et sud (70
m) datent du XVe siècle, la tour centrale date
de la Renaissance. Au second niveau de la façade,
on ajoute en 1537 huit statues : saint Maurice et sept
soldats de la Légion thébaine, compagnons
de son martyre.
|
|
|
|
Élévations droites dans la nef.
La corniche qui soutient le triforium est ornée d'une multitude
de modillons datant du XIIIe siècle.
La grille de fer forgé qui court le long du triforium a été
mise en place au XVIIIe siècle. |
Monument funéraire de Raoul de Baumont,
évêque d'Angers (1177-1197). |
Le
vitrail de la Glorification de la Vierge
est en assez bon état, malgré quelques
bouche-trous. Le verre est peu corrodé, la peinture
a un aspect satisfaisant (entretenue par de nombreuses
restaurations) et sa visibilité est bonne. Le
vitrail ne semble pas non plus avoir été
déplacé : les panneaux s'adaptant parfaitement
à la baie.
Il date de la deuxième campagne de vitrerie de
la nef (vers 1190-1210) et la «griffe»
de son auteur ou de l'atelier qui l'a réalisé
paraît unique dans la cathédrale. Les six
médaillons ne se succèdent pas dans un
ordre logique (dormition, cortège funèbre,
apparition aux apôtres d'un ange leur annonçant
la mort prochaine de la Vierge, le Christ vient chercher
l'âme de la Vierge, Assomption, enfin Vierge en
gloire).
On observe une dominante bleue assez froide et un bleu
plus soutenu quand il est utilisé pour les vêtements.
Par de petites touches assez heureuses, dans chaque
médaillon, le vert ou le pourpre répond
au jaune
Source : Les vitraux de la
cathédrale d'Angers,
Corpus Vitrearum.
|
|
|
Baie 123 (vers 1190-1210),
Vitrail de la Glorification de la Vierge
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
La corniche, les modillons et la grille de fer forgé
dans la nef. |
Dans la nef : modillons du XIIIe siècle sous la corniche. |
Le
vitrail à la cathédrale d'Angers
À l'origine, les vitraux de la nef et du chur
de Saint-Maurice suivaient un programme rigoureux fondé
sur l'Incarnation et la Rédemption. Ils illustraient
la vie de Jésus et, à la base, celle de
saint Jean-Baptiste. Quant aux deux roses du transept,
elles présentaient le Jugement dernier enrichi
des signes du zodiaque et vraisemblablement l'Apocalypse.
Le second thème retenu était celui de
l'épiscopat angevin (souvent lié à
la présence de reliques ou d'autels). Des lancettes
entières étaient consacrées à
la vie des saints évêques de la région
: Martin de Tours, Julien du Mans et Maurille d'Angers.
À cela s'ajoutaient la Glorification de la Vierge,
une grande Vierge à l'Enfant, puis le symbole
de la lutte entre les pouvoirs spirituel et temporel
avec la vie de saint Thomas Becket et celle de saint
Éloi.
Le programme a été réalisé
en plusieurs campagnes au XIIe et au XIIIe siècle.
De nombreux ateliers son intervenus, d'Angers ou de
Bourges. Un incendie dans le transept en 1451 conduit
à renouveler une partie de la vitrerie. L'atelier
angevin d'André Robin va moderniser le style
en privilégiant les personnages de grande taille
: Maurice, Séréné, René
et Maurille, tous évêques d'Angers et dont
l'abside abrite des reliques. Les roses sont remaniées.
On y introduit les signes précurseurs de la fin
des temps (thème rare dans les vitraux). Ensuite
le temps fait son uvre : restaurations, déplacements,
intempéries, oxydation, casses, remplacements...
Si bien que le progamme médiéval ne nous
apparaît plus très homogène. Signalons
encore la restauration ratée de 1858, quand les
restaurateurs s'avisèrent de refaire des vitraux
au lieu de les restaurer. Le scandale qui secoua les
érudits locaux conduisit au brutal arrêt
des travaux. Enfin, au XIXe siècle, Jacques Le
Chevallier créa quelques verrières toujours
sur les thèmes des saints évêques
locaux.
Source : Corpus Vitrearum
(Nota : Les numéros des
baies indiqués sur les photos des vitraux sont
ceux du Corpus Vitrearum.)
|
|
|
Baie 126
Le roi René et Yolande
Vitrail de Jacques Le Chevallier (1957)
Cliquez sur le vitrail. |
Chapiteaux à feuillages et à personnages dans le transept
(XIIIe siècle)
(photos du haut et du bas). |
La Glorification de la Vierge (vers 1190-1210)
En haut : l'Assomption de la Vierge.
En bas : le Christ vient chercher l'âme de la Vierge.
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
|
|
La chaire à prêcher de l'abbé Choyer
(milieu du XIXe siècle). |
Baie 130 - Saint Maurice
Vitrail de
Jacques Le Chevallier
(1957)
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher ave celui
de saint Maurille. |
La Glorification de la Vierge (vers 1190-1210).
En bas : ensevelissement du corps de la Vierge.
En haut : le cortège funèbre de la Vierge. |
La magnifique chaire
à prêcher date du milieu du XIXe siècle.
Elle a été réalisée en trois ans
par un prêtre artiste, l'abbé Choyer et exposée
au Salon en 1855. Son style néogothique nous rappelle
tout ce qu'il doit à son époque : sous l'impulsion
d'Eugène Viollet-le-Duc, le gothique est revenu à
la mode au début du XIXe. La foi devait s'exprimer
comme à l'époque médiévale, celle
du début des grandes cathédrale au point que
pour Viollet-le-Duc, le gothique devait être regardé
officiellement comme «l'art chrétien».
La partie supérieure de la chaire représente
l'Église glorieuse (Père, Fils et Saint-Esprit).
La partie basse illustre l'Église dans ses luttes terrestres
: Adam, Noé et Abraham occupent le centre ; l'ancienne
loi est à gauche ; la droite est sculptée de
scènes tirées du Nouveau Testament.
|
|
La nef de la cathédrale Saint-Maurice avec quelques tapisseries.
La cathédrale Saint-Maurice possède une centaine de
magnifiques tapisseries anciennes dont celle de l'Apocalypse, exposée
au château d'Angers.
Durant les mois d'été, quelques-unes d'entre elles sont
exposées dans la nef. C'est le plus important trésor
de tapisseries d'Europe. |
Baie 125
Martyre de sainte Catherine d'Alexandrie
(vers 1190-1210).
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan
ainsi que tous ses panneaux. |
La chaire à prêcher (milieu du XIXe siècle)
Sculptures du côté gauche : l'ancienne Loi et les prophètes. |
Les deux abat-son rappellent astucieusement le gothique
angevin et ses voûtes bombées,
(milieu du XIXe siècle) . |
Le vitrail
de Catherine d'Alexandrie est en assez bon état
avec néanmoins un nombre important de bouche-trous.
Les panneaux sont bien lisibles. Le vitrail date des années
1190-1210. Il inclut des inscriptions nommant les personnages
et surtout expliquant les scènes : il faut croire que
la vie de cette sainte de légende n'était pas
très connue. Comme pour le vitrail de la Glorification
de la Vierge, Karine Boulanger y voit la création d'un
atelier isolé dont on ne trouve pas d'autres traces
dans la cathédrale ou dans d'autres édifices.
On constate dans les quatre panneaux (sur les six en tout)
qui sont donnés à droite et au-dessous que les
ornements des vêtements y sont assez travaillés,
avec un jeu étudié des ombres et des lumières.
Les couleurs sont lumineuses. Le blanc, le jaune, le vert
et un peu moins le pourpre, se détachent sur un fond
bleu.
La Légende dorée est assez prolixe sur
la vie de sainte Catherine. L'empereur Maxence convoque à
Alexandrie tous les habitants de la province pour sacrifier
aux idoles. Catherine, chrétienne très jolie
et très instruite, fille du roi Coste, s'en prend à
lui en défiant les faux dieux et lui démontre
la vérité de l'Incarnation. Pour se défendre,
Maxence convoque les meilleurs grammariens et rhéteurs
de son temps. Plus de cinquante arrivent pour en découdre
avec la jeune prétentieuse. Mais ne peuvent rien contre
sa science et... se convertissent. Ils périssent brûlés
vifs par ordre de Maxence, qui propose à la jeune noble
de l'épouser. Elle lui répond qu'elle a pris
le Christ pour fiancé : «Lui seul est ma gloire
et mon amour ; et ni caresses ni tourments ne pourront me
détourner de lui!». Ces propos tirés de
la Légende dorée sont traduits par l'expression
mieux connue de «mariage mystique» de sainte Catherine.
Torturée, elle est jetée en prison, privée
de nourriture. Mais les anges la soignent et la nourrissent.
|
|
Martyre de sainte Catherine d'Alexandrie.
En haut: destruction de la roue ; Maxence ordonne le supplice de la
sainte
En bas : sainte Catherine discutant avec les sages de Maxence. |
---»»» Ce que
voyant, l'impératrice se convertit, ainsi qu'un officier
et deux cents hommes. Maxence, de retour de voyage, trouve
Catherine en excellente santé. Sans comprendre. Elle
lui explique le rôle des anges. Il lui propose alors
de sacrifier aux idoles ou d'être mise à mort.
Sur son refus de sacrifier, on lui prépare un supplice
raffiné où quatre roues garnies de pointes de
fer tourneront en lui déchirant les chairs. Mais un
ange survient et casse l'instrument (panneau en haut à
droite) : «Et voici qu'un ange secoua si fortement la
masse énorme des quatre roues que quatre mille païens
périrent écrasés». À la
suite de quoi, l'impératrice elle-même subit
le martyre : on lui arrache les mamelles avec des pointes
de fer, puis on la décapite. Décapitation aussi
pour l'officier et les soldats convertis. Maxence propose
une
|
nouvelle fois à Catherine
de l'épouser. Second refus. Il s'ensuit la mise à
mort de la sainte. Elle est décapitée. De son
corps jaillit du lait et non pas du sang.
L 'auteur de la Légende dorée, Jacques
de Voragine, à la fin de son incroyable récit,
concède une erreur : le terrible bourreau de sainte
Catherine d'Alexandrie devait être Maximin, César
d'Orient, plutôt que Maxence, qui était Auguste
proclamé à Rome, alors que Constantin était
César d'Occident.
Sources : 1) Les vitraux de la cathédrale
d'Angers de Karine Boulanger, Corpus Vitrearum
; 2) La Légende dorée de Jacques de Voragine,
Diane de Selliers éditeur.
|
|
Martyre de sainte Catherine d'Alexandrie
Haut : décollation de la femme de Maxence ; décollation
de Catherine
Bas : Flagellation de sainte Catherine représentée nue. |
La chaire à prêcher
(milieu du XIXe siècle).
L'abbé Choyer a passé trois ans à sculpter ce
chef d'uvre. À droite, on peut y voit
une allégorie de la cité nouvelle de Dieu, telle que
la décrit saint Jean.
La tour, à droite, illustre la Jérusalem céleste.
|
LE TRANSEPT ET
LE CROISILLON SUD |
|
La voûte à la croisée
et son impressionnante concavité «Plantagenêt».
Cliquez sur le vitrail de la VIERGE À L'ENFANT
pour l'afficher en gros plan. |
Clé de-voûte à la croisée du transept. |
Baie 129 - Vierge à l'Enfant (partie centrale). |
Le vitrail
de la Vierge à l'Enfant présente
une grande Vierge de type roman, semblable à la Belle
Verrière de la cathédrale de Chartres. Les spécialistes
datent cette uvre du XIIe siècle ou du tout
début du XIIIe. Les deux médaillons du bas
représentent des évêques, vraisemblablement
des donateurs (Guillaume de Beaumont et Raoul de Beaumont?)
Rappelons qu'avant d'être dédiée à
saint Maurice, la cathédrale d'Angers le fut à
la Vierge, puis placée sous le double vocable de la
Vierge et saint Maurice. Karine Boulanger souligne qu'il s'agit
là d'un «des premiers exemples de vitrail présentant
à la fois une scène colorée et un encadrement
de grisaille».
Source : Les vitraux de la cathédrale
d'Angers de Karine Boulanger, Corpus Vitrearum.
|
|
Les stalles dans le croisillon sud du transept. |
Baie 127
Vitrail de l'Enfance du Christ
Les 3 scènes du haut : Nativité, Adoration
des mages et Annonciation
(années 1160).
La scène du bas relate la vocation de saint Pierre
et de saint André (vers 1190-1210). |
|
|
La chapelle Saint-Maurice
croisillon sud du transept (XVIIIe siècle). |
Baie 127 - L'Enfance du Christ
Panneau de l'Annonciation (années 1160). |
|
|
Le haut du retable de saint Maurice (XVIIIe siècle)
Croisillon sud du transept. |
Baie 111
Crucifixion
Évêque Jean Michel en prière
Jean de Rely devant la Vierge de pitié
Atelier André Robin (vers 1451-1454)
Cliquez sur les vitraux pour
les afficher en gros plan. |
Baie 115 - Partie basse
Atelier André Robin (vers 1451-1454)
Saint Gatien et saint Nicolas
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan.
Les deux saints sont présentés dans une salle voûtée
remplie
d'éléments architecturaux, selon la mode de l'époque.
L'atelier Robin a rehaussé certaines parties du vitrail
(architecture, mitre, gants et crosse) au jaune d'argent.
|
Baie 111 - L'évêque Jean de Rely devant la Vierge de
pitié (André Robin). |
Les vitraux
d'André Robin. À la suite du grave
incendie de 1451, l'atelier André Robin fut chargé
de concevoir de nouvelles verrières dans le transept
(quatre baies et les deux roses). Abandonnant le style médiéval,
Robin créa de grandes figures issues de l'épiscopat
angevin. Un fait nouveau était survenu : en 1447; l'évêque
d'Angers, Jean Michel, était mort en odeur de
sainteté. Sa tombe attirait les pèlerins, les
miracles s'y multipliaient et le clergé reçut
beaucoup d'offrandes. On les utilisa, dès 1454, pour
restaurer des vitraux anciens, mais probablement aussi pour
créer des vitraux nouveaux. Le prélat est évidemment
présent dans les vitraux de Robin (baie 111 ci-dessus).
Dans la partie médiane, on le voit agenouillé
en prière, introduit par saint Jean-Baptiste, devant
un autel où deux anges tiennent un écu aux clous
de la Passion. En effet, l'évêque Michel avait
toujours montré une dévotion particulière
pour le Christ de la Passion, allant jusqu'à prendre
pour armes les clous, instruments de son supplice.
Aux évêques, Robin ajouta huit saints attachés
au diocèse par la présence de reliques ou possédant
un autel dans le transept. Ainsi les saints Sébastien,
Quentin et Eustache. La présence de saint Christophe
est due à l'essor de son culte au XVe siècle.
L'aspect de ces vitraux à grands personnages a subi
l'usure du temps. K. Boulanger fait remarquer qu'une partie
de la grisaille a disparu ; certains d'entre eux ont même
perdu toute leur peinture. On pourra voir à l'église
Saint-Serge
à Angers d'autres vitraux d'André Robin, créés
une dizaine d'années plus tard. Ceux-ci ont gardé
beaucoup plus de couleurs (ce qui est sans doute dû
à la meilleure qualité des verres utilisés).
Source : Les vitraux de la cathédrale
d'Angers de Karine Boulanger, Corpus Vitrearum.
|
|
|
La rose
sud date de la fin de la Guerre de Cent Ans
(vers 1451-1454). Elle est à elle seule tout
un programme. Karine Boulanger la décrit ainsi
: «Christ trônant et bénissant entouré
des symboles des évangélistes - Signes
du zodiaque - Vierge à l'Enfant - Rois musiciens
- Anges et feuillages». La rose a été
réalisée par André Robin
et son atelier en même temps qu'il créait
une nouvelle rose nord. Après plusieurs restaurations
au XIXe siècle, une violente tempête l'endommagea
gravement. Elle fut restaurée en 1905-1906 par
Henri Carot qui en refit plusieurs panneaux, tout en
respectant le style de l'uvre.
Au centre figure un Christ en majesté entouré
des symboles des quatre évangélistes,
que l'on nomme la «Maiestas Domini». La
partie haute comprend une très belle représentation
des signes du zodiaque (photo ci-dessous). Au XIIIe
siècle, ces signes se trouvaient dans la rose
nord. Joints aux travaux des mois, ils y constituaient
le diptyque du temps humain et cosmique. On remarque
que les rayons de la rose sont occupés par des
feuillages magnifiques et très travaillés
où lys et chardons s'entrelacent (voir photo
plus bas). La partie basse comporte des rois musiciens
ainsi que les vieillards de l'Apocalypse. Si l'on y
ajoute le pourtour de la rose peuplé d'anges
musiciens et ---»»
|
|
Rose sud - Les signes du zodiaque
Atelier André Robin, entre 1451 et 1454. |
|
Baie 114 - Rose sud (entre 1451 et 1454)
Cliquez sur la rose pour l'afficher en gros plan. |
--»» d'anges
tenant un phylactère, on obtient une représentation
de la vision de l'Apocalypse racontée par saint
Jean où un cortège d'anges acclame Dieu.
Dans le rayon central de la partie basse, juste sous
le Christ en majesté, trône une Vierge
à l'Enfant . Elle tient une églantine
ou une rose blanche, symbole de sa pureté. La
rose sud est conçue comme le complément
de la rose nord (qui représente le Jugement dernier
et les signes annonciateurs de la fin des temps).
Source : Les vitraux de la
cathédrale d'Angers
de Karine Boulanger, Corpus Vit.
|
|
|
Feuillages dans les rayons de la rose sud.
(L'intervalle entre les deux rayons a été réduit.)
|
Rose sud, partie basse.
Au centre se trouve la grande Vierge à l'Enfant qui tient une
églantine ou une rose blanche, symbole de pureté.
Au-dessous sont représentés des rois musiciens et les
vieillards de l'Apocalypse de saint Jean.
En bas, les anges musiciens et ceux qui tiennent un phylactère
représentent le cortège céleste qui acclame Dieu
(Apocalypse de saint Jean). |
LE CROISILLON
NORD DU TRANSEPT |
|
|
|
|
Baie 113 - Rose nord (1451-1454).
Vitrail Renaissance de l'atelier André Robin.
Le Jugement dernier, Signes précurseurs de la fin des temps,
Anges tenant les instruments de la Passion.
Cliquez sur la rose pour l'afficher en gros plan. |
|
Baie
113
Rose nord
(1451-1454)
«««--- Médaillon central
Le Christ juge présente
ses plaies, entouré en-dessous de trois ressuscités
qui joignent leurs mains en direction du Christ.
CI-DESSOUS
Partie haute de la rose
Les signes précurseurs
de la fin des temps :
décor minéral avec quelques
bosquets et forêts. |
|
|
Rose nord, partie basse.
Les signes précurseurs de la fin des temps (voir le commentaire
ci-contre).
En bas, les travaux des mois (qui constituent une iconographie traditionnelle). |
La rose
nord date de la Renaissance (entre 1451 et 1454).
Créée par l'atelier André Robin, elle
est le complément de la rose sud. Son thème
est celui du Jugement dernier et des signes précurseurs
de la fin des temps. Son état de conservation est très
inégal. Le Corpus Vitrearum rapporte que Robin a utilisé
trois lots de verre différents. L'un, de bonne qualité,
a passé sans trop d'entraves le cours de siècles.
Le deuxième s'est corrodé et a perdu sa peinture.
Les verres du dernier lot se sont complètement obscurcis
et sont illisibles. De multiples fois restaurée, cette
grande verrière de la Renaissance a été
sauvée par l'excellent travail d'Henri Carot en 1905-1906
à la suite d'une violente tempête.
André Robin est resté en partie fidèle
à l'iconographie de la rose initiale, celle du XIIIe
siècle, engloutie dans un incendie au XVe : le Jugement
dernier. Au centre, Jésus montre ses plaies ; à
ses pieds, une résurrection des morts. Les rayons présentent
les anges tenant les instruments de la Passion. Dans les médaillons
du haut, de droite et de gauche figurent les signes précurseurs
de la fin des temps. Karine Boulanger écrit que
leur présence dans un vitrail français du
XVe siècle est exceptionnelle. Ils prennent la
forme de paysages minéraux avec des rochers (que l'on
voit blancs), mais aussi des bosquets et des forêts
(cf ci-dessus). Dans la photo ci-contre, le médaillon
le plus important est celui où le dernier homme (habillé
en bleu) reçoit la communion des mains du dernier prêtre
(la partie rouge correspond au corps d'un homme mort). Le
médaillon d'à côté, avec un homme
en rouge agenouillé, est une création d'Henri
Carot en 1905.
Source : Les vitraux de la
cathédrale d'Angers de Karine Boulanger, Corpus
Vitrearum.
|
|
LE CHUR
DE LA CATHÉDRALE SAINT-MAURICE |
|
|
|
LE SANCTUAIRE
DE LA CATHÉDRALE SAINT-MAURICE |
|
Le sanctuaire et ses remarquables boiseries des années 1780.
Une partie en est due au père de David d'Angers. Les boiseries
cachent de belles peintures
murales racontant l'histoire de saint Maurille (aprox. XIIIe siècle). |
Baies 100 (a et b)
Enfance et Passion du Christ
(vers 1230-1235). |
Baie 100a (vers 1230-1235).
Vitrail de la Passion du Christ (La Cène, Femmes au tombeau)
Partie basse : La Fuite en Égypte (Jacques Le Chevallier, 1957)
Cliquez sur les vitraux pour les afficher en gros plan. |
Statue de sainte Cécile. |
Le visage de sainte Cécile.
Statue de David d'Angers (XIXe siècle). |
Le vitrail
de l'Enfance et de la Passion du Christ. C'est
le vitrail au centre de l'abside. Il date des années
1230-135. Il était auparavant dans le chur. Lors
de son déplacement (fin du XVIIIe ou début du
XIXe), des panneaux ont été altérés.
Le vitrail comprend de nombreux bouche-trous, notamment dans
les parties ornementales. Sa lecture est très difficile.
Dans les deux lancettes, les panneaux du bas ont été
créés vers 1957 par Jacques Le Chevallier. Notons
encore que deux fragments représentant les rois mages
(vitrail de l'Enfance du Christ) ont été déposés
au XIXe siècle. L'un se trouve dans les réserves
du musée d'Angers, l'autre a été vendu
et se trouve aux États-Unis. L'iconographie de ces
thèmes est ici traitée de manière traditionnelle.
Source : Les vitraux de la cathédrale
d'Angers, Corpus Vitrearum.
|
|
Baie 103b - Arbre de Jessé (partie médiane).
En bas, Salomon? (Il est traditionnellement au-dessus de David.) |
Baie 103 - Martyre de saint Laurent et Arbre de Jessé
(vers 1230-1235).
Voir les explications sur l'Arbre de Jessé à la basilique
Saint-Denis. |
Arbre de Jessé - Le roi David jouant de la lyre (vers 1230-1235). |
Le vitrail
de l'Arbre de Jessé date des années
1230-1235. Il est en mauvais état : l'oxydation du
manganèse en a obscurci les panneaux. Les ultimes nettoyages
(fin du XXe siècle) n'ont pas réussi à
leur rendre leur clarté primitive. L'Arbre affiche
une simple succession verticale de rois. Il faut attendre
la Renaissance pour voir des représentations plus luxuriantes
(voir Beauvais
et Troyes).
On note toutefois quelques points intéressants : Jessé,
les rois, puis, dans la partie haute, la Vierge et le Christ
sont entourés chacun de deux prophètes dont
les phylactères sont vides. Certains de ces prophètes
portent des bonnets pointus caractérisant les Juifs.
L'ensemble du vitrail possède un fond bleu alors que
les rois sont disposés dans des mandorles rouges qui
s'incrustent dans les branches. Deux rois jouent de la
musique. David, avec sa lyre, est toujours représenté
en roi musicien, mais le vitrail en propose un autre dans
sa partie médiane (voir à gauche). Celui-ci
joue d'un instrument identifié comme une vièle
à archet. Enfin, à part David, aucune indication
ne permet de mettre un nom sur les rois.
Source : Les vitraux de la cathédrale
d'Angers, Corpus Vitrearum.
|
|
L'abside de la cathédrale Saint-Maurice et ses vitraux du XIIIe
siècle.
Comme dans la nef, la coursive qui supporte la galerie de circulation
est enjolivée par des modillons (XIIIe siècle). |
Baie 108a - Vie de saint Thomas Becket.
Trois panneaux du XIIIe siècle. |
Baie 108a - Vie de saint Thomas Becket.
Panneau du bas : Trois chevaliers se dirigent vers Canterbury. |
Baie 108a - Vie de saint Thomas Becket.
Cliquez sur le vitrail. |
Un vitrail
médiéval de saint Thomas Becket a
toujours une connotation politique : il s'insère dans
la lutte entre les pouvoirs spirituel et temporel. On connaît
la lutte acharnée qui opposa, au XIIe siècle,
le roi Henri II Plantagenêt à Thomas Becket,
archevêque de Canterbury. Aussi assoiffés de
puissance l'un que l'autre, chacun voulut soumettre son adversaire
à son pouvoir. Henri II, qui n'entendait pas plier
devant le pouvoir spirituel, harassé, en vint à
lâcher, à Bur, sa fameuse lamentation passée
dans l'Histoire : «Qui me débarrassera de ce
prélat insupportable?» Quatre chevaliers le prirent
au mot, traversèrent la Manche et assassinèrent
l'archevêque dans sa cathédrale de Canterbury
(29 décembre 1170).
Le vitrail a été très remanié
à la fin du XIXe siècle par l'atelier Gaudin
qui recréa trois des huit scènes. Les anciens
panneaux sont obscurcis par l'oxydation du manganèse,
mais néanmoins encore lisibles. Les quatre scènes
présentées ici (en haut et à gauche)
sont du XIIIe siècle (vers 1230-1235). Rappelons qu'Henri
II avait humilié Thomas Becket en faisant couronner
roi son fils Henri le Jeune par l'archevêque Roger d'York
: seul l'archevêque de Canterbury avait le droit de
couronner les rois. La scène du haut montre trois chevaliers,
ceux qui ont porté les coups sur l'archevêque.
Scènes à gauche : en bas, Henri le Jeune subit
l'ascendant de son père Henri II et refuse de parler
à Thomas Becket, scène «unique parmi les
nombreux cycles consacrés au saint» (K. Boulanger)
; au milieu, saint Thomas Becket face à Henri II (entrevue
de Frétéval) et dernière rencontre entre
les deux hommes ; en haut, ensevelissement du saint.
Source : Les vitraux de la cathédrale
d'Angers, Corpus Vitrearum.
|
|
Une
restauration hasardeuse. Il arrive que les
restaurateurs manquent un peu de professionnalisme.
À la cathédrale Notre-Dame
d'Évreux, dans la chapelle d'axe, il y a
un vitrail de l'Arbre de Jessé couronné
par une flamme (censée représenter la
Vierge) dont le contenu est stupéfiant : on y
voit une midinette en mini-jupe ultra-courte avec une
chute de reins affriolante! Un jugement du même
ordre est valable sur la restauration du vitrail médiéval
de la vie de saint Thomas Becket. Lisons d'abord l'analyse
que Karine Boulanger fait de ce vitrail dans le Corpus
Vitrearum.
Karine Boulanger souligne la connaissance historique
des créateurs du vitrail de saint Thomas Becket,
notamment dans le panneau (ci-contre) de l'entrevue,
en 1170, entre saint Thomas et Henri le Jeune, sous
l'il vigilant de son père Henri II. Au
cours de la guerre ouverte entre le roi d'Angleterre
et son archevêque, Thomas Becket rentre de France
en 1170 et tente de voir Henri le Jeune, dont il fut
le tuteur lorsque lui-même était chancelier.
Henri le Jeune vient d'être sacré roi par
Roger d'York, Henri II humiliant ainsi gravement l'archevêque
de Canterbury. En réalité, le prélat
n'a pas réussi à voir le jeune roi. Néanmoins
le panneau imagine ce qu'aurait pu être la scène
de la rencontre. On y voit un fils totalement subordonné
à son père, la tête penchée,
les yeux presque honteux, n'osant regarder ni l'archevêque,
ni son père. Tous les deux lui tiennent une main
pour essayer de le faire pencher de leur côté!
Henri II est représenté de profil, avec
un air mauvais, grimaçant, en archétype
du mauvais souverain. Cette dernière image est
d'ailleurs l'un des grands thèmes que veut véhiculer
ce vitrail. Même si la scène n'a jamais
eu lieu, il faut reconnaître que les sentiments
des acteurs, leur attitude, le dilemme moral du fils
sont illustrés d'une fort belle manière.
L'auteur du carton fait ici preuve d'une grande psychologie
--»»
|
À DROITE ---»»»
Baie 108a - Vie de saint Thomas Becket.
Panneau de l'entrevue entre Henri le Jeune et saint Thomas Becket
(1170).
Voir le commentaire ci-contre. |
|
|
Baie 108a - Vie de saint Thomas Becket.
Panneau du meurtre de saint Thomas Becket (Atelier Gaudin, 1892-1895).
Voir le commentaire ci-contre.
|
--»» (à
supposer que ces faits ne lui aient pas été
rapportés comme véridiques par erreur).
Que penser alors de la restauration réalisée
par l'atelier Gaudin vers 1892-1895? Gaudin créa
trois panneaux pour remplacer les panneaux perdus ou
complètement détériorés.
Ils se repèrent facilement : ce sont les plus
clairs dans la verrière (voir ci-dessus). Karine
Boulanger mentionne que le restaurateur imagina des
scènes qui ne devaient certainement pas figurer
dans le vitrail initial : la messe de saint Thomas Becket
et celle du saint sauvé de la noyade. Gaudin
créa aussi le panneau tout en haut du vitrail,
celui du meurtre de Thomas Becket dans sa cathédrale.
Le panneau montre un chevalier qui tient l'archevêque
par le col et s'apprête à le frapper de
son épée brandie dans la main droite.
Il est loin d'être à la hauteur des vitraux
médiévaux. On y trouve beaucoup de naïveté
et aucun souci de vérité historique. Si
un panneau médiéval a représenté
cette scène, on peut penser, compte tenu de la
qualité des peintres verriers du XIIIe siècle,
qu'elle a dû être d'un grand réalisme
: trois chevaliers plantant leur épée
dans le corps du prélat. On comprend Jane Hayward
et Louis Grodecki qui, dans leur étude des vitraux
de la cathédrale Saint-Maurice parue dans le
Bulletin Monumental de 1966, qualifient ce panneau
moderne de «parfaitement ridicule».
Pour en terminer avec le panneau de l'entrevue imaginaire
entre Henri II, Henri le Jeune et Thomas Beckett, les
spécialistes ont pensé, jusque dans les
années 1990, qu'il s'agissait des fiançailles
d'Henri d'Angleterre avec Marguerite de France. Karine
Boulanger, en faisant remarquer que la tunique du personnage
central (malheureusement coupé par la barlotière)
était courte, fendue sur le devant et laissait
apparaître ses chausses, a montré que ce
ne pouvait pas être une femme et que la scène
devait être réinterprétée.
Sources : 1) Les vitraux de
la cathédrale d'Angers de Karine Boulanger,
Corpus Vitrearum, 2010
2) Bulletin monumental, tome CXXIV, année
1966, Les vitraux de la cathédrale d'Angers
par Jane Hayward et Louis Grodecki.
|
|
|
|
L'orgue de tribune.
(Buffet du XVIIIe siècle, orgue Cavallié-Coll du XIXe,
restauré après la 2e guerre mondiale).
Un des atlantes qui soutiennent l'orgue (XVIIIe siècle). ---»»» |
Instruments de musique
sur la tourelle droite du positif. |
Sculpture d'un panier de fleurs
sur la tourelle gauche du positif. |
|
L'orgue
de tribune. On sait qu'il y avait un orgue dans
la cathédrale au XIVe siècle. Un deuxième
fut détruit dans l'incendie de 1451, et aussitôt
remplacé. Le nouvel instrument ne donna jamais satisfaction.
Grâce à Anne de Bretagne, un nouvel orgue fut
édifié en 1507-1513, incendié lui aussi
en 1533, mais restauré trois fois par la suite. Tribune
et buffet actuels furent érigés de 1742 à
1748 par Pierre-Étienne Surugue. La Révolution
ne l'endommagea pas, mais la destruction du narthex en 1807
obligea à changer la soufflerie, qui se révéla
défectueuse. On décida de faire du neuf. En
1873, Aristide Cavaillé-Coll installait, dans
le buffet, un nouvel instrument de 46 jeux sur trois claviers.
Les bombardements de la deuxième guerre mondiale l'ont
endommagés. Restauré et électrifié,
il a gardé toute sa sonorité d'origine. Inauguré
en 1959, il compte désormais 65 jeux.
Source : Panneau dans la cathédrale.
|
|
Deux atlantes soutiennent l'orgue à gauche.
Les lumières disposées derrière ces statues empêchent
de les voir
de manière satisfaisante sur les photos prises avec un peu
de recul
(comme le montre la photo au-dessus donnant l'orgue dans son ensemble).
|
Culot sur le grand orgue
constitué d'angelots.
L'orgue de tribune et les atlantes. ---»»» |
|
LES VITRAUX RENAISSANCE
DANS LE CHUR |
|
Baie 105 - Saint Pierre
(milieu du XVIe siècle). |
Ces très beaux vitraux
Renaissance datent du milieu du XVIe siècle.
Ils proviennent du prieuré du château du
Verger, détruit en 1776. Ils ont été
installés dans la cathédrale Saint-Maurice
en 1811. Au début, les figures de saint Pierre
et de saint Christophe se trouvaient dans la baie d'axe
de la cathédrale. On peut les voir à présent
dans l'abside à droite et à gauche. Notons
enfin qu'ils ont été très restaurés
au XIXe siècle.
Source : Les vitraux de la
cathédrale d'Angers,
Corpus Vitrearum.
|
|
À DROITE ---»»»
Baie 105 - Saint Pierre et Apôtres
(milieu du XVIe siècle). |
|
|
Cliquez sur les lancettes pour
les afficher en gros plan. |
Baie 106 (partielle)
Saint Christophe et Apôtres
(milieu du XVIe siècle).
«««--- À GAUCHE
Baie 106
Saint Christophe et Apôtres
(milieu du XVIe siècle). |
LA CHAPELLE NOTRE-DAME
DE PITIÉ |
|
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié (XIIIe-XVIe siècle).
Chacun des deux autels de la photo correspond à une nef.
|
Chapelle Notre-Dame de pitié.
La Passion, Jésus rencontre sa mère.
Jacques Le Chevallier (1957). Cliquez sur le vitrail. |
Chapelle Notre-Dame de pitié
L'autel nord. |
La nef et l'orgue de tribune vus depuis la croisée du transept. |
Documentation : Panneaux d'information dans
la cathédrale + brochure disponible dans la nef +
Corpus Vitrearum : «Les vitraux de la cathédrale d'Angers»
de Karine Boulanger, ISBN : 2-7355-0722-1 +
«La Légende dorée» de Jacques de Voragine,
Diane de Selliers éditeur |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|