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L'église Saint-Étienne
de Beauvais est réputée à deux titres distincts
: elle est la juxtaposition d'une nef romane des XIIe et XIIIe siècles
et d'un chur gothique flamboyant du XVIe doté d'un
très large déambulatoire ; mais elle est surtout considérée
comme un musée de la peinture sur verre au XVIe siècle.
L'ensemble des vitraux a été réalisé
par les maîtres de l'époque : la dynastie des le Prince,
maîtres verriers fondateurs de ce qu'on a appelé «l'école
de Beauvais». Pendant près de trente ans, leur art
a rayonné en Beauvaisis, en Ile-de-France et en Normandie.
Le plus célèbre d'entre eux, Engrand le Prince,
l'auteur de l'Arbre de Jessé de Saint-Étienne,
est considéré comme le plus grand maître verrier
de tous les temps. Par sa technique et la qualité de son
art, il a été comparé à Raphaël
et à Léonard de Vinci.
L'église Saint-Étienne avait de la chance : les le
Prince étaient membres de la paroisse et leur atelier, tout
proche! La grande verrière du chur - actuellement en
verre blanc - était vraisemblablement couverte de vitraux
historiés, dont la célèbre «Passion»
attribuée à Engrand. Plus que les saccages de la Révolution,
c'est, pour les historiens, l'ouragan de 1702 qui est responsable
de la destruction de la plupart des verrières des fenêtres
hautes du chur. Lors des deux guerres mondiales, les vitraux
les plus importants ont été descendus et mis à
l'abri. Ceux qui étaient restés en place ont été
détruits par les bombardements et par l'incendie de juin
1940 qui a anéanti le quartier médiéval de
Beauvais.
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Vue générale de l'église Saint-Étienne.
Au premier plan : la nef romane des XIIe et XIIIe siècle,
Au second plan et très lumineux : le chur du XVIe siècle
et ses fenêtres hautes en verre blanc. |
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Le portail nord (roman) date du XIIe siècle.
Il est richement sculpté de feuilles, de lions et de basilics. |
CI-DESSUS, la partie occidentale romane
de l'église
On remarquera les deux corniches ornées
de modillons sous la toiture.
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A DROITE, le chevet gothique flamboyant
---»»»
et ses arcs-boutants du XVIe siècle
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Sculptures Renaissance sur la tour nord. |
Modillon sous une corniche romane. |
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La célèbre «roue de la Fortune» du croisillon
nord.
Les personnages montent et descendent, illustrant le fait que la puissance
est éphémère. |
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Historique
de l'église Saint-Étienne de Beauvais.
Les rubriques anciennes signalent, dès le
Haut Moyen Âge, l'existence d'une église dédiée
à saint Étienne. En 1072, le pape Urbain II
la déclare «mère et tête de toutes
les églises de Beauvais». Cet édifice
se dresse dans les faubourgs de la ville, au-delà des
murailles, mais ne le restera pas longtemps : Philippe Auguste
donne l'ordre de ceindre la ville d'une puissante enceinte
fortifiée (fin du XIIe siècle).
Selon des sources hagiographiques, saint Vaast, évêque
d'Arras, aurait réalisé plusieurs miracles à
Beauvais, et notamment à Saint-Étienne. En 882,
les Normands attaquent Arras. Les moines du couvent Saint-Vaast
viennent alors déposer les reliques du saint dans Saint-Étienne
à Beauvais. Y avait-il à l'époque des
fortifications? Toujours est-il que les reliques restent à
Beauvais une douzaine d'années avant de revenir à
Arras. De cette époque date vraisemblablement le
double vocable Saint-Étienne et Saint-Vaast attribué
à l'édifice jusqu'à la fin de l'Ancien
Régime.
On ne sait quasiment rien de l'édifice qui existait
à cette époque. Vers 1180, un grave incendie
endommage l'église qui est reconstruite au XIIe et
au début du XIIIe siècle. Cependant les historiens
ont souligné trois points importants : 1) Saint-Étienne
devient l'église de la «Commune de Beauvais».
On y implante au pied du bras nord du transept (toujours existant)
une «tribune aux harangues» où le maire
vient prêter serment de fidélité aux droits
et coutumes de la ville ; 2) vers 1390, la cloche de la Commune
est installée dans le clocher à la croisée
du transept avec pour mission de rythmer les heures de travail
des artisans du drap et du cuir (principale activité
à Beauvais) ; 3) la paroisse est un quartier fortuné
: après des troubles, de nombreuses donations viennent
rapidement enrichir la décoration de l'église.
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Ainsi, au début du XVIe
siècle, on décide de reconstruire l'ancien chur
devenu trop petit pour la population. Ce sera fait en gothique
flamboyant avec les résultats que nous connaissons
: déambulatoire, chapelles et multiples vitraux créés
par les ateliers le Prince, tout proches. Le difficile travail
architectural de raccordement entre le nouveau chur
gothique et le transept roman sera gardé pour la fin
(2nde moitié du XVIe siècle).
Le 30 avril 1573, le clocher de la cathédrale Saint-Pierre
s'effondre. Les marguilliers s'inquiètent pour Saint-Étienne,
d'autant plus que les experts soulignent des défauts
dans la maçonnerie. Conséquence : le clocher
de la croisée du transept est remplacé par une
tour beffroi. Faute d'argent, les travaux ne se termineront
qu'en... 1674.
Dans la nuit du 14 au 15 février 1702, un violent ouragan
dévaste la plus grande partie du chur. Sept fenêtres
hautes sur onze s'écroulent endommageant les chapelles
et le vaisseau central. Le coût des réparations
ruine les finances de la fabrique - et les chanoines sont
peu pressés de mettre la main à la poche. Déçu,
l'évêque de Beauvais supprime le chapitre en
1742 - décision confirmée par un arrêt
du Parlement de Paris. L'église n'est plus qu'une paroisse.
Après le traditionnel vandalisme de la Révolution
(destruction des statues, mutilation du portail), Saint-Étienne
devient grange à fourrage. A cette fin, on casse les
panneaux inférieurs de l'Arbre de Jessé pour
percer une porte au-dessous. Le foin, entassé dans
l'église, et notamment dans le chevet, pèse
sur la grande rose qui s'écroule en mai 1795. L'église,
rendue au culte le 1er janvier 1796 , va être remise
en état peu à peu. En 1846, elle est classée
monument historique.
Juin 1940 : les obus et les bombes incendiaires allemands
détruisent la chapelle axiale ainsi que les voûtes
du chur et de la nef. La restauration durera jusqu'en
1959.
Source : L'église Saint-Étienne
de Beauvais de Philippe Bonnet-Laborderie.
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Elévations et bas-côté sud de la nef romane (XIIe
siècle).
Un point
d'architecture (1/2). Au premier niveau de l'élévation,
les arcs en plein cintre à double rouleau sont enrichis
de chapiteaux assez dépouillés. Au deuxième
niveau de l'élévation, un très élégant
triforium aveugle s'ouvre sur le vaisseau central par une
suite de baies géminées incluses sous un arc
de décharge en plein cintre.
Le bas-côté sud de la nef est célèbre
parmi les historiens de l'architecture médiévale
: il présente des voûtes d'ogives très
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primitives qui n'ont jamais été
remaniées (surtout celles qui sont près du transept
- à gauche sur la photo). Les spécialistes les
datent de la fin du premier quart du XIIe siècle.
Notons que, au XVIe siècle, le projet initial des paroissiens
de Saint-Étienne était de refaire leur église
de fond en comble. Le manque de fonds les a empêché
de toucher à la nef, pour le plus grand bonheur des
historiens et des architectes des siècles suivants.
--»» 2/2
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La voûte de la nef romane (refaite au XIIIe siècle). |
La voûte gothique du chur et son réseau de nervures prismatiques |
La voûte romane du bas-côté sud (XIIe siècle) |
LE CHUR
ET LES CHAPELLES DU TRANSEPT |
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Le chur et le bras nord du transept.
Un point
d'architecture (2/2). Le transept est aussi de
construction romane, à l'exception de la partie orientale
(celle qui est visible sur la photo). Cette partie a été
profondément remaniée au XVIe siècle
quand le chur roman a été entièrement
remplacé par un chur gothique beaucoup plus vaste.
Néanmoins chaque bras du transept conserve ses ouvertures
en plein cintre du XIIe siècle et ses voûtes
d'ogives
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refaites au XIIIe (comme les voûtes
de la nef romane).
Dans le croisillon nord (visible sur la photo), les supports
des retombées des voûtes, l'est, reposent sur
des consoles sculptées d'atlantes et de têtes
humaines. A l'ouest (partie romane non visible sur la photo),
les supports sont semblables à l'architecture de la
nef (colonnes et chapiteaux).
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Bras nord du transept. Retable XVIIIe siècle avec le tableau
«Jésus recevant les adorations de l'univers» de
N. Delobel, 1732 |
Le bras sud du transept et son retable de bois ciré
Le tableau «La descente de croix» est de L. Depape, 1724
Depape était peintre à la Manufacture Royale de Tapisseries
de Beauvais. |
Bras sud du transept
Statue de Saint Roch (XVIe siècle) |
LA CHAPELLE DU
SAINT-SÉPULCRE |
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Vitrail : «Adam et Ève chassés du Paradis»,
XVIIe siècle.
uvre de van Doorne. |
La chapelle est occupée par le baptistère. |
Vitrail : «Baptême du Christ»
de Claude Courageux, XXe siècle. |
Statue de
sainte Marie-Madeleine. |
LA CHAPELLE NOTRE-DAME
DE LORETTE |
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Vitrail : «La Légende de la Santa Casa», XVIe siècle
Cliquez sur l'image. |
La chapelle Notre-Dame de Lorette présente une Vierge en bois
polychrome du XVIIIe siècle.
Vitrail : «La Légende de la Santa Casa» |
Vitrail : «La Charité de saint Martin», XVIe siècle
(détail) |
Le chur face au chevet. |
«La Cène»
Tableau sur bois, XVe siècle.
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La croisée du transept est embellie
d'une série de tableaux sur bois du XVe siècle
dont les sujets sont groupés deux à deux.
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Ci-dessus, la Cène ; au-dessus,
la rencontre d'Anne et de Joachim à la Porte Dorée ; au-dessous
à gauche, le Couronnement de la Vierge.
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«Le Couronnement de la Vierge», tableau sur bois,
XVe siècle. |
Tableau «Christ de Pitié» |
«La rencontre d'Anne et de Joachim à la Porte Dorée»
Tableau sur bois, XVe siècle |
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Le déambulatoire gothique nord
A gauche, la chapelle Notre-Dame de Lorette |
«Christ aux liens»
Statue en pierre du XVIe siècle
dans le déambulatoire nord |
LA CHAPELLE SAINTE-MARTHE |
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Le déambulatoire nord et une partie du chur
On aperçoit à gauche le célèbre Arbre
de Jessé de l'église Saint-Étienne de Beauvais.
L'Arbre de Jessé.
Cette verrière est considérée comme le
chef-d'uvre d'Engrand le Prince. Haute de 6,60m
sur 3,25m de large, elle a été amputée
de son registre inférieur en 1794 : les révolutionnaires
ont percé une porte juste au-dessous pour faciliter
le stockage du grain, l'église étant transformée
- comme souvent - en grange à foin...
«Ce qui
fait la valeur de ce vitrail qu'on peut dater des environs
de 1522, c'est la technique et le style d'Engrand le Prince
: la vigueur et la liberté de son
|
dessin, pratiquant
par des touches nerveuses de grisailles brunes pour les traits
des visages, de fines hachures pour leur modelé ; la
splendeur des coloris, ce fond bleu "tour à tour
clair et sombre qui paraît palpiter" ; l'emploi
du jaune d'argent, dont Engrand joue en virtuose pour réchauffer
les étoffes blanches et enrichir la beauté des
manteaux royaux, leur donner des effets et une intensité
incomparables. (...) Ainsi, dans ce vitrail, tout indique
la main d'un grand Maître.»
Philippe Bonnet-Laborderie dans «L'église
Saint-Étienne de Beauvais».
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«L'ARBRE DE JESSÉ» d'Engrand le Prince (1522),
le plus célèbre vitrail de Saint-Étienne de Beauvais
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
Engrand le Prince s'est représenté dans Roboam,
fils de Salomon et premier roi de Juda.
(On lit très distinctement «ENGR» sur la manche
et «ROBO» à hauteur de la ceinture.)
Deux rois contemporains des Leprince ont été clairement
identifiés : François Ier et Charles Quint, alors tout
jeune monarque. |
Arbre de Jessé : le roi David et sa lyre |
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Arbre de Jessé : François Ier |
Arbre de Jessé : Charles Quint. |
Arbre de Jessé : un roi de Juda avec son sceptre de justice. |
La chapelle Saint-Claude et ses merveilleux vitraux du XVIe siècle.
Cliquez sur les vitraux pour les afficher en gros plan. |
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Vitrail : «La légende de saint Claude»
uvre de Nicolas et Jean Leprince, mai 1527. Cliquez sur l'image. |
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CI-DESSUS, l'autel de la chapelle Saint-Claude
date du XIXe siècle
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«««--- A GAUCHE, un
épisode de la vie de saint Claude. Une femme qui a
tué son enfant est étranglée par un effrayant
diable vert. Le mari implore le saint de rendre la vie aux
deux victimes (atelier le Prince, 1527)
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A DROITE, le visage de saint André
en gros plan met en exergue ---»»»
le travail sur la grisaille (vitrail «Saint André
portant sa croix», vers 1530)
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LA CHAPELLE DU
SAINT-SACREMENT |
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La chapelle du Saint-Sacrement (ou chapelle axiale de la Vierge) avec
ses vitraux des années 1520. |
«Marie-Madeleine portant un vase de parfums»
Vitrail de gauche sur la photo ci-contre.
Atelier le Prince, vers 1522.
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«Déploration du Christ par les siens» inspirée
d'Albert Dürer
uvre d'Engrand le Prince, datée des années 1520 |
La chapelle du Saint-Sacrement vu depuis le déambulatoire sud.
a droite, le vitrail du Jugement dernier.
C'est en 1959 que la chapelle axiale a été agrandie
en empiétant sur le chur, avec pose de la grille. |
A propos de la verrière
«Déploration du Christ
par les siens», on lit ceci dans un ouvrage
consacré à l'église :
«Cette très belle
uvre d'Engrand le Prince, elle aussi des années
1520, présente toutes les caractéristiques de
son style : fond gris-bleu peuplé de grandes architectures,
admirables visages, entourés d'un voile blanc, de la
Vierge et de la sainte femme enveloppant le corps du Christ
mort, beauté des coloris, qualité des brocarts
(robe et coiffure de Marie-Madeleine, tunique de saint Jean),
harmonie de la composition, etc.»
Philippe Bonnet-Laborderie dans L'église
Saint-Étienne de Beauvais.
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Le déambulatoire nord vu depuis la chapelle du Saint-Sacrement
et la grille qui la sépare du chur. |
Sur les 49 stalles du XVIe siècle qui étaient placées
autrefois dans
le chur, 30 ont été restaurées et installées
dans le chevet. |
Un grotesque sculpté sur une miséricorde. |
LA CHAPELLE SAINT-NICOLAS |
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Vue générale de la chapelle Saint-Nicolas avec ses verrières
souvent restaurées
(et enrichies au XXe siècle pour ce qui est des parties basses). |
Statue de sainte Angadrème (XVIe siècle)
Patronne de la ville de Beauvais. |
La Vierge, vitrail du «Jugement dernier»
par Engrand le Prince. |
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Vue partielle des panneaux sculptés du XVIe siècle de
l'ancienne clôture du chur.
On y reconnaît des saints et des saintes ainsi que les douze
Sibylles. |
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A GAUCHE, vitrail «de l'enfance
de saint Étienne et de la fontaine de vie» d'Engrand
le Prince. On donne ici le registre du milieu (vers 1524).
Vitrail
complet
La lancette de gauche montre un
épisode de l'enfance de saint Étienne :
le diable emporte le nourrisson après avoir mis un
diablotin à sa place dans son berceau, mais un religieux
l'arrête.
Lancette de droite : le petit Étienne, une fois rentré
à la maison et comptant quelques années de plus,
chasse le diablotin... toujours couché dans son berceau!
Au centre, la fontaine de vie symbolise la vie divine alimentée
par le sang du Christ - qui sort du sein des sirènes.
Ce sang permet aux pécheurs de se fortifier.
Nota : Le vitrail de la fontaine de vie a été
offerte par un beauvaisien nommé la Fontaine.
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CI-DESSOUS A GAUCHE, vitrail
«du Baptême du Christ» dans la chapelle
Saint-Jean-Baptiste, ~1550
A droite, superbe représentation de sainte Barbe avec
ses attributs traditionnels : le glaive qui la décapita
et la tour où elle fut enfermée.
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CI-DESSOUS, Atelier des le Prince, Vitrail
consacré à «la légende de saint
Nicolas». Ici «saint Nicolas sauvant un navire
de la tempête», vers 1525.
Le reste du vitrail (voir la galerie des vitraux) date du
milieu du XVIe siècle et trahit une touche plus académique.
On y trouve deux autres sujets de la légende du saint
: «Le Miracle
de la multiplication des grains» et «La Résurrection
des trois écoliers».
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Le baptême du Christ et sainte Barbe (à droite).
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. Voir le vitrail
complet. |
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Vue du chur depuis la chapelle Saint-Eustache (ou Notre-Dame
de Bon Secours)
«««--- A GAUCHE, une magnifique toile du XVIIe siècle
: «le Portement de croix»
dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste |
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Chapelle Saint-Pierre, ancien autel du chevet (XVIIIe siècle). |
Vitrail : «La Vocation de saint
Pierre et de saint André», détail.
Atelier le Prince (vers 1548). Cliquez sur le vitrail. |
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L'orgue de tribune remonte au milieu du XVIIe siècle.
Il a été restauré à plusieurs reprises,
la dernière fois en 1995. |
Détail du vitrail de la «Vision de saint Eustache»
Le vitrail des «Scènes de la vie de saint Eustache»
a été offert
en 1554 par le marchand-drapier Eustache de la Croix qui est représenté
(ci-dessus à droite) avec sa femme Françoise de Nully.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
VOIR
VITRAIL COMPLET |
Derrière l'orgue de tribune, LE PLUS ANCIEN VITRAIL de l'église
Saint-Étienne (fin du XIIe - début du XIIIe)
Il représente deux évêques en chasuble, celui
de gauche est
saint Vaast (reconnaissable grâce à une inscription).
Le vitrail a été restauré au XXe siècle
par Claude Courageux. |
La nef romane et l'orgue de tribune vus depuis le chur. |
Documentation : «L'église Saint-Étienne
de Beauvais» par Philippe Bonnet-Laborderie (CRDP de l'Académie
d'Amiens)
+ «Église Saint-Étienne de Beauvais» (Ed.
Jean-Paul Gisserot) |
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