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Sainte Catherine d'Alexandrie (fin XVe siècle)

Le musée des Beaux-Arts de Dijon est l'un des plus importants de France. C'est aussi l'un des plus anciens. Créé sous l'Ancien Régime (sans ouverture au public), les deux salles qui le constituaient (Salon Condé et Salle des Statues) étaient destinées à parfaire la formation des élèves de l'école de dessin fondée en 1766. La fréquentation des œuvres des grands-maîtres ne pouvait qu'affûter leur jugement et leur art. Entre 1781 et 1785, on l'élargit d'une nouvelle aile. Pendant la Révolution, on y entassa les œuvres confisquées aux émigrés et aux établissements religieux. C'est pourquoi un premier musée put ouvrir en 1799. Depuis, bien sûr, par acquisitions et legs, il n'a cessé de s'enrichir. La surface d'exposition s'est accrue d'autant, empruntant au fil des décennies salles et couloirs du Palais des Ducs de Bourgogne.
La salle des Gardes avec ses tombeaux de Philippe le Hardi, Jean sans Peur et Marguerite de Bavière est connue de tous les amateurs d'art. Pourtant le musée de Dijon est aussi remarquable par sa très importante collection de Primitifs suisses et rhénans - la plus riche de France. Sans compter les statues (comme la merveilleuse sainte Catherine d'Alexandrie), c'est près d'une quarantaine de panneaux (et de retables) qui s'offre aux visiteurs, comme témoignage du talent artistique germanique au XVe siècle. Cette page en donne un important extrait.

La salle des Gardes
La salle des Gardes du Musée des Beaux-Arts abrite les tombeaux de Philippe le Hardi (au fond)
et de Jean sans Peur et Marguerite de Bavière (au premier plan).
Le palais des Ducs de Bourgogne, place de la Libération
Le palais des Ducs de Bourgogne, place de la Libération.
Les cuisines ducales
Les cuisines ducales.
On doit leur construction à Philippe le Bon en 1433.
Le centre de la voûte (photo), soutenue par huit arcs
d'ogives, s'ouvre sur une cheminée
d'évacuation des fumées.
La tour de Bar
La tour de Bar à côté de l'entrée du musée.
 Le palais des Ducs de Bourgogne Les cuisines ducales
Les cuisines ducales.

«««--- Le palais des Ducs de Bourgogne : sculptures et tympan.
REZ-DE-CHAUSSÉE : LA SALLE DU CHAPITRE DE LA SAINTE-CHAPELLE
Statue de Vierge à l'Enfant
Statue de Vierge à l'Enfant.
Bourgogne, 1ère moitié du XVIe siècle.
Bois polychrome.
La salle du chapitre avec ses statues
La salle du chapitre avec ses statues.
Vierge de pitié, Bourgogne, début du XVIe siècle
Vitrail du XVe siècle

CI-DESSUS, vitrail du XVe siècle à l'effigie de la Toison d'or
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.

À DROITE, Vierge de pitié, Bourgogne, début du XVIe siècle ---»»»
Provient de la cour d'un immeuble de Dijon. Auparavant, elle était
peut-être dressée sur la clôture d'un cimetière.

Statue d'Antoinette de Fontette
Statue d'Antoinette de Fontette.
Bourgogne, milieu du XVIe siècle.
Crosse dite de Robert de Molesme
Crosse dite de Robert de Molesme.
Italie du sud, fin du XIe, début du XIIe siècle.
Triptyque «La Vierge à l'Enfant entre deux anges»
Triptyque «La Vierge à l'Enfant entre deux anges», Ivoire.

La partie centrale date des années 1350 (Paris).
Les deux volets (sainte Catherine et saint Pierre) sont du XIXe siècles.
Diptyque de la Passion
Diptyque de la Passion (Paris, vers 1375-1400), Ivoire.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
«La Pamoison de la Vierge»
«La Pamoison de la Vierge» (Basse vallée du Rhin, vers 1520).
Ce groupe était autrefois la partie d'un retable consacré à la Crucifixion.
Diptyque de la Passion
Diptyque de la Passion.
«La Résurrection de Lazare et l'entrée du Christ dans Jérusalem».
Pyxide «Scènes de l'enfance du Christ»
Pyxide «Scènes de l'enfance du Christ».
Paris ou Est de la France, vers 1300-1330.
Diptyque de la Passion
Diptyque de la Passion.
«Les Apôtres endormis et le Christ en prière au Jardin des Oliviers».
Couronne, Bourgogne(?)
Couronne, Bourgogne(?), début du XVe siècle.
Cuivre doré, fleurons en argent et verroteries.
PREMIER ÉTAGE : PEINTURES SUISSES ET ALLEMANDES (XVe, XVIe SIÈCLES)
Statue de gentilhomme en bronze
Palier de l'escalier : Statue de Louis XIII enfant
par François Rude (fonte).
La salle des «Primitifs suisses et allemands, XVe et XVIe siècles»
La salle des «Primitifs suisses et allemands, XVe et XVIe siècles».
Au centre de la pièce, retable de sainte Marguerite (voir plus bas).
statue de sainte Catherine d'Alexandrie
Magnifique statue de sainte Catherine d'Alexandrie en tilleul polychrome et doré.
Allemagne du Sud, fin du XVe siècle
Volets de retable
Volets de retable recto verso (Suisse, fin du XVe siècle).
Il représente les Docteurs de l'Église :
Saint Grégoire et saint Ambroise ; Saint Jérôme et saint Augustin.
«L'empereur Auguste et la Sibylle de Tibur»
Peinture : «L'empereur Auguste et la Sibylle de Tibur»
de Konrad Witz (~1400-~1445).

«L'empereur Auguste et la Sibylle de Tibur». Cette peinture provient du «Retable du Miroir du Salut» créé vers 1435 pour l'église Saint-Léonard de Bâle. Il traite des questions débattues au concile ouvert par le pape Eugène IV à Bâle en 1431.
«La scène représente le moment où l'empereur Auguste va consulter la Sibylle pour savoir s'il doit accepter d'être divinisé ; c'est le jour de la naissance du Christ et, pour toute réponse, la sibylle lui montre dans le ciel l'apparition de la Vierge et de l'Enfant. Cette vision est ici absente du fond d'or, mais son évocation, par les gestes des personnages éblouis, n'en est que plus éloquente.» (extrait du livret «Musée des Beaux-Arts de Dijon, guide des collections permanentes» en vente à la boutique.)

Retable de sainte Marguerite, détail
Retable de sainte Marguerite, détail.
Retable «Portes du Trésor de l'Abbaye de Saint-Bertin à Saint-Omer»
Retable «Portes du Trésor de l'Abbaye de saint-Bertin à Saint-Omer».
Nord de la France, premier tiers du XVIe siècle, huile sur bois. Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
«««--- À GAUCHE, Deux panneaux du RETABLE DE SAINTE MARGUERITE (donné en entier plus haut), huile sur bois.
Œuvre du maître des Ronds de Cobourg (actif à Strasbourg à la fin du XVe siècle).
Retable de sainte Marguerite, détail
Retable de sainte Marguerite, détail.

Les scènes du Retable de sainte Marguerite sont extraites de la Légende Dorée de Jacques Voragine (XIIIe siècle). Marguerite vit à Antioche. Elle est de noble naissance et d'une très grande beauté. À quinze ans, elle est baptisée - ce pourquoi son père la tient en haine. Alors qu'elle garde des brebis, le préfet Olybrius vint à passer. Aussitôt il veut faire d'elle sa femme (ou sa concubine si elle est esclave). Mais il exige d'abord qu'elle se convertisse aux dieux «païens». Bien sûr elle refuse. Elle est suppliciée, puis jetée en prison. La Légende Dorée poursuit : «Pendant qu'elle était dans son cachot, elle pria le Seigneur de lui montrer, sous une forme visible, l’ennemi avec lequel elle avait à combattre ; et voici qu'un dragon effroyable lui apparut ; comme il s'élançait pour la dévorer, elle fit un signe de croix, et le monstre disparut (...)». C'est la partie gauche du tableau du haut.
Le maître des Ronds de Cobourg a représenté au premier plan du même tableau la scène qui a suivi celle avec le dragon. Jacques de Voragine relate : «Le diable vint encore pour tromper Marguerite, en prenant une forme humaine [l'artiste a choisi de le peindre sous sa forme de démon]. A sa vue, elle se mit en prières, et après s'être levée, le diable s'approcha d'elle (...) Marguerite le prit par la tête, le jeta par terre sous elle; et lui posant le pied droit sur le crâne, elle dit : "Sois écrasé, superbe démon, sous les pieds d'une femme." Le démon criait : "Ô bienheureuse Marguerite, je suis vaincu! Si un jeune homme l’avait emporté sur moi, je ne m’en serais pas préoccupé ; mais me voici vaincu par une jeune fille et j'en suis d'autant plus affligé que ton père et ta mère ont été mes amis."»

Le deuxième panneau illustre un épisode de la journée du lendemain. Amenée devant le juge, Marguerite refuse de sacrifier aux dieux. Elle est à nouveau suppliciée, pendue, brûlée, puis plongée, nous dit la Légende, «dans un bassin plein d'eau, afin que ce changement de supplice augmentât la violence de la douleur : mais à l’instant la terre trembla et la jeune fille en sortit saine, à la vue de tous. Alors cinq mille hommes crurent et furent condamnés à être décapités pour le nom de J.-C. Le préfet, dans la crainte que les autres ne se convertissent, fit de suite couper la tête à sainte Marguerite.» Voir également cette légende dans un vitrail du XIIIe siècle (partiellement restauré au XIXe) à l'église Saint-Pierre de Saint-Julien-du-Sault dans l'Yonne.
Au-delà de la fantasmagorie des histoires de la Légende dorée, il faut reconnaître l'importance de ces récits dans l'art médiéval et celui de la Renaissance. Des artistes comme Giotto, Jan Van Eyck, Fra Angelico, Masaccio, Andrea Mantegna, Hans Memling et bien d'autres se sont largement inspirés de cette collection de vies des saints et des saintes dans leurs œuvres.
On trouve ainsi des illustrations de la Légende dorée dans les retables, les hauts et bas-reliefs des cathédrales et des églises qu'il nous reste du Moyen Âge, les enluminures des livres médiévaux, les vitraux, les toiles de certains maîtres de la Renaissance, etc.
Source : La Légende Dorée, traduction de 1902

Médaille en bronze Eliézer et Rébecca
Médaille en bronze Eliézer et Rébecca par Hans Jamnitzer, Allemagne, XVIe siècle.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
«Retable de la Passion du Christ»
«Retable de la Passion du Christ» du maître à l'œillet de Baden.
Fin du XVe siècle, début du XVIe siècle.
Huile sur bois.
On remarquera l'œillet et le brin de lavande dans le bas du panneau du bas à droite.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
L'œillet et le brin de lavande posés sur le sol

L'œillet et le brin de lavande posés sur le sol constituent un signe distinctif utilisé par des ateliers suisses de la fin du XVe et du début du XVIe siècle. On les appelle «les maîtres à l'œillet». Ils ont été actifs à Fribourg, Berne,

Zurich, Soleure et Baden. Le Retable de la Passion du Christ (ci-contre le deuxième panneau) , a été réalisé à Baden. On soulignera l'aspect caricatural des figures, certains détails cruels ou macabres (tête de mort dans le panneau du bas à gauche) et l'agressivité des coloris. L'ensemble s'inspire de l'imagerie populaire et du théâtre des Mystères. Voir le tableau «La Circoncision» du maître à l'œillet de Baden au musée des Beaux-Arts d'Angers.

Crâne dans le tableau ci-contre
PREMIER ÉTAGE : ART FRANÇAIS du XVIIE SIÈCLE
Salle d'art français du XVIIe siècle
Salle d'art français du XVIIe siècle.
À DROITE ---»»»
«L'Assomption» de Jean Dubois, terre cuite et plâtre.
Architecte et sculpteur, Jean Dubois (1625-1694) était le sculpteur officiel du Palais des États.
Vers la fin de sa vie, l'artiste conçoit le décor monumental du chœur de l'église Notre-Dame à Dijon.
Le thème en est l'Assomption de la Vierge. Il en réalise une maquette en terre cuite conservée au musée de Dijon.
«L'Assomption» de Jean Dubois
«La Mort de Didon»
«La Mort de Didon»
Thomas Blanchet (1614-1689), huile sur toile.
«Le sacrifice d'Iphigénie»
«Le sacrifice d'Iphigénie»
François Perrier dit le Bourguignon (1590-1656).
PREMIER ÉTAGE : ART FRANÇAIS du XVIIIe SIÈCLE
Salle des Arts français du XVIIIe siècle
Vue générale de la salle des Arts français du XVIIIe siècle.
«L'Atelier du peintre»
«L'Atelier du peintre» de Jean-Baptiste Lallemand (Dijon 1716-Paris 1803), huile sur toile.

«La Présentation de la Vierge au temple» de Michel I Corneille, dit le Vieux (1603-1664), huile sur toile ---»»»
«La Présentation de la Vierge au temple»
«Le Repos» «Paysage avec ruines romaines»
Tableau «Paysage avec ruines romaines» de Gabriel Allegrain (1679-1746), huile sur toile.

«««--- «Le Repos» de Jean-François Gilles, dit Colson (1733-1803), huile sur toile.
Ce tableau est considéré comme l'œuvre la plus célèbre de Colson.
( À coté de la jeune fille endormie, le chat guette sa proie...)
PREMIER ÉTAGE : LA SALLE DES STATUES
La Salle des Statues
La Salle des Statues, ci-dessus et à droite. ---»»»
La Salle des Statues
«Hébé et l'aigle de Jupiter»
Statue «Hébé et l'aigle de Jupiter» de François Rude.
Rude considérait cette œuvre, qui date de 1851,
comme son testament artistique.
«Hébé et l'aigle de Jupiter»
«Hébé et l'aigle de Jupiter» de François Rude.
Le plafond de la salle des Statues
Le plafond de la salle des Statues est dû à Pierre-Paul Prud'hon (1758-1821).
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.

La Salle des Statues et le Salon Condé sont les deux premières salles historiques du musée du Dijon. La salle des Statues est de style Louis XVI avec bas-reliefs en stuc sous la corniche illustrant des scènes tirées de l'histoire antique, plafond à caissons entourant une vaste fresque de Pierre-Paul Prud'hon ; aux angles, des bustes d'inspiration antique.
En 1775, les États de Bourgogne avaient créé un prix en peinture et en sculpture. Tous les quatre ans, les lauréats partaient à Rome parfaire leur formation, aux frais de la Province. En retour, chaque élève devait envoyer une copie d'un maître ou d'une œuvre antique. C'est dans la Salle des Statues que les copies étaient présentées. L'Hébé (commande de la ville de Dijon) trône au centre de la pièce.

PREMIER ÉTAGE : LE SALON CONDÉ
Le Salon Condé
Le Salon Condé, l'une des plus belles salles du musée de Dijon, expose
deux grandes toiles relatant les hauts faits du prince de Condé : «Le Passage du Rhin» et «La Bataille de Sénef».
«Scène de reproches»
«Scène de reproches» de Michel Garnier.
(voir ci-dessous)
On ne peut pas manquer d'être impressionné par le
visage très «poupée Barbie» de la jeune femme !
«La Bataille de Seneffe» de Bénigne Gagneraux
«La Bataille de Seneffe» de Bénigne Gagneraux (1756-1795), huile sur toile.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
«Scène de reproches»
«Scène de reproches» (1794) de Michel Garnier, né à Saint-Cloud au XVIIIe siècle, huile sur toile.

«««--- À GAUCHE
Seneffe est un épisode la guerre de Hollande (1672-1678) menée par Louis XIV contre les Provinces
Unies. La scène représente le jeune duc d'Enghien sauvant la vie de son père, le grand Condé.
PREMIER ÉTAGE : LA SALLE DU MAÎTRE DE FLÉMALLE
Tableau «La Nativité» par Robert Campin Triptyque de l'Adoration des Mages

CI-DESSUS, Triptyque de l'Adoration des Mages, Anvers, vers 1530, huile sur bois.
À gauche : La Nativité ; au centre : L'Adoration ; à droite : La Circoncision
Cette œuvre a été récupérée par les Alliés en 1945.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.

«««--- À GAUCHE : «La Nativité» par Robert Campin (Le maître de Flémalle), huile sur bois, vers 1425.
Dans ce tableau, le maître de Flémalle a peint l'un des premiers paysages naturalistes de
la peinture occidentale. On remarquera notamment le bon rendu de la perspective.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.

PREMIER ÉTAGE : LA SALLE DES GARDES
La salle des Gardes
La salle des Gardes vue depuis le tombeau de Philippe le Hardi.

La salle des Gardes du musée des Beaux-Arts de Dijon est la salle la plus célèbre du musée. C'est l'ancienne salle des festins du palais au temps des ducs de Bourgogne. Sa cheminée est en style flamboyant (voir la photo en tête de page) et date du début du XVIe siècle. La tribune (que l'on voit dans la photo au-dessus) était destinée aux musiciens. Elle date d'Henri II. Le nom de salle des Gardes remonte au XVIIe siècle, quand s'y tenaient les gardes du Prince de Condé. Depuis 1827, elle abrite les tombeaux des ducs (Philippe le Hardi et Jean sans Peur) ainsi que les retables de la Chartreuse de Champmol : retable des saints Martyrs, retable de la Crucifixion, retable de la Passion.
Le monastère de la Chartreuse de Champmol a été détruit à la Révolution ; ses biens, d'un niveau artistique exceptionnel, ont été dispersés. Ils font le bonheur du musée de Dijon comme d'autres musées importants dans le monde.

En s'attachant les talents d'artistes renommés, le monastère était devenu l'un des foyers principaux de l'art occidental dans les années 1380-1410. Parmi les sculpteurs, Claus Sluter tient une place prépondérante. Philippe le Hardi (1342-1404), duc de Bourgogne, commanda son tombeau dès 1381. L'atelier de sculpture travailla sur le gisant et le cortège des pleurants jusqu'en 1381. Les pleurants représentent le clergé, l'évêque, les enfants de chœur et les familiers du ducs. Ils sont en albâtre, à l'origine polychrome. Par sa variété, l'intensité de la douleur exprimée sur les visages, les mouvements des drapés, Claus Sluter a réalisé, dans le cortège des pleurants, ce qui est regardé comme un des chefs d'œuvre de la sculpture occidentale.
Les tombeaux de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière, déjà marqués par le style flamboyant, ont été réalisés vers le milieu du XVe siècle.


Tombeau de Philippe le Hardi.
Pleurants sous la dalle de marbre
Tombeau de Philippe le Hardi, pleurants sous la dalle de marbre.
Pleurants sous la dalle de marbre
Tombeau de Philippe le Hard : pleurants sous la dalle de marbre.
Pleurants sous la dalle de marbre
Tombeau de Philippe le Hardi : pleurants sous la dalle de marbre.
Pleurants sous la dalle de marbre
Tombeau de Philippe le Hardi.
Pleurants sous la dalle de marbre (haut et bas).
Pleurant sous la dalle de marbre
Pleurants sous la dalle de marbre
Tombeau de Philippe le Hardi.
Pleurants sous la dalle de marbre.
Portrait de Philippe le Hardi
Portrait de Philippe le Hardi.
Copie du XVIe d'après un original du XIVe siècle;
PREMIER ÉTAGE : LES RETABLES DE LA CHARTREUSE DE CHAMPMOL DANS LA SALLE DES GARDES
Retable de la Passion
Retable de la Passion (Anvers, début du XVIe siècle).
Retable de la Passion
Retable de la Passion.
Détail de la scène centrale. Ici, le Pamoison de la Vierge.
Le retable est en chêne peint et doré. La caisse contient le signe caractéristique de la guilde d'Anvers.
Retable de la Crucifixion
Retable de la Crucifixion.
Commandé par la Chartreuse de Champmol en 1390, le retable a été réalisé en Flandre : Jacques de Baerze crée la sculpture
à Termonde en 1391. Puis Melchior Broederlam réalise la peinture et la dorure à Ypres de 1393 à 1399.
Cette œuvre est une saisie révolutionnaire transportée à la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon en 1792.
Retable des Saints et Martyrs
Retable des Saints et Martyrs
La Décollation de saint Jean-Baptiste

Ce retable est dû à Jacques de Baerze, sculpteur actif à Termonde à la fin du XIVe siècle
et à Melchior Broederlam, peintre actif à Ypres de 1381 à 1401.
Cette œuvre est une saisie révolutionnaire transportée à la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon en 1792.
Retable des Saints et Martyrs
Retable des Saints et Martyrs : La Tentation de saint Antoine.
PREMIER ÉTAGE : L'ART ÉGYPTIEN
Vue de la salle de l'art égyptien
Vue de la salle de l'art égyptien.

Le fond égyptien du Musée des Beaux-Arts de Dijon est riche de près de mille pièces. C'est, pour l'essentiel, le legs de l'archéologue dijonnais Albert Gayet (1856-1916) qui dirigea les fouilles d'Antinoé en Moyenne-Égypte de 1896 à 1911.

Portrait de jeune garçon
Portrait de jeune garçon.
Peinture à l'encaustique sur
planchette de bois de tilleul.
Vers 115 après J.-C.
Portrait de Claudiané.
Portrait de Claudiané.
Peinture à l'encaustique sur
planchette de peuplier ou de saule.
Entre 150 et 175 après J.-C.
PREMIER ÉTAGE : ART FRANÇAIS du XIXE SIÈCLE
La salle d'art français du XIXe siècle
La salle d'art français du XIXe siècle.
Au premier plan : Bronze «Petit pêcheur napolitain jouant avec une tortue» de François Rude (1784-1855).

À DROITE, Bronze «Mercure rattachant sa talonnière» de François Rude. ---»»»
Bronze «Mercure rattachant sa talonnière» de François
Bronze «La fée des fleurs» de Mathurin Moreau
Bronze «La fée des fleurs» de Mathurin Moreau (1822-1912).
Œuvre de 1853.
«L'Enlèvement des Sabines» de Jean-Claude Naigeon
«L'Enlèvement des Sabines» de Jean-Claude Naigeon (1753-1832).
Œuvre réalisée d'après le tableau de Pierre de Cortone conservée au musée du Capitole à Rome.
La peinture de J.-C. Naigeon a été réalisée à Rome en 1784 pour le décor du palais des États de Bourgogne.
DEUXIÈME ÉTAGE : SALLE FRANÇOIS POMPON (SCULPTEUR ANIMALIER BOURGUIGNON DU DÉBUT DU XXE SIÈCLE)
François Pompon : Faisans dans une vitrine
.François Pompon : Faisans dans une vitrine.
Le musée de Dijon a reçu en dépôt, en 1948, une grande
partie du fonds d'atelier de l'artiste. L'autre partie a été
donnée au musée de Saulieu, sa ville natale.
Salle François Pompon
Salle François Pompon (1855-1933) au deuxième étage de la tour de Bar.
Sculptures d'animaux
Vue de la salle avec ses sculptures d'animaux.
Animaux dans une vitrine
François Pompon : Animaux dans une vitrine.
DEUXIÈME ÉTAGE : L'ART MODERNE
Vue de la grande salle d'art moderne
Vue de la grande salle d'art moderne.

À DROITE, Peinture à la cire : «Le grand Icare» de Claude Domec (1902-1981) ---»»»
 «Le grand Icare»
«Portrait de Vieira»
Tableau :«Portrait de Vieira» d'Arpad Szenes
(1897-1985), huile sur toile, 1947.
Art moderne d'Anna Waisman
Art moderne d'Anna Waisman.
Sculpture «Le Cœur» (1983).
«La véloterie du père Gaston»
Œuvre moderne : «La véloterie du père Gaston» (1975) de Gérard Pascual, né en 1946.
Quand on constate que les directeurs de musées des Beaux-Arts acceptent d'exposer
ce genre d'œuvres dans leurs murs, on est poussé à pasticher Cicéron et
à dire : Deux «artistes» contemporains ne peuvent se regarder sans rire...
Vue de la grande salle d'art moderne
Vue de la grande salle d'art moderne.

À DROITE ---»»»
Tableau «Étude de la serveuse pour le "Bar aux Folies-Bergères"» d'Édouard Manet (1832-1883), pastel sur toile.
A la fin de sa vie, Manet réalise les portraits au pastel de plusieurs de ses amies. Ici, «Suzon», serveuse aux Folies Bergères.
Le «Bar aux Folies-Bergères» a été peint par l'artiste en 1881.
«Étude de la serveuse pour le «Bar aux Folies-Bergères»
Vue d'une salle de l'Art français au XIXe si7cele
Troisième étage.
Vue d'une salle de l'Art français au XIXe siècle.
«Le port de Honfleur»
«Le port de Honfleur» de Louis-Eugène Boudin (1824-1898), huile sur toile, septembre 1897.

Documentation : «Le Musée des Beaux-Arts de Dijon, Guide des collections permanentes»
+ panneaux sur les œuvres affichés dans le musée
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