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Le musée des Beaux-Arts de Dijon
est l'un des plus importants de France. C'est aussi l'un des plus
anciens. Créé sous l'Ancien Régime (sans ouverture
au public), les deux salles qui le constituaient (Salon Condé
et Salle des Statues) étaient destinées à parfaire
la formation des élèves de l'école de dessin
fondée en 1766. La fréquentation des uvres des
grands-maîtres ne pouvait qu'affûter leur jugement et
leur art. Entre 1781 et 1785, on l'élargit d'une nouvelle
aile. Pendant la Révolution, on y entassa les uvres
confisquées aux émigrés et aux établissements
religieux. C'est pourquoi un premier musée put ouvrir en
1799. Depuis, bien sûr, par acquisitions et legs, il n'a cessé
de s'enrichir. La surface d'exposition s'est accrue d'autant, empruntant
au fil des décennies salles et couloirs du Palais des Ducs
de Bourgogne.
La salle des Gardes avec ses tombeaux de Philippe le Hardi, Jean
sans Peur et Marguerite de Bavière est connue de tous les
amateurs d'art. Pourtant le musée de Dijon est aussi remarquable
par sa très importante collection de Primitifs suisses et
rhénans - la plus riche de France. Sans compter les statues
(comme la merveilleuse sainte
Catherine d'Alexandrie), c'est près d'une quarantaine
de panneaux (et de retables) qui s'offre aux visiteurs, comme témoignage
du talent artistique germanique au XVe siècle. Cette page
en donne un important extrait.
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La salle des Gardes du Musée des Beaux-Arts abrite les tombeaux
de Philippe le Hardi (au fond)
et de Jean sans Peur et Marguerite de Bavière (au premier plan). |
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Le palais des Ducs de Bourgogne, place de la Libération. |
Les cuisines ducales.
On doit leur construction à Philippe le Bon en 1433.
Le centre de la voûte (photo), soutenue par huit arcs
d'ogives, s'ouvre sur une cheminée
d'évacuation des fumées. |
La tour de Bar à côté de l'entrée du musée. |
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Les cuisines ducales.
«««--- Le palais des Ducs de Bourgogne : sculptures
et tympan. |
REZ-DE-CHAUSSÉE
: LA SALLE DU CHAPITRE DE LA SAINTE-CHAPELLE |
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Statue de Vierge à l'Enfant.
Bourgogne, 1ère moitié du XVIe siècle.
Bois polychrome. |
La salle du chapitre avec ses statues. |
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CI-DESSUS, vitrail du XVe siècle
à l'effigie de la Toison d'or
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
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À DROITE, Vierge de pitié, Bourgogne,
début du XVIe siècle ---»»»
Provient de la cour d'un immeuble de Dijon. Auparavant, elle
était
peut-être dressée sur la clôture d'un cimetière.
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Statue d'Antoinette de Fontette.
Bourgogne, milieu du XVIe siècle. |
Crosse dite de Robert de Molesme.
Italie du sud, fin du XIe, début du XIIe siècle. |
Triptyque «La Vierge à l'Enfant entre deux anges», Ivoire.
La partie centrale date des années 1350 (Paris).
Les deux volets (sainte Catherine et saint Pierre) sont du XIXe siècles. |
Diptyque de la Passion (Paris, vers 1375-1400), Ivoire.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
«La Pamoison de la Vierge» (Basse vallée du Rhin,
vers 1520).
Ce groupe était autrefois la partie d'un retable consacré
à la Crucifixion. |
Diptyque de la Passion.
«La Résurrection de Lazare et l'entrée du Christ dans Jérusalem». |
Pyxide «Scènes de l'enfance du Christ».
Paris ou Est de la France, vers 1300-1330. |
Diptyque de la Passion.
«Les Apôtres endormis et le Christ en prière au Jardin des Oliviers». |
Couronne, Bourgogne(?), début du XVe siècle.
Cuivre doré, fleurons en argent et verroteries. |
PREMIER ÉTAGE
: PEINTURES SUISSES ET ALLEMANDES (XVe, XVIe SIÈCLES) |
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Palier de l'escalier : Statue de Louis XIII enfant
par François Rude (fonte). |
La salle des «Primitifs suisses et allemands, XVe et XVIe siècles».
Au centre de la pièce, retable de sainte Marguerite (voir plus
bas). |
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Retable de sainte Marguerite, détail. |
Retable «Portes du Trésor de l'Abbaye de saint-Bertin à Saint-Omer».
Nord de la France, premier tiers du XVIe siècle, huile sur
bois. Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
«««--- À GAUCHE, Deux panneaux du RETABLE
DE SAINTE MARGUERITE (donné en entier plus
haut), huile sur bois.
uvre du maître des Ronds de Cobourg (actif à Strasbourg
à la fin du XVe siècle). |
Retable de sainte Marguerite, détail. |
Les scènes
du Retable de sainte Marguerite sont extraites
de la Légende Dorée de Jacques Voragine
(XIIIe siècle). Marguerite vit à Antioche. Elle
est de noble naissance et d'une très grande beauté.
À quinze ans, elle est baptisée - ce pourquoi
son père la tient en haine. Alors qu'elle garde des
brebis, le préfet Olybrius vint à passer. Aussitôt
il veut faire d'elle sa femme (ou sa concubine si elle est
esclave). Mais il exige d'abord qu'elle se convertisse aux
dieux «païens». Bien sûr elle refuse.
Elle est suppliciée, puis jetée en prison. La
Légende Dorée poursuit : «Pendant
qu'elle était dans son cachot, elle pria le Seigneur de lui
montrer, sous une forme visible, l’ennemi avec lequel elle
avait à combattre ; et voici qu'un dragon effroyable lui apparut
; comme il s'élançait pour la dévorer, elle fit un signe de
croix, et le monstre disparut (...)». C'est la partie
gauche du tableau du haut.
Le maître des Ronds de Cobourg a représenté
au premier plan du même tableau la scène qui
a suivi celle avec le dragon. Jacques de Voragine relate :
«Le diable vint encore pour tromper Marguerite, en prenant
une forme humaine [l'artiste a choisi de le peindre sous sa
forme de démon]. A sa vue, elle se mit en prières,
et après s'être levée, le diable s'approcha d'elle (...) Marguerite
le prit par la tête, le jeta par terre sous elle; et lui posant
le pied droit sur le crâne, elle dit : "Sois écrasé,
superbe démon, sous les pieds d'une femme." Le démon
criait : "Ô bienheureuse Marguerite, je suis vaincu!
Si un jeune homme l’avait emporté sur moi, je ne m’en serais
pas préoccupé ; mais me voici vaincu par une jeune
fille et j'en suis d'autant plus affligé que ton père et ta
mère ont été mes amis."»
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Le deuxième panneau illustre
un épisode de la journée du lendemain. Amenée
devant le juge, Marguerite refuse de sacrifier aux dieux.
Elle est à nouveau suppliciée, pendue, brûlée,
puis plongée, nous dit la Légende, «dans
un bassin plein d'eau, afin que ce changement de supplice
augmentât la violence de la douleur : mais à l’instant la
terre trembla et la jeune fille en sortit saine, à la vue
de tous. Alors cinq mille hommes crurent et furent condamnés
à être décapités pour le nom de J.-C. Le préfet, dans la crainte
que les autres ne se convertissent, fit de suite couper la
tête à sainte Marguerite.» Voir également cette
légende dans un vitrail du XIIIe siècle (partiellement
restauré au XIXe) à l'église Saint-Pierre
de Saint-Julien-du-Sault dans l'Yonne.
Au-delà de la fantasmagorie des histoires de la Légende
dorée, il faut reconnaître l'importance de
ces récits dans l'art médiéval et celui
de la Renaissance. Des artistes comme Giotto, Jan Van Eyck,
Fra Angelico, Masaccio, Andrea Mantegna, Hans Memling et bien
d'autres se sont largement inspirés de cette collection
de vies des saints et des saintes dans leurs uvres.
On trouve ainsi des illustrations de la Légende
dorée dans les retables, les hauts et bas-reliefs
des cathédrales et des églises qu'il nous reste
du Moyen Âge, les enluminures des livres médiévaux,
les vitraux, les toiles de certains maîtres de la Renaissance,
etc.
Source : La Légende Dorée, traduction
de 1902
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Médaille en bronze Eliézer et Rébecca par Hans Jamnitzer, Allemagne,
XVIe siècle.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
«Retable de la Passion du Christ» du maître à l'œillet de Baden.
Fin du XVe siècle, début du XVIe siècle.
Huile sur bois.
On remarquera l'illet et le brin de lavande dans le bas du panneau
du bas à droite.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
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L'illet
et le brin de lavande posés sur le sol constituent
un signe distinctif utilisé par des ateliers suisses
de la fin du XVe et du début du XVIe siècle.
On les appelle «les maîtres
à l'illet». Ils ont été
actifs à Fribourg, Berne,
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Zurich, Soleure et Baden.
Le Retable de la Passion du Christ (ci-contre le deuxième
panneau) , a été réalisé
à Baden. On soulignera l'aspect caricatural des
figures, certains détails cruels ou macabres
(tête de mort dans le panneau du bas à
gauche) et l'agressivité des coloris. L'ensemble
s'inspire de l'imagerie populaire et du théâtre
des Mystères. Voir le tableau «La
Circoncision» du maître à l'œillet de Baden au musée
des Beaux-Arts d'Angers.
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PREMIER ÉTAGE
: ART FRANÇAIS du XVIIE SIÈCLE |
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Salle d'art français du XVIIe siècle.
À DROITE ---»»»
«L'Assomption» de Jean Dubois, terre cuite et plâtre.
Architecte et sculpteur, Jean Dubois (1625-1694) était le sculpteur
officiel du Palais des États.
Vers la fin de sa vie, l'artiste conçoit le décor monumental
du chur de l'église Notre-Dame à Dijon.
Le thème en est l'Assomption de la Vierge. Il en réalise
une maquette en terre cuite conservée au musée de Dijon.
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«La Mort de Didon»
Thomas Blanchet (1614-1689), huile sur toile. |
«Le sacrifice d'Iphigénie»
François Perrier dit le Bourguignon (1590-1656). |
PREMIER ÉTAGE
: ART FRANÇAIS du XVIIIe SIÈCLE |
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Vue générale de la salle des Arts français du XVIIIe siècle. |
«L'Atelier du peintre» de Jean-Baptiste Lallemand (Dijon 1716-Paris
1803), huile sur toile.
«La Présentation de la Vierge au temple» de Michel I Corneille, dit
le Vieux (1603-1664), huile sur toile ---»»» |
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Tableau «Paysage avec ruines romaines» de Gabriel Allegrain (1679-1746),
huile sur toile.
«««--- «Le Repos» de Jean-François Gilles, dit Colson
(1733-1803), huile sur toile.
Ce tableau est considéré comme l'uvre la plus
célèbre de Colson.
( À coté de la jeune fille endormie, le chat guette
sa proie...) |
PREMIER ÉTAGE : LA SALLE DES STATUES |
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La Salle des Statues, ci-dessus et à droite. ---»»» |
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Statue «Hébé et l'aigle de Jupiter» de François Rude.
Rude considérait cette uvre, qui date de 1851,
comme son testament artistique. |
«Hébé et l'aigle de Jupiter» de François Rude. |
Le plafond de la salle des Statues est dû à Pierre-Paul
Prud'hon (1758-1821).
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
La Salle
des Statues et le Salon Condé sont les deux
premières salles historiques du musée du Dijon.
La salle des Statues est de style Louis XVI avec bas-reliefs
en stuc sous la corniche illustrant des scènes tirées
de l'histoire antique, plafond à caissons entourant
une vaste fresque de Pierre-Paul Prud'hon ; aux angles, des
bustes d'inspiration antique.
En 1775, les États de Bourgogne avaient créé
un prix en peinture et en sculpture. Tous les quatre ans,
les lauréats partaient à Rome parfaire leur
formation, aux frais de la Province. En retour, chaque élève
devait envoyer une copie d'un maître ou d'une uvre
antique. C'est dans la Salle des Statues que les copies étaient
présentées. L'Hébé (commande de
la ville de Dijon) trône au centre de la pièce.
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PREMIER ÉTAGE : LE SALON CONDÉ |
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Le Salon Condé, l'une des plus belles salles du musée de Dijon,
expose
deux grandes toiles relatant les hauts faits du prince de Condé
: «Le Passage du Rhin» et «La Bataille de Sénef». |
«Scène de reproches» de Michel Garnier.
(voir ci-dessous)
On ne peut pas manquer d'être impressionné par le
visage très «poupée Barbie» de la jeune
femme ! |
«La Bataille de Seneffe» de Bénigne Gagneraux (1756-1795), huile sur
toile.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
«Scène de reproches» (1794) de Michel Garnier, né à Saint-Cloud au
XVIIIe siècle, huile sur toile.
«««--- À GAUCHE
Seneffe est un épisode la guerre de Hollande (1672-1678) menée
par Louis XIV contre les Provinces
Unies. La scène représente le jeune duc d'Enghien sauvant
la vie de son père, le grand Condé. |
PREMIER ÉTAGE : LA SALLE DU MAÎTRE
DE FLÉMALLE |
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CI-DESSUS, Triptyque de l'Adoration
des Mages, Anvers, vers 1530, huile sur bois.
À gauche : La Nativité ; au centre : L'Adoration
; à droite : La Circoncision
Cette uvre a été récupérée
par les Alliés en 1945.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
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«««--- À GAUCHE
: «La Nativité» par Robert Campin (Le maître de Flémalle),
huile sur bois, vers 1425.
Dans ce tableau, le maître de Flémalle a peint
l'un des premiers paysages naturalistes de
la peinture occidentale. On remarquera notamment le bon rendu
de la perspective.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
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PREMIER ÉTAGE : LA SALLE DES GARDES |
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La salle des Gardes vue depuis le tombeau de Philippe le Hardi. |
La salle
des Gardes du musée des Beaux-Arts de Dijon
est la salle la plus célèbre du musée.
C'est l'ancienne salle des festins du palais au temps des
ducs de Bourgogne. Sa cheminée est en style flamboyant
(voir la photo
en tête de page) et date du début du XVIe siècle.
La tribune (que l'on voit dans la photo au-dessus) était
destinée aux musiciens. Elle date d'Henri II. Le nom
de salle des Gardes remonte au XVIIe siècle, quand
s'y tenaient les gardes du Prince de Condé. Depuis
1827, elle abrite les tombeaux des ducs (Philippe le Hardi
et Jean sans Peur) ainsi que les retables de la Chartreuse
de Champmol : retable des saints Martyrs, retable de la Crucifixion,
retable de la Passion.
Le monastère de la Chartreuse de Champmol a été
détruit à la Révolution ; ses biens,
d'un niveau artistique exceptionnel, ont été
dispersés. Ils font le bonheur du musée de Dijon
comme d'autres musées importants dans le monde.
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En s'attachant les talents d'artistes
renommés, le monastère était devenu l'un
des foyers principaux de l'art occidental dans les années
1380-1410. Parmi les sculpteurs, Claus Sluter tient
une place prépondérante. Philippe le Hardi (1342-1404),
duc de Bourgogne, commanda son tombeau dès 1381. L'atelier
de sculpture travailla sur le gisant et le cortège
des pleurants jusqu'en 1381. Les pleurants représentent
le clergé, l'évêque, les enfants de chur
et les familiers du ducs. Ils sont en albâtre, à
l'origine polychrome. Par sa variété, l'intensité
de la douleur exprimée sur les visages, les mouvements
des drapés, Claus Sluter a réalisé, dans
le cortège des pleurants, ce qui est regardé
comme un des chefs d'uvre de la sculpture occidentale.
Les tombeaux de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière,
déjà marqués par le style flamboyant,
ont été réalisés vers le milieu
du XVe siècle.
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Tombeau de Philippe le Hardi. |
Tombeau de Philippe le Hardi, pleurants sous la dalle de marbre. |
Tombeau de Philippe le Hard : pleurants sous la dalle de marbre. |
Tombeau de Philippe le Hardi : pleurants sous la dalle de marbre. |
Tombeau de Philippe le Hardi.
Pleurants sous la dalle de marbre (haut et bas). |
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Tombeau de Philippe le Hardi.
Pleurants sous la dalle de marbre. |
Portrait de Philippe le Hardi.
Copie du XVIe d'après un original du XIVe siècle; |
PREMIER ÉTAGE : LES RETABLES DE LA CHARTREUSE
DE CHAMPMOL DANS LA SALLE DES GARDES |
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Retable de la Passion (Anvers, début du XVIe siècle). |
Retable de la Passion.
Détail de la scène centrale. Ici, le Pamoison de la
Vierge.
Le retable est en chêne peint et doré. La caisse contient
le signe caractéristique de la guilde d'Anvers.
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Retable de la Crucifixion.
Commandé par la Chartreuse de Champmol en 1390, le retable
a été réalisé en Flandre : Jacques de
Baerze crée la sculpture
à Termonde en 1391. Puis Melchior Broederlam réalise
la peinture et la dorure à Ypres de 1393 à 1399.
Cette uvre est une saisie révolutionnaire transportée
à la cathédrale Saint-Bénigne
de Dijon en 1792. |
Retable des Saints et Martyrs
La Décollation de saint Jean-Baptiste
Ce retable est dû à Jacques de Baerze, sculpteur actif
à Termonde à la fin du XIVe siècle
et à Melchior Broederlam, peintre actif à Ypres de 1381
à 1401.
Cette uvre est une saisie révolutionnaire transportée
à la cathédrale Saint-Bénigne
de Dijon en 1792. |
Retable des Saints et Martyrs : La Tentation de saint Antoine. |
PREMIER ÉTAGE : L'ART ÉGYPTIEN |
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Vue de la salle de l'art égyptien.
Le fond
égyptien du Musée des Beaux-Arts
de Dijon est riche de près de mille pièces.
C'est, pour l'essentiel, le legs de l'archéologue dijonnais
Albert Gayet (1856-1916) qui dirigea les fouilles d'Antinoé
en Moyenne-Égypte de 1896 à 1911.
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Portrait de jeune garçon.
Peinture à l'encaustique sur
planchette de bois de tilleul.
Vers 115 après J.-C. |
Portrait de Claudiané.
Peinture à l'encaustique sur
planchette de peuplier ou de saule.
Entre 150 et 175 après J.-C. |
PREMIER ÉTAGE : ART FRANÇAIS du
XIXE SIÈCLE |
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La salle d'art français du XIXe siècle.
Au premier plan : Bronze «Petit pêcheur napolitain jouant avec une
tortue» de François Rude (1784-1855).
À DROITE, Bronze «Mercure rattachant sa talonnière» de François
Rude. ---»»» |
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Bronze «La fée des fleurs» de Mathurin Moreau (1822-1912).
uvre de 1853. |
«L'Enlèvement des Sabines» de Jean-Claude Naigeon
(1753-1832).
uvre réalisée d'après le tableau de Pierre
de Cortone conservée au musée du Capitole à Rome.
La peinture de J.-C. Naigeon a été réalisée
à Rome en 1784 pour le décor du palais des États
de Bourgogne. |
DEUXIÈME ÉTAGE : SALLE FRANÇOIS
POMPON (SCULPTEUR ANIMALIER BOURGUIGNON DU DÉBUT DU XXE
SIÈCLE) |
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.François Pompon : Faisans dans une vitrine.
Le musée de Dijon a reçu en dépôt,
en 1948, une grande
partie du fonds d'atelier de l'artiste. L'autre partie a été
donnée au musée de Saulieu, sa ville natale. |
Salle François Pompon (1855-1933) au deuxième
étage de la tour de Bar. |
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Vue de la salle avec ses sculptures d'animaux.
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François Pompon : Animaux dans une vitrine. |
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DEUXIÈME ÉTAGE : L'ART MODERNE |
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Vue de la grande salle d'art moderne.
À DROITE, Peinture à la cire : «Le grand Icare» de Claude Domec
(1902-1981) ---»»» |
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Tableau :«Portrait de Vieira» d'Arpad Szenes
(1897-1985), huile sur toile, 1947.
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Art moderne d'Anna Waisman.
Sculpture «Le Cœur» (1983). |
Œuvre moderne : «La véloterie du père Gaston» (1975) de Gérard
Pascual, né en 1946.
Quand on constate que les directeurs de musées des Beaux-Arts
acceptent d'exposer
ce genre d'uvres dans leurs murs, on est poussé
à pasticher Cicéron et
à dire : Deux «artistes» contemporains ne
peuvent se regarder sans rire... |
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Vue de la grande salle d'art moderne.
À DROITE ---»»»
Tableau «Étude de la serveuse pour le "Bar aux Folies-Bergères"»
d'Édouard Manet (1832-1883), pastel sur toile.
A la fin de sa vie, Manet réalise les portraits au pastel de
plusieurs de ses amies. Ici, «Suzon», serveuse aux Folies
Bergères.
Le «Bar aux Folies-Bergères» a été
peint par l'artiste en 1881. |
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Troisième étage.
Vue d'une salle de l'Art français au XIXe siècle. |
«Le port de Honfleur» de Louis-Eugène Boudin (1824-1898), huile sur
toile, septembre 1897. |
Documentation : «Le Musée des Beaux-Arts
de Dijon, Guide des collections permanentes»
+ panneaux sur les uvres affichés dans le musée |
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