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L'actuel XIIIe arrondissement de Paris
se trouve juste au nord de l'ancienne gare batelière d'Ivry.
À la fin du XVIIIe siècle, de nombreux établissements
industriels s'y implantent, comme les raffineries ou les verreries.
S'y ajoutent, à la fin du siècle suivant, des usines
de production d'automobiles. La population du XIIIe arrondissement
a donc été en augmentation constante tout au long
du XIXe siècle. Il fallait un lieu de culte supplémentaire.
À l'instar de beaucoup d'églises parisiennes, le Second
Empire s'en chargea. Notre-Dame-de-la-Gare fut érigée
entre 1855 et 1864, par l'architecte Claude Naissant (1801-1879).
Le style choisi fut le roman de la fin du XIIe siècle.
De par ses petites fenêtres, Notre-Dame-de-la-Gare est une
église sombre car la nef n'est éclairée que
pour les offices. Le chur, embelli de deux grandes toiles
marouflées dues à Osterlind et d'une belle voûte
étoilée se détache par sa lumière et
attire le regard.
À noter que, au XXe siècle, la fréquentation
de l'église a été allégée en
faisant de la chapelle Saint-Jean-des-Deux-Moulins,
située quelques rues plus loin, une église paroissiale.
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Vue d'ensemble de l'église Notre-Dame-de-la-Gare
L'église de style néoroman possède peu de fenêtres.
Sans la lumière électrique, on ne voit presque rien
dans la nef.
Arcades en plein cintre surmontées d'un triforium aveugle et
de hautes fenêtres, piliers à chapiteaux à feuillages : le classique de la fin de la période romane. |
La façade romane de Notre-Dame-de-la-Gare
place Jeanne d'Arc dans le 13e arrondissement |
Le portail est en plein cintre embelli de deux figures d'anges
(bien détériorées par les fientes de pigeon...) |
Oculus roman sur la façade |
La façade de l'église
est typique des églises romanes de la fin du
XIIe siècle : une partie centrale entourée
de deux parties latérales, le tout surmonté
d'un clocher carré sommé d'une flèche
élancée.
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Le chevet gracieux de Notre-Dame-de-la-Gare |
Chapelle dans le vestibule avec une Piéta |
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Bas-côté gauche de l'église
«««--- À GAUCHE, Vierge de la Puerta de Otuzco
Cette Vierge est une poupée de porcelaine d'assez grande taille,
magnifiquement vêtue.
Pour lire un commentaire général sur la présence
des poupées habillées
dans les églises, voyez l'église Notre-Dame
à Pontoise.
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Statue en bois d'une sainte
dans le vestibule |
Autel dans l'absidiole droite |
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Chapelle du Saint-Sacrement
Cette chapelle est fermée par une paroi de verre que l'on discerne
sur l'image.
«««--- À GAUCHE, Vitrail à thème
eucharistique dans l'absidiole droite
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Élévations droites dans la nef
Elles rappellent un peu la très belle église néoromane
Saint-Pierre
à Neuilly, en plus simple. |
Le chur de l'église et sa superbe voûte étoilée
Sur la demi-coupole, la Vierge et l'Enfant Jésus sont dus à
Félix Jobbé-Duval (1821-1889)
Les peintures décoratives sont d'Alexandre Denuelle (1818-1879) |
Vitrail dédié aux litanies de
la Vierge dans le chur
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Station du Chemin de croix |
Statue de la Vierge dans le chur
Elle est due au sculpteur Henri-Albert Lagriffoul (1907-1981) |
Le chur de Notre-Dame-de-la-Gare |
Statue d'une
séduisante Jeanne d'Arc
à la fois martiale et pensive
dans le vestibule |
Vitrail gauche de l'abside
uvre de Jacques Le Chevallier (1896-1987)
Le taureau de Luc et l'Homme de Matthieu |
Vitrail central de l'abside
uvre de Jacques Le Chevallier (1896-1987)
Le Christ montrant ses stigmates |
Vitrail droit de l'abside
uvre de Jacques Le Chevallier (1896-1987)
L'aigle de Jean et le lion de Marc |
Toile marouflée dans le chur due à Anders Osterlind
(1887-1960)
«Les Noces de Cana» |
Toile marouflée dans le chur due à Anders Osterlind
(1887-1960)
«La Crucifixion» |
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L'orgue de tribune est un Cavaillé-Coll de 1864
«««--- À GAUCHE, La Vierge et l'Enfant Jésus
dans la demi-coupole de la voûte
uvre de Félix Jobbé-Duval (1821-1889) |
La nef de biais avec l'orgue de tribune (la photo a été
éclaircie) |
Documentation : «Paris d'église
en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4 |
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