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Sainte-Marguerite est une église
parisienne méconnue. On y voit pourtant beaucoup d'uvres
d'art, surtout des tableaux dont une
Déposition de croix, chef d'uvre maniériste
de Charles Dorigny et une série de toiles sur la
vie de saint Vincent de Paul. L'une est de Jean Restout ; deux
sont de Frère Jean André (1662-1753). L'église
possède aussi une magnifique chapelle
des Âmes-du-Purgatoire, entièrement en trompe-l'il
(et la plupart du temps fermée par une grille).
Au XVIIe siècle, le quartier du faubourg Saint-Antoine, où
se trouve l'église, abrite une importante communauté
d'artisans du meuble (d'où sera issu le célèbre
André-Charles Boulle). Le lieu de culte de ses familles est
alors l'église Saint-Paul (actuelle Saint-Paul-Saint-Louis),
assez éloignée du faubourg. En 1625, le curé
de Saint-Paul, Antoine Fayet (dont on voit le tombeau)
obtient le droit de faire construire, à ses frais, une chapelle
pour offrir un lieu de culte plus proche. Celle-ci correspond aux
trois premières travées que l'on voit dans la nef.
En 1660, on les élargit en leur adjoignant deux bas-côtés,
puis, en 1679, on rajoute trois autres travées et les bas-côtés
adjacents. Il reste à construire le chur et le transept.
Ce sera fait dans la première moitié du XVIIIe siècle.
La chapelle
des Âmes-du-Purgatoire sera bâtie entre 1760 et
1762.
L'église eut à batailler pour obtenir le statut de
paroisse indépendante. Elle ne l'obtint qu'en 1712 ; son
premier curé en fut le sculpteur Jean-Baptiste
Goy (1666-1738). Un cimetière-charnier est aménagé
autour. Il sera fermé au début du XVIIIe siècle
et remplacé par le Père-Lachaise.
L'église passe sans trop d'encombres le cap difficile de
la Révolution, vingt-six de ses trente prêtres ayant
prêté serment à la Constitution civile du Clergé.
Mais elle est pillée ; les uvres d'art disparaissent.
Restauration et monarchie de Juillet se chargeront d'enrichir à
nouveau son intérieur avec des créations ou des uvres
d'édifices disparus.
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Vue d'ensemble de l'église Sainte-Marguerite
Les fenêtres de la nef étant pourvues de vitraux d'un
jaune intense, la lumière a du mal à passer.
En revanche, le chur, dont la clarté fait contraste,
possède deux vitraux historiés et les autres en verre
cathédrale. |
La façade néoclassique de l'église est
très dépouillée. |
Bas-relief «La Vierge à l'Enfant» sur le fronton
de la façade droite
Sculpture attribuée à Jean-Baptiste Goy (1666-1738) |
La mystérieuse stèle funéraire à Louis XVII (1785-1795)
dans l'ancien cimetière qui jouxte l'église |
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Vue d'ensemble de l'église Sainte-Marguerite
Les croisillons du transept sont très profonds ; ils
sont ornés de bas-reliefs sur leur fronton. |
La
tombe de Louis XVII. Un mystère entoure
cette tombe qui se signale par une stèle funéraire
(photo ci-dessus). On sait que, le 10 juin 1795, dans
la nuit, un enfant de dix ans est inhumé dans
le cimetière attenant à l'église
Sainte-Marguerite et que le petit convoi qui amène
le corps vient du Temple. Sous la Restauration, Louis
XVIII, qui régna de 1814 à 1824, fit mener
une enquête qui n'aboutit pas. En 1846, la Monarchie
de Juillet la relança. On trouva un cercueil
de plomb qui contenait le corps d'un jeune homme, mais
son âge fut estimé entre quinze et dix-huit
ans. Une analyse plus scientifique, menée en
1894, confirma les premières conclusions. Depuis
lors, personne n'en sait davantage.
Source : «L'église Sainte-Marguerite»,
brochure éditée par la paroisse.
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Bas-relief «Les Pèlerins d'Emmaüs» attribué à Jean-Baptiste
Goy (1666-1738) |
Jean-Baptiste
Goy (1666-1738) fut pensionnaire en 1680,
à l'âge de quatorze ans, à l'Académie
de France à Rome. Il y resta plus de dix ans.
Il rentra dans les ordres en 1692 et devint docteur
en théologie. Il est nommé curé
de Sainte-Marguerite en 1713.
Source : «L'église Sainte-Marguerite»,
brochure éditée par la paroisse.
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La nef et le bas-côté droit
La nef de l'église Sainte-Marguerite possède un étrange
aspect médiéval que la pénombre vient accentuer.
Les vitraux du premier niveau et les oculi de la voûte en berceau
sont tous en dominante jaune, ce qui barre la lumière du jour.
Cette nef a quatre siècles d'existence et pourtant on y respire
pleinement l'atmosphère des vieilles pierres.
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Un des quatre vitraux possédant une dédicace
à un événement du quartier. Ici, la guérison
miraculeuse d'Anne Charlier, le 31 mai 1725.
À noter que Voltaire comparut comme témoin
lors de l'enquête menée sur cette affaire. |
Exemple de vitrail rocaille dans les oculi de la voûte
Ici, une composition à thème architectural avec
un vase
de fleurs dans une fenêtre (Atelier Royer, 1923) |
La Prédication de saint Paul
Bas-relief sur la cuve de la chaire à prêcher (1704) |
La Prédication de Jésus (le sermon sur la montagne)
Bas-relief sur la cuve de la chaire à prêcher (1704) |
Le
massacre des Innocents (Francesco de Rosa,
vers 1600) est une toile peu banale. Il n'y a ni paysage,
ni décor, ni architecture, rien qu'une foule
d'hommes, de femmes et d'enfants, les uns assaillant,
les autres criant et gesticulant. La scène est
peinte en clair-obscur, ce qui accroît le caractère
angoissant de la tragédie qui se déroule
sous nos yeux.
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Chemin de croix, station XI
«Jésus est cloué sur la croix»
par Pierre-Félix Trézel (1782-1855) |
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«Le Massacre des Innocents» de Francesco de Rosa, dit Pacecco
(1607-1656) |
Exemple de vitrail rocaille dans les oculi de la voûte
Ici, une composition à thème architectural avec
un vase
de fleurs dans une mandorle (Atelier Royer, 1923) |
Chemin de croix, station XIII
«Jésus est remis à sa mère»
Le Chemin de croix date de 1845. Il est constitué de
quatorze tableaux de Pierre-Félix Trézel (1782-1855)
entourés d'un cadre jaune en biseau. |
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Chemin de croix, station VI : « Véronique essuie la face de
Jésus»
par Pierre-Félix Trézel (1782-1855) |
Le bas-côté gauche et la Déposition de croix de Charles Dorigny,
dans l'avant-nef |
Vitrail relatant la visite du pape Pie VII
à l'église Sainte-Marguerite en 1805 |
«La Descente de croix»
de Charles Dorigny (mort vers 1551)
École maniériste. Charles Dorigny est un artiste de
l'école de Fontainebleau.
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Vitrail relatant la blessure mortelle de Mgr Affre
sur les barricades en juin 1848 |
La Descente
de croix. Ce tableau appartient à l'école
maniériste (cf la forme donnée au corps
du Christ). Le peintre, Charles Dorigny, est un artiste de
l'école de Fontainebleau. Au centre, le corps de Jésus,
blafard, s'oppose au chatoiement des couleurs qui l'entourent.
Notez que, conformément aux principes maniéristes,
les costumes sont beaux et raffinés, comme la manche
du soldat qui tient la lance sur la gauche (et qui doit être
Longin). D'un geste déterminé, Nicodème
pointe son bras
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vers le tombeau où il faut
ensevelir le supplicié. D'après l'ouvrage «Paris
d'église en église», Joseph d'Arimathie,
qui soutient le corps des deux mains, aurait les traits du
roi Henri II dans les dernières années de son
règne. On remarquera, dans la partie basse du tableau,
l'étrange attitude de Marie-Madeleine qui, baissée
jusqu'à terre, soulève le pied du Christ pour
mieux voir sa blessure.
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Hommage aux soldats de 1914-1918
«À nous le souvenir»
Atelier J.M.J Vosch (1924) |
Le Monument aux morts est entouré de deux verrières
rendant hommage aux soldats de la guerre 1914-1918.
Ils sont dus à l'atelier J.M.J Vosch et datent de 1924. |
Hommage aux soldats de 1914-1918
accueillis par les saints du Paradis
«À eux l'immortalité»
Atelier J.M.J Vosch (1924) |
Hommage aux soldats de 1914-1918, détail.
Atelier J.M.J Vosch (1924) |
Le bas-côté gauche et ses verrières.
La pénombre et la pierre nue donnent à la nef un aspect
ancien assez chaleureux. |
Le tombeau d'Antoine Fayet, mort en 1634,
curé de Saint-Paul et fondateur de l'église Sainte-Marguerite |
Hommage aux soldats de 1914-1918, détail
Atelier J.M.J Vosch (1924) |
Un des anges accroupis qui supportent
le gisant d'Antoine Fayet |
Statue d'un ange tenant un lys
dans la nef |
Statue d'un ange tenant une couronne de lauriers dans la nef |
Chapelle absidiale gauche dédiée au Sacré-Cur |
Statue de saint Vincent de Paul |
«Apothéose de saint Vincent»
d'après le frère Jean André (1662-1753) |
Chapelle absidiale droite saint-Vincent-de-Paul |
LA CHAPELLE DE LA VIERGE DANS LE CROISILLON DROIT
DU TRANSEPT |
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Chapelle de la Vierge. C'est le transept sud, il date de 1724. |
La Vierge à l'Enfant, détail
dans la chapelle de la Vierge
Art populaire (?) |
La chapelle de la Vierge et sa série de vitraux historiés
relatant trois scènes de la vie de la Vierge
Les vitraux sont dus à l'atelier J.W.J. Vosch (1924). |
«L'Adoration des bergers» d'après le Dominiquin, partie centrale
Chapelle de la Vierge |
«La Déposition de croix» d'après Jean Jouvenet
Chapelle de la Vierge
Une autre «Déposition» de Jean Jouvenet se
trouve
à la chapelle
des Élus à Dijon. |
Les
vitraux de l'église Sainte-Marguerite.
Dans son article paru dans l'ouvrage Églises
parisiennes du XXe siècle, Hervé Cabezas
rapporte que, en 1920, le curé de l'église
Sainte-Marguerite faisait observer à son conseil
curial que l'édifice manquait de couleur car
il n'y avait pas de vitraux dans les orifices éclairant
la nef (ce devait être du simple verre blanc).
Le revitrage commença dès 1921.
On constate aujourd'hui une grande disparité
dans l'ensemble de la verrière : de nombreux
ateliers sont intervenus, avec des styles bien différents.
Dans le chur trônent deux grands vitraux
dus à Édouard-Amédée Didron (1836-1902) : saint
Augustin et saint
Louis. Ils obéissent à la tendance
néo-classique du renouveau du vitrail dans la
seconde moitié du XIXe siècle et ressemblent
à une multitude de vitraux de cette époque
- que l'on voit presque partout : des saints présentés
en pied dans un décor gothique foisonnant. En
1882, Henri Carot (1850-1919) reproduisit la
célèbre sainte
Marguerite de Raphaël, dont la toile est au
Louvre. C'était l'un des premiers vitraux de
sa carrière de peintre-verrier. Pour rester sur
Raphaël, notons que l'on voit plus souvent des
vitraux de son «saint Michel terrassant le démon»,
comme à Saint-Michel
à Dijon.
Revenons à 1920. La chapelle de la Vierge fut
la première pourvue avec des bouquets
de roses et de lys réalisés par E.
Royer (actuellement dans la chapelle Saint-Joseph).
C'est le même peintre-verrier
---»» Suite
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La Nativité
Atelier J.W.J. Vosch, 1924 |
La Présentation de Jésus au temple
Atelier J.W.J. Vosch, 1924 |
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L'Annonciation, détail |
«««---
L'Annonciation
Atelier J.W.J. Vosch, 1924 |
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La chapelle de la Vierge et ses trois toiles relatant des scènes
de la vie de saint Vincent de Paul.
Il y a cinq toiles en tout. Deux se trouvent dans la chapelle
Saint-Joseph-Sainte-Marguerite (croisillon gauche du transept). |
«Saint François de Sales installant saint Vincent
de Paul
supérieur des Dames de la Visitation» par Jean Restout
(1692-1768)
(Chapelle Saint-Joseph-Sainte-Marguerite) |
«Saint Vincent présente à Dieu les Lazaristes»
par Jean-Baptiste Feret, 1731
(Chapelle Saint-Joseph-Sainte-Marguerite ) |
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La Nativité, détail
Atelier J.W.J. Vosch, 1924 |
«L'Institut des enfants trouvés»
par Louis Galloche (1670-1761) |
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«Saint Vincent de Paul et Anne d'Autriche»
par Frère Jean André (1662-1753) |
Les
toiles sur «la vie de Monsieur Vincent»
viennent d'une série d'uvres commandés
par les Lazaristes au début du XVIIIe siècle
pour commémorer l'action de leur fondateur. À
la Révolution, la maison parisienne des Lazaristes
fut pillée, mais les tableaux furent épargnés.
Une fois l'orage passé, il se trouva que le premier
curé de Sainte-Marguerite fut un Lazariste. Il
se vit confier cinq des toiles de la série initiale.
On peut toujours les admirer dans l'église.
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Les vitraux de l'église Sainte-Marguerite.
qui a créé les vitraux de la nef en 1923
(bas-côtés et oculi de la voûte).
Les vitraux
des oculi rappellent le style rocaille du XVIIIe
siècle ; ceux des bas-côtés - sûrement
pour des raisons d'économie - présentent
les grands
événements chrétiens de l'église
et de son quartier par des inscriptions toutes simples
noyées dans un ensemble géométrique
assez banal.
En 1924, on fit appel à l'atelier de J.W.J.
Vosch pour trois vitraux-tableaux
consacrés à la vie de la Vierge et
pour deux autres qui célébraient les
soldats de 1914-1918. Ces deux derniers sont installés
de part et d'autre du monument aux morts dans le bas-côté
droit. Le style de ces vitraux, par leurs coloris abondants,
se rapproche de la famille de l'Art déco. Vosch
créa aussi le vitrail consacré à
saint
Joseph et Jésus enfant que l'on peut voir
dans la chapelle Saint-Joseph. Enfin, l'atelier de Raphaël
Lardeur vint ajouter un style artistique nettement
plus moderne quand il créa en 1938 les vitraux
historiés relatifs à saint
Vincent de Paul et à saint Jean-Marie Vianney,
curé d'Ars.
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«Vincent prêchant à l'hospice du saint Nom de Jésus»
par Frère Jean André (1662-1753)
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«««---
À GAUCHE
La Présentation de Jésus au temple, détail
Vitrail de l'atelier J.W.J. Vosch, 1924 |
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LA CHAPELLE SAINT-JOSEPH-SAINTE-MARGUERITE DANS
LE CROISILLON GAUCHE DU TRANSEPT |
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Chapelle Saint-Joseph-Sainte-Marguerite
Elle abrite deux des trois uvres consacrées à
sainte Marguerite : le tableau central du mur de droite et la statue
que l'on voit au-dessous. |
Statue de sainte Marguerite par Charles-François Lebuf-Nanteuil
(1792-1865) |
«Sainte Marguerite chassée par son père»
par Pierre-Antoine Vafflard (1777 ou 1779-1838) |
Sainte
Marguerite est présente dans La
Légende dorée de Jacques de Voragine.
Sa vie et son combat contre le dragon (c'est-à-dire
le démon) ont inspiré les artistes du
Moyen Âge (voir le retable
du maître des Ronds de Cobourg au musée des
Beaux-Arts de Dijon). Rappelons ici qu'elle est noble,
native d'Antioche, et élevée dans la foi
chrétienne par sa nourrice. À l'âge
adulte elle est baptisée, ce qui déclenche
la colère de son père, patriarche de la
religion romaine. Le tableau de Pierre-Antoine Vafflard
la montre chassée par son père, alors
que les esclaves de la maison l'implorent. Mais cet
épisode ne figure pas dans la Légende
dorée.
Alors qu'elle garde ses brebis, un préfet romain
tombe amoureux d'elle. Comme elle est noble, il peut
l'épouser, mais elle refusera cette alliance,
s'étant donnée au Christ. Malgré
des supplices affreux et les tentations du dragon dans
sa prison, elle ne renoncera pas à sa foi et
sera finalement décapitée.
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«Sainte Marguerite chassée par son père» par Pierre-Antoine
Vafflard, détail |
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«Saint Ambroise présente à Dieu la lettre de Théodose»
par Louis Lagrénée (1725-1805) |
Vitrail à saint Joseph
Atelier E. Royer, 1922 |
Vitrail de saint Joseph et Jésus enfant
Atelier J.W.J. Vosch, 1924 |
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LE CHUR DE L'ÉGLISE SAINTE-MARGUERITE
ET LES TABLEAUX DU DÉAMBULATOIRE |
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Le chur et le déambulatoire gauche
La présence de quatre grands vitraux avec du verre blanc
apporte un bon éclairage naturel du chur. |
Bas-relief dans le chur : «Le Christ descendu de
la croix»
par Eustache Nourrisson (vers 1654-1706) et Robert Le
Lorrain (1666-1743) |
Le
Christ descendu de la croix, réalisé
par Nourrisson et Le Lorrain, en marbre blanc,
est l'unique vestige d'un monument funéraire
conçu par François Girardon
(1628-1715) pour son épouse Catherine
Duchemin, décédée en
1698. Peintre de fleurs et de fruits, elle avait
été la première femme reçue
à l'Académie de peinture et de sculpture.
Terminé en 1706, le monument a été
érigé dans l'église Saint-Landry
(fermée en 1791). En 1817, il a été
remonté à l'église Sainte-Marguerite.
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Vitrail de saint Louis
par Édouard-Amédée Didron (1836-1902) |
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Vitrail de saint Augustin, détail
Édouard-Amédée Didron (1836-1902)
Voir le vitrail entier plus
bas. |
«La Visitation», détail
par Joseph-Benoît Suvée (1743-1807)
Le tableau date de 1781. |
Vitrail de saint Louis, détail
Édouard-Amédée Didron (1836-1902)
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Sainte Marguerite, vitrail central de l'abside plate,
exécuté en 1882 par Henri Carot (1850-1919)
d'après la sainte Marguerite de Raphaël
(En bas à gauche, on voit le dragon qui ouvre une gueule
énorme.) |
«La Visitation»
par Joseph-Benoît Suvée (1743-1807)
Le peintre a représenté les deux époux
respectifs
(Joseph et Zacharie) dans l'arrière-plan à gauche. |
«Le Christ en croix»
École de Charles le Brun, XVIIe siècle |
Le chur et le déambulatoire droit
Au fond, la chapelle Saint-Vincent-de-Paul |
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LA CHAPELLE DES-ÂMES-DU-PURGATOIRE |
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Vue d'ensemble de la chapelle des Âmes-du-Purgatoire
La plupart du temps, la chapelle est fermée par une grille,
mais il n'est pas
nécessaire de la franchir pour admirer les trompe-l'il
et le tableau central. |
«Le passage des âmes du purgatoire au ciel», détail
de Gabriel Briard (1725-1777)
Dans les extraits du tableau donnés en haut et en bas,
on voit un homme et une femme, chacun
aidé par un ange, qui s'extirpent des flammes du purgatoire
pour gagner le Paradis. |
«Le passage des âmes du purgatoire au ciel», détail
de Gabriel Briard (1725-1777) |
À DROITE ---»»»
Deux vitraux de Raphaël Lardeur installés
en 1938 dans le bas-côté droit :
- Saint Vincent de Paul (à gauche)
- Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), curé d'Ars
(à droite) |
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«La mort de Jacob en Égypte» par Gabriel
Briard (1725-1777), détail
Frise en trompe-l'il (côté droit de la chapelle
des-Âmes-du-Purgatoire) |
«La mort de Jacob en Égypte» par Gabriel
Briard (1725-1777), détail
Frise en trompe-l'il (côté droit de la chapelle
des-Âmes-du-Purgatoire) |
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«Les funérailles de Jacob au pays de Canaan» par
Gabriel Briard (1725-1777)
Frise en trompe-l'il (côté gauche de la chapelle
des-Âmes-du-Purgatoire) |
La nef vue du chur.
L'orgue de tribune est un Stoltz de 1873. |
Documentation : «Paris d'église
en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4
+ livret sur l'église Sainte-Marguerite, disponible au bureau
d'accueil + «La Légende dorée» de Jacques
de Voragine
+ «Églises parisiennes du XXe siècle», Action
artistique de la Ville de Paris, ISBN 2-905-118-87-3, article : «Le
vitrail, figuration et abstraction» d'Hervé Cabezas |
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