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Page créée en janv. 2016
Vierge à l'Enfant de la fin du XVIe siècle, détail

En 1080, le comte de Joigny fait venir des moines de la Charité-sur-Loire pour qu'ils créent un prieuré et développent ainsi l'économie du bourg. L'église Notre-Dame, située hors les murs du château, est incluse dans le prieuré. Jean Vallery-Radot dans son article du Congrès Archéologique de France rapporte que, selon Davier (qui fait œuvre d'historien de Joigny avec ses Mémoires écrites vers 1723), l'église Saint-André n'est autre que l'ancienne priorale romane Notre-Dame. Elle aurait changé de dédicace vers 1398 en raison d'une chapelle ou d'une confrérie Saint-André qui aurait servi pour l'office de la paroisse. L'église actuelle comprend donc des éléments du XIe siècle (nef et mur sud), ce qui fait d'elle la doyenne des églises de Joigny. Le chœur, réservé aux moines, a aujourd'hui disparu, tout comme le chevet.
Au cours du XVIe siècle, de vastes transformations vont agrandir l'édifice : construction du bas-côté nord gothique et de sa chapelle «absidiale» à l'est - le mur nord étant remplacé par une rangée d'arcades ; travée supplémentaire vers l'ouest, fermée par une façade ; tour carrée avec portail Renaissance pour clore le nouveau bas-côté nord.
L'église abrite le gisant, du XIIIe siècle, d'un comte de Joigny, une piéta et une très belle Vierge à l'Enfant de la fin du XVIe siècle. Les vitraux, également remarquables, étaient à l'origine du XVIe siècle. Il n'en reste plus guère : ils ont été abondamment restaurés vers la fin du XIXe siècle avec les méthodes de l'époque qui éliminaient tout cachet ancien. On note malgré tout une belle Vierge des Litanies entourée des prophètes et un Arbre de Jessé très riche, mais aux deux tiers refait en 1876. Le reste des vitraux date du XIXe siècle. Cette page donne la plupart des vitraux de l'église.

Le prophète Daniel (vers 1540) dans un ajour du vitrail de l'Arbre de Jessé
Vue d'ensemble de l'église Saint-André.
Vue d'ensemble de l'église Saint-André.

Architecture. La dissymétrie de l'édifice frappe dès l'entrée. Le vaisseau central, au premier plan, correspond à la nef de l'ancienne priorale du XIe siècle, dédiée à Notre-Dame. Ainsi le mur de droite sur la photo ci-dessus, avec ses quatre fenêtres, dont deux petites ouvertures romanes, date vraisemblablement de 1085, année où Richer, archevêque de Sens, consacra l'église Notre-Dame.
Dans le courant du XVIe siècle, on entreprit de vastes travaux dans l'édifice. Le bas-côté nord (à gauche) a été construit à cette occasion, après destruction du mur, remplacé par la rangée de belles arcades en pénétration que l'on voit ci-dessus. Le mur du chœur, derrière le maître-autel, a aussi été construit au XVIe siècle, lors de ces vastes transformations. L'ancien chœur, où se réunissaient les chanoines, a disparu.
Source : Congrès archéologique de France, 116e session, 1958, Auxerre, article «Saint-André» par Jean Vallery-Radot.

La façade a été reconstruite au XVIe siècle.
La façade a été reconstruite au XVIe siècle.
La tour carrée s'élève sur la première travée du bas-côté nord.
Le portail de la tour nord est de style Renaissance.
Le portail de la tour nord est de style Renaissance.
Le linteau abrite un beau bas-relief illustrant
des épisodes de la vie de saint André.
Comparution de saint André devant le proconsul
Comparution de saint André devant le proconsul.
Bas-relief sur le linteau du portail nord (détail).
Vue d'ensemble du bas–relief du portail nord : scènes de la vie de saint André (XVIe siècle)
Vue d'ensemble du bas-relief du portail nord : Scènes de la vie de saint André (XVIe siècle).
Comparution de saint André devant le proconsul ; le Martyre de saint André ; saint André prêche depuis la fenêtre de sa prison.
Saint André prêche depuis sa prison.
Saint André prêche depuis sa prison.
Détail du bas-relief sur le linteau du portail nord, XVIe siècle.
(Le grillage de fer de la petite fenêtre a résisté à l'épreuve du temps.)
Détail du portail du vaisseau central.
Détail du portail du vaisseau central.
Cette façade a été construite au XVIe siècle quand
on a allongé la nef d'une travée vers l'ouest.
Vue d'ensemble du bas–relief du portail nord : scènes de la vie de saint André (XVIe siècle)
Vue d'ensemble de l'église depuis le bas-côté nord.
Au premier plan, le bas-côté, voûté d'ogives, est du XVIe siècle. Le mur à l'arrière-plan,
avec quatre ouvertures (dont deux petites fenêtres romanes), serait celui de l'ancienne priorale et remonterait à 1085.
À l'entrée de la nef, la tribune (que l'on voit en sombre) se trouve dans la travée ouest rajoutée au XVIe siècle pour agrandir l'église.
La chaire à prêcher est du XIXe siècle.
La chaire à prêcher est du XIXe siècle.
Scènes de la vie de saint André, XIXe siècle. Vitrail de la baie 6.
Scènes de la vie de saint André, XIXe siècle. Vitrail de la baie 6.
On remarque la même scène que sur le linteau du portail nord : Saint André prêche depuis sa fenêtre tandis qu'un gardien tape dans la porte pour rentrer et empêcher l'apôtre de parler.
Statue de saint Léon, XIXe siècle.
Statue de saint Léon, XIXe siècle.
La cuve de la chaire à prêcher est typique du XIXe siècle.
La cuve de la chaire à prêcher est typique du XIXe siècle.
Saint André prêche depuis sa prison.
Saint André prêche depuis sa prison.
Détail du vitrail de la baie 6 (XIXe siècle).
La chapelle des fonts
La chapelle des fonts dans la première travée de l'église.
Cette travée a été bâtie au XVIe s. pour agrandir l'église vers l'ouest.
Le Christ et les pèlerins d'Emmaüs
Le Christ et les pèlerins d'Emmaüs
dans une fenêtre romane du mur sud.
Vitrail de l'atelier Vermonet-Pommery, Reims 1893.
Vitrail de la baie n°9.
Vitrail de la baie n°9.
Le tympan, avec les vendangeurs et les putti,
remonte aux années 1530.
Le corps des lancettes est du XIXe siècle et illustre
la parabole des ouvriers de la onzième heure.
La grisaille bleue illustre la parabole des vignerons homicides (ou infidèles).
Voir plus bas l'énoncé de ces paraboles.
Pierre tombale d'un ancien prieur de Notre-Dame.
Pierre tombale d'un ancien prieur de Notre-Dame.
Gisant du XIIIe siècle d'un comte de Joigny
Ce gisant du XIIIe siècle est celui d'un comte de Joigny (la base Palissy donne le nom
du comte Guillaume). Il est accompagné de deux anges porteurs de cierges.
Le chef du gisant du XIIIe siècle.
Le chef du gisant du XIIIe siècle.
(Le visage a été refait.)
Le bas–côté nord et ses vitraux Renaissance (copieusement restaurés ou refaits au XIXe siècle)
Le bas-côté nord et ses vitraux Renaissance (copieusement restaurés ou partiellement refaits au XIXe siècle).
On remarquera que les voûtes d'ogives tombent en pénétration sur les colonnes.
Tympan du vitrail de la baie 9 : putti et vignerons (vers 1530).
Tympan du vitrail de la baie 9 : putti et vignerons (vers 1530).
Détail des vignerons dans le soufflet central du tympan du vitrail de la baie 9 (vers 1530).
Détail des vignerons dans le soufflet central du tympan du vitrail de la baie 9 (vers 1530).
Le quartier de l'église Saint-André était celui des vignerons.
La corporation des vignerons joviniens a vraisemblablement offert ce vitrail (soufflet du tympan) au XVIe siècle.
La Parabole des vignerons homicides.
La parabole des vignerons homicides.
Détail de la baie n°9, XIXe siècle.
La Parabole des vignerons homicides.
La parabole des vignerons homicides.
Détail de la baie n°9, XIXe siècle.

La parabole des ouvriers de la onzième heure.
Cette parabole, assez connue et que l'on trouve dans l'évangile de Matthieu, a ouvert la voie aux réflexions les plus diverses, mais aussi aux élucubrations intellectuelles et à l'art de couper les cheveux en quatre. Rappelons brièvement l'histoire. Le propriétaire d'une vigne cherche des travailleurs. Au premier groupe de gens rencontré, il propose un denier pour travailler toute la journée dans ses vignes. Trois heures après, nouveau groupe de gens et proposition d'aller travailler dans la vigne (sans préciser le salaire toutefois). Idem à la sixième heure, la neuvième heure et la onzième heure. À la douzième heure sonne l'heure de la paie. Les derniers arrivés passent les premiers à la caisse et reçoivent un denier. Et ainsi pour tous les groupes, y compris celui de la première heure qui a trimé dans la vigne toute la journée. D'où, comme on s'en doute, de véhémentes protestations d'injustice de sa part. Comment les théologiens ont-ils justifié un pareil mode de rémunération? Évidemment par une série d'allégories plus alambiquées les unes que les autres. L'explication suprême étant que le denier représente le Royaume des cieux, c'est-à-dire la récompense des justes et que la justice de Dieu ne se discute pas. Nous laissons aux internautes intéressés le soin d'aller chercher sur le Web les interprétations qui ont été données à cette parabole.

La parabole des vignerons homicides (ou infidèles).
Cette parabole est beaucoup moins connue que celle des ouvriers de la onzième heure. On la trouve dans l'évangile de Matthieu, de Marc et de Luc. Le propriétaire d'un terrain y plante une vigne, l'enclot, y creuse un pressoir et y bâtit une tour. Il donne ensuite sa vigne en fermage à des vignerons et part en voyage. Quand l'heure de la vendange est venue, il envoie des serviteurs recevoir les fruits qui lui reviennent. Mais les vignerons les repoussent, certains sont même tués. Le propriétaire en envoie alors d'autres qui, à leur tour, sont outragés, voire assassinés. Idem pour le troisième groupe. Alors il envoie son fils, persuadé qu'on l'écoutera. Vain espoir. Les vignerons, voyant en lui l'héritier, le tuent pour garder l'héritage. Alors Jésus - qui raconte l'histoire aux pharisiens de Jérusalem - leur demande ce que va faire le maître. Réponse : faire périr tous ces infidèles et mettre à leur place des vignerons qui lui donneront les fruits qu'il attend. Mais Jésus les tance : le fils rejeté est la pierre angulaire sur laquelle va se construire l'œuvre de Dieu (annonçant par-là la Résurrection). Et il ajoute : le Royaume de Dieu vous sera enlevé (les pharisiens étaient persuadés de faire le bien et d'assurer ainsi leur salut) pour être confié à un peuple qui saura en produire les fruits. Les serviteurs sont les prophètes ; les pharisiens, les vignerons homicides, tandis que le peuple qui sera élu est constitué de ceux qui savent ouvrir leur cœur à Dieu. Cette parabole, très sibylline, est là encore amplement commentée sur Internet.

Le VITRAIL DE LA VIERGE DES LITANIES, VERS 1530 et restauré en 1879
Vitrail de la Vierge des Litanies, baie n°7.
Vitrail de la Vierge des Litanies, baie n°7.
Vers 1530 et restauré en 1879.
Le Père céleste bénissant, vers 1530 (la restauration semble peu importante ici).
Le Père céleste bénissant, vers 1530 (la restauration semble peu importante ici).
Détail du vitrail de la baie n°7.

Le vitrail de la Vierge des litanies est l'un des plus beaux et des plus originaux de l'église. Comme son voisin, le vitrail de l'Arbre de Jessé, donné plus bas, il a été fortement restauré au XIXe siècle, en 1879 exactement, par les verriers parisiens Lusson et Lefèvre. À cette époque, on ne faisait pas dans la dentelle lors des restaurations : toute trace due à la patine des siècles était récurée impitoyablement. Un bon vitrail restauré devait avoir l'air neuf. Ici, la moitié inférieure des lancettes porte nettement la griffe du XIXe si bien que cette très belle composition ne rentre pas dans le catalogue des chefs-d'œuvre des maîtres verriers de la Renaissance.
Toutefois, pour les historiens, le tympan semble moins touché par le XIXe siècle que les trois lancettes. Dans celle du centre, la Vierge se tient sur le globe terrestre, entourée de quatre emblèmes des litanies. Autour d'elle, les prophètes se succèdent : au centre, Isaïe avec une inscription relative à Jessé ; à gauche, Daniel, Salomon et deux autres prophètes ; à droite, Osée, Ézéchiel, Michel et Jérémie. Ils tiennent tous un phylactère rappelant leurs prophéties. On note une profusion d'étoiles montées en chef-d'œuvre. Source : Corpus Vitrearum, Les vitraux de Bourgogne, Franche-Comté et Rhône-Alpes, éditions du CNRS, 1986.

Les prophètes Daniel et Salomon
Les prophètes Daniel et Salomon
Détail de la baie n°7 (vers 1530, restauré en 1879).
VITRAIL DE LA BAIE 5, VERS 1540
Le Père céleste
Le Père céleste
Tympan de la baie n°5, vers 1540.
Jérémie dans la lancette droite du vitrail de la Vierge des Litanies
Jérémie dans la lancette droite du vitrail de la Vierge des Litanies
Baie n°7. Le visage paraît peu restauré.
La Vierge entourée par quatre emblèmes des Litanies.
La Vierge entourée par quatre emblèmes des Litanies.
Baie n°7, vers 1530, restauré en 1879.
VITRAIL DE LA BAIE 5, VERS 1540
Le tympan Renaissance de la baie n°5, vers 1540.
Le tympan Renaissance de la baie n°5, vers 1540.

Le tympan de la baie n°5. Selon le Corpus Vitrearum, cet ensemble, daté aux alentours de 1540, est bien conservé. Au-dessous du Père céleste, deux anges musiciens s'époumonent à la flûte. L'un est donné en gros plan ci-dessous. Les têtes de lancette, avec leur architecture et leur couple de putti sont également Renaissance . Anciennement, le corps des lancettes recevait un vitrail du XIXe siècle consacré à la vie de la Vierge. Source : Corpus Vitrearum.

Statue de saint Roch dans le côté droit de la nef
Un ange musicien dans le tympan Renaissance de la baie n°5 (vers 1540).
Un ange musicien dans le tympan Renaissance de la baie n°5 (vers 1540).
«««--- À GAUCHE
Statue de saint Roch dans le côté droit de la nef.
Art populaire, XIXe siècle.
Statue de sainte Catherine d'Alexandrie
Statue de sainte Catherine d'Alexandrie.
Art populaire, XIXe siècle.
Le bas–côté nord vu de l'entrée, avec ses vitraux Renaissance restaurés
Le bas-côté nord vu de l'entrée, avec ses vitraux Renaissance restaurés (Arbre de Jessé à gauche, Vierge des Litanies à droite).
Le bas–côté nord
Le bas-côté nord et
ses voûtes d'ogives du XVIe siècle.
VITRAIL DE L'ARBRE DE JESSÉ, VERS 1530 et restauré en 1876
L'Arbre de Jessé (vers 1530 et restauré 1876).
L'Arbre de Jessé (vers 1530 et restauré 1876).
Vitrail de la baie n°11.
Les deux tiers inférieurs des lancettes ont été refaits en 1876.

Le vitrail de l'Arbre de Jessé. Comme celui de la Vierge des Litanies, ce très beau vitrail de 1530 porte la griffe des peintres verriers du XIXe siècle. La partie supérieure a été très restaurée en 1876, les deux tiers inférieurs des lancettes ont même été refaits. Pas question donc de l'inclure parmi les vitraux de la Renaissance. Dans le tympan, la Vierge à l'Enfant de l'ajour supérieur (donnée ci-dessous) et Daniel et Isaïe, dans les ajours latéraux, semblent moins transformés par le XIXe que le haut des lancettes. Source : Corpus Vitrearum.
Voir l'Arbre de Jessé de Saint-Armel à Ploërmel (XVIe siècle et complètement retouché au XIXe). À l'inverse, voir le très bel Arbre de Jessé du XVIe siècle à l'église Sainte-Madeleine à Troyes et, plus célèbre encore, celui d'Engrand le Prince à l'église Saint-Étienne de Beauvais.

La Vierge à l'Enfant, vers 1530
Le roi Jotam dans l'Arbre de Jessé (XIXe siècle)
Le roi Jotam dans l'Arbre de Jessé (XIXe siècle).
«««--- La Vierge à l'Enfant, vers 1530.
Tympan de la baie n°11.
Les rois David et Josaphat
Les rois David et Josaphat
dans l'Arbre de Jessé de la baie n°11.
Le prophète Daniel dans l'ajour gauche du tympan
Le prophète Daniel dans l'ajour gauche du tympan.
Vitrail de la baie n°11.
Le roi Salomon dans l'Arbre de Jessé.
Le roi Salomon dans l'Arbre de Jessé.
Vitrail de la baie n°11.
LE CHŒUR DE L'ÉGLISE SAINT-ANDRÉ
Le chœur de l'église Saint-André.
Le chœur de l'église Saint-André.

Le chœur de Saint-André est entouré, à droite, par un mur qui daterait de 1085 et qui serait celui de l'ancienne priorale, à gauche, par des arcades dressées au XVIe siècle après la destruction du mur nord (qui était au même endroit), et enfin par le mur du fond, lui aussi du XVIe siècle. Décor mural, ornementations et maître-autel sont du XIXe siècle.

Les rois de Juda Abiam, Asa et Joram
Les rois de Juda Abiam, Asa et Joram
Arbre de Jessé de la baie n°11.
Le Christ en croix dans le chœur.
Le Christ en croix dans le chœur.
4e quart du XVIe siècle.
Piéta de la fin du XVe siècle.
Piéta de la fin du XVe siècle.
La Crucifixion (1560, restauré en 1892).
La Crucifixion (1560, restauré en 1892).
Tympan du vitrail de la baie 2.
Statue Saint André
Statue Saint André
sur le mur du chœur.
Piéta de la fin du XVe siècle, détail ---»»»
VITRAIL DE LA BAIE 2, TYMPAN RENAISSANCE
Scènes de la Passion du Christ (vitrail de la baie n°2).
Scènes de la Passion du Christ (vitrail de la baie n°2).

Le vitrail de la Passion. Les trois ajouts du tympan illustrent le Portement de croix, la Crucifixion et la Résurrection. Ils datent de 1560 (le millésime figure d'ailleurs sur le tombeau, voir plus bas). Le tympan a été très restauré en 1892.
Les trois lancettes inférieures (Jardin des Oliviers, Flagellation et Ecce Homo) sont une création de l'atelier rémois Vermonet en 1892.

Piéta de la fin du XVe siècle, détail
Notre-Dame-de-la-Merci
Notre-Dame-de-la-Merci.
Pierre, fin du XVIe siècle - Début du XVIIe.
La Vierge présente la cédule
de son rachat à un prisonnier.
Vitrail de la Vie de Jeanne d'Arc
Jeanne dans Orléans libéré du siège anglais.
Vitrail des scènes de la vie de Jeanne d'Arc.
Atelier Vermonet, Reims, 1899.
CHAPELLE ABSIDIALE NORD, XVIe SIÈCLE
Statue de la Vierge sous un dais, au-dessus de l'autel.
Statue de la Vierge sous un dais, au-dessus de l'autel.
XIXe siècle.
Vitrail de la Vie de la Vierge.
Vitrail de la Vie de la Vierge.
Atelier Vermonet-Pommery, Reims, 1894.
Notre-Dame-de-la-Merci, détail.
Notre-Dame-de-la-Merci, détail.
Fin du XVIe siècle - Début du XVIIe.
Jeanne entend ses voix.
Jeanne entend ses voix.
Vitrail des scènes de la vie de Jeanne d'Arc.
Atelier Vermonet, Reims, 1899.
Jeanne au bûcher.
Jeanne au bûcher.
Vitrail des scènes de la vie de Jeanne d'Arc, détail.
Atelier Vermonet, Reims, 1899.
CHAPELLE ABSIDIALE NORD, XVIe SIÈCLE
Vitrail de l'Enfance du Christ.
Vitrail de l'Enfance du Christ.
Atelier Vermonet-Pommery, Reims, 1894.
Vitrail de l'Enfance du Christ, détail.
Vitrail de l'Enfance du Christ, détail.
Atelier Vermonet-Pommery, Reims, 1894.
L'abbé Millot, curé de l'église, s'est fait
représenter sur le vitrail, avec une nonne
et, sans doute, les deux donateurs.
Ce panneau date de 1892.
La Résurrection (1560, restauré en 1892).
La Résurrection (1560, restauré en 1892).
Tympan du vitrail de la baie 2.
(Le millésime 1560 est inscrit sur le tombeau.)
Vitrail des scènes de la vie de Jeanne d'Arc.
Vitrail des scènes de la vie de Jeanne d'Arc.
Atelier Vermonet, Reims, 1899.
CHAPELLE ABSIDIALE NORD, XVIe SIÈCLE
La chapelle de l'absidiole nord date du XVIe siècle.
La chapelle de l'absidiole nord date du XVIe siècle.
Elle est surmontée d'une belle voûte d'ogive à liernes et tiercerons.
Vitrail de la Vie de la Vierge, détail (atelier Vermonet–Pommery, Reims, 1894).
Vitrail de la Vie de la Vierge, détail (atelier Vermonet-Pommery, Reims, 1894).
Aurélie Dailland, au centre, est sûrement la donatrice, accompagnée de parents agenouillés.
Vitrail de la Vie de la Vierge, détail.
Vitrail de la Vie de la Vierge, détail.
Atelier Vermonet-Pommery, Reims, 1894.
Vue de la nef depuis la voûte.
Vue de la nef depuis la voûte.
Vitrail de la Vie de la Vierge, détail.
Vitrail de la Vie de la Vierge, détail.
Atelier Vermonet-Pommery, Reims, 1894.

Documentation : Congrès archéologique de France, 116e session, 1958, Auxerre, article «Saint-André» par Jean Vallery-Radot
+ «À la découverte de Joigny», brochure éditée par l'Association Culturelle et d'Études de Joigny + base Palissy
+ Corpus Vitrearum, Les vitraux de Bourgogne, Franche-Comté et Rhône-Alpes, éditions du CNRS, 1986.
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