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La construction de l'église Sainte-Madeleine
a commencé au XIIe siècle. C'est la plus ancienne
église de Troyes. Toutefois elle est rebâtie vers 1200
dans le style gothique naissant, en conservant quelques éléments
romans dans la nef. Vers 1500, l'abside et le chur sont rénovés
en gothique flamboyant. La tour de style Renaissance daterait de
1525, tout comme le portail
en gothique flamboyant de l'ancien cimetière. La nef sera,
à son tour, restaurée au XIXe siècle.
Sainte-Madeleine retient l'attention par le nombre de ses joyaux.
C'est l'une des rares églises de France à avoir conservé
son jubé Renaissance, dentelle de pierre due au sculpteur
Jehan Gailde. Le déambulatoire resplendit de superbes
vitraux de la même époque (aux alentours de l'an
1500) caractérisés par des dessins appuyés,
des couleurs chatoyantes et un grand raffinement technique. On pourra
admirer un foisonnant Arbre
de Jessé, une Genèse
qui présente un Père Céleste habillé
en pape ou encore la
légende de saint Éloi. Enfin, dans un bas-côté,
trône la statue de sainte
Marthe, l'un des chefs-d'uvre du maître
de Chaource.
L'église Sainte-Madeleine est un monument incontournable
du patrimoine troyen.
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Vue d'ensemble de la nef de Sainte-Madeleine et de son jubé
Renaissance. |
Le clocher Renaissance (il daterait de 1525).
La porte méridionale (à droite) a été
ouverte en 1550. |
L'église Sainte-Madeleine et son transept nord.
Le clocher et le portail du cimetière vus de la rue ---»»» |
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Le
cimetière de Sainte-Madeleine. Comme
la plupart des églises de Troyes, l'église
Sainte-Madeleine était, à l'origine, flanquée
d'un cimetière, en l'occurrence contre son bas-côté
sud. On en trouve la trace dans des documents de l'époque
: le cimetière est mentionné dès
1465.
En 1525, le maître-maçon Martin de Vaulx
est chargé de la construction de son portail
occidental en gothique flamboyant (il donne sur l'actuelle
rue de la Madeleine). Le cimetière, abandonnant
sa première clôture (sans doute une palissade),
se voit alors ceint d'un mur. Une galerie funéraire
(appelée aussi «ossuaire» ou «charnier»)
prendra place le long de ce mur. Enfin, en 1550, on
ouvre la porte méridionale, permettant de passer
directement de l'église au cimetière.
Celui-ci couvrait une superficie d'environ un millier
de mètres carrés.
En 1776, les inhumations intra-muros sont interdites
à Troyes. Les cimetières urbains sont
désaffectés. Celui de Sainte-Madeleine
est transféré au nord-ouest de la ville.
Source : Panneau dans le cimetière.
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Le portail en gothique flamboyant du cimetière (rue de la Madeleine)
date de 1525. |
Le jardin (ou ancien cimetière) avec la porte méridionale
qui donne accès à l'église. |
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Le jubé de Jehan Gailde a été réalisé
entre 1508 et 1515. |
Le jubé avec la statue de la Vierge.
Le jubé mêle des motifs floraux, animaliers, des grotesques,
des personnages en habit d'époque, etc.
Un escalier latéral permet d'atteindre la galerie ajourée
(que l'on voit sur l'image).
Cette galerie est constituée de fleurs de lys couronnées
et de trilobes flamboyants. |
Le
jubé. En 1503, le chapitre de Sainte-Madeleine
veut remplacer son jubé de bois par une uvre
en pierre. Mais, dans le même temps, celui de
la cathédrale cherche un architecte pour édifier
le portail du monument. Le projet du sculpteur Jehan
Gailde est refusé. On raconte que, choisi pour
le jubé, l'artiste se vengea en se surpassant.
On peut toujours voir son chef d'uvre tel qu'il
l'a lui-même conçu et sculpté (parfois
avec l'aide d'autres sculpteurs) entre 1508 et 1515.
Gailde est enterré sous le jubé.
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Croisillon nord du transept avec le jubé sur la droite.
Le transept date du XIIe siècle et porte témoignage
du gothique
naissant : triforium aveugle, fenêtres hautes de dimensions
modestes et voûtes sexpartites. |
Saint Robert de Molesmes.
Statue en bois peint, début du XVIe siècle.
Il porte des reproductions des abbayes de Molesmes et de Citeaux
dont il est le fondateur. |
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Le jubé de Sainte-Madeleine éclairé pour l'office
du soir, devant un arrière-plan de vitraux médiévaux
chatoyants.
La Galerie des vitraux vous propose deux autres
vues du jubé. |
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Élévations dans la nef avec le triforium aveugle.
Avec le transept, on y trouve les seules parties romanes de
l'église. |
Arbre de Jessé, détail (début XVIe siècle).
David joue de la lyre. Au-dessus à gauche, son ami Jonathan,
fils de Saül, premier roi d'Israël.
Voir les explications sur l'Arbre de Jessé
à la page de la cathédrale
Saint-Denis près de Paris. |
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Vitrail de l'Arbre de Jessé.
Jean I Macadré (?), début XVIe siècle
Voir le commentaire ci-contre.
La galerie des vitraux vous propose des vues
en gros plan.
Voir l'Arbre de Jessé de l'église Saint-Étienne
de Beauvais,
chef d'uvre d'Engrand le Prince (début XVIe siècle) |
Tableau «Jésus chez Marthe et Marie de Béthanie»
de Jacques de Létin (1597-1661).
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
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Croisillon nord du transept et déambulatoire. |
L'Arbre de Jessé.
D'après les chercheurs, ce vitrail splendide,
aux couleurs éclatantes, aurait été
réalisé en 1518, Une veuve, Agnès
Bonjean, habitant Troyes, l'aurait offert à l'église.
La donation aurait eu lieu entre 1494 et 1508. Il y
a de fortes présomptions que son auteur en soit
Jean I Macadré. Cet artiste en réalisa
une petite restauration en 1521. Bien que restauré
à nouveau au XIXe siècle, un examen approfondi
ne permet pas de déceler la restauration du XVIe
siècle, pas plus que la présence de plusieurs
styles dans le dessin des rois.
Source : Corpus Vitrearum,
Le vitrail à Troyes, les chantiers et les
hommes (1480-1560) de Danielle Minois.
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Arbre de Jessé, le roi Asa. |
Marthe de Béthanie. |
Marie de Béthanie. |
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«Jésus
chez Marthe et Marie de Béthanie»
L'auteur, Jacques de Létin, est un peintre troyen
du XVIIe siècle. Son style se rapproche de celui de
Simon Vouet, avec des ombres et des clairs-obscurs qui font
penser au Caravage.
La scène : Jésus se trouve dans la demeure
de Lazare, Marthe et Marie. On y voit Marthe pointer le doigt
vers un endroit à gauche : elle demande à Jésus
de faire comprendre à sa sur Marie qu'elle doit
aider au service de la table au lieu de se pâmer devant
lui... Les évangiles de Luc et Jean rapportent que
Jésus réprimanda Marthe ! Cet épisode
fut ensuite considéré comme une preuve de la
supériorité d'une vie consacrée à
la contemplation et à l'adoration sur une vie banalement
consacrée aux soucis de l'existence terrestre.
Dans la demeure de Béthanie qu'occupaient les trois
frères et surs, la Légende dorée
rapporte que Marthe s'occupait d'administrer la maison. Quand
ils recevaient Jésus de Nazareth, elle faisait tout
pour l'accueillir au mieux et aurait
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voulu que sa sur
Madeleine (i.e. Marie de Béthanie) fît comme
elle. D'où la scène décrite par Jacques
de Létin.
On se reportera avec intérêt à une toile
anonyme du XIXe siècle, exposée dans une chapelle
de l'église Sainte-Élisabeth
à Paris (3e). Au premier plan, Marie est en prière
; à l'arrière-plan, on y voit une querelle en
bonne et due forme entre Marthe et Jésus.
Compte tenu de son rôle dans les évangiles, Marthe
est devenue la sainte patronne des ménagères
et des surs converses. Elle est représentée
habillée de vêtements modestes, parfois avec
un panier, des clés, une louche ou un balai. Dans la
statue de sainte Marthe par le Maître de Chaource (voir
plus bas),
Marthe tient un panier et regarde une tarasque (qui a disparu
de la sculpture).
Sources : Panneau dans l'église
+ Légende dorée + Saints, A Visual
Guide par Edward et Lorna Mornin (Frances Lincoln Limited
Publishers)
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Escalier du jubé.
Début du XVIe siècle. |
Arbre de Jessé, partie inférieure.
On voit Jessé allongé à gauche. À droite,
le roi de Juda Manassé, à la chevelure blonde, brandit
son sceptre. |
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Arbre de Jessé, partie centrale.
En bas à gauche : Abraham et l'épée du sacrifice,
à droite David jouant de la lyre
Entre les deux, Isaac porte le fagot pour le feu qui doit consumer
l'agneau du sacrifice.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
Statue de saint Sébastien.
uvre tardive de l'atelier du maître
de Chaource (XVIe siècle). |
Le Calvaire, haut-relief en bois peint
(daté du milieu du XVIe siècle). |
La voûte vue depuis le chur.
À DROITE ---»»»
Statue de la Vierge à l'Enfant (Époque Renaissance).
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Chapelle et vitrail des «scènes de la vie de saint Louis»
(1517). |
LE VITRAIL DE LA GENÈSE
(vers 1500)
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Vitrail de la Genèse (vers 1500).
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
Le
vitrail de la Genèse, du péché
originel et de la Rédemption. Ce vitrail
a été créé aux alentours
de l'an 1500 (à l'exception du registre IV qui
est du XIXe siècle). Il représente la
création de l'univers par Dieu
habillé en pape. La terre, l'eau et
les étoiles sont en bas, puis viennent les poissons,
les oiseaux et les autres animaux. Enfin Adam et Ève,
le meurtre d'Abel et le déluge. Dans le remplage
: la Passion. Les gros plans proposés soulignent
l'aspect chatoyant des couleurs et la richesse de l'exécution.
Un examen in situ met en lumière des découpes
complexes. Auteur inconnu.
Source : Corpus Vitrearum, Le vitrail à
Troyes
Nota : on trouve un autre Père
Céleste habillé en pape avec
Adam et Ève dans un vitrail de l'église
Saint-Parres,
non loin de Troyes. Est-ce le même maître-verrier
qui les a réalisés?
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Vitrail de la Génèse, registre II (vers 1500)
Dieu bénit Adam et Ève.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
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Le déambulatoire de Sainte-Madeleine et son atmosphère
féérique.
À gauche, le vitrail de la Genèse ; au centre, la Légende
de saint Éloi (à moitié masqué) ; à
droite, le vitrail de la Passion. |
LE VITRAIL DE LA PASSION
(1490) ET LA SAINTE MARTHE DU MAÎTRE DE CHAOURCE
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Vitrail de la Passion (vers 1490).
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
Statue de sainte Marthe par le Maître de Chaource
(début XVIe siècle). |
La
sainte Marthe du Maître de Chaource.
Cette statue très célèbre d'un
sculpteur anonyme du premier quart du XVIe siècle
est dite «du Maître de Chaource» d'après
la principale uvre de cet artiste, la Mise
au tombeau de l'église de Chaource. Cet anonyme
(ou ces assistants qui ont copié son style) a
imprégné ses uvres d'une noblesse
naturelle et de traits du visage propres à déclencher
l'émotion dans l'esprit du fidèle, du
pénitent... et de tout amateur d'art qui les
contemple. Cette noblesse d'allure rejaillit d'ailleurs
dans le drapé des vêtements. Les visages
du «Maître de Chaource» possèdent
tous les mêmes caractéristiques : un nez
fort et droit, à méplat, avec des sourcils
légèrement froncés et une bouche
parfois un peu entrouverte ; et surtout ils sont toujours
empreints d'une expression grave qui confine à
un début de tristesse. Étrangement, cette
expression donne, avant l'heure, une image au concept
de «tristesse sacrée» que ressasse
le personnage de Stépane Trophimovitch Verkhovensky
dans les Possédés de Dostoïevsky.
On a d'ailleurs pu surnommer cet artiste hors pair le
«Maître aux figures tristes». Certaines
uvres sont attribuées, sans certitude,
au Maître de Chaource, bien que sa «griffe»
soit présente. Voir par exemple la Déploration
à l'église Saint-Jean-au-Marché
à Troyes.
Fidèle à l'art du Maître de Chaource,
le visage de sainte Marthe, donné ci-contre,
est plongé dans une profonde méditation.
Et cette attitude, ce regard, cette légère
tristesse invitent irrésistiblement le fidèle
à s'impliquer lui aussi dans ce monde de la pensée
et à partager la méditation de la sainte.
C'est dans cette communion, dans cet art de pousser
le fidèle lui-même dans la contemplation
que le maître de Chaource est resté inégalé.
Source : Revue La vie en Champagne,
avril-juin 2009 : Le Beau XVIe siècle, chefs
d'uvre de la sculpture en Champagne.
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Sainte Marthe en pleine méditation.
Le chef d'uvre du Maître de Chaource. |
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Vitrail de la Passion (1490) : Le Lavement des pieds (Cliquez
sur l'image). |
Vitrail
de la Passion. Ce vitrail aux couleurs éclatantes
se compose de scènes parfaitement reconnaissables,
bâties sur des anecdotes. Caractéristique
de l'école troyenne : Il est enrichi de phylactères
pour aider à sa compréhension.
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Vitrail de la Passion : Comparution de Jésus devant Caïphe.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
Dans la statue du Maître
de Chaource, Sainte Marthe tient en laisse la tarasque,
animal monstrueux qu'elle a réussi à apprivoiser.
Cette partie de la sculpture a malheureusement disparu.
On peut voir une tarasque
à la chapelle
Notre-Dame du Refuge à Besançon. La
description de l'animal est donnée dans La
Légende dorée de Jacques de Voragine.
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Le chur vu depuis le jubé.
Le chur a été rénové vers 1500 en
gothique flamboyant. |
LE VITRAIL DE LA LÉGENDE
DE SAINT ÉLOI (1506)
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Vitrail de saint Éloi, registre II : Éloi et son
apprenti - Lecture des évangiles.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
Vitrail de saint Éloi, registre I : Naissance de saint
Éloi - Éloi, apprenti orfèvre.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
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Le
vitrail de la Légende de saint Éloi.
Cette verrière, offerte par les orfèvres
troyens - Éloi est le saint patron des orfèvres
-, a été réalisée par le
maître-verrier Nicolas Cordonnier en 1506. Cordonnier,
peintre très actif à Troyes, a probablement
réalisé lui-même le carton de son
vitrail (au vu de la somme totale qu'il a perçue).
Il est considéré comme un artiste polyvalent.
Source : Corpus Vitrearum,
le vitrail à Troyes.
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Vitrail de la Légende de saint Éloi (1506).
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
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LE VITRAIL DE LA VIE DE SAINTE
MADELEINE (vers 1506)
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Le
vitrail de la vie de sainte Madeleine. Cette
verrière a été offerte par les
chaussetiers et la confrérie de sainte Madeleine.
Elle a été posée en 1506, comme
l'atteste une inscription au tympan. Initialement la
verrière était entièrement dédiée
à la vie de la sainte, mais il n'en subsiste
qu'un registre et les vitraux du remplage. Le premier
registre est consacré à des scènes
de la vie de Jésus. Source : Corpus
Vitrearum, le vitrail
à Troyes.
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Vitrail de la vie de sainte Madeleine (vers 1506).
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
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Vitrail de la vie de sainte Madeleine, registre I: Repas chez
Simon, Prédication de Jésus (Cliquez sur l'image). |
Vitrail de la vie de sainte Madeleine, registre II : Embarquement
de sainte Madeleine pour Marseille (Cliquez sur l'image). |
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Qui est
sainte Madeleine?
Un panneau de l'église vient nous éclairer sur
ce point.
Aucune femme prénommée Madeleine n'apparaît
dans les évangiles. En fait, c'est le Moyen Âge
qui a confondu en une seule trois femmes prénommées
Marie. Ces trois femmes ont croisé le chemin de Jésus
de Nazareth à un moment ou à un autre de leur
vie. La tradition les a désignées sous les noms
de «Madeleine» ou «Marie-Madeleine»...
ouvrant la voie à d'innombrables créations artistiques,
voire à des chefs d'uvre.
On trouve d'abord Marie de Magdala (qui sera surnommée
plus tard Marie-Madeleine). Elle est originaire du village
du même nom. Jésus la délivre des sept
démons. Puis elle le suit avec d'autres femmes. Après
le calvaire, elle participe à l'ensevelissement. Elle
sera l'un des premiers témoins de la Résurrection.
Puis il y a Marie, épouse de Clopas. Elle est
la mère de Jacques le Mineur et de Joset. Sur le calvaire,
elle se trouve près de la croix et sera, elle aussi,
témoin de la Résurrection.
Enfin, Marie de Béthanie, sur de Lazare
et de Marthe. La jeune femme est
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souvent représentée
assise aux pieds de Jésus à écouter ses
paroles. Le peintre troyen Jacques de Létin
en donne une magnifique illustration dans son pittoresque
tableau, exposé dans l'église Sainte-Madeleine,
«Jésus chez Marthe et Marie de Béthanie»
(voir plus haut
dans cette page). C'est Marie de Béthanie qui, quelques
jours avant la Passion, parfume les pieds de Jésus
et les essuie avec ses cheveux. On l'assimile à tort
à la «pécheresse» qui, elle aussi,
a parfumé les pieds de Jésus comme le rapporte
l'évangile de Luc. Contribuant par là à
faire de Marie-Madeleine une pécheresse repentie.
Cette triple confusion est encore obscurcie par une légende
qui raconte qu'un persécuteur a fait monter Lazare,
Marthe et Marie sur un bateau privé de voiles, de rames
et de gouvernail afin qu'ils périssent. Mais un miracle
vint contrecarrer son vilain projet et le bateau arriva sans
encombres... à Marseille. C'est la scène qu'illustre
le vitrail de la vie de Madeleine juste au-dessus. On y voit
le persécuteur, revêtu d'un magnifique costume,
faire de grands gestes pour inciter les trois frères
et surs à s'embarquer.
Source : Panneau explicatif dans l'église.
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Le maître-autel au milieu de la féérie des vitraux
du début du XVIe siècle. |
LE VITRAIL DE LA VIE DE SAINT
LOUIS (1517)
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Vitrail de la vie de saint Louis (1517).
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
Vitrail de la vie de saint Louis, registre II (1517)
Saint Louis visite les pestiférés.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
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Vitrail de la vie de saint Louis, registre III (1517).
Mortification de saint Louis.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
Le vitrail
de la vie de saint Louis.
Il date de 1517. Il a été financé par
le maire de Troyes, Simon Loboron, et sa femme, Henriette
Mauroy.
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Le jubé vu depuis le croisillon nord du transept.
«««--- À GAUCHE
Tableau : La Vierge et l'Enfant. Auteur anonyme. |
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LE VITRAIL DU TRIOMPHE DE
LA CROIX (vers 1506)
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Vitrail du triomphe de la croix (vers 1506)
Registre I : Baptême de l'empereur Constantin.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
Le
vitrail du triomphe de la croix. On ignore
son auteur. On sait qu'il a été posé
vers 1506. Jean I Macadré en a assuré
une restauration en 1521. Puis il a encore été
réparé en 1560. Offert par la famille
Le Tartier, il resplendit lui aussi de couleurs intenses
et lumineuses.
Source : Corpus Vitrearum,
le vitrail à Troyes.
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Vitrail du triomphe de la croix (vers 1506)
Registre II : Victoire de Constantin contre Maxence.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
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Vitrail du triomphe de la croix (vers 1506).
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
Élévations dans le chur (début XVIe
siècle). |
Vitrail «Ecce homo» au deuxième niveau de
l'élévation dans le chur.
(Voir photo ci-dessus à gauche)
D'après le Corpus Vitrearum, cette verrière
ne date pas de 1580 (date qui y est indiquée), mais
du début du XVIe siècle. En effet, elle a été
offerte en 1501 par une veuve, madame Yvonne Festuot.
Cliquez sur l'image pour afficher le vitrail en gros plan. |
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L'orgue de tribune dans le transept sud.
À DROITE ---»»»
Le vestibule et ses gros piliers romans. |
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«««---
À GAUCHE
Tableau : La Vierge et l'Enfant (auteur anonyme) |
Vitrail de la vie de la Vierge.
Contrairement aux vitraux vus plus haut,
ce vitrail date de 1921, mais il a été exécuté
en respectant le style artistique médiéval.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
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La nef vue depuis la face arrière du jubé. |
Documentation : «Troyes en Champagne»
de Didier Guy et Patrick Dupré, ISBN 2-913052-24-6 + Panneaux
explicatifs dans l'église
+ Corpus Vitrearum : «Le vitrail à Troyes, les chantiers
et les hommes (1480-1560)» de Danielle Minois |
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