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L'église Saint-Louis, située dans le
quartier des Chartrons de Bordeaux,
a été construite de 1875 à 1881. L'architecte Pierre-Charles
Brun en a établi les plans selon les règles du néogothique le plus
classique pratiqué à la fin du XIXe siècle : nef
bordée de deux bas-côtés,
transept peu saillant,
abside à sept pans
; élévation à trois niveaux avec triforium ; voûte quadripartite.
L'architecture n'a donc rien d'original.
L'intérêt de l'église réside dans quelques pièces de mobilier :
maître-autel ; ceinture
de statues hiératiques dans l'abside
; autels du
transept ; soubassement
en haut-relief des autels des chapelles absidiales. Son intérêt
repose aussi dans la riche vitrerie
datée des années 1880 et 1890. Les personnages du Nouveau Testament
et les martyrs accompagnent, logées dans le transept,
deux scènes historiées de saint Louis (croisade
et couronne
d'épines), tandis que l'abside abrite cinq
scènes de la vie de Jésus. À noter une intéressante ronde
de Jessé de l'atelier Feur dans ce même transept.
La façade de Saint-Louis étant orientée à
l'est, les directions liturgiques nord et sud sont utilisées
dans cette page.
Historiquement, l'édifice actuel est la succession, au même
endroit, d'une ancienne église achevée en 1735, dédiée
à Notre-Dame de la Visitation, et gérée par
les Carmes Déchaussés, arrivés à Bordeaux
en 1626.
En 1791, l'Assemblée Constituante redessine les paroisses
dans toutes les villes de France. Beaucoup sont regroupées,
certaines disparaissent. À Bordeaux,
l'église des Carmes devient celle de la paroisse nouvellement
créée de Saint-Louis des Chartrons. Cependant,
l'architecture de l'édifice, de cent cinquante d'âge,
malgré une ceinture de fer pour le soutenir, suscite de graves
inquiétudes. Aussi est-il démoli dans la décennie
1870 et remplacé par l'église actuelle.
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Vue d'ensemble de la nef depuis l'entrée.
Longueur totale de l'église : 60,35 mètres. Hauteur
sous voûte : 22,26 mètres. |
ASPECT EXTÉRIEUR
DE L'ÉGLISE SAINT-LOUIS |
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La façade néogothique est dirigée vers l'est.
De manière très classique, elle est divisée
en trois parties.
Les tours accusent une hauteur de 33 mètres ;
les flèches, identiques, qui les surmontent, de 25 mètres.
Le pignon central est surmonté d'une statue de saint
Louis. |
Le chevet est composé d'une abside flanquée
de deux chapelles
absidiales au nord et au sud. |
Le dessin de la rose
de la façade est à l'image
de la simplicité des trois gâbles qu'elle surmonte. ---»»» |
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Architecture
externe.
Construite en style néogothique à partir
de 1875, l'église Saint-Louis ne possède
aucun arc-boutant sur les côtés ou à
l'abside, mais de solides contreforts. Toutefois, bien
qu'aucune source d'information n'en parle, il est possible
que l'ossature du bâtiment soit en fer, matériau
utilisé depuis les années 1850 dans la
construction de certaines églises.
Le point réellement intéressant de l'édifice
est son imposante façade dirigée vers
l'est, c'est-à-dire vers la Garonne. L'architecte
de Saint-Louis, Pierre-Charles Brun (1825-1902),
passionné par le XIIIe siècle et ses grandes
cathédrales, n'a pas caché sa source d'inspiration.
Le plan de l'église relève, dans ses grandes
lignes, de la forme gothique du XIIIe siècle.
Selon Robert Coustet et Marc Saboya dans leur ouvrage
Bordeaux, le temps de l'histoire, Architecture et
urbanisme au XIXe siècle (1800-1914), la façade,
qui est digne d'une cathédrale, renvoie au dessin
de la cathédrale idéale dessinée
par Eugène Viollet-le-Duc dans son Dictionnaire
raisonné de l'architecture. On y retrouve
le rythme ternaire, horizontalement et verticalement.
Les trois portails de Viollet-le-Duc sont ici réunis
par Pierre-Charles Brun en un porche à trois
arcades. Chacune d'entre elles est surmontée
d'un gable ajouré où s'unissent de petites
rosaces.
Au deuxième niveau, une grande rose centrale,
dont le dessin ne trahit aucune complication, est entourée
de deux baies vitrées. Enfin, au troisième
niveau, les tours encadrent le pignon, mis en valeur
par la statue de saint Louis due au sculpteur bordelais
Coëffard de Mazerolles.
Les trois niveaux de l'élévation de la
façade accusent 33 mètres de hauteur.
Les flèches qui surmontent les tours se dressent
sur 25 mètres.
L'observateur attentif aura relevé un détail
notable : le garde-corps à la base du troisième
niveau court sur les trois éléments de
l'élévation (visible sur la photo ci-contre)
alors que, dans les grands édifices du XIIIe
siècle, ce garde-corps est la plupart du temps
limité au pignon central.
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L'architecte a remplacé la façade à trois
portails de la cathédrale idéale de Viollet-le-Duc
par un porche à trois arcades en tiers-point, surmontées
chacune d'un gable à rosaces. |
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LA NEF ET LES
BAS-CÔTÉS DE L'ÉGLISE SAINT-LOUIS |
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L'élévation de la nef, vue ici depuis le bras sud (lliturgique)
du transept est à trois niveaux :
grandes arcades, triforium aveugle, fenêtres hautes. |
Plan de l'église Saint-Louis.
L'édifice est en croix latine avec un transept peu saillant.
Le point à noter est l'existence d'une sorte de narthex
ouvert sur la rue par un porche
à trois arcades. |
Architecture
interne.
D'un néogothique très classique,
la nef et le chœur
de l'église Saint-Louis sont à trois niveaux
: grandes arcades ; triforium aveugle ; fenêtres
hautes.
Dans les élévations nord et sud du transept,
le triforium s'interrompt, laissant place à deux
niveaux d'architecture. Une césure que l'on retrouve
dans l'abside. Dans les unes comme dans l'autre, une
vaste superficie se dégage ainsi pour recevoir
une intéressante vitrerie historiée.
L'architecte a cassé l'élévation
de la nef et du chœur,
d'une largeur de douze mètres chacun, par de
massifs chapiteaux floraux qui viennent orner le sommet
des piles des grandes arcades (photo ci-contre à
droite). L'ornementation florale reprend au-dessus du
triforium, à la retombée des ogives, sous
la forme de petits chapiteaux.
Dans la famille des églises néogothiques,
l'intérieur de l'église Saint-Louis n'apporte
aucune nouveauté. C'est une copie fidèle
des grandes réalisations du XIIIe siècle.
Si fidèle, si bien copiée qu'il s'en dégage
une certaine impression de froideur comme le soulignent
Robert Coustet et Marc Saboya dans Bordeaux, le temps
de l'histoire, Architecture et urbanisme au XIXe siècle
(1800-1914). La pierre y est trop prégnante,
trop bien assemblée. Il manque une collection
de tableaux et de statues...
Pour concevoir sa cathédrale idéale,
Viollet -le-Duc s'est contenté de dessiner la
partie extérieure de l'édifice. Et l'architecte
Pierre-Charles Brun s'inscrit sans doute dans cette
école violletleducienne pour sa façade.
Mais l'idéal ne se heurte-t-il pas au «trop
bien calculé», au «trop parfait»
? Ne faudrait-il pas en fait pour ravir les yeux - et
pour intéresser l'historien et le curieux - quelques
éléments architecturaux épars,
issus de différentes époques ? Quelque
chose où l'architecte-archéologue ait
de quoi satisfaire sa soif d'étude et d'analyse
?
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Le bas-côté nord avec autel, statues et stations du Chemin de
croix. |
Sainte Élisabeth de Hongrie et sainte Monique.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899. |
Les
vitraux de l'église Saint-Louis.
L'ancienne église Saint-Louis,
construite au XVIIe siècle, bénéficiait
de la présence de grands tableaux religieux
énumérés par l'abbé
Marionneau en 1861 dans sa Description du mobilier
des édifices bordelais : copies de
la vie de saint Bruno ; Couronnement de la Vierge
; Jésus au jardin des Oliviers ; Visitation
; Assomption... Ces œuvres ont gagné
depuis d'autres édifices.
Hormis dans les autels du transept
et du chœur,
l'église actuelle ne possède que
des statues traditionnelles, tirées des
ateliers de moulage, de saints et de saintes.
L'essentiel de l'ornementation repose en fait
dans ses très nombreux vitraux.
Dans la nef
et le chœur,
ils ornent les premier et troisième niveaux, le
deuxième étant occupé par un triforium aveugle.
Ils représentent des saints et des saintes (cinquante-quatre
en tout) au sein d'un lit de fleurs. Le donateur
est parfois indiqué au bas de la lancette. Au
troisième niveau, les saints vont par pair ; au
premier, ils sont isolés. Le vitrail ci-contre,
à gauche (sainte Élisabeth et sainte Monique)
donne l'archétype des vitraux doubles. Ils sont
toujours surmontés d'un tympan à cinq pétales
accueillant un ange.
Pour donner du dynamisme à ses dessins,
le cartonnier n'a pas hésité à
faire déborder l'image sur une frange latérale.
Il en va ainsi pour la représentation des
dragons (sainte
Marguerite, saint
Georges), mais aussi pour la croix de saint
André.
Tous les personnages ont été créés
en 1899 par l'atelier bordelais d'Henri Feur,
successeur de Joseph Villiet.
Dans le transept,
deux grandes scènes, au nord et au sud,
s'étalent sur quatre lancettes. Elles illustrent
deux épisodes du saint dédicataire
de l'église : le
départ de saint Louis à la VIIe
croisade et saint
Louis apportant la couronne d'épines à
l'archevêque de Paris. Des rosaces originales
les surmontent : au nord (liturgique), des
saints en étoile autour du Sacré-Cœur
; au sud, une ronde de Jessé en étoile autour de la Vierge Marie.
Comme dans la nef, ces vitraux sont des créations
de l'atelier bordelais d'Henri Feur en 1899.
Enfin, dans l'abside, cinq grands vitraux, chacun étalé
sur deux lancettes, relatent des épisodes
de la vie de Jésus : entrée
de Jésus à Jérusalem
; première
communion de Pierre ; la
Résurrection ; les
Pèlerins d'Emmaüs ; la
Pentecôte. Ces œuvres ont été
créées par l'atelier de Nicolas
Lorin à Chartres
en 1879. Voir le commentaire plus
bas.
Les deux vitraux à personnage isolé
(non donnés dans cette page) des deux chapelles
absidiales viennent également de cet atelier
chartrain.
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Clé de voûte dédiée à l'architecte
Charles Brun. |
Clé de voûte. |
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Sainte Claire d'Assise et sainte Rose de Lima.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.
L'intervalle entre les deux panneaux a été réduit pour
la mise en page.
«««---
Sainte Marguerite terrassant le dragon.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899. |
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Archétype des chapiteaux floraux de la nef. |
Bas-reliefs décoratifs sur les arcades du triforium. |
La chaire à prêcher date de 1880.
L'abat-son vient de l'ancienne église des Carmes. |
Chemin de croix, station VI : Véronique essuie la face de Jésus.
Lave émaillée de l'atelier Henri Feur, Bordeaux,
fin du XIXe siècle. |
Chemin de croix, station IX : Jésus tombe pour la troisième
fois.
Lave émaillée de l'atelier Henri Feur, Bordeaux,
fin du XIXe siècle. |
Saint Dominique et saint Bernard de Clairvaux, détail.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899. |
Chemin de croix, station XIII :
Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère.
Lave émaillée de l'atelier Henri Feur, Bordeaux,
fin du XIXe siècle. |
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Deux clés de voûte dans les bas-côtés. |
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Sainte Clotilde (épouse de Clovis) et sainte Jeanne d'Arc.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.
L'intervalle entre les deux panneaux a été réduit
pour la mise en page. |
L'Éducation de la Vierge, détail.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899. |
Marc et son lion.
Vitrail dans le bas-côté nord (liturgique).
Atelier Henri Feur, 1899. |
Bas-côté sud (liturgique) vu depuis le transept. |
Bienheureuse Isabelle de France, sœur de saint Louis.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899. |
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Saint Georges terrassant le dragon et saint Victor.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.
L'intervalle entre les deux panneaux a été
réduit pour la mise en page. |
Saint Ferdinand et saint Henri.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.
L'intervalle entre les deux panneaux a été
réduit pour la mise en page. |
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Clé de voûte aux armes du Vatican. |
Le Baptême du Christ, détail.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899. |
Saint André.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899. |
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Jeanne de Valois.
Fille de Louis XII, fondatrice de l'Ordre des Annonciades.
«««--- Marie, reine du Ciel, détail.
Vitraux de la nef, atelier Henri Feur, 1899. |
Comme la nef, l'élévation du chœur (hors abside)
est à trois niveaux.
À droite, la chapelle absidiale Saint-Jean-Baptiste clôt
le bas-côté sud (liturgique). |
La nef, le chœur et l'abside de l'église Saint-Louis.
«««---
L'archange Gabriel, détail.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899. |
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Sainte Eulalie.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, Bordeaux, 1899.
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LE TRANSEPT, SES
AUTELS ET SES VITRAUX |
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Les bras du transept sont à deux niveaux, contrairement
à la nef
et au chœur.
Ici, le bras nord (liturgique) avec son retable et son grand
vitrail de l'atelier Henri Feur. |
Autel du bras sud (liturgique) du transept : six saints entourent
la Vierge.
Année 1880.
Sculpteur : Victor Lambinet. |
La rose du bras nord
(liturgique) du transept :
le Sacré-Cœur est entouré de saints et de prophètes, détail.
Atelier Henri Feur, Bordeaux, 1899. ---»»»
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Le
transept.
Interrompant le rythme ternaire de l'élévation de la
nef et
du chœur,
le transept, dans ses façades nord et sud, est à deux
niveaux. Étendu sur deux travées (dont celle du collatéral),
ce transept est peu saillant (voir plan).
La moitié inférieure de la façade, scindée en quatre
arcades, accueille, au nord un grand autel dédié au
Sacré-Cœur
et, au sud, un second autel, en tout point symétrique,
dédié à la Vierge.
Toutes les statues qui les ornent sont l'œuvre
du sculpteur Victor Lambinet.
Hormis ces deux autels où le passionné d'art
sacré pourra chercher à mettre un nom sur les statues
des saints et des prophètes, le point notable du transept
est la présence de deux grands vitraux de l'atelier
bordelais Henri Feur, relatant deux épisodes
de la vie de saint Louis. Ces vitreries à quatre lancettes
sont surmontées chacune d'une grande rose. Au nord,
le Sacré-Cœur est entouré d'une ronde de saints et de
saintes (photo ci-dessous). Au sud, Henri Feur a réalisé
une originale ronde
de Jessé autour d'un médaillon de la Vierge à l'Enfant.
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La rose du bras nord (liturgique) du transept :
le Sacré-Cœur est entouré de saints et de prophètes.
Atelier Henri Feur, Bordeaux, 1899. |
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Soubassement du retable du bras sud (liturgique) du transept :
Abraham et le roi David jouant de la lyre encadrent l'Ange de l'Annonciation.
Année 1880.
Sculpteur : Victor Lambinet. |
Statue de la Vierge, détail.
Autel du bras sud (liturgique) du transept.
Année 1880.
Sculpteur : Victor Lambinet. |
Trois saints à la gauche de la Vierge.
Autel du bras sud (liturgique) du transept.
Année 1880.
Sculpteur : Victor Lambinet. |
Saint Louis part pour la VIIe croisade avec ses frères et son
armée.
Vitrail du bras nord (liturgique) du transept.
Atelier Henri Feur, Bordeaux, 1899. |
Le Sacré-Cœur entouré de six saints.
Autel du bras nord (liturgique) du transept, 1880. |
Marie en majesté entourée d'une «ronde de Jessé».
Vitrail du bras sud (liturgique) du transept.
Atelier bordelais d'Henri Feur, successeur de Joseph Villiet, 1899.
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Bras sud (liturgique) du transept : Marie en majesté entourée d'une
«ronde de Jessé».
On voit ici Jessé endormi entouré de David et d'Abraham.
Atelier Henri Feur, Bordeaux, 1899.
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Saint Louis apporte la couronne d'épines à l'archevêque
de Paris qui tient une châsse.
Blanche de Castille et Marguerite de Provence se tiennent en retrait,
derrière le roi.
Vitrail du bras sud (liturgique) du transept.
Atelier Henri Feur, Bordeaux, 1899. |
LE SANCTUAIRE
ET LES CHAPELLES ABSIDIALES NORD ET SUD |
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Le chœur de l'église Saint-Louis et son maître-autel
en marbre blanc.
Le soubassement du maître-autel est partagé en cinq compartiments
à fond damassé d'or qui reçoivent des scènes
de la vie de saint Louis. |
L'abside
et le sanctuaire de l'église Saint-Louis.
Élevée sur deux niveaux, l'abside
possède un parfait équilibre des formes
comme on peut le constater sur la photo ci-contre, à
droite. La ceinture de statues sous dais contribue à
enrichir élégamment les grandes verrières
supérieures, tandis qu'un fin garde-corps assure
la liaison entre les deux parties.
La voûte de l'abside est à sept pans reliés
par une clé ornée de l'agneau pascal.
Selon la documentation affichée dans l'église,
le maître-autel de marbre blanc, qui vient de
l'église des Carmes, «aurait été» sculpté par J.E. Cante. Il a été
remonté dans l'église Saint-Louis en 1879
par Bernard Jabouin, auteur des hauts-reliefs
des soubassements des autels dans les deux chapelles
absidiales.
Enfin, la beauté de l'abside repose en grande
partie sur la vitrerie
de la vie de Jésus créée par
l'atelier chartrain de Nicolas Lorin en 1879. Voir le
détail plus
haut.
Il est intéressant de lire le commentaire - assez
sévère - affiché dans l'avant-nef
au sujet de ces vitraux : «L'artiste a mis une
grande distance entre l'action et le spectateur. L'iconographie
est très claire, le dessin très académique,
le coloris est magnifique ainsi que le modelé
des personnages, mais l'attitude des personnages est
un peu figée. leur expression trop calme, sans
élan mystique ni tension dramatique. Ces scènes
figées rappellent le style officiel du Salon
de Peinture et les vieux livres d'Histoire Sainte.»
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Saint Étienne (?) tenant la palme du martyr
dans la ceinture de l'abside. |
L'Agneau pascal orne la clé de voûte de l'abside. |
Saint Louis dans la ceinture de l'abside. |
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L'abside et le maître-autel dans le sanctuaire.
La ceinture de statues sous dais surmontée des grands vitraux
de la vie de Jésus donne à l'abside une élégance
certaine. |
Partie supérieure du maître-autel en marbre blanc : anges et
fleurs de lis entourent le tabernacle.
Le maître-autel, qui vient de l'église des Carmes, a
été remonté dans l'église Saint-Louis
par Bernard Jabouin en 1879. |
L'abside et les vitraux de la Vie de Jésus par l'atelier Nicolas
Lorin, Chartres, 1879.
Ils sont enrichis d'une galerie d'anges au premier niveau. |
Entrée de Jésus à Jérusalem
Atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879. |
Première communion de Pierre.
Atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879. |
La Résurrection.
Atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879.
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Chapelle absidiale nord (liturgique) Saint-Joseph.
Le vitrail de saint Joseph portant l'Enfant
est de l'atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879. |
Haut-relief de la la Mort de Joseph.
Soubassement de l'autel de la chapelle absidiale Saint-Joseph.
Œuvre du sculpteur bordelais Bernard Jabouin. |
Voir à
l'église du Saint-Esprit
à Paris le haut-relief
de la Mort de Joseph par Jacques Martin,
grand prix de Rome en 1914. |
Autel de la chapelle absidiale
Saint-Jean-Baptiste. ---»»»
Au soubassement, le haut-relief du baptême du Christ
est dû au sculpteur bordelais Bernard Jabouin.
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Les Pèlerins d'Emmaüs.
Atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879. |
La Pentecôte.
Atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879. |
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L'ORGUE DE TRIBUNE
ET LES STATUES DE L'AVANT-NEF |
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Statue de saint Louis
dans l'avant-nef.
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L'orgue de tribune a été créé par l'entreprise Wenner.
Le buffet est une réalisation de l'ébéniste bordelais Tureau en 1880. |
Statue de Jeanne d'Arc
dans l'avant-nef. |
Vue d'ensemble de la nef depuis la croisée du transept.
Les statues de saint Louis et de sainte Jeanne d'Arc se dressent de
part et d'autre de la porte d'entrée. |
Documentation :«Bordeaux, le temps
de l'histoire, Architecture et urbanisme au XIXe siècle (1800-1914)»
de Robert Coustet et Marc Saboya, éditions Mollat, 1999
+ «Histoire de Bordeaux» par Serge Pacaud, La Geste Éditions,
2021
+ «Les églises de Bordeaux» de l'abbé Brun, éditions Delmas,
1952
+ Feuillet de présentation de l'église disponible dans
l'avant-nef
+ Panneaux d'information dans la nef. |
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