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Page créée en sept. 2024
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Marie, reine du Ciel (atelier Henri Feur, 1899), détail

L'église Saint-Louis, située dans le quartier des Chartrons de Bordeaux, a été construite de 1875 à 1881. L'architecte Pierre-Charles Brun en a établi les plans selon les règles du néogothique le plus classique pratiqué à la fin du XIXe siècle : nef bordée de deux bas-côtés, transept peu saillant, abside à sept pans ; élévation à trois niveaux avec triforium ; voûte quadripartite. L'architecture n'a donc rien d'original.
L'intérêt de l'église réside dans quelques pièces de mobilier : maître-autel ; ceinture de statues hiératiques dans l'abside ; autels du transept ; soubassement en haut-relief des autels des chapelles absidiales. Son intérêt repose aussi dans la riche vitrerie datée des années 1880 et 1890. Les personnages du Nouveau Testament et les martyrs accompagnent, logées dans le transept, deux scènes historiées de saint Louis (croisade et couronne d'épines), tandis que l'abside abrite cinq scènes de la vie de Jésus. À noter une intéressante ronde de Jessé de l'atelier Feur dans ce même transept.
La façade de Saint-Louis étant orientée à l'est, les directions liturgiques nord et sud sont utilisées dans cette page.
Historiquement, l'édifice actuel est la succession, au même endroit, d'une ancienne église achevée en 1735, dédiée à Notre-Dame de la Visitation, et gérée par les Carmes Déchaussés, arrivés à Bordeaux en 1626.
En 1791, l'Assemblée Constituante redessine les paroisses dans toutes les villes de France. Beaucoup sont regroupées, certaines disparaissent. À Bordeaux, l'église des Carmes devient celle de la paroisse nouvellement créée de Saint-Louis des Chartrons. Cependant, l'architecture de l'édifice, de cent cinquante d'âge, malgré une ceinture de fer pour le soutenir, suscite de graves inquiétudes. Aussi est-il démoli dans la décennie 1870 et remplacé par l'église actuelle.

Vitrail : saint Louis apporte la couronne d'épines à l'archevêque de Paris (atelier Henri Feur, 1899), détail

Vue d'ensemble de la nef depuis l'entrée.
Longueur totale de l'église : 60,35 mètres. Hauteur sous voûte : 22,26 mètres.
ASPECT EXTÉRIEUR DE L'ÉGLISE SAINT-LOUIS

La façade néogothique est dirigée vers l'est.
De manière très classique, elle est divisée en trois parties.
Les tours accusent une hauteur de 33 mètres ;
les flèches, identiques, qui les surmontent, de 25 mètres.
Le pignon central est surmonté d'une statue de saint Louis.

Le chevet est composé d'une abside flanquée
de deux chapelles absidiales au nord et au sud.
Le dessin de la rose de la façade est à l'image
de la simplicité des trois gâbles qu'elle surmonte. ---»»»

Architecture externe.
Construite en style néogothique à partir de 1875, l'église Saint-Louis ne possède aucun arc-boutant sur les côtés ou à l'abside, mais de solides contreforts. Toutefois, bien qu'aucune source d'information n'en parle, il est possible que l'ossature du bâtiment soit en fer, matériau utilisé depuis les années 1850 dans la construction de certaines églises.
Le point réellement intéressant de l'édifice est son imposante façade dirigée vers l'est, c'est-à-dire vers la Garonne. L'architecte de Saint-Louis, Pierre-Charles Brun (1825-1902), passionné par le XIIIe siècle et ses grandes cathédrales, n'a pas caché sa source d'inspiration. Le plan de l'église relève, dans ses grandes lignes, de la forme gothique du XIIIe siècle.
Selon Robert Coustet et Marc Saboya dans leur ouvrage Bordeaux, le temps de l'histoire, Architecture et urbanisme au XIXe siècle (1800-1914), la façade, qui est digne d'une cathédrale, renvoie au dessin de la cathédrale idéale dessinée par Eugène Viollet-le-Duc dans son Dictionnaire raisonné de l'architecture. On y retrouve le rythme ternaire, horizontalement et verticalement. Les trois portails de Viollet-le-Duc sont ici réunis par Pierre-Charles Brun en un porche à trois arcades. Chacune d'entre elles est surmontée d'un gable ajouré où s'unissent de petites rosaces.
Au deuxième niveau, une grande rose centrale, dont le dessin ne trahit aucune complication, est entourée de deux baies vitrées. Enfin, au troisième niveau, les tours encadrent le pignon, mis en valeur par la statue de saint Louis due au sculpteur bordelais Coëffard de Mazerolles.
Les trois niveaux de l'élévation de la façade accusent 33 mètres de hauteur. Les flèches qui surmontent les tours se dressent sur 25 mètres.
L'observateur attentif aura relevé un détail notable : le garde-corps à la base du troisième niveau court sur les trois éléments de l'élévation (visible sur la photo ci-contre) alors que, dans les grands édifices du XIIIe siècle, ce garde-corps est la plupart du temps limité au pignon central.


L'architecte a remplacé la façade à trois portails de la cathédrale idéale de Viollet-le-Duc
par un porche à trois arcades en tiers-point, surmontées chacune d'un gable à rosaces.
LA NEF ET LES BAS-CÔTÉS DE L'ÉGLISE SAINT-LOUIS

L'élévation de la nef, vue ici depuis le bras sud (lliturgique) du transept est à trois niveaux :
grandes arcades, triforium aveugle, fenêtres hautes.

Plan de l'église Saint-Louis.
L'édifice est en croix latine avec un transept peu saillant.
Le point à noter est l'existence d'une sorte de narthex
ouvert sur la rue par un porche à trois arcades.

Architecture interne.
D'un néogothique très classique, la nef et le chœur de l'église Saint-Louis sont à trois niveaux : grandes arcades ; triforium aveugle ; fenêtres hautes.
Dans les élévations nord et sud du transept, le triforium s'interrompt, laissant place à deux niveaux d'architecture. Une césure que l'on retrouve dans l'abside. Dans les unes comme dans l'autre, une vaste superficie se dégage ainsi pour recevoir une intéressante vitrerie historiée.
L'architecte a cassé l'élévation de la nef et du chœur, d'une largeur de douze mètres chacun, par de massifs chapiteaux floraux qui viennent orner le sommet des piles des grandes arcades (photo ci-contre à droite). L'ornementation florale reprend au-dessus du triforium, à la retombée des ogives, sous la forme de petits chapiteaux.
Dans la famille des églises néogothiques, l'intérieur de l'église Saint-Louis n'apporte aucune nouveauté. C'est une copie fidèle des grandes réalisations du XIIIe siècle. Si fidèle, si bien copiée qu'il s'en dégage une certaine impression de froideur comme le soulignent Robert Coustet et Marc Saboya dans Bordeaux, le temps de l'histoire, Architecture et urbanisme au XIXe siècle (1800-1914). La pierre y est trop prégnante, trop bien assemblée. Il manque une collection de tableaux et de statues...
Pour concevoir sa cathédrale idéale, Viollet -le-Duc s'est contenté de dessiner la partie extérieure de l'édifice. Et l'architecte Pierre-Charles Brun s'inscrit sans doute dans cette école violletleducienne pour sa façade. Mais l'idéal ne se heurte-t-il pas au «trop bien calculé», au «trop parfait» ? Ne faudrait-il pas en fait pour ravir les yeux - et pour intéresser l'historien et le curieux - quelques éléments architecturaux épars, issus de différentes époques ? Quelque chose où l'architecte-archéologue ait de quoi satisfaire sa soif d'étude et d'analyse ?


Le bas-côté nord avec autel, statues et stations du Chemin de croix.

Sainte Élisabeth de Hongrie et sainte Monique.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.

Les vitraux de l'église Saint-Louis.
L'ancienne église Saint-Louis, construite au XVIIe siècle, bénéficiait de la présence de grands tableaux religieux énumérés par l'abbé Marionneau en 1861 dans sa Description du mobilier des édifices bordelais : copies de la vie de saint Bruno ; Couronnement de la Vierge ; Jésus au jardin des Oliviers ; Visitation ; Assomption... Ces œuvres ont gagné depuis d'autres édifices.
Hormis dans les autels du transept et du chœur, l'église actuelle ne possède que des statues traditionnelles, tirées des ateliers de moulage, de saints et de saintes. L'essentiel de l'ornementation repose en fait dans ses très nombreux vitraux.
Dans la nef et le chœur, ils ornent les premier et troisième niveaux, le deuxième étant occupé par un triforium aveugle. Ils représentent des saints et des saintes (cinquante-quatre en tout) au sein d'un lit de fleurs. Le donateur est parfois indiqué au bas de la lancette. Au troisième niveau, les saints vont par pair ; au premier, ils sont isolés. Le vitrail ci-contre, à gauche (sainte Élisabeth et sainte Monique) donne l'archétype des vitraux doubles. Ils sont toujours surmontés d'un tympan à cinq pétales accueillant un ange.
Pour donner du dynamisme à ses dessins, le cartonnier n'a pas hésité à faire déborder l'image sur une frange latérale. Il en va ainsi pour la représentation des dragons (sainte Marguerite, saint Georges), mais aussi pour la croix de saint André.
Tous les personnages ont été créés en 1899 par l'atelier bordelais d'Henri Feur, successeur de Joseph Villiet.
Dans le transept, deux grandes scènes, au nord et au sud, s'étalent sur quatre lancettes. Elles illustrent deux épisodes du saint dédicataire de l'église : le départ de saint Louis à la VIIe croisade et saint Louis apportant la couronne d'épines à l'archevêque de Paris. Des rosaces originales les surmontent : au nord (liturgique), des saints en étoile autour du Sacré-Cœur ; au sud, une ronde de Jessé en étoile autour de la Vierge Marie. Comme dans la nef, ces vitraux sont des créations de l'atelier bordelais d'Henri Feur en 1899.
Enfin, dans l'abside, cinq grands vitraux, chacun étalé sur deux lancettes, relatent des épisodes de la vie de Jésus : entrée de Jésus à Jérusalem ; première communion de Pierre ; la Résurrection ; les Pèlerins d'Emmaüs ; la Pentecôte. Ces œuvres ont été créées par l'atelier de Nicolas Lorin à Chartres en 1879. Voir le commentaire plus bas.
Les deux vitraux à personnage isolé (non donnés dans cette page) des deux chapelles absidiales viennent également de cet atelier chartrain.


Clé de voûte dédiée à l'architecte Charles Brun.

Clé de voûte.

Sainte Claire d'Assise et sainte Rose de Lima.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.
L'intervalle entre les deux panneaux a été réduit pour la mise en page.

«««--- Sainte Marguerite terrassant le dragon.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.

Archétype des chapiteaux floraux de la nef.

Bas-reliefs décoratifs sur les arcades du triforium.

La chaire à prêcher date de 1880.
L'abat-son vient de l'ancienne église des Carmes.

Chemin de croix, station VI : Véronique essuie la face de Jésus.
Lave émaillée de l'atelier Henri Feur, Bordeaux, fin du XIXe siècle.

Chemin de croix, station IX : Jésus tombe pour la troisième fois.
Lave émaillée de l'atelier Henri Feur, Bordeaux, fin du XIXe siècle.

Saint Dominique et saint Bernard de Clairvaux, détail.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.

Chemin de croix, station XIII :
Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère.
Lave émaillée de l'atelier Henri Feur, Bordeaux, fin du XIXe siècle.

Deux clés de voûte dans les bas-côtés.

Sainte Clotilde (épouse de Clovis) et sainte Jeanne d'Arc.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.
L'intervalle entre les deux panneaux a été réduit pour la mise en page.

L'Éducation de la Vierge, détail.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.

Marc et son lion.
Vitrail dans le bas-côté nord (liturgique).
Atelier Henri Feur, 1899.

Bas-côté sud (liturgique) vu depuis le transept.

Bienheureuse Isabelle de France, sœur de saint Louis.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.

Saint Georges terrassant le dragon et saint Victor.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.
L'intervalle entre les deux panneaux a été réduit pour la mise en page.

Saint Ferdinand et saint Henri.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.
L'intervalle entre les deux panneaux a été réduit pour la mise en page.

Clé de voûte aux armes du Vatican.

Le Baptême du Christ, détail.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.

Saint André.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.

Jeanne de Valois.
Fille de Louis XII, fondatrice de l'Ordre des Annonciades.

«««--- Marie, reine du Ciel, détail.

Vitraux de la nef, atelier Henri Feur, 1899.

Comme la nef, l'élévation du chœur (hors abside) est à trois niveaux.
À droite, la chapelle absidiale Saint-Jean-Baptiste clôt le bas-côté sud (liturgique).


La nef, le chœur et l'abside de l'église Saint-Louis.

«««--- L'archange Gabriel, détail.

Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, 1899.

Sainte Eulalie.
Vitrail de la nef, atelier Henri Feur, Bordeaux, 1899.
LE TRANSEPT, SES AUTELS ET SES VITRAUX

Les bras du transept sont à deux niveaux, contrairement à la nef et au chœur.
Ici, le bras nord (liturgique) avec son retable et son grand vitrail de l'atelier Henri Feur.

Autel du bras sud (liturgique) du transept : six saints entourent la Vierge.
Année 1880.
Sculpteur : Victor Lambinet.
La rose du bras nord (liturgique) du transept :
le Sacré-Cœur est entouré de saints et de prophètes, détail.
Atelier Henri Feur, Bordeaux, 1899. ---»»»

Le transept.
Interrompant le rythme ternaire de l'élévation de la nef et du chœur, le transept, dans ses façades nord et sud, est à deux niveaux. Étendu sur deux travées (dont celle du collatéral), ce transept est peu saillant (voir plan). La moitié inférieure de la façade, scindée en quatre arcades, accueille, au nord un grand autel dédié au Sacré-Cœur et, au sud, un second autel, en tout point symétrique, dédié à la Vierge.
Toutes les statues qui les ornent sont l'œuvre du sculpteur Victor Lambinet.
Hormis ces deux autels où le passionné d'art sacré pourra chercher à mettre un nom sur les statues des saints et des prophètes, le point notable du transept est la présence de deux grands vitraux de l'atelier bordelais Henri Feur, relatant deux épisodes de la vie de saint Louis. Ces vitreries à quatre lancettes sont surmontées chacune d'une grande rose. Au nord, le Sacré-Cœur est entouré d'une ronde de saints et de saintes (photo ci-dessous). Au sud, Henri Feur a réalisé une originale ronde de Jessé autour d'un médaillon de la Vierge à l'Enfant.


La rose du bras nord (liturgique) du transept :
le Sacré-Cœur est entouré de saints et de prophètes.
Atelier Henri Feur, Bordeaux, 1899.

Soubassement du retable du bras sud (liturgique) du transept :
Abraham et le roi David jouant de la lyre encadrent l'Ange de l'Annonciation.
Année 1880.
Sculpteur : Victor Lambinet.

Statue de la Vierge, détail.
Autel du bras sud (liturgique) du transept.
Année 1880.
Sculpteur : Victor Lambinet.

Trois saints à la gauche de la Vierge.
Autel du bras sud (liturgique) du transept.
Année 1880.
Sculpteur : Victor Lambinet.

Saint Louis part pour la VIIe croisade avec ses frères et son armée.
Vitrail du bras nord (liturgique) du transept.
Atelier Henri Feur, Bordeaux, 1899.

Le Sacré-Cœur entouré de six saints.
Autel du bras nord (liturgique) du transept, 1880.

Marie en majesté entourée d'une «ronde de Jessé».
Vitrail du bras sud (liturgique) du transept.
Atelier bordelais d'Henri Feur, successeur de Joseph Villiet, 1899.

Bras sud (liturgique) du transept : Marie en majesté entourée d'une «ronde de Jessé».
On voit ici Jessé endormi entouré de David et d'Abraham.
Atelier Henri Feur, Bordeaux, 1899.

Saint Louis apporte la couronne d'épines à l'archevêque de Paris qui tient une châsse.
Blanche de Castille et Marguerite de Provence se tiennent en retrait, derrière le roi.
Vitrail du bras sud (liturgique) du transept.
Atelier Henri Feur, Bordeaux, 1899.
LE SANCTUAIRE ET LES CHAPELLES ABSIDIALES NORD ET SUD

Le chœur de l'église Saint-Louis et son maître-autel en marbre blanc.
Le soubassement du maître-autel est partagé en cinq compartiments à fond damassé d'or qui reçoivent des scènes de la vie de saint Louis.

L'abside et le sanctuaire de l'église Saint-Louis.
Élevée sur deux niveaux, l'abside possède un parfait équilibre des formes comme on peut le constater sur la photo ci-contre, à droite. La ceinture de statues sous dais contribue à enrichir élégamment les grandes verrières supérieures, tandis qu'un fin garde-corps assure la liaison entre les deux parties.
La voûte de l'abside est à sept pans reliés par une clé ornée de l'agneau pascal.
Selon la documentation affichée dans l'église, le maître-autel de marbre blanc, qui vient de l'église des Carmes, «aurait été» sculpté par J.E. Cante. Il a été remonté dans l'église Saint-Louis en 1879 par Bernard Jabouin, auteur des hauts-reliefs des soubassements des autels dans les deux chapelles absidiales.
Enfin, la beauté de l'abside repose en grande partie sur la vitrerie de la vie de Jésus créée par l'atelier chartrain de Nicolas Lorin en 1879. Voir le détail plus haut.
Il est intéressant de lire le commentaire - assez sévère - affiché dans l'avant-nef au sujet de ces vitraux : «L'artiste a mis une grande distance entre l'action et le spectateur. L'iconographie est très claire, le dessin très académique, le coloris est magnifique ainsi que le modelé des personnages, mais l'attitude des personnages est un peu figée. leur expression trop calme, sans élan mystique ni tension dramatique. Ces scènes figées rappellent le style officiel du Salon de Peinture et les vieux livres d'Histoire Sainte.»


Saint Étienne (?) tenant la palme du martyr
dans la ceinture de l'abside.

L'Agneau pascal orne la clé de voûte de l'abside.

Saint Louis dans la ceinture de l'abside.

L'abside et le maître-autel dans le sanctuaire.
La ceinture de statues sous dais surmontée des grands vitraux
de la vie de Jésus donne à l'abside une élégance certaine.

Partie supérieure du maître-autel en marbre blanc : anges et fleurs de lis entourent le tabernacle.
Le maître-autel, qui vient de l'église des Carmes, a été remonté dans l'église Saint-Louis par Bernard Jabouin en 1879.

L'abside et les vitraux de la Vie de Jésus par l'atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879.
Ils sont enrichis d'une galerie d'anges au premier niveau.

Entrée de Jésus à Jérusalem
Atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879.

Première communion de Pierre.
Atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879.

La Résurrection.
Atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879.

Chapelle absidiale nord (liturgique) Saint-Joseph.
Le vitrail de saint Joseph portant l'Enfant
est de l'atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879.

Haut-relief de la la Mort de Joseph.
Soubassement de l'autel de la chapelle absidiale Saint-Joseph.
Œuvre du sculpteur bordelais Bernard Jabouin.
Voir à l'église du Saint-Esprit à Paris le haut-relief
de la Mort de Joseph par Jacques Martin,
grand prix de Rome en 1914.

Autel de la chapelle absidiale Saint-Jean-Baptiste. ---»»»

Au soubassement, le haut-relief du baptême du Christ
est dû au sculpteur bordelais Bernard Jabouin.


Les Pèlerins d'Emmaüs.
Atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879.

La Pentecôte.
Atelier Nicolas Lorin, Chartres, 1879.
L'ORGUE DE TRIBUNE ET LES STATUES DE L'AVANT-NEF

Statue de saint Louis
dans l'avant-nef.

L'orgue de tribune a été créé par l'entreprise Wenner.
Le buffet est une réalisation de l'ébéniste bordelais Tureau en 1880.

Statue de Jeanne d'Arc
dans l'avant-nef.

Vue d'ensemble de la nef depuis la croisée du transept.
Les statues de saint Louis et de sainte Jeanne d'Arc se dressent de part et d'autre de la porte d'entrée.

Documentation :«Bordeaux, le temps de l'histoire, Architecture et urbanisme au XIXe siècle (1800-1914)» de Robert Coustet et Marc Saboya, éditions Mollat, 1999
+ «Histoire de Bordeaux» par Serge Pacaud, La Geste Éditions, 2021
+ «Les églises de Bordeaux» de l'abbé Brun, éditions Delmas, 1952
+ Feuillet de présentation de l'église disponible dans l'avant-nef
+ Panneaux d'information dans la nef.
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