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Page créée en août 2025
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Le lion de Marc dans l'ornementation du maître-autel

À la fin du XIXe siècle, Épernay, pour son besoin cultuel, dispose, en son centre, de l'ancienne église Notre-Dame (qui sera démolie en 1909). Cependant, la ville s'étend vers le sud et les habitants des nouveaux quartiers réclament la création d'une paroisse avec son église propre. En 1893, une pétition conduit le Conseil municipal à autoriser la création d'une chapelle paroissiale.
Épernay demeure la ville du champagne. C'est aussi celle du comte Paul Chandon de Briailles, directeur de la maison de champagne Moët & Chandon. Celui-ci va faciliter l'ensemble du projet en faisant d'abord don d'un vaste terrain en zone sud. Puis, lui et ses deux fils prennent à leur charge le coût de la construction et son aménagement, c'est-à-dire l'église, le presbytère, le mobilier et tous les objets du service liturgique.
On ne peut ainsi concevoir l’église Saint-Pierre-Saint-Paul sans faire référence à la famille Chandon : en plus d'apporter tous les fonds nécessaires, elle siège au conseil de Fabrique, choisit les architectes et les entreprises.
Le terrain offert, très humide et instable, doit être stabilisé. Le futur édifice s’appuiera donc sur 72 puits de 7 mètres de profondeur. La première pierre est posée en mai 1895 ; les travaux s'achèvent en juillet 1897 avec la bénédiction de Monseigneur Latty, évêque de Châlons. En 1907, la chapelle paroissiale devient église paroissiale.
L'architecte Édouard Deperthes (1833-1898) dessine les plans du nouvel édifice et opte pour le style, alors à la mode, du romano-byzantin. L'architecte Henri Piquart (1860-1946) assure l'exécution des travaux. Le style romano-byzantin se traduit, à l'extérieur, par la présence de multiples flèches en lancette (clocher et chevet).
Le plan de l'église est en croix latine : vaisseau central à quatre travées bordé de bas-côtés ; transept saillant ; vaste chœur terminé par un hémicycle voûté en cul-de-four. À noter que le chœur est flanqué de deux sacristies reliées par un couloir contournant l’abside. On compte également quatre chapelles, quasiment identiques : deux dans l'avant-nef (Fonts baptismaux et Saint-Antoine de Padoue) et deux bâties en absidioles (chapelle de la Vierge et chapelle du Sacré-Cœur). Les voûtes de l'église sont en pendentifs.
Point pittoresque : les architectes n'ont pas voulu se faire oublier. Ils sont représentés deux fois : à l'extérieur, de part et d'autre du porche et, à l'intérieur, sur les piliers qui soutiennent la tribune de l'orgue Cavaillé-Coll.
En 1970, des travaux ont affecté l'église ; une partie de l'ancien mobilier a disparu. Ainsi, il n'y a ni chaire à prêcher ni banc d'œuvre. Néanmoins, l'église Saint-Pierre-Saint-Paul mérite la visite pour sa série de vitraux illustrant les Grandes Heures de la Champagne (atelier Charles Champigneulle) ainsi que pour son Chemin de croix (partiel, il est vrai) en bronze de l'artiste Anatole Marquet de Vasselot.
Le clocher-porche de l'église est dirigé vers le nord. Le chœur est au sud. On emploie donc dans cette page les directions liturgiques qui replacent le chœur à l'est.

Attila dans un vitrail des Grandes Heures de la Champagne, atelier Charles Champigneulle

Vue d'ensemble de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul depuis l'entrée.
ARCHITECTURE EXTÉRIEURE

La façade de l'église s'élève face au nord (ouest liturgique).

Le chevet de l'église disparaît un peu derière les deux murs vitrés des chapelles de service.
De part et d'autre du porche : les deux architectes de l'église.

L'architecte Édouard Deperthes (1833-1898).

L'architecte Henri Piquart (1860-1946).

Sur les quatre côtés, les ouvertures du clocher romano-byzantin sont surmontées d'un cordon de denticules.
Ce cordon est embelli d'une tête humaine et d'une tête animale.
À cette hauteur, seuls un téléobjectif ou une paire de jumelles permettent de les observer.

Le côté nord (au sens liturgique) de l'église et son bras du transept vus depuis le jardin qui entoure l'édifice.

L'entrée principale et son porche.

Architecture extérieure.
Le style romano-byzantin choisi par l'architecte Édouard Deperthes s'affiche essentiellement dans les flèches en lancette : d'abord celles qui terminent le clocher-porche et les tours d'escalier attenantes (photo ci-contre à droite) et, dans le chevet, celles qui terminent les tourelles qui bordent les sacristies).
Ainsi, la partie haute du clocher rappelle l'aspect de la basilique du Sacré-Cœur à Paris.
Pour rester fidèle à l'art roman, l'architecte n'a pas hésité à incruster des petites têtes humaines ou animales dans les cordons à denticules des parties hautes. Un endroit où il est très difficile de les voir depuis le sol.
On retrouve ce genre d'ornementation très haut perchée dans le clocher de l'église Saint-Lubin à Rambouillet, une église achevée en 1871 par l'architecte Anatole de Baudot.


Sous le porche : l'hommage au chanoine Césaire Mortas.

Clocher romano-byzantin.

Les flèches bleues indiquent les têtes romanes
difficilement visibles depuis le sol.

«L'Adoration des Mages»
Peinture murale sur le tympan de l'entrée nord (ouest liturgique).
XXe siècle, auteur inconnu.
ASPECTS INTÉRIEURS DE L'ÉGLISE SAINT-PIERRE-SAINT-PAUL

L'élévation sud (au sens liturgique) et son bas-côté.

Plan de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.

Architecture intérieure.
Le style choisi par l'architecte Édouard Deperthes (1833-1898) est le romano-byzantin. Cependant ce n'est pas la version la plus luxueuse qui en est proposée à l'intérieur de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Dans un plan en croix latine, une série de piles monocylindriques scande la nef et la sépare des bas-côtés. L'arcature en plein cintre apparaît assez pauvre : un simple cordon de dents de scie orne l'archivolte tandis que l'intrados n'est qu'un cavet.
Ayant assuré l'éclairage de la nef par huit grands vitraux tripartites qui laissent beaucoup de place aux couleurs claires, l'architecte s'est contenté, au second niveau de chaque travée, d'incorporer une petite fenêtre néo-romane en haut d'un pan de mur nu.
Chaque travée du vaisseau central est couverte d'une voûte bombée sur pendentifs, séparée de ses voisines par deux sobres rouleaux. Ceux-ci retombent, une fois passés les tailloirs et les chapiteaux, sur un triplet composé d'une pile cylindrique associée à deux colonnettes amputées de leur partie basse. La liaison de ces colonnettes avec l'arcature ne fait guère preuve d'élégance (photo ci-contre).
L'architecture étant très homogène, le chœur et les chapelles absidiales répètent cet aspect sobre : arcatures simples, cordons en dents de scie et intrados en cavet.
En contraste, le romano-byzantin de l'église Notre-Dame des Victoires à Angers (achevée en 1904) présente un aspect nettement plus chaleureux.
Si le mobilier d’origine a en majorité disparu à la suite de travaux de 1970, le visiteur pourra néanmoins s'arrêter devant les clôtures en bronze qui subsistent et qui ferment encore quelques chapelles. Ornées d’un motif de palmettes ponctué de symboles paléochrétiens, ces clôtures relèvent de l'Art nouveau.


La chapelle des Fonts baptismaux.
On remarquera la clôture Art nouveau (fin du XIXe siècle)
qui ferme la chapelle.

Les Fonts dans la chapelle des Fonts baptismaux.

Saint Antoine de Padoue portant l'Enfant, détail.
Chapelle Saint-Antoine de Padoue.

Retombée du voûtement sur un pilier de la nef.

Statue de saint Jean-Baptiste
XIXe-XXe siècles
Chapelle des Fonts baptismaux.

Une clôture à palmettes en bronze de la fin du XIXe siècle ferme la chapelle des Fonts baptismaux.
C'est l'une des rares clôtures d'origine qui subsistent dans l'église.

Saint Romain capture la gargouille.
Vitrail dans la chapelle des Fonts.

L'autel de la chapelle Saint-Antoine de Padoue.

La Gargouille.
Saint Romain, évêque de Rouen au VIIe siècle, est souvent associé à la capture de la gargouille, un animal fabuleux qui terrorisait les environs de Rouen. C'est là l'origine mythique des gargouilles qui servent à l'évacuation des eaux de pluie le long des murs gouttereaux des églises.
Voir à la cathédrale Notre-Dame de Rouen, l'histoire de ce conte illustré dans un vitrail du XVIe siècle.


«Saint Memmie ressuscite au pont de Nau le fils du gouverneur romain»
Vitrail n°1 de la nef illustrant les Grandes Heures de la Champagne.
Atelier Charles Champigneulle, 1903-1904.
LES VITRAUX DES GRANDES HEURES DE LA CHAMPAGNE

«Saint Vincent consolé par les anges convertit gardiens et geôliers»
Vitrail n°2 de la nef illustrant les Grandes Heures de la Champagne.
Atelier Charles Champigneulle, 1903-1904.

«Saint Loup intervient auprès d'Attila et le décide à épargner Troyes»
Vitrail n°3 de la nef illustrant les Grandes Heures de la Champagne.
Atelier Charles Champigneulle, 1903-1904.

«Saint Berchaire aidé par saint Nivard construit l'abbaye de Hautvillers»
Vitrail n°4 de la nef illustrant les Grandes Heures de la Champagne.
Atelier Charles Champigneulle, 1903-1904.

«Exaltation de la sainte Croix par sainte Hélène»
Vitrail n°5 de la nef illustrant les Grandes Heures de la Champagne.
Atelier Charles Champigneulle, 1903-1904.

«Exaltation de la sainte Croix par sainte Hélène», détail.
Vitrail n°5 de la nef illustrant les Grandes Heures de la Champagne.
Atelier Charles Champigneulle, 1903-1904.

Les vitraux de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Ces vitraux méritent l'attention du visiteur. Ce sont des créations de la Société artistique de peinture sur verre de Paris fondée par le peintre-verrier Charles Champigneulle en 1881. Posés entre 1897 et les années 1903-1904, ils sont de plusieurs types.
Les plus intéressants sont les dix grands vitraux à triple lancette. Situés dans la nef et dans l'élévation ouest (au sens liturgique) du transept, ils illustrent les Grandes Heures de la Champagne. Ils sont tous donnés dans cette page. On a dans l'ordre chronologique :

1. Saint Memmie ressuscite au Pont de Nau le fils du gouverneur romain ;
2. Saint Vincent consolé par les anges convertit gardiens et geôliers ;
3. Saint Loup intervient auprès d’Attila et le décide à épargner Troyes ;
4. Saint Berchaire aidé par saint Nivard construit l’abbaye d’Hautvillers ;
5. Exaltation de la Sainte-Croix par sainte Hélène ;
6. Saint Remi baptise à Reims le roi Clovis vainqueur à Tolbiac ;
7. Le Pape Urbain II prêche la croisade au Concile de Clermont ;
8. Saint Louis donne aide et autorité à Thibault Comte de Champagne ;
9. Jeanne victorieuse fait sacrer le roi Charles VII à Reims ;
10. Saint Jean-Baptiste de la Salle visité par Jacques II et l’archevêque de Paris.

Une série de vitraux isolés représentent des saints ; d'autres, plus petits, affichent les armoiries d'évêques, les armoiries de la famille Chandon et d'autres familles donatrices. Les bras du transept accueillent deux roses avec saint Michel terrassant le démon et le Baptême du Christ.


Le côté sud (au sens liturgique) vu depuis le dessous de la tribune de l'orgue.

«Saint Rémi baptise à Reims le roi Clovis vainqueur à Tolbiac»
Vitrail n°6 de la nef illustrant les Grandes Heures de la Champagne.
Atelier Charles Champigneulle, 1903-1904.

«Le pape Urbain II prêche la croisade au concile de Clermont»
Vitrail n°7 de la nef illustrant les Grandes Heures de la Champagne.
Atelier Charles Champigneulle, 1903-1904.

«Saint Louis donne aide et autorité à Thibault, comte de Champagne»
Vitrail n°8 de la nef illustrant les Grandes Heures de la Champagne.
Atelier Charles Champigneulle, 1903-1904.

«Jeanne victorieuse fait sacrer le roi Charles VII à Reims»
Vitrail n°9 de la nef illustrant les Grandes Heures de la Champagne.
Atelier Charles Champigneulle, 1903-1904.


«Saint Louis donne aide et autorité à Thibault, comte de Champagne», détail.
Vitrail n°8 de la nef illustrant les Grandes Heures de la Champagne.
Atelier Charles Champigneulle, 1903-1904.

«««--- «Saint Jean-Baptiste de la Salle visité par Jacques II et l'archevêque de Paris»
Vitrail n°10 de la nef illustrant les Grandes Heures de la Champagne.
Atelier Charles Champigneulle, 1903-1904.


Saint Jean-Baptiste de la Salle (1651-1719).
Né à Reims en 1651, c'est l'une des grandes figures de la Champagne. Soucieux de l'éducation des enfants pauvres, il fonda l'Institut des Frères des écoles chrétiennes.

LE TRANSEPT ET SON CHEMIN DE CROIX

Le chœur et le bras nord (au sens liturgique) du transept.

Le Chemin de croix.
C'est l'une des curiosités et aussi l'une des belles œuvres d'art de l'église.
Le Chemin devait comprendre sept panneaux de bronze illustrant chacun deux stations. Son auteur, Anatole Marquet de Vasselot (1840-1904) ne réalisa malheureusement que deux de ces panneaux.
Le premier réunit les stations I et II : Jésus est condamné et Jésus portant sa croix. Le second illustre les stations XIII et XIV : la Descente de Croix et la Déploration.
Ces sculptures en haut et bas-reliefs font alterner les scènes religieuses et les représentations symboliques.
Les autres stations, comme la station V (Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter sa croix), plus tardives, s'inspirent du style de Vasselot. Leur auteur ne semble pas être référencé.


Chemin de croix, station I : Jésus est condamné.
Bronze d'Anatole Marquet de Vasselot, fin du XIXe siècle,

Chemin de croix, stations XIII et XIV : Descente de croix et Mise au tombeau.
Bronze d'Anatole Marquet de Vasselot, fin du XIXe siècle,

Chemin de croix, station V : Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter sa croix.
Bronze, successeur d'Anatole Marquet de Vasselot, XXe siècle,

«««--- Le Baptême du Christ, détail de la rose du bras nord (au sens liturgique) du transept.
Atelier Charles Champigneulle, autour de 1900.

Le chœur, le bras sud (au sens liturgique) du transept et la nef vus depuis le sanctuaire.

«Saint Michel terrassant le démon»
Détail de la rose du bras sud (au sens liturgique) du transept.
Atelier Charles Champigneulle, autour de 1900.

Chemin de croix, station XIII : la Descente de croix.
Bronze d'Anatole Marquet de Vasselot, fin du XIXe siècle,

Armoiries de Monseigneur Latty, évêque de Chalons-en-Champagne, dans un oculus du transept. ---»»»
Atelier Charles Champigneulle, autour de 1900.

Chemin de croix, station XIV : Déploration.
Bronze d'Anatole Marquet de Vasselot, fin du XIXe siècle,

«««--- Armoiries du cardinal Sourrieu, archevêque de Rouen, dans un oculus d transept.
Atelier Charles Champigneulle, autour de 1900.

Sainte Cécile.
Atelier Charles Champigneulle, 1897.

Statue de Jeanne d'Arc, XXe siècle.
Bras nord (au sens liturgique) du transept.

Saint Christian.
Atelier Charles Champigneulle, 1897.

L'Éducation de la Vierge, détail.

Armoiries de la famille Chandon.
Atelier Charles Champigneulle,

Saint Jacques de Compostelle.
Atelier Charles Champigneulle, 1897.
LE CHŒUR ET LES DEUX CHAPELLES ABSIDIALES

Le chœur est encadré par les statues assises de saint Pierre et de saint Paul.
À droite, l'entrée de la chapelle de la Vierge de Miséricorde.
Dans le sanctuaire, l'abside reçoit sept vitraux à grands personnages.

Chapelle de la Vierge de Miséricorde.
Absidiole sud (au sens liturgique).

La clé de voûte de la chapelle du Sacré-Cœur représente
le blason de la famille Moët à Épernay.

L'Agneau de Dieu dans l'ornementation murale de l'abside.
D'après un dessin d'Henri Rapin, 1929.

Saint Rodolphe.
Atelier Charles Champigneulle, 1897.

Chapelle du Sacré-Cœur.
Absidiole nord (au sens liturgique).

Statue de saint Pierre à l'entrée du chœur.

Statue de saint Paul à l'entrée du chœur.
Création de la société Blondeau, Senart et Cie.

La Vierge à l'Enfant, détail.
XXe siècle.
Chapelle de la Vierge de Miséricorde.

Les statues de saint Pierre et saint Paul.
Ces deux statues en bronze qui trônent sur des sièges de marbre encadrent l'entrée du chœur.
Celle de saint Pierre est la copie de la statue (de plus grande taille) exposée dans la basilique Saint-Pierre du Vatican.
Cette statue de saint Pierre est aussi une œuvre courante que l'on trouve dans beaucoup d'églises.
Celle de saint Paul, en revanche, est nettement plus rare.
Pendant de la statue de saint Pierre, et comme elle d'un mètre quarante de haut, elle a été réalisée par le sculpteur Senart de l'entreprise Blondeau, Senart et Compagnie qui avait, à l'époque, reçu commande de ces deux statues de bronze.

LE SANCTUAIRE

Le maître-autel est orné, à ses extrémités, des symboles des quatre Évangélistes.

Détail du maître-autel sculpté dans le calcaire.

Le maître-autel (fin du XIXe siècle).
Il est sculpté en calcaire avec, au centre, un tabernacle fermé par une porte en cuivre. L'un des points les plus intéressants est la présence, aux extrémités de l'autel, des symboles des quatre Évangélistes. L'ange et le lion sont donnés ci-dessous.
L'arcature qui sert de toile de fond à ce majestueux autel abrite un mur ocre orné de petites mosaïques. On y trouve les symboles traditionnels du christianisme : le pélican, l’agneau, les grappes de raisin et les gerbes de blé. Ces mosaïques datent de 1929 et ont été réalisées d'après un dessin d'Henri Rapin.


Détail du maître-autel : l'Ange et le lion,
symboles des Évangélistes Matthieu et Marc.
«««--- Détail de deux vitraux de l'abside :
saint Denys et saint Rémi.
Atelier Charles Champigneulle, autour de 1900.
L'ORGUE DE TRIBUNE

L'orgue de tribune est un Cavaillé-Coll de 1898.

L'architecte Henri Piquart.

L'architecte Édouard Deperthes.

L'orgue de tribune.
Cet orgue est dû à la largesse de Paul Chandon de Briailles qui admirait l'œuvre du facteur Aristide Cavaillé-Coll. Chandon lui commanda six orgues. L'un se trouve à la basilique du Sacré-Cœur de Paris, un deuxième à l’église Notre-Dame d’Épernay. Celui de la tribune de l’église Saint- Pierre-Saint-Paul a été installé en 1898.
Les architectes sont sculptés sur les piliers de pierre qui soutiennent la tribune : Édouard Deperthes († 1898) tient un compas dans sa main gauche ; Henri Piquart († 1946) soutient le tailloir d’un chapiteau. L'orgue, classé en 1979 au titre des Monuments historiques, n'a subi aucune modification depuis sa mise en place.


Le chœur et la nef vus depuis le sanctuaire.

Documentation : Brochure sur l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de l'Office de Tourisme
+ Site Internet de l'Inventaire général du Patrimoine culturel.
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