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Cette page décrit d'abord le chur
de la cathédrale de Rouen et les vitraux
médiévaux de l'abside. Elle expose la nouvelle
formule de vitrerie mise au point dans la chapelle du Saint-Sacrement,
dans le transept,
au XIIIe siècle. Cette formule visait à donner plus
de lumière à l'édifice. Elle fera école.
Après quelques indications architecturales sur le transept
et son célèbre escalier
gothique construit par Guillaume Pontils en 1471 dans le croisillon
nord, la page s'étend sur les vitraux du XIIIe siècle,
très peu restaurés, de la belle rose
nord, dite des Libraires.
La deuxième partie de la page est une étude détaillée
des vitraux
que l'on peut voir dans le transept
sud : d'abord deux panneaux médiévaux insérés
dans deux créations modernes, puis le vitrail des Saints
Innocents (qui est un chef-d'uvre), et enfin les deux
très beaux vitraux Renaissance sur saint Romain (Vie
et Panégyrique).
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Grandes parties de cette page :
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Le chur
de la cathédrale de Rouen et les vitraux
de l'abside
La tour-lanterne
Le transept nord,
sa chapelle et sa rose
Le transept sud,
sa chapelle, sa rose
et ses deux vitraux
médiévaux
Le vitrail
des Saints Innocents (1449-1450)
Le vitrail
de la Vie de saint Romain (vers 1521)
Le
vitrail du Panégyrique de saint Romain (1521)
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LE CHUR
DE LA CATHÉDRALE NOTRE-DAME DE ROUEN |
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Le chur et l'abside de la cathédrale.
Le gros pilier fasciculé sur la droite indique l'existence
de collatéraux dans le transept. |
Chapiteau couvert de feuilles de chélidoine avec tête
d'angelot. |
Chapiteau à crosse de feuillages avec tête d'homme. |
Chapiteau à crosse de feuillages avec tête d'homme. |
EXEMPLES DE CHAPITEAUX DANS LE CHUR |
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Le
chur, très homogène,
date du milieu du XIIIe siècle. On y remarque
tout de suite les piliers ronds («à tambour»)
qui contrastent avec les piles fasciculées de
la nef et du transept.
Le chur dégage ainsi une impression d'élégance
et de légèreté. L'abside est à
trois niveaux, laissant une grande place aux fenêtres,
ce qui contribue à la luminosité du sanctuaire.
Les quatorze piles du chur sont ornées
de chapiteaux assez simples : crosses de feuillages
et tête humaine pour chacun, hormis pour trois
chapiteaux près du transept qui sont garnis d'une
belle rangée de feuilles de chélidoine
(photo ci-dessus) agrémentée d'une tête
humaine.
Du fait du tiers-point très prononcé des
arcs brisés des arcades, l'impression de légèreté
vient se conjuguer avec celle de l'élancement.
Ces grandes arcades sont moulurées de tores,
sans exagération, et dégagées par
des gorges profondes. Une fine colonnette monte des
chapiteaux jusqu'à la voûte, sans interruption.
C'est le bandeau floral qui orne le bas du triforium
qui lui cède la place. Le triforium paraît,
lui aussi, fin et léger. Il est bordé
d'ouvertures à six arcatures, riches d'élégants
piliers (ou quatre arcatures seulement au niveau de
l'abside). Tout est fait pour assurer le contraste avec
la nef qui paraît, soudain, --»»
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Le chur et sa voûte quadripartite. |
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Le Christ en croix dans l'abside.
Le vitrail a été refait entre 1864 et 1884. |
Saint Jean-en-la-Passion dans l'abside (1430). |
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Les stalles et l'orgue de chur. |
Les stalles nord, détail. |
Les premières stalles
de la cathédrale ont été cédées
à l'abbé de l'église Saint-Taurin
d'Évreux.
Elles ont depuis disparu. En 1457, le cardinal d'Estouteville
passa commande de nouvelles stalles au maître huchier
de Rouen, Philippe Viart. L'ouvrage avançait très
lentement. Après avoir averti maître Viart, le
--»»
|
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--»» chapitre dut se
résoudre à faire venir des ouvriers flamands
en 1465. Viart fut expulsé de son atelier en 1469.
Au final, la construction s'étala de 1457 à
1470.
Il y avait à l'origine quatre-vingt-huit stalles. On
en supprima deux pour installer la chaire épiscopale.
À la Révolution, dossiers et dais furent détruits.
Les sources disponibles (comme La cathédrale de
Rouen aux éditions La Nuée bleue) montrent
de très belles sculptures sur les miséricordes
(scènes domestiques, animaux fantastiques, etc.).
|
Malheureusement, le chur
de la cathédrale est toujours fermé et il est
impossible d'approcher les miséricordes. Parfois, une
exception est faite lors des journées du Patrimoine.
En ce qui concerne l'aspect des dais et des dossiers détruits,
aucune documentation ne subsiste.
Source : Congrès archéologique
de France, 89e session tenue
à Rouen en 1926, article La cathédrale de
Rouen par Marcel Aubert.
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LE TRANSEPT ET
SES COLLATÉRAUX |
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Le transept vu depuis le portail de la Calende.
Les piliers de la croisée, qui dépassent la vingtaine
de colonnettes,
ne donnent pas une impression de légèreté à
l'ensemble. |
L'architecture
du transept. Le visiteur est d'emblée frappé
par la largeur du transept et l'impression de lourdeur qui
s'en dégage. La présence de douze grosses piles
fortement fasciculées, débordant sur les collatéraux
à l'est et à l'ouest, n'y est pas étrangère.
Le transept paraît beaucoup plus massif que celui de
la cathédrale
d'Amiens, pourtant similaire. À Amiens,
les piles de la croisée sont moins larges et leurs
colonnettes n'envahissent pas le chur.
La croisée est dominée par une très belle
tour-lanterne (ci-dessous). Sa voûte octopartite
repose sur de grandes fenêtres dans une arcature très
élégante. La coursière sous les fenêtres
est ornée de quatre têtes d'homme.
Un des points remarquables du transept, ce sont ses façades
internes nord et sud qui imitent celles créées
par Jean de Chelles à Notre-Dame
de Paris, selon un modèle qui fera école
jusqu'à la fin du XIVe siècle : un réseau
d'arcades aveugles accueille une suite de statues surmontées
de dais ; au-dessus, une claire-voie bordée d'une balustrade,
puis une coursière encore à balustrade ; et
enfin la grande rose.
Source : Congrès archéologique
de France, 89e session tenue
à Rouen en 1926, article La cathédrale de
Rouen par Marcel Aubert.
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La voûte à la croisée du transept.
Quatre têtes d'homme ornent la coursière sur laquelle
s'appuient les fenêtres.
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La tour-lanterne vue depuis le croisillon sud. |
Les
croisillons du transept s'ouvrent chacun
sur une profonde chapelle orientée, couverte
d'ogives. Au côté nord, c'est la chapelle
du Saint-Sacrement donnée ci-contre.
Ces chapelles sont éclairées par de grandes
fenêtres. Au nord, il y subsiste des vitraux du
XIIIe siècle. Au sud, on y trouve des vitraux
modernes de l'atelier Max Ingrand. À la base
de ces deux chapelles on peut voir une arcature en arc
brisé (voir ci-contre) que l'on retrouve dans
le déambulatoire. Cette arcature abrite des enfeus.
Dans celle du sud (chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc),
on y trouve le gisant de monseigneur Fuzet. Enfin, l'une
des curiosités du transept nord est l'escalier
de style gothique, construit par Guillaume Pontifs
en 1471 pour permettre aux chanoines de gagner directement
la bibliothèque depuis la cathédrale.
Cet escalier sera doublé en hauteur au XVIIIe
siècle, dans le même style architectural.
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LE CROISILLON
NORD DU TRANSEPT |
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L'autel avec le bas-relief des Pèlerins d'Emmaüs
dans le soubassement.
Chapelle du Saint-Sacrement. |
Une donatrice devant un saint roi, vers 1230.
Chapelle du Saint-Sacrement. |
Le transept des Libraires vu depuis la chapelle du Saint-Sacrement.
Le fameux escalier de la bibliothèque se trouve sur la
gauche. |
Le premier niveau du portail du transept nord.
Il reprend une formule inaugurée par Jean de Chelles
à la cathédrale de Paris :
arcades aveugles recevant des statues surmontées de dais
;
au-dessus, une claire-voie bordée d'une balustrade,
puis une coursière à balustrade ; et enfin la
grande rose. |
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Têtes d'homme
sous la coursière qui sert d'appui aux fenêtres
de la tour-lanterne. |
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LE CROISILLON
NORD DU TRANSEPT (ou TRANSEPT DES LIBRAIRES) |
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Croisillon nord du transept : chapelle du Saint-Sacrement et
chapelle Notre-Dame de Pitié (avec la Piéta).
Dans la chapelle du Saint-Sacrement, les vitraux du XIIIe siècle
(refaits au XXe)
inaugurent une formule
mixte afin de laisser passer davantage de lumière. |
Le Baptême du Christ, vers 1230.
Chapelle du Saint-Sacrement dans le transept des Libraires |
Les
vitraux du croisillon nord sont du
XIIIe siècle. Il faut s'arrêter sur
ceux de la chapelle du Saint-Sacrement
(photo ci-dessus). Ils inaugurent une nouvelle
formule artistique. Comment lutter contre
la pénombre créée par des
vitraux garnis de grandes surfaces colorées?
Tout simplement en mettant moins de scènes
colorées et en garnissant le reste avec
des petits motifs géométriques sur
du verre blanc. La chapelle du Saint-Sacrement
(autrefois chapelle Saint-Jean-Jouxte-les-Fonts)
lance ainsi une nouvelle forme, dite mixte,
vers 1230. Son côté pratique - assurer
une bonne luminosité - va en faire un style
à part entière, que l'on retrouvera
tout au long du XIVe siècle. La basilique
Saint-Urbain
de Troyes inaugurera une variante de cette formule
: de grands personnages debout occupent les verrières,
le reste étant composé de motifs
géométriques. À Rouen, les
fameux petits panneaux colorés du XIIIe
siècle ont été incrustés
dans des lancettes vitrées de grisailles,
refaites à l'identique par Max Ingrand
en 1958-1960. En 1266, Azon le Tort, bourgeois
de Rouen, créa une chapellenie à
cet emplacement et donna deux panneaux. Il est
représenté dans un panneau (voir
plus
bas.)
En plus de la rose développée plus
bas, le transept nord abrite un vitrail moderne
recevant deux médaillons des années
1220-1230 qui se trouvaient historiquement dans
la chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc.
Ils illustrent les martyres des saints Vincent
et Laurent selon les modalités proposées
par la Légende dorée.
Sources : 1) Les vitraux
de Haute-Normandie, Corpus Vitrearum
; 2) La cathédrale de Rouen, éditions
La Nuée Bleue.
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Escalier de la bibliothèque du chapitre
construit par Guillaume Pontifs en 1471.
Les deux paliers supérieurs sont un ajout du
XVIIIe siècle dans le style gothique. |
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L'élévation du transept nord et sa rose du XIIIe
siècle.
On voit ici l'un des éléments de la forme de façade
créée par Jean de Chelles à la cathédrale
de Paris :
les deux passages, bordés de balustrade, à la
naissance des grandes fenêtres et en appui de la rose. |
Vierge à l'Enfant et apôtre
sur la façade du croisillon nord.
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La Vierge et les donateurs (XIIIe siècle).
Azon le Tort, bourgeois de Rouen, est au centre.
Chapelle du Saint-Sacrement. |
Les
statues du transept des Libraires
sont très dégradées. |
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«La Vu de la reine Marie Leczinska»
d'après Charles Natoire, XVIIIe siècle (transept
nord). |
La rose des Libraires dans le transept nord (ou transept des
Libraires).
À part quelques restaurations et quelques têtes
refaites, on peut la regarder
comme intacte depuis la date de sa création (fin du XIIIe
siècle).
Une paire de jumelles est indispensable pour l'admirer pleinement. |
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Chapelle Notre-Dame de Pitié dans le transept nord. |
La
rose des Libraires (datée de 1280),
dans le transept
nord, mérite d'être observée
avec une paire de jumelles. Mises à part des
restaurations partielles, des têtes refaites et
quelques bouche-trous, on peut la regarder comme nous
arrivant presque intacte depuis le XIIIe siècle.
Elle doit son existence à la nomination de Guillaume
de Flavacourt à l'archevêché
de Rouen en 1278. Avec ce prélat, les travaux
vont se succéder dans la cathédrale. Le
nouvel archevêque charge Jean Davy de la
tâche de reconstruire le transept et de créer
deux grandes rosaces à la place des hautes fenêtres
des pignons.
Le premier cercle de la rose des Libraires contient
seize médaillons qui reçoivent
les douze apôtres et les symboles des quatre Évangélistes.
Le deuxième cercle possède trente-deux
médaillons. On y trouve des rois, des évêques
et des martyrs, ainsi que saint Pierre et saint Paul.
Au centre de la rose, le Christ tient le globe terrestre.
La luminosité est assurée par le verre
blanc grillagé enrichi de fermaillets qui tient
une bonne part de la surface.
Source : Les vitraux de Haute-Normandie,
Corpus Vitrearum, © CNRS Éditions.
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La rose des Libraires
(vers 1280).
Rois, évêques et martyrs se succèdent
dans le cercle extérieur de trente-deux médaillons. |
La rose des Libraires (XIIIe siècle).
Dans le premier cercle, les apôtres.
Dans celui du haut, des rois, des évêques et des
martyrs. |
Le Christ au centre de la rose des Libraires.
La partie inférieure du manteau a été refaite. |
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LE VITRAIL DU
MARTYRE DES SAINTS DIACRES VINCENT ET LAURENT |
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Les
martyres de saint Laurent et de saint Vincent
sont l'objet de deux médaillons, datés
des années 1220-1230, insérés dans
une vitrerie moderne (voir en bas à gauche).
Le martyre de saint Vincent fait l'objet d'une grande
verrière Renaissance à l'église
Sainte-Jeanne
d'Arc de Rouen. La liste de ses supplices, sous
l'empereur Dioclétien, est exposée dans
un long encadré. Donnons-en ici un rapide résumé.
Vincent, qui refuse de sacrifier aux dieux de l'Empire,
est d'abord tourmenté dans sa chair (os rompus,
peignes de fer enfoncés dans les côtes),
puis grillé vif, et, pour finir, meurt dans une
geôle. Son corps est jeté à la rivière.
Comme il n'a pas coulé, il est récupéré
par une chrétienne. Deux scènes sont données
dans le vitrail en bas à droite. Pour rassurer
les âmes sensibles, rappelons que, selon certains
auteurs, catholiques et animés d'une foi ardente,
des auteurs qui se disent «spécialistes»
des premiers siècles du christianisme (comme
Anne Bernet, auteur de l'ouvrage Les Chrétiens
dans l'empire romain aux éditions Tallandier),
les hommes et les femmes, lors de leur martyre, étaient
plus ou moins sujets à des visions célestes,
donc en extase. Conséquence : ils ne ressentaient
rien des souffrances atroces qu'on leur infligeait.
Ouf !
Le martyre de saint Laurent est similaire de celui de
Vincent. On le retrouve, dans le vitrail ci-contre,
lui aussi allongé sur le gril devant les yeux
de son bourreau, l'empereur de Rome, Valérien.
Celui-ci veut récupérer le trésor
de l'Église, qu'il pense amassé par le
pape Sixte. Mais Vincent, trésorier du pape,
a distribué l'argent aux pauvres. En guise de
trésor, il amène ceux-ci devant Valérien,
furieux. Selon Anne Bernet, Vincent meurt martyrisé
trois jours après le pape Sixte.
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Le martyre de saint Laurent (vers 1220-1230).
Transept nord. |
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Les deux médaillons des martyres de saint Vincent et
de saint Laurent sont insérés dans une vitrerie
moderne.
Transept nord. |
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Le martyre de saint Laurent (vers 1220-1230) .
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Le martyre de saint Vincent (vers 1220-1230). |
À DROITE ---»»»
La partie supérieure donne deux scènes du
martyre de saint Vincent : le corps du saint
est jeté dans la rivière par ses bourreaux
; le corps du saint ne coule pas. |
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LE CROISILLON
SUD DU TRANSEPT |
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Comme celui du transept nord, le portail du transept sud suit
le modèle établi par Jean de Chelles à
la cathédrale de Paris. |
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Sur la façade sud, huit quadrilobes accueillent, entre autres,
des scènes du Nouveau Testament.
Les donateurs se trouvent dans la scène du bas à droite
(XIIIe siècle). |
La chapelle Saint-Joseph dans le transept sud.
Apposée à la façade, on retrouve l'arcature
de la chapelle du Saint-Sacrement. |
La
ROSE SUD, proposée ci-contre, est
vue depuis l'extérieur. Sa surface est occupée
par du verre blanc et, de l'intérieur, la lumière
du jour ne permet pas d'en apprécier l'architecture.
Cette rose a subi les ravages du bombardement d'avril
1944 et a été amplement reconstruite.
Le dessin de la rose se veut nouveau. L'architecte
médiéval a essayé de nouvelles
combinaisons. Dans son article du Congrès
archéologique de Rouen, l'historien architecte
Marcel Aubert nous la décrit : «six groupes
de lancettes géminées, séparées
et étrésillonnées par autant de
groupes disposés tête-bêche, rayonnent
autour de l'axe central ; des quatre-feuilles relient
et maintiennent l'écartement du réseau.
Cette disposition nouvelle eut un certain succès,
elle fut imitée, et perfectionnée d'ailleurs,
au bras nord du transept de la cathédrale de
Sées, à Saint-Germain d'Auxerre, à
Saint-Quentin, enfin à Amiens, à la façade
nord de la cathédrale, vers 1325.»
À des fins de comparaison, on donne ci-dessous
le dessin, plus classique certes, mais que l'on pourra
juger aussi beaucoup plus beau, de la ROSE NORD.
Source : Congrès archéologique
de France, 89e session
tenue à Rouen en 1926, article La cathédrale
de Rouen par Marcel Aubert.
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À DROITE ---»»»
La rose du transept SUD vue de l'extérieur. |
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La rose du transept NORD vue de l'extérieur.
À comparer avec le dessin de la rose sud. |
À DROITE ---»»»
Deux statues de la façade sous leur dais dans le
transept sud.
Le style des statues dans leur niche varie nettement entre
la façade nord et la
façade sud. Celles du nord paraissent figées,
celles du sud semblent en mouvement. |
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Saint Christophe portant l'Enfant
dans la chapelle Saint-Joseph. |
Christ aux liens du XVe siècle
dans la chapelle Saint-Joseph. |
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La chapelle Sainte-Jeanne d'Arc
et ses vitraux de Max Ingrand (vers 1960)
dans le transept sud. |
Vitrail «From the English in homage».
Max Ingrand (vers 1960).
Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc. |
Jeanne d'Arc par Saupiqué
Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc. |
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Vitrail «From the English in homage»
de Max Ingrand (vers 1960).
Détail : Jeanne devant Charles VII.
Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc. |
«La Mort de Joseph».
Tableau anonyme dans le transept sud. |
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Gisant de Monseigneur Fuzet.
Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc. |
Vitrail de Max Ingrand.
Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc.
Détail : Jeanne est capturée. |
Le transept sud en face de la chapelle Saint-Joseph.
Cette partie du croisillon sud abrite trois vitraux intéressants
(XIVe, XVe et XVIe siècles) donnés ci-dessous. |
«««---
À GAUCHE
Vue partielle du vitrail avec les deux médaillons
du XVIe siècle
sur la vie de saint Jean-Baptiste dans le croisillon sud
(baie 34)
La vitrerie décorative date de 1960.
Les deux médaillons sont donnés plus bas. |
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LES VITRAUX DU
CROISILLON SUD (XIVe, XVe et XVIe siècles) |
|
«Déposition de croix»
Tableau anonyme dans le transept. |
Le
vitrail de saint Jean-Baptiste (baie 34)
est une verrière composite, association de deux
panneaux illustrant des épisodes de la vie de
ce saint. Ils viennent de l'église Saint-Laurent
de Rouen et datent de la fin du XVIe siècle.
Les panneaux sont insérés dans une vitrerie
décorative, créée dans les années
1960. Le premier panneau, bien conservé, montre
Jean-Baptiste baptisant les juifs dans le Jourdain (ci-dessous).
Dans le second, le saint est conduit en prison. Le panneau
est incomplet et la tête du saint a peut-être
été refaite au XIXe siècle. Il
n'y a aucune piste permettant de connaître l'atelier
qui a créé ces vitraux.
Source : Les vitraux de Haute-Normandie,
Corpus Vitrearum, © CNRS Éditions, 2001.
|
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Le Baptême des juifs dans le Jourdain.
Vitrail de saint Jean-Baptiste, fin du XVIe siècle. Baie
34. |
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Vitrail de la Pentecôte (années 1340-1350), baie
36.
Détail : Les apôtres sont rassemblés sous
la colombe du Saint-Esprit.
On n'oubliera pas d'apprécier les bordures avec leurs
anges
et leurs évêques dans des niches architecturales. |
Le
vitrail de la Pentecôte (baie 36) remonte
aux années 1340-1350. C'est une verrière
composite réalisée à l'aide de
panneaux issus de deux baies différentes. La
partie principale montre les apôtres rassemblés
; la colombe du Saint-Esprit plane au-dessus d'eux (photo
ci-dessus). La scène est surmontée de
trois gâbles. Dans la partie inférieure
(ci-contre), deux clercs donateurs, les yeux levés,
observent la scène. Ils sont accompagnés
d'un troisième, au-dessous, qui est le donateur
des panneaux réemployés : Jean de Nonancourt,
archidiacre du Vexin français. Les trois donateurs
se détachent sur un fond de grisaille losangé
à motifs de feuilles de chêne. On remarquera
le travail très fin de l'atelier dans les bordures
: celles-ci abritent des anges musiciens ou thuriféraires
(porteurs d'encens) dans de petites niches --»»
2/2
|
|
Saint Jean-Baptiste est conduit en prison.
Vitrail de saint Jean-Baptiste, fin du XVIe siècle. Baie
34. |
|
Vitrail de la Pentecôte, baie 36.
Années 1340-1350.
Cette photo ne présente pas les
deux registres du bas du vitrail. |
2/2 --»»
architecturales. Dans le cadre du devis confié
à Jules Boulanger pour la restauration des vitraux
du collatéral sud (vers 1870-1880), le Corpus
Vitrearum indique que ces bordures à petits
personnages (anges, évêques et diacres)
ont été «subtilisés»
[terme utilisé par le Corpus Vitrearum]
par Boulanger au début du XXe siècle et
refaites à l'identique. Voir à ce sujet
l'encadré
sur l'histoire de la verrière du collatéral
sud et des vitraux volés. On ne possède
aucune information sur l'auteur de ce vitrail du XIVe
siècle.
Source : Les vitraux de Haute-Normandie,
Corpus Vitrearum, © CNRS Éditions,
2001.
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LE VITRAIL DES
SAINTS INNOCENTS (1449-1450) |
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Le
vitrail des Saints Innocents (baie 32, années
1449-1450) est peut-être l'un des plus beaux
de la cathédrale. On en donne une très
large description dans cette page tant sa richesse -
et le travail fourni par les verriers - paraissent stupéfiants.
C'est un don de la Confrérie des Saints-Innocents
et des exécuteurs testamentaires de Guillaume
le Fève. Les deux donateurs ont dû dépenser
une forte somme pour ce vitrail car il est recouvert
de multiples scènes historiées, de figurines
et d'angelots, dans une architecture luxuriante de gâbles
et de pinacles qui semblent se disputer l'espace.
La lancette de gauche abrite une Vierge à
l'Enfant (ci-dessous) avec un donateur ecclésiastique
à ses pieds (Guillaume Fève?) donné
plus bas en gros plan. La Vierge est entourée
de deux piédroits en grisaille et jaune d'argent,
peuplés de figurines et d'angelots musiciens.
Le piédroit de droite a été restauré.
La lancette de droite accueille un beau Jean-Baptiste
portant l'Agneau pascal, un donateur en prières
à ses pieds (photo ci-contre). Le saint semble
vêtu d'une tenue d'homme sauvage agréablement
rendue, recouverte d'une lourde cape grenat. L'arrière-plan
est un damas bleu qui vient enrichir visuellement le
rouge de la cape et l'ocre de l'auréole. Pour
le visiteur passionné par les vitraux, les luxueuses
bordures du saint Jean sont à observer attentivement
avec une paire de jumelles. Elles sont peuplées
(surtout celle de droite) par des scènes en grisaille
et jaune d'argent, toutes d'une très haute tenue.
Le style, mêlant architecture et personnages,
paraît moderne, semblable à celui d'une
composition géométrique abstraite. Ces
scènes illustrent des épisodes divers
du massacre des Saints Innocents. L'une d'entre
elles est donnée en gros plan ci-dessous à
droite. Notons que le visage de --»»
2/3
|
|
Vierge à l'Enfant (1449-1450).
Détail de la lancette de gauche du vitrail des Saints
Innocents.
Baie 32. |
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Saint Jean-Baptiste et le donateur.
Vitrail enrichi de luxuriantes bordures à la grisaille et au
jaune d'argent.
Les Saints Innocents, détail, baie 32, (1449-1450). |
Le vitrail des Saints Innocents, baie 32.
1149-1450.
À gauche, Vierge à l'Enfant et Fuite en Égypte
À droite, saint Jean-Baptiste et Jugement
de Salomon.
Le soubassement (en bleu à gauche et en
rouge à droite) date des années 1960. |
2/3 --»»
Jean a été restauré. Le registre inférieur
des deux lancettes comprend deux petites scènes (qui
sont un peu écrasées par l'architecture et les
bordures). On voit à gauche une Fuite en Égypte
(donnée ci-dessous), dominée par la large robe
bleue de la Vierge qui, d'ailleurs, déborde sur l'âne.
La scène est enrichie d'une illustration discrète
du miracle des blés, presque entièrement
en grisaille et jaune d'argent. L'ensemble est placé
sous un triple gâble qui soutient le socle de la Vierge
à l'Enfant se tenant au-dessus.
À droite, l'auteur du carton du XVe siècle a
représenté la scène du Jugement de
Salomon (donnée plus bas). Malheureusement, le
visage de la vraie mère, au premier plan, disparaît
sur la tunique blanche d'un serviteur du roi, tandis que la
mauvaise mère se tient à l'arrière, indifférente
au meurtre qui se prépare. Là aussi, la peinture
est placée sous un triple gâble, entouré
d'une architecture luxuriante. --»» 3/3
|
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La Fuite en Égypte et le miracle des blés (1449-1450).
Scène du registre inférieur du vitrail des Saints Innocents,
baie 32. |
Le donateur aux pieds de la Vierge à l'Enfant.
Vitrail des Saints Innocents, baie 32.
Lancette de gauche.
(1449-1450) |
Scène du massacre des Saint Innocents à la grisaille
et au jaune d'argent dans la
bordure de droite du saint Jean-Baptiste.
Vitrail des Saints Innocents, baie 32.
(1449-1450) |
3/3 --»»
Dans toute la composition, les rouges et les bleus se répondent
d'une manière très savante. Le vert y est presque
inexistant.
La composition de cette verrière est un vrai tour de
force. Répétons-le : peut-être la plus
belle de la cathédrale.
Les historiens ne possèdent aucune information sur
l'atelier qui a créé ce vitrail. À l'époque,
à Rouen, il y en avait sept en activité.
Source : Les vitraux de Haute-Normandie,
Corpus Vitrearum, © CNRS Éditions, 2001.
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Le Jugement de Salomon, scène entourée de luxueuses
bordures en grisaille et jaune d'argent.
Vitrail des Saints Innocents, baie 32, (1449-1450). |
VITRAIL
DE LA VIE DE SAINT ROMAIN (vers 1521) |
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Le
vitrail de la vie de saint Romain est la
plus grande composition du transept sud de la cathédrale
de Rouen. Il faut l'analyser avec celui du Panégyrique
de saint Romain, donné ci-après.
Ces deux vitraux sont offerts à la cathédrale
par la confrérie Saint-Romain à la suite
de son installation dans la chapelle des Saints-Innocents
(transept sud) en 1518. Les fenêtres de la chapelle
une fois agrandies, deux grandes verrières sur
la vie du saint évêque sont commandées
à un atelier de verriers. L'une des deux est
un don de Jacques Le Lieur, membre de la confrérie
et personnalité importante de la cité.
La magnificence de ces verrières demande d'en
connaître l'auteur. Malheureusement, les historiens
du vitrail ont des pistes, mais aucune certitude. Ces
commandes sont d'ordre privé, donc elles ne se
trouvent pas dans les comptes de la fabrique. En comparant
les styles des deux verrières, Caroline Blondeau,
dans son ouvrage du Corpus Vitrearum, conclut
à un même artiste. Soit, mais de quel atelier?
Est-ce l'Écu de verre de la famille Barbe
et où Olivier Tardif, qui avait épousé
Jeanne Barbe, uvrait à cette époque?
Est-ce la griffe d'un maître d'un atelier concurrent
? À cette époque, vers 1520, il y avait
une vingtaine d'ateliers à Rouen.
Des spécialistes se rattachent à une similarité,
voire une identité de style entre ces deux verrières
et certains vitraux de l'ancienne église Saint-Vincent
(triforium et fenêtres hautes du chur) pour
attribuer les deux verrières de saint Romain
à Olivier Tardif. Mais Caroline Blondeau souligne
qu'aucun document ne permet d'attribuer officiellement
la moindre verrière à Olivier Tardif.
Si bien que l'on n'a aucune certitude sur sa griffe
artistique... Laissons là ces considérations
d'experts (mais elles montrent que le travail d'historien
tourne parfois à l'enquête policière)
pour revenir à la vie de saint Romain.
Les deux vitraux sont riches de symboles à l'antique,
très à la mode à l'époque,
notamment les têtes dans les médaillons.
(Voir ci-dessous en gros plan deux exemples
de bandeau.) Les vitraux appartiennent au style
Renaissance, très reconnaissable dans les larges
entrelacs, sur fond rouge ou bleu, du Panégyrique.
À cet endroit, les verriers médiévaux
auraient dessiné des dais.
Le vitrail de la vie de saint Romain (donné en
entier ci-contre) expose, dans les deux registres --»»
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VITRAIL
DE LA VIE DE SAINT ROMAIN (vers 1521) |
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Vitrail de la vie de saint Romain (vers 1521). Baie 28. |
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Vitrail de la vie de saint Romain, 2e registre (vers 1521). Baie 28.
Messe miraculeuse et privilège de saint Romain : le roi Dagobert
confirme le privilège ; le chapitre reçoit la clé
de la prison. |
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supérieurs et le tympan, les faits légendaires
attribués au saint patron de Rouen : naissance et sacre,
miracle de la gargouille, miracle de la Sainte Ampoule, arrêt
de la crue de la Seine, messe miraculeuse. Auxquels il faut
ajouter le plus célèbre - qui n'est pas légendaire,
celui-là : le privilège de saint Romain (droit
de délivrer un prisonnier une fois par an le jour de
l'Ascension, appelé Fierte de saint Romain).
Dans la confirmation du privilège par le roi (ci-dessus
au centre), Dagobert a pris les traits de François
Ier, monté sur le trône en 1515. Le panneau à
droite montre une délégation du chapitre recevant
les clés de la prison (la partie inférieure
est manquante). Dans le registre du bas à gauche (voir
le panneau entier), le prisonnier libéré est
couronné de fleurs. Les deux autres panneaux de ce
registre sont très fragmentaires. Certaines parties,
réalisées par Jean Barbe vers 1511-1512 illustrent
la vie de saint Eustache. Terminons cette présentation
en ajoutant que Jules Boulanger (et d'autres verriers) en
ont assuré la restauration en 1920.
Sources : 1) Le vitrail à
Rouen, 1450-1530, «L'escu de voirre» de Caroline
Blondeau. Corpus Vitrearum, Presses Universitaires
de Rennes ; 2) Les vitraux de Haute-Normandie, Corpus
Vitrearum, © CNRS Éditions, 2001.
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À GAUCHE
Vitrail de la vie de saint Romain, 2e registre (vers 1521).
Exemples de bandeau à l'antique dans les panneaux. |
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Vitrail de la vie de saint Romain. Le tympan (vers 1521) :
1) Naissance miraculeuse du saint ;
2) Le prisonnier est reçu par le roi ;
3) Sacre de Romain, archevêque de Rouen. |
Vitrail de la vie de saint Romain (vers 1521). Baie 28.
Saint Romain arrête la crue de la Seine. |
VITRAIL
DU PANÉGYRIQUE DE SAINT ROMAIN |
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Le
vitrail du Panégyrique de saint Romain
(1521) est placé sous le signe des Vertus
théologales et cardinales. Il illustre les
mêmes événements que ceux du vitrail
de la vie de saint Romain, mais ici chaque scène
est présidée par une Vertu. Ainsi, c'est
la Foi qui assiste à la naissance du saint. Le
privilège de saint Romain est concélébré
avec la Justice. Romain chasse les démons hors
du temple de Vénus avec l'aide de la Force. La
Prudence préside à son élection
comme évêque de Rouen. Et quand le démon
envoie une femme pour le tenter, il la repousse en présence
de la Tempérance. Enfin, à sa mort, Romain
est entouré des sept Vertus.
La Charité n'est présente que dans un
soufflet du tympan : elle se tient devant l'autel où
officie le saint. L'Espérance (Vertu théologale)
n'est associée à aucun événement
particulier. On la retrouve néanmoins dans le
panneau de la mort du saint avec les six autres. Elle
se tient à la tête du lit mortuaire, en
président de cérémonie.
Les Vertus sont associées à leurs symboles.
Le premier symbole est représenté au-dessus
d'elles, bien en évidence, comme une sorte de
chapeau. Le second est tenu en main. Pour ce qui est
du premier, la Force possède l'enclume ; la Justice,
la balance ; la Foi, l'église ; l'Espérance,
le navire, et la Charité, le pélican.
Ajoutons l'horloge pour la Tempérance et, enfin,
le miroir et le crible pour la Prudence.
On ne peut qu'être étonné par les
visages amorphes prêtés aux Vertus. Elles
semblent absentes des scènes comme si l'on avait
voulu par-là marquer la distance qui les sépare
des mortels. Seule l'Espérance, située
à la tête du lit où git le corps
du saint, paraît esquisser un léger sourire,
qu'on sent plein d'amour et de commisération.
(Voir la photo ci-dessous pour laquelle le Corpus
Vitrearum nous apprend que, parmi les têtes,
seules celle du saint et celle de l'Espérance
n'ont pas été refaites). Le caractère
Renaissance du vitrail est très affirmé.
Chacun des six pannaux est coiffé d'un riche
décor d'entrelacs animé de putti, de cavaliers,
de masques et d'un bestiaire fantastique. (Voir les
deux exemples
donnés plus bas.)
Sources : 1) Le vitrail à
Rouen, 1450-1530, «L'escu de voirre»
de Caroline Blondeau. Corpus Vitrearum, Presses
Universitaires de Rennes ; 2) Les vitraux de Haute-Normandie,
Corpus Vitrearum, © CNRS Éditions.
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Vitrail de la vie de saint Romain (vers 1521). Baie 28.
Saint Romain est en compagnie du prisonnier qui tient la gargouille
en laisse après sa capture. L'arrière-plan montre
le château de
Rouen et, sur la butte, l'abbaye Sainte-Catherine.
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VITRAIL
DU PANÉGYRIQUE DE SAINT ROMAIN |
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Vitrail du Panégyrique de saint Romain (1521). Baie 30. |
Vitrail du Panégyrique de saint Romain (1521). Baie 30.
La Mort de saint Romain entouré des Vertus (Force, Justice,
Foi et Espérance). |
Vitrail du Panégyrique de saint Romain (1521). Baie 30.
Romain chasse les démons du temple de Vénus, secondé
par la Force qui est coiffée d'une enclume.
Le démon vert, sur la droite, a été refait. |
Vitrail du Panégyrique de saint Romain, 1521. Registre du haut.
De gauche à droite :
1) Tentation de saint Romain par une femme (au premier plan) envoyée
par le démon. Présence de la Tempérance coiffée
d'une horloge.
2) Allégorie du privilège de saint Romain. L'évêque
dirige sa crosse vers le «bras de saint Romain» (reliquaire
de la cathédrale)
avant de juger au profit d'un prisonnier. Présence de la Justice,
coiffée de la balance.
3) Naissance de saint Romain en présence de la Foi qui tient
le bébé et un cierge. |
Vitrail du Panégyrique de saint Romain.
Ornementation Renaissance
surmontant l'une des scènes. |
Vitrail du Panégyrique de saint Romain.
Ornementation Renaissance
surmontant l'une des scènes. |
PARTIE EXTÉRIEURE
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TRANSEPT ET CHUR
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BAPTISTÈRE ET CHAPELLES LATÉRALES
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DÉAMBULATOIRE ET CHAPELLE DE LA
VIERGE
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