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Page créée en juin 2012
Le Printemps, réplique d'une statue du palais Borghèse à Rome

Au début du XVIIIe siècle, le quai de l'Yser à Saintes, en bordure de la Charente, fut débarrassé de son rempart, libérant ainsi des terrains où riches bourgeois et aristocrates firent bâtir de somptueuses demeures. Parmi eux, le marquis Étienne Guinot de Monconseil fit construire en 1738 un hôtel particulier regardé comme le plus prestigieux de la ville. Il servit de préfecture sous la Révolution, puis fut occupé par le négociant en cognac Abel Mestreau et ses descendants.
Il abrite aujourd'hui le musée Dupuy-Mestreau. On y trouve des collections régionales d'œuvres d'art, du mobilier, des tableaux, des céramiques, des habits, des objets de la vie quotidienne rassemblés dans des cabinets de curiosités. L'ensemble a été constitué par la famille Mestreau au début du XXe siècle. Le côté éclectique, et parfois très original, de ces collections peut surprendre. Elles sont néanmoins très riches et font passer au visiteur une heure de visite très agréable. Sur le plan historique, le musée Dupuy-Mestreau est riche de dizaines de dessins sur Saintes et la Charente, la plupart du XIXe siècle. Au rez-de-chaussée, les murs d'un cabinet et d'un couloir en sont couverts. Si les vues de Saintes et son aspect architectural passé vous intéressent, c'est un musée à ne pas manquer.

Oiseau naturalisé dans un «retour de voyage»
Vue d'ensemble de la chambre à coucher (reconstitution d'une chambre du XVIIIe siècle)
Vue d'ensemble de la chambre à coucher (reconstitution d'une chambre du XVIIIe siècle)
Le musée Dupuy-Mestreau à Saintes
Le musée Dupuy-Mestreau à Saintes
sur le quai de l'Yser, face à la Charente
Portrait de la marquise de Monconseil (1707-1787)
Portrait de la marquise de Monconseil (1707-1787)
Première propriétaire de l'hôtel Monconseil, elle ne vint jamais en Saintonge
Un intérieur paysan saintongeais du XIXe siècle reconstitué Salle des céramiques
Salle des céramiques
Lion accroupi


«««--- À GAUCHE
Un intérieur paysan saintongeais
du milieu XIXe siècle
reconstitué
Buste de Bernard Palissy par Guiseppe Devers, vers 1866
Buste de Bernard Palissy par Guiseppe Devers
Vers 1866, terre cuite glaçurée
La salle des céramiques
La salle des céramiques
La petite chapelle du rez-de-chaussée
La petite chapelle du rez-de-chaussée
Portrait de femme saintongeaise
Portrait de femme saintongeaise
Cabinet du rez-de-chaussée avec ses murs couverts de dessins  sur Saintes et la Charente
Cabinet du rez-de-chaussée avec ses murs couverts de dessins sur Saintes et la Charente
Si vous aimez les dessins illustrant l'architecture et les paysages des siècles passés, c'est une pièce à ne pas manquer.
«Noce saintongeaise aux arènes en 1835» de Parmentier
«Noce saintongeaise aux arènes en 1835» de Parmentier
On reconnaît l'église Saint-Eutrope sur la droite, déjà privée de sa nef, détruite dans les années 1800.
Une pièce du rež–de–chaussée avec tapisseries murales
Une pièce du rez-de-chaussée avec tapisseries murales
Statue de la Vierge à l'Enfant
Statue de la Vierge à l'Enfant
dans la chapelle
«Retour de voyage»
«Retour de voyage» , objet décoratif confectionné
par les marins et contenant des oiseaux naturalisés
Dessin : Vue de la Charente et de la cathédrale Saint–Pierre
Dessin : Vue de la Charente et de la cathédrale Saint-Pierre
Ce dessin doit dater de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle.
Vue de l'ancien pont de Saintes avec l'arc de Germanicus
Vue de l'ancien pont de Saintes avec l'arc de Germanicus
Copie par Riche en 1819 d'après Vincent
Voir le récit fait par Prosper Mérimée sur l'arc de Germanicus
à la page consacrée au musée archéologique de Saintes et à l'arc.
L'escalier du musée avec ses tableaux
L'escalier du musée avec ses tableaux
et le palier de l'escalier au premier étage ---»»»
Palier de l'escalier au premier étage
Buste de Louis-Augustin Auguin (1824-1903)
Buste de Louis-Augustin Auguin (1824-1903)

Le peintre Louis-Augustin Auguin, né à Rochefort en 1824 et mort à Bordeaux en 1903, fréquenta Corot et rencontra Courbet. Ce qui eut une influence déterminante sur son style artistique. En 1863, il est parmi les peintres de «Port-Berteau» (site pittoresque près de Saintes et très prisé par les paysagistes, dont Corot et Courbet). Auguin a peint de nombreuses toiles sur les bords de la Charente, dont deux sont données ci-contre.
Source : panneau affiché dans le musée

Tableau de Louis-Augustin Auguin
Tableau de Louis-Augustin Auguin (1824-1903)
Tableau de Louis-Augustin Auguin
Tableau de Louis-Augustin Auguin (1824-1903)
Statues du Printemps (à gauche) et l'Été (à droite)
Grande salle du premier étage
Statues du Printemps (à gauche) et l'Été (à droite)
Ce sont les répliques en stuc de celles du palais Borghèse à Rome.

La légende veut qu'elles représentent Pauline Bonaparte,
sœur de Napoléon Ier : dans sa jeunesse d'abord (le printemps),
puis plus mûre (l'été).
La bibliothèque au premier étage
La bibliothèque au premier étage
Statue du Printemps (Pauline Bonaparte)
Statue du Printemps (Pauline Bonaparte)
Grande salle du premier étage
Grande salle du premier étage et ses vitrines de curiosités
Tableau de marine Grande salle
Grande salle
Vitrine de curiosités

«««--- Tableau de marine, auteur non précisé
Bernardière de la Sauzaie, gouverneur de Saintonge Amusants porte-monnaie en laine et autres étoffes
Amusants porte-monnaie en laine et autres étoffes
dans une vitrine de curiosités

Tableau : Un cavalier ---»»»

«««--- Tableau : Bernardière de la Sauzaie, gouverneur de Saintonge
Tableau : Un cavalier
Salle des costumes Portrait d'homme
Portrait d'homme
dans la salle des costumes


«««--- À GAUCHE
Salle des costumes
avec vitrines de curiosités et armes anciennes

Documentation : «À la découverte de Saintes», Éditions patrimoines médias, ISBN : 2-910137-50-3 + Panneaux affichés dans le musée
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