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Dans la première moitié du
XIXe siècle, le territoire de Montrouge, à l'époque
au sud de Paris, était peu peuplé. La terre argileuse,
riche en oxyde de fer, et l'élévation des terrains
à cet endroit, sont à l'origne du nom du territoire.
En 1847, sur autorisation du roi Louis-Philippe, on érige
une petite chapelle dédiée à saint Pierre de
Petit-Montrouge sur un emplacement situé derrière
l'église actuelle. Le développement économique
du Second Empire aidant, la population s'accroît. Il faut
bâtir plus vaste. L'architecte Joseph-Émile Vaudremer
(1829-1914) est chargé du nouvel édifice qu'il va
construire entre 1863 et 1870. Il élèvera aussi Notre-Dame
d'Auteuil (1877-1892) et Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts,
achevée en 1903.
Le style de l'église Saint-Pierre-de-Montrouge est le romano-byzantin,
très à la mode à cette époque : arcades
en plein cintre dans la nef scandée de piles rondes surmontées
de chapiteaux composites ; grandes arcades dans le chur enrichi
d'un baldaquin; petites fenêtres romanes dans les bas-côtés
et plus grandes fenêtres dans l'élévation ;
voûtes en cul-de-four dans le transept ; enfin, murs ornés
d'une frise et de mosaïques.
Les vitraux de la nef, qui reçoivent des grisailles à
thème géométrique, laissent passer une importante
lumière qui éclaire une magnifique voûte
en bois. Si l'église possède quelques vitraux
de pastiche médiéval dans la chapelle d'axe, elle
s'est encore enrichie de quelques verrières, d'un style plus
moderne, dans les années 1947-1948.
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La nef de l'église Saint-Pierre-de-Montrouge dégage
une belle allure romano-byzantine.
Les vitraux à grisaille de l'atelier Gsell et Laurent permettent
à la lumière de donner tout son éclat à
la belle voûte en charpente. |

L'église Saint-Pierre-de-Montrouge et son imposant
clocher se tiennent
à l'angle des avenues du Maine et du Général-Leclerc
(14e). |

Une étape du Chemin de croix : Jésus rencontre
sa mère. |
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Le tympan du porche représente saint Pierre par
Joseph Devers (1869) |

Élévation romano-byzantine dans la nef : arcades en plein
cintre et mosaïque |
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La chaire à prêcher est typique des créations
d'Art sacré au XIXe siècle. |

La cuve de la chaire à prêcher porte les marques
du Saint-Siège et de l'empereur Napoléon
III
À DROITE ---»»»
La chapelle des fonts baptismaux est ornée
d'un Christ en croix
en bronze d'Étienne Montagny (1816-1895)
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Type du vitrail à grisaille et motifs géométriques
dans la nef
Atelier Gsell et Laurent, XIXe siècle |
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Statue de saint Louis |

On voit ici le type de mosaïque retenu par l'architecte
autour des fenêtres
de la nef. Ce type s'accorde, de façon
très heureuse, avec la grisaille
des vitraux de Gsell et Laurent. |

Statue de sainte Anne avec Marie
Art populaire |

L'Arche de Noé
Vitrail de 1947-48 (?)
par l'atelier Janiaud, Paris(?) |
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La série d'arcades en plein cintre converge vers l'arc triomphal,
sur la droite, qui sépare le chur de la nef.
C'est un bel exemple d'architecture romano-byzantine, assez dépouillée.
Voir l'église Saint-Augustin
pour un style romano-byzantin plus chargé. |

Le bas-côté droit vu depuis le transept
et son plafond à la française |

Symboles liturgiques dans un vitrail de l'avant-nef
Atelier Janiaud, Paris (?), 1947-48 (?) |

La magnifique voûte en bois de l'église Saint-Pierre est illuminée
par la lumière qui jaillit des fenêtres romanes du second
niveau. |

Symboles liturgiques dans un vitrail de l'avant-nef
Atelier Janiaud, Paris (?), 1947-48 (?) |

La croisée du transept et le ciborium de pierre
La chapelle d'axe est en arrière-plan. |
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Le ciborium et les anges aux quatre angles |

L'archange saint Michel terrassant le dragon
Atelier Janiaud, Paris
1947-48 (?)
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La croisée du transept : fenêtres à l'aspect
romano-byzantin
et plafond à double pente avec charpente apparente |

Saint Jean l'Évangéliste et son aigle
dans la voûte en cul-de-four du croisillon gauche du transept
Peinture murale d'Alfred-Eugène Capelle (1834-1887) |
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Le croisillon droit du transept et la chapelle Saint-Joseph
Peinture murale d'Alfred-Eugène Capelle (1834-1887) |

Saint Joseph dans la voûte en cul-de-four par Alfred-Eugène
Capelle (1834-1887) |

La chapelle d'axe dite «de la Vierge»
Elle est enrichie de vitraux d'Eugène Oudinot (1827-1889) présentant
des scènes de la vie de la Vierge et des scènes de la
Passion. |

Le visage de saint Joseph
par Alfred-Eugène Capelle (1834-1887)
Voûte du croisillon droit du transept |
À DROITE
---»»»
Statue de saint Joseph (Art populaire)
Croisillon droit du transept |
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«Le Christ enseignant» peint par les ateliers Louis
Barillet (XXe siècle) sur un dessin d'Alfred-Eugène
Capelle
Voûte de la chapelle de la Vierge |
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Scènes de la vie de la Vierge
Eugène Oudinot, XIXe siècle |

«Notre-Dame du Bon Secours» ou «Vierge auxiliatrice»
Groupe sculpté en marbre signé Edmond-Victor Leharivel-Durocher
(1816-1878)
Chapelle de la Vierge |

Scènes de la vie de la Vierge : l'Annonciation et la Visitation
Pastiche de vitraux du Moyen Âge
Eugène Oudinot, XIXe siècle
Chapelle de la Vierge |
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Scènes de la vie de Marie : L'Adoration des bergers et
la Présentation au temple (Eugène Oudinot, XIXe siècle) |

Groupe sculpté «Notre-Dame du Bon Secours»
La statue de la Vierge sculptée par Leharivel-Durocher |

Groupe sculpté «Notre-Dame du Bon Secours»
Détail : une femme et son enfant implorant la Vierge
uvre d'Edmond-Victor Leharivel-Durocher (1816-1878) |

Vitrail des scènes de la Passion
Pastiche des vitraux médiévaux
Eugène Oudinot, XIXe siècle |

L'orgue de tribune a été créé par Barker
en 1868 et revu par Merklin en 1892.
Il a été restauré plusieurs fois au cours du
XXe siècle. |

La nef et l'orgue de tribune vus du chur |
Documentation : «Paris d'église
en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4
+ «Églises parisiennes du XXe siècle», Action
artistique de la Ville de Paris, ISBN 2-905-118-87-3 |
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