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En 1624, les Carmes Déchaux de
Rouen obtiennent un emplacement pour construire un couvent et une
chapelle : ce sera dans le quartier Bouvreuil, là où
se trouve actuellement la gare. La chapelle, dédiée
à saint Joseph et sainte Thérèse (les patrons
de l'ordre), est détruite en 1678 pour en ériger une
plus grande. La famille Becdelièvre, liée avec les
Colbert, assure l'essentiel du financement de ce nouvel édifice
de style Louis XIV. Achevée en 1729, l'église est
dédiée solennellement à saint Romain dès
1682. À la Révolution, le couvent des Carmes est fermé,
les moines sont chassés. L'église devient succursale
en 1791. Fermée peu après, elle est rendue au culte
en 1802 et devient église paroissiale.
Sous la Restauration, l'abbé Crevel, curé de
1809 à 1834, prend en charge l'embellissement de l'église.
C'est lui qui fait installer les vitraux Renaissance venant d'anciennes
églises rouennaises désaffectées ou disparues.
Le couvent des Carmes Déchaux avait un jardin : en 1844,
les pépinières Lesueur s'y installent. Les bâtiments
du couvent ont subi une première destruction lors de la construction
de la première gare au XIXe siècle et une deuxième
(qui fit disparaître la pépinière) en 1922 quand
on édifia la nouvelle gare ferroviaire.
Si l'extérieur de l'église Saint-Romain est assez
commun, en revanche le faste intérieur la classe au rang
des plus belles églises de Rouen. Le style louisquatorzien,
habillé de contrastes équilibrés entre les
formes et les couleurs, est en plus rehaussé par une vingtaine
de vitraux Renaissance.
Avec les églises Sainte-Jeanne d'Arc
et Saint-Patrice,
Saint-Romain est l'un des édifices cultuels rouennais qui
en comptent le plus. Cette page en donne un aperçu presque
complet.
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Vue d'ensemble de l'église Saint-Romain à Rouen.
Très belle architecture intérieure de style louisquatorzien. |
Aspect extérieur de l'église Saint-Romain. |
L'arrière de l'église. |
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Le premier niveau de la façade comprend un grand portail entouré
de pilastres à chapiteau dorique
et deux statues : sainte Thérèse d'Avila et saint
Joseph, patrons de l'ordre.
Au niveau supérieur, deux autres statues : saint Jacques
et saint Romain accompagné de la gargouille. |
Sainte Thérèse d'Avila
sur la façade. |
Saint Romain et la gargouille
sur la façade. |
Le clocheton date de 1877.
Il est en plomb repoussé et a été réalisé
par un futur habitant du quartier, le
ferronnier d'art Ferdinand Marrou. |
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La nef et le transept gauche. |
«L'Annonciation», tableau anonyme, XVIIIe siècle? |
LES VITRAUX
SUR LA VIE DE SAINT JEAN-BAPTISTE (vers 1500-1510) |
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Saint Jean-Baptiste baptisant dans les eaux du Jourdain
(baie 112)
(vers 1500-1510 pour Saint-Étienne-des-Tonneliers).
Encadrement de grisaille et jaune d'argent de J. Boulanger,
1888. |
Saint Jean-Baptiste recevant les pharisiens au désert
Baie 110
(vers 1500-1510 pour Saint-Étienne-des-Tonneliers)
Partie historiée du vitrail. |
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Les
vitraux de Saint-Romain. Malgré
l'histoire mouvementée de ses verrières,
l'église Saint-Romain peut être présentée
comme un musée du vitrail rouennais. L'église
de l'ancien couvent des Carmes déchaussés
n'avait pas de vitraux peints. Saint-Romain, qui
en est issue, a hérité des verrières
de plusieurs édifices cultuels fermés
ou supprimés, dès 1790, par la Constituante.
C'est à l'abbé Crevel, curé
de la paroisse de 1809 à 1834, que l'on
doit cette heureuse initiative. Il réussit
à enrichir son église d'une partie
du vitrage de trois anciennes églises de
Rouen : la chapelle des Trépassés
du cimetière de l'Hôtel-Dieu, l'église
Saint-Martin-sur-Renelle et l'église Saint-Étienne-des-Tonneliers.
Toutes les verrières Renaissance présentes
à Saint-Romain ont été restaurées,
souvent déformées par des bouche-trous.
Aucune n'est entière. Il faut voir là
le résultat (néanmoins intéressant)
du verrier You-Renaud qui prend en charge l'installation
des verrières venant d'édifices
religieux rouennais supprimés à
la Révolution. Il restaure, complète
et installe, de 1816 à 1821, l'ensemble
des verrières Renaissance de l'église
en leur confectionnant un encadrement de verre
blanc enrichi de guirlandes géométriques
simples. Une nouvelle restauration eut lieu vers
1888 par le verrier J. Boulanger qui réalisa,
à cette occasion, l'encadrement de grisaille
et jaune d'argent des vitraux relatifs à
la vie de saint Jean-Baptiste.
La Révolution n'a pas eu d'effets trop
néfastes. Ceux des vitraux qui venaient
de la chapelle des Trépassés du
cimetière Saint-Maur ont été
soigneusement mis en caisse en 1793 et transportés
à l'abbaye de Saint-Ouen. Au XXe siècle,
devant l'avancée allemande de 1918, les
vitraux de l'église sont déposés
cette même année. Les vitraux Renaissance
sont remis en plomb en 1920, puis reposés.
Au début de le seconde guerre mondiale,
l'ensemble de la verrière est encore une
fois déposé et expédié
à Niort où le maître verrier
Jean Gaudin la restaure en 1942-1943. Tous les
vitraux sont replacés dans l'église
Saint-Romain en 1947.
Bref aperçu des
vitraux de Saint-Romain :
On note une suite de vitraux relatifs à
la
vie de saint Jean-Baptiste, deux verrières
sur le
martyre de saint Étienne (réalisées
par Arnoult de Nimègue), six verrières
sur la
Passion du Christ (venant du chur de
l'église Saint-Martin-de-Renelle). Ces
vitraux sont malheureusement très composites
: les nombreux réemplois et bouche-trous
gâchent leur valeur artistique au point
de les faire ressembler à des patchworks.
Suite à droite
---»»»
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Prédication de Jean-Baptiste, baie 109
(vers 1500-1510 pour l'église Saint-Étienne-des-Tonneliers)
Décor de grisaille et jaune d'argent de J. Boulanger,
1888. |
La nef vue depuis le transept gauche |
À DROITE
---»»»
«Saint Michel Archange terrassant le dragon»
Tableau de Lecarpentier, 1782 |
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Frise et entablement de style classique à la croisée
du transept. |
Prédication de Jean-Baptiste, détail de la baie
109
(vers 1500-1510 pour Saint-Étienne-des-Tonneliers). |
«La Vierge Marie avec ses parents Anne et Joachim»
Tableau anonyme, XVIIIe siècle? |
---»»»
Les vitraux suivants proposés
dans cette page sont de meilleure tenue : Jésus
chasse les marchands du temple et la
Parabole du mauvais riche sont à peu près
de la même époque (respectivement 1564
et 1562). Cette dernière verrière, dont
certaines parties sont magnifiques (comme l'enfant
qui joue avec un chien) peut être rattachée
à celle d'Engrand le Prince réalisée
pour l'église Saint-Vincent en 1525 sur le même
thème. On peut l'admirer maintenant au sein de
la grande verrière de l'église Sainte-Jeanne
d'Arc à Rouen.
La chapelle axiale gauche de Saint-Romain présente
deux verrières, d'assez bonne qualité,
dont l'encadrement est identique, et qui sont peut-être
de la même main : l'Histoire
d'Adam et Ève (dont trois panneaux sont donnés
en gros plan dans cette page) et la
Transfiguration. Ces deux verrières sont
datées de 1560-1570. Le vitrail de sainte
Geneviève lisant vaut le détour. Les
donateurs y sont présentés à la
sainte par un ange. Heureusement peu déformé,
ce vitrail offre un large et magnifique arrière-plan
constitué d'architecture et de personnages (reproduit
en gros plan ci-dessous). Le vitrail suivant, qui est
présenté dans cette page, se réfère
à un thème similaire : des
donateurs présentés à la Vierge
par saint Michel. On retrouve encore la patte d'Arnoult
de Nimègue dans le saint évêque
de l'abside, transformé par le verrier You-Renaud
en saint
Romain par l'adjonction d'une gargouille ou de ce
qui lui ressemble. Suite à
gauche ---»»»
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Prédication de Jean-Baptiste, détail de la baie 109
(vers 1500-1510 pour Saint-Étienne-des-Tonneliers). |
Bas-relief avec angelots sur la voûte
au-dessus de la tribune. |
Rinceaux à thème floral sur la frise qui ceinture l'église. |
LES DEUX
VITRAUX DU MARTYRE DE SAINT ÉTIENNE (vers 1500-1510) |
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Partie haute de la tribune.
On reconnaît, sur la voûte, le bas-relief avec les
angelots et, sur la façade,
le vitrail de la lapidation de saint Étienne (vers 1510-1520). |
Saint Étienne est conduit au supplice (vers 1500-1510),
baie 106
par Arnoult de de Nimègue.
Le vitrail vient de l'église Saint-Étienne-des-Tonneliers
à Rouen.
L'arcade en jaune d'argent sur verre blanc a été
réalisée vers 1820. |
Lapidation de saint Étienne (vers 1500-1510), baie
105
par Arnoult de de Nimègue.
Le vitrail vient de l'église Saint-Étienne-des-Tonneliers
à Rouen.
L'arcade a été réalisée vers
1820. |
À DROITE
---»»»
Saint Étienne est conduit au supplice (vers
1500-1510), détail de la baie 106
par Arnoult de de Nimègue
La signature de l'artiste est parfaitement visible
sur le collet du soldat. |
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Un ange sur la tribune (bois doré)
XVIIIe siècle? |
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Le transept droit de l'église Saint-Romain
avec l'autel de la Vierge en marbre de Carrare (1898) et sa
belle voûte «classique». |
Flagellation du Christ, détail de la baie 102 (vers 1525)
Vient de l'église Saint-Martin-sur-Renelle à Rouen
La tête du Christ et celle du bourreau ont été
restaurées par J. Boulanger en 1888. |
Les vitraux de la Passion (suite) ---»»»
couleur sur fond blanc. Les scènes historiées
sont composites. On remarque la présence de nombreux
bouche-trous et de désordres dans l'ordonnancement.
Boulanger a effectué des restaurations notables
sur le vitrail de la Flagellation (têtes
du Christ et du bourreau, photo ci-dessus). Le vitrail
du Portement de croix inclut, dans son panneau
inférieur, deux têtes (Marie et une sainte
femme) venant vraisemblablement d'une Crucifixion
disparue. De par leur caractère très composite,
on ne mentira pas en disant que les vitraux de la Passion
du Christ ne sont pas les plus beaux de l'église
Saint-Romain. Source : Les
vitraux de Haute-Normandie,
l'église Saint-Romain de Rouen, Corpus Vitrearum.
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La Mise au tombeau, détail de la baie 104 (vers 1525)
Vient de l'église Saint-Martin-sur-Renelle à Rouen.
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«««---
Remarque sur le vitrail de gauche. Le visage
de sainte Madeleine est presque la copie conforme du
visage de la sainte dans la Crucifixion réalisée
par l'«Atelier Rouennais», vers 1520-1530
pour l'ancienne église Saint-Vincent de Rouen.
Cette sainte Madeleine est à présent visible
dans l'église Sainte-Jeanne
d'Arc à Rouen.
Cliquez ici
pour afficher ce vitrail.
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L'autel de la Vierge en marbre de Carrare dans le transept droit. |
Jésus tombe sous le poids de la croix, détail
Baie 103, vers 1525.
Ce visage de sainte femme (?) vient vraisemblablement
d'une Crucifixion disparue. |
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La mort de Joseph
Vitrail de 1868. |
«««---
À GAUCHE
Un des six vitraux de la Passion :
Jésus tombe sous le poids de la croix
Baie 103, vers 1525
Les deux visages du panneau inférieur viennent
vraisemblablement d'une Crucifixion disparue.
Ce vitrail vient de l'église Saint-Martin-sur-Renelle
à Rouen, église vendue sous la Révolution
à l'occasion de la restructuration des paroisses
françaises votée par l'Assemblée
Constituante. |
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Vitrail de la Flagellation du Christ, baie 102 (vers 1525)
Vient de l'église Saint-Martin-sur-Renelle à Rouen.
Encadrement de grisaille et jaune d'argent de J. Boulanger, 1888 |
Aperçu de la belle ornementation classique au niveau de la
coupole et du transept.
À l'élévation supérieure, dans l'arcade
en plein cintre : vitrail de «Saint Étienne conduit au
supplice».
Sur la gauche, deux vitraux de la Passion du Christ |
VITRAIL
: JÉSUS CHASSE LES MARCHANDS DU TEMPLE, 1564 |
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Jésus chasse les marchands du temple, baie 8.
Ce vitrail de 1564 vient de la chapelle des Trépassés
du cimetière de Saint-Maur à Rouen.
L'encadrement date de 1813. |
Jésus chasse les marchands du temple (1564), détail. |
Jésus chasse les marchands du temple (1564)
Détail de la baie 8. |
Jésus
chasse les marchands du temple. Ce
vitrail, daté de 1564, vient de la chapelle
des Trépassés du cimetière
Saint-Maur à Rouen. L'encadrement, constitué
de formes géométriques, a été
réalisé en 1813. Dans la rangée
du bas, les deux donateurs ne sont pas identifiés.
Ils entourent un texte avertissant les fidèles
de ce qui l'en coûte de venir dans le «temple
de dieu» pour «y vendre ou y faire
trafficque» : le «hault dieu pacifique»
les «effacera» à coups de fouet.
La date de 1564 figure au-dessous du texte.
Dans la scène, Jésus brandit un
fouet (sa main est cachée par la barlotière).
Derrière lui, des hommes, des femmes et
des prêtres fuient sa colère. Au
premier plan, le peintre verrier a dessiné
une table de change renversée par terre
et deux marchands au sol. Le visage du Christ
donné en gros plan à gauche est
un peu étrange. D'ordinaire, dans cette
scène abondamment illustrée par
les peintres, le Christ arbore une expression
déterminée et volontaire. Au contraire
ici, on y décèle une certaine satisfaction
et on a l'impression qu'il se réjouit,
à la manière d'un Rambo, de voir
à terre deux marchands qu'il a mis K.O.
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Jésus chasse les marchands du temple,
Détail de la baie 8 : Une femme
fuyant la colère de Jésus. |
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Saint Pierre-Julien Aymard
Apôtre de l'Eucharistie
Chapelle Saint-Joseph. |
Statue d'une sainte lisant. |
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Chapelle Saint-Joseph
Autel en marbre de Carrare (1898) et statue de
saint Pierre-Julien Aymard (1811-1868), apôtre de l'Eucharistie. |
«Portement de croix »
Tableau dans la chapelle absidiale gauche, XVIIIe siècle? |
LA COUPOLE DE
L'ÉGLISE SAINT-ROMAIN |
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La coupole de l'église Saint-Romain. |
La
coupole de l'église Saint-Romain est
une des splendeurs de l'édifice, même si
les peintures qui l'ornent ne sont pas toujours très
visibles. La coupole est illustrée de quatre
scènes de la vie de saint Romain (le Sacre,
la Prédication, le Miracle de la gargouille
et la Procession de la Fierté). Deux d'entre
elles sont reproduites ci-dessous.
Quant au nom du peintre, les sources varient. On trouve
écrit dans la notice disponible dans l'église
qu'il s'agit de Benoît Pescheux (sur lequel
la documentation semble introuvable). Idem sur Wikipédia.
Mais Edgard Naillon dans son ouvrage de 1941 sur les
églises de Rouen attribue les peintures de la
coupole à Alexandre-Amédée Dupuy-Delaroche
(1819-1887), par ailleurs peintre de nombreuses églises
en Seine-Maritime, dont Saint-Godard
et Saint-Clément à Rouen. Il faut lui
donner raison car on trouve effectivement le nom de
cet artiste dans le bas à droite de la scène
illustrant le Sacre de saint Romain. Cette signature
est donnée ci-contre à droite : «DUPUY-DELAROCHE,
1887». Bien que paraissant absent de
toute documentation circonstanciée, le nom de
Benoît Pescheux figure quand même dans l'ouvrage
d'Edgard Naillon puisque cet auteur rapporte - en 1941
- l'existence d'une fresque de ce peintre dans le sanctuaire.
Cette fresque représentant l'Agonie du Christ
n'est plus visible.
On ignore aussi qui sont les personnages qui figurent
dans les quatre médaillons peints dans les pendentifs
(dont deux sont donnés à droite). On optera
pour d'anciens supérieurs de l'Ordre des Carmes
Déchaux.
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«DUPUY-DELAROCHE,
1887» : le nom du peintre de la coupole figure sur
la scène du Sacre de saint Romain ---»»» |
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Médaillon sur un pendentif de la coupole.
Supérieur de l'ordre des Carmes Déchaussés
(?) |
Médaillon sur un pendentif de la coupole.
Supérieur de l'ordre des Carmes Déchaussés
(?) |
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«Le Miracle de la gargouille et du retrait des eaux qui envahissent
la ville».
Peinture de la vie de saint Romain sur la coupole, 1887
par Alexandre-Amédée Dupuy-Delaroche (1819-1887). |
«La Prédication de la croix et la destruction des idoles».
Peinture de la vie de saint Romain sur la coupole, 1887
par Alexandre-Amédée Dupuy-Delaroche (1819-1887). |
Le transept et le chur de l'église Saint-Romain. |
Architecture.
Le style louis-quatorzien resplendit dans cette belle église
rouennaise qu'est Saint-Romain. Une frise à thème
floral, surmontée d'un entablement largement saillant
parcourt tout l'édifice, séparant nettement
les deux niveaux de l'élévation. Les beaux pilastres
en marbre rouge sont surmontés de chapiteaux ioniques
dorés. Le tout crée un contraste chromatique
très équilibré avec le blanc crème
des élévations.
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La voûte en berceau est
renforcée d'arcs-doubleaux rehaussés de fleurs
à larges pétales. Elle est ornée de bas-reliefs
circulaires avec angelots. Dans le chur, quatre grands
médaillons présentant des Docteurs de l'Église
(Grégoire le Grand, Jérôme, Ambroise et
Augustin) remplacent les angelots. Partout dans l'église,
on observe l'équilibre des formes et des couleurs.
L'église Saint-Romain est un chef-d'uvre d'architecture
intérieure typique du Grand Siècle.
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VITRAIL DE LA
PARABOLE DU MAUVAIS RICHE, 1562 |
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Vitrail de la Parabole du mauvais riche, baie 10 (1562).
L'encadrement à structure géométrique date de
1813. |
Vitrail
de la parabole du mauvais riche. Ce vitrail, daté
de 1562, vient de la chapelle des Trépassés
du cimetière Saint-Maur à Rouen. Bien que présenté,
à l'image de beaucoup d'autres vitraux de Saint-Romain,
comme «composite» par le Corpus Vitrearum,
par chance la scène principale paraît presque
intacte. Des doutes subsistent toutefois sur le panneau du
bas, celui des donateurs. Est-il d'origine? Toujours est-il
que le texte central entre les donateurs relate bien la parabole
décrite par la verrière.
Dans le registre principal de cette parabole, on observe,
au premier plan, le pauvre Lazare, dont les chiens lèchent
les ulcères. Au deuxième plan, pour le repas
du riche, le peintre verrier a reproduit une scène
très réaliste. Le riche est accompagné
d'une femme à sa gauche et Suite plus bas
---»»»
|
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Vitrail de la Parabole du mauvais riche, 1562.
Détail de la baie 10
En haut, Lazare est reçu dans le sein d'Abraham.
En bas, les tourments du mauvais riche.
(Cette photo est l'arrière-plan, à droite
dans la moitié supérieur du vitrail.) |
Vitrail de la Parabole du mauvais riche, 1562.
Détail de la baie 10 : Le repas du riche |
Vitrail de la Parabole du mauvais riche, 1562.
Détail de la baie 10 : un petit garçon (le fils du mauvais
riche?) joue avec un des chiens. |
Vitrail de la Parabole du mauvais riche, 1562.
Détail : Les donateurs et donatrices (Ils ne sont pas identifiés
par les historiens.) |
---»»»
La parabole du mauvais riche (suite)
de deux hommes, au visage sévère, sur sa droite.
Un appétissant poulet, relevé de jaune d'argent,
est posé dans le plat sur la table. Sur la droite de
la scène, un pauvre, la tête piteuse, frappe
à la porte. Il tient à la main une sébile,
elle aussi relevée de jaune d'argent. À droite,
à l'arrière-plan, la scène verticale
montre Lazare, sous les traits d'un enfant, reçu dans
le sein d'Abraham. Dans le bas, le mauvais riche est soumis
aux tourments des flammes de l'enfer sous l'il d'un
petit démon accroupi.
Source : Les vitraux de Haute-Normandie, l'église
Saint-Romain de Rouen, Corpus Vitrearum
Pour avoir un développement plus poussé du thème
développé par ce vitrail (les riches «ingrats»),
on pourra se reporter à la verrière des uvres
de miséricorde réalisée par Engrand
le Prince vers 1525 pour l'église Saint-Vincent
à Rouen. Cette très belle verrière est
maintenant visible à l'église Sainte-Jeanne d'Arc
à Rouen.
Un encart
y traite du problème de la pauvreté et de l'assistance
qu'on a portée au pauvres au Moyen Âge à
partir du XIIe siècle.
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Vitrail de la Parabole du mauvais riche.
Détail : les chiens lèchent les ulcères de Lazare;
tandis que le petit garçon, indifférent à son
sort, joue, |
Jésus mort est descendu de la croix par ses proches, tableau
du XVIIIe siècle? |
CHAPELLE ABSIDIALE
GAUCHE ET SES DEUX VITRAUX RENAISSANCE (1560-1570) |
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Chapelle de l'absidiole gauche.
L'autel de cette chapelle était autrefois le maître-autel
de l'église |
La suite des saints-évêques sur l'autel de la chapelle
de l'absidiole gauche.
Le tombeau de saint Romain se trouve sous cet autel. Ses restes ont
été dispersés au cours des guerres de religion. |
VITRAIL D'ADAM
ET ÈVE, vers 1560-1570 |
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Vitrail d'Adam et Ève, baie 1 (vers 1560-1570).
Panneau du registre médian : le Père Céleste
reproche à Adam et Ève leur désobéissance,
détail. |
Vitrail d'Adam et Ève, baie 1 (vers 1560-1570).
L'encadrement, qui date de 1816, a été partiellement
coupé sur la photo ci-dessus. |
Vitrail
d'Adam et Ève. Ce vitrail, entièrement
recomposé en 1816, vient de la chapelle des Trépassés
du cimetière Saint-Maur à Rouen. Il est embelli
d'un encadrement réalisé en 1816. C'est l'un
des deux vitraux de la chapelle absidiale gauche. L'histoire
d'Adam et Ève y est illustrée en six panneaux
: création d'Adam ; création d'Ève ;
tentation ; le Père céleste reproche à
Adam et Ève leur désobéissance ; Adam
et Ève sont chassés du paradis (dessin réalisé
d'après une gravure de Lucas de Leyde) ; Adam et Ève
au travail. Trois de ces panneaux sont donnés en gros
plan ci-dessous. Tout en bas, on voit deux groupes de donateurs
de part et d'autre d'un texte relatant la création
d'Adam et Ève. Les marques de donateurs sont inscrits
sur les prie-Dieu.
Source : Les vitraux de Haute-Normandie,
l'église Saint-Romain de Rouen, Corpus Vitrearum
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Vitrail d'Adam et Ève, baie 1 (vers 1560-1570).
Registre médian, à gauche : la Tentation. |
Vitrail d'Adam et Ève, baie 1 (vers 1560-1570).
Registre du bas : Adam et Ève chassés du paradis terrestre. |
Vitrail d'Adam et Ève, baie 1 (vers 1560-1570).
Registre du bas : Adam et Ève au travail, après avoir été
chassés du paradis terrestre. |
VITRAIL DE LA
TRANSFIGURATION, vers 1560-1570 |
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La Transfiguration, baie 3 (vers 1560-1570).
Détail : Pierre, Jacques et Jean voient Jésus entouré
d'Élie et de Moïse. |
Vitrail de la Transfiguration, baie 3 (vers 1560-1570). |
Vitrail
de la Transfiguration. Les trois panneaux de cette
verrière, datée de 1560-1570, viennent de la
chapelle des Trépassés du cimetière Saint-Maur
à Rouen. La verrière est embellie d'un encadrement
rouge et bleu, réalisé en 1816. C'est l'une
des deux verrières de la chapelle absidiale gauche
de l'église. Elle est d'assez bonne qualité.
La scène est enrichie, en arrière-plan, par
un paysage d'architecture et de campagne que l'on distingue
bien dans le gros plan ci-dessus. Source : Les
vitraux de Haute-Normandie,
l'église Saint-Romain de Rouen, Corpus Vitrearum.
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La Transfiguration (vers
1560-1570), détail : Moïse et les tables de la Loi
---»»» |
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La nef et la tribune vues du chur.
Le vitrail de la façade est le martyre de saint Étienne. |
«Le Mystère du salut», tableau anonyme.
L'Enfant Jésus est posé sur la croix, sous le regard
de sa mère. Son regard est tourné vers le Père
céleste. |
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Les pèlerins d'Emmaüs.
Tableau anonyme, XVIIIe siècle (?) |
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«««---
L'Assomption de la Vierge, vitrail de 1868 |
Statue
de sainte Thérèse dans la nef ---»»» |
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VITRAIL DE SAINTE
GENEVIÈVE, vers 1560-1570 |
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Vitrail de sainte Geneviève, baie 12 (vers 1560-1570).
Détail sur le magnifique arrière-plan architectural
enrichi d'une scène de soldats avec un cavalier (symbolisant
le siège de Paris?) |
Vitrail de sainte Geneviève, baie 12 (vers 1560-1570).
L'arcade en verre de couleur sur fond blanc
et le dallage du bas datent de 1816.. |
VITRAIL
DE SAINT MICHEL, 1567 |
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Saint Michel présente les donateurs à la Vierge à
l'Enfant.
Baie 9 (1567) |
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Vitrail
de sainte Geneviève. Par son paysage
animé à l'arrière-plan avec bâtiments,
soldats et cavalier, ce vitrail est l'un des plus séduisants
de l'église. Il vient de la chapelle des Trépassés
du cimetière Saint-Maur à Rouen et, par
chance, il a subi peu de restaurations. Sainte Geneviève
de Paris est absorbée dans un livre tandis que
la Trinité resplendit au-dessus parmi les nuées.
Au-dessus de la sainte, un démon ailé
(au centre) combat un ange avec un soufflet. La partie
bleue sous cintre est du XIXe siècle. Dans le
bas du vitrail, les donateurs (donnés ci-dessous)
occupent toute la hauteur du registre. En costume noir
et accompagnés d'un moine, ils sont présentés
à sainte Geneviève par un ange. Le prie-Dieu
est orné d'un écu armorié qui,
comme souvent, n'est pas identifié. Dans l'architecture
de l'arrière-plan de la photographie ci-dessus,
on remarquera l'heureux effet du jaune d'argent utilisé
comme couleur de fond et sur lequel se détachent
les maisons.
Source : Les vitraux de Haute-Normandie,
l'église Saint-Romain de Rouen, Corpus Vitrearum.
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Vitrail de sainte Geneviève, baie 12 (vers 1560-1570).
Rangée inférieure : Les donateurs en prière. |
VITRAIL
: SAINT MICHEL PRÉSENTE LES DONATEURS À
LA VIERGE, 1567 |
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Saint Michel présente les donateurs à la Vierge à
l'Enfant (1567).
Baie 9, scène principale. |
Saint Michel présente les donateurs à la Vierge
Détail de la baie 9 : les plumes de l'ange. |
Vitrail
de Saint Michel présentant les donateurs à
la Vierge à l'Enfant.
Ce vitrail, qui vient, lui aussi, de la chapelle des
Trépassés du cimetière Saint-Maur
à Rouen, est dégradé par la présence
de nombreux bouche-trous et de désordres dans
l'ordonnancement. C'est notamment le cas pour le paysage
de montagne en arrière-plan qui couronne la scène,
et qui est loin de valoir celui du vitrail de sainte
Geneviève donné plus haut.
Deux donateurs et deux donatrices, à genoux devant
un prie-Dieu, sont présentés à
la Vierge par saint Michel. L'expression de méfiance
de la Vierge est assez surprenante. On dirait qu'elle
repousse l'ange et les donateurs (!) Le visage de l'ange
et celui de l'Enfant sont malheureusement déformés
par des plombs de casse. Notons encore que le cou de
la Vierge et une partie de sa belle robe bleue ont été
restaurés. Enfin, on ne négligera pas
de jeter un coup d'il à gauche sur le magnifique
rendu des plumes des ailes de saint Michel, obtenu à
la grisaille avec du jaune d'argent. Source : Les
vitraux de Haute-Normandie,
l'église Saint-Romain de Rouen, Corpus Vitrearum.
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LE CHUR
DE L'ÉGLISE SAINT-ROMAIN |
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Le chur de Saint-Romain est illuminé par un maître-autel
datant de 1968.
Cet autel est issue de la réunion des deux anciens autels latéraux
(chapelle de la Vierge et chapelle Saint-Joseph),
remplacés par des autels en marbre blanc de Carrare créés
par les ateliers Bonet en 1898. |
Médaillon de sainte Thérèse d'Avila
sur le soubassement du maître-autel (1968). |
Les angelots de l'abside. |
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Vierge à l'Enfant
Tableau anonyme, XVIIe siècle (?) |
Le vitrail de saint Romain et de sa gargouille
entouré d'un beau décor en stuc
de nuées et d'angelots. |
«««---
À GAUCHE
Médaillons des Docteurs de l'Église
dans la voûte du chur de Saint-Romain |
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VITRAIL : HISTOIRE
DE JOB ET DERNIÈRE CÈNE, vers 1560-1570 |
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Histoire de Job et dernière Cène.
Baie 5 (vers 1560-1570) |
Histoire de Job et dernière Cène, baie 5 (vers
1560-1570).
Registre du bas : Job a récupéré ses biens
et ses animaux. |
TOBIE ENSEVELIT
LES MORTS &
RÉSURRECTION DE LAZARE |
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Tobie ensevelit les morts, Résurrection de Lazare.
Baie 7 (vers 1560-1570)
Encadrement géométrique réalisé
vers 1816. |
L'orgue de chur est situé derrière le maître-autel.
(1830) |
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Histoire de Job, baie 5 (vers 1560-1570) : Job est frappé
par Satan.
Sur la gauche de la scène principale, Job est entouré
de sa femme et de ses amis. |
Vitrail
de Job et de la dernière Cène.
Bien que comprenant de très beaux dessins, le
vitrail de Job et de la dernière Cène,
daté des années 1560-1570, souffre de
la présence de quelques bouche-trous venant entachés
surtout la partie supérieure. Les panneaux historiés
viennent de la chapelle des Trépassés
du cimetière Saint-Maur à Rouen, tandis
que l'encadrement géométrique remonte
à 1816. Dans le registre inférieur, la
Cène a été exécutée
vers 1560. On peut la juger d'une bonne tenue, bien
que la tête de Jean, au centre, et celle de l'apôtre
de l'extrême droite soient des bouche-trous. Au-dessus,
l'histoire de Job se déroule sur trois registres.
Tout en haut, Job perd ses biens et ses enfants. Puis,
au-dessous, il est frappé par Satan. Il apparaît
sur la gauche avec sa femme et ses amis (voir photo
ci-dessus). Enfin, dans le registre du bas, au-dessus
de la Cène, Dieu informe Job qu'il retrouvera
la prospérité, ce qui est fait dans la
scène de droite à l'arrière-plan
où on le voit avec sa femme et ses animaux.
Ce vitrail interpelle par la beauté de la coloration
bleue utilisée pour Satan. Le démon bénéficie
d'un magnifique design, qui explose d'énergie,
lui donnant l'apparence d'une cuirasse. Ce design est
encore relevé par le superbe torse de Job qui
lui fait face. Ce démon paraît beaucoup
plus redoutable et dangereux que le démon «bande
dessinée» (du XVIe siècle lui aussi)
qui agresse Job dans un vitrail de la nef de la cathédrale
de Troyes. Cliquez ici
pour l'afficher.
Source : Les vitraux de Haute-Normandie,
l'église Saint-Romain de Rouen, Corpus Vitrearum.
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Histoire de Job et dernière Cène, baie 5 (vers
1560-1570).
Registre du bas : la Cène et les donateurs. |
Histoire de Job et dernière Cène.
Détail : Deux apôtres. |
Histoire de Job et dernière Cène.
Détail : Un apôtre (bouche-trou). |
VITRAIL
: TOBIE ENSEVELIT LES MORTS, RÉSURRECTION DE LAZARE,
vers 1560-1570 |
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Tobie ensevelit les morts, Résurrection de Lazare, baie
7.
Registre du bas : la Résurrection de Lazare. |
Tobie ensevelit les morts, Résurrection de Lazare, baie
7.
Détail : les donateurs sur la gauche. |
Vitrail
: Tobie ensevelit les morts, Résurrection
de Lazare. Cette verrière, datée
de 1560-1570, est constituée de plusieurs
panneaux venant de la chapelle des Trépassés
du cimetière Saint-Maur à Rouen.
Le beau vitrail de la Résurrection de Lazare
appartient à la même série
que la Cène
(voir plus haut). Il compte néanmoins quelques
bouche-trous. Ainsi la tête de saint Jean
(l'apôtre en tenue rouge) doit être
une pièce externe. Tout en bas, parmi les
donateurs, on trouve la marque du peintre verrier
Jehan Bezoche. C'est ce même Jehan Bezoche
qui a réalisé et offert en 1569
la scène de Tobie ensevelissant les morts.
Cette grande scène, relativement dégradée
et déformée (bouche-trous) n'est
certainement pas le plus beau vitrail de l'église,
tant son agencement paraît confus et brouillon.
Elle offre néanmoins un bel arrière-plan
architectural donné ci-contre.
Source : Les vitraux
de Haute-Normandie,
l'église Saint-Romain de Rouen, Corpus
Vitrearum.
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Tobie ensevelit les morts, Résurrection de Lazare.
Registre du haut : l'arrière-plan architectural
de la scène de Tobie ensevelissant les morts. |
Visage d'un homme qui aide Tobie (baie 7). |
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L'orgue
est situé derrière le maître-autel.
Il possède trois tourelles, ainsi qu'une belle
décoration en or (trophées, instruments
de musique et griffons). Construit par le facteur Lebreton
de Rouen, il a été inauguré en
juillet 1830.
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La nef vue depuis le chur. |
«Rouen au cent clochers» de François
Lemoine et Jacques Tanguy, editions PTC
+ brochure disponible dans l'église + Dictionnaire des églises
de France chez Robert Laffont
+ «Églises de Rouen» d'Edgard Naillon, aux éditions
Defontaine + «Les vitraux de Haute-Normandie», Corpus
Vitrearum |
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