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Page créée en janv. 2025
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«Les disciples d'Emmaüs» de Pierre Dupuis ,1869, détail

Le passé le plus reculé de l'église d'Issy-les-Moulineaux est présenté comme une légende : le premier lieu de culte chrétien dans la commune aurait été construit à l'emplacement d'un temple païen dédié à la déesse Isis. Plus sérieusement, c'est un texte du XIe siècle qui fait pour la première fois mention d'un édifice cultuel. Selon Alain Erlande dans le Dictionnaire des églises de France, cet édifice aurait été agrandi, voire entièrement rebâti en 1336.
L'église actuelle date de 1634, mais n'a été bénie qu'en 1661. Elle a grandement souffert de l'artillerie lors des combats de la Commune en 1871, notamment le clocher. Issy est en effet une porte d'entrée dans Paris et l'endroit où l'enceinte est le moins robuste.
L'édifice est de taille moyenne : longueur de 35 mètres et largeur de 16. Son intérieur est assez simple : trois vaisseaux séparés par une suite d'arcades. En revanche, il offre une impressionnante galerie de tableaux religieux (copies ou originaux), principalement du XIXe siècle. À noter également que toutes les fenêtres reçoivent des vitraux historiés.

«L'Annonciation» de Théophile Adolphe Midy, détail

La nef vue depuis l'entrée de l'église.
Longueur : 35 mètres ; largeur : 16 mètres.
ASPECT EXTÉRIEUR DE L'ÉGLISE SAINT-ÉTIENNE

L'église Saint-Étienne a été érigée à partir de 1634 et bénie en 1661.

Le portail est du XVIIe siècle..
La sculpture du tympan date de la fin du XIXe siècle.

Tympan de l'ancienne église d'Issy (2/2).
---»» Pour confirmer l'hypothèse du tétramorphe, on pourra se référer au portail méridional de la cathédrale Saint-Étienne à Bourges. Ce portail, daté aux alentours de 1160, offre l'exemple d'un imposant tétramorphe entourant le Christ, placé là encore dans une mandorle. On y retrouve l'Homme de Matthieu et l'aigle de Jean dans la moitié supérieure, à gauche et à droite, comme sur l'ancien tympan de l'église Saint-Étienne d'Issy.


Bas-reliefs du XVIIe siècle sur les vantaux de chêne du portail.

Architecture extérieure.
Cette architecture est assez banale. L'église est «orientée» (son chœur est dirigé vers l'est). Seul le bas-côté sud est accessible aux piétons. Une partie de l'édifice, dont le clocher, a dû être refaite après les combats destructeurs de la Commune en 1871. «Les flancs, sans grand caractère, sont faits de moellonage, les cintres des fenêtres et les contreforts sont seuls de pierres de taille», écrit Alain Erlande en 1968 dans Le Dictionnaire des églises de France.
Le portail central mérite une description. Il est encadré de deux pilastres cannelés et surmonté d'un fronton triangulaire abritant un Chrisme. Le tympan, exécuté à la fin du XIXe siècle, est marqué des lettres entrecroisées S et E du saint dédicataire.


Tympan de l'ancienne église d'Issy érigée au XIe siècle.

Tympan de l'ancienne église d'Issy (1/2).
Le très beau bas-relief, donné ci-dessus, est exposé dans le bas-côté nord de l'église. Les historiens le rattachent au portail de l'église d'Issy bâtie au XIe siècle et transformée en 1336.
Cette sculpture a été retrouvée dans le jardin du presbytère en 1849, amputée de sa partie inférieure. Dans une mandorle entourée de deux anges, le Christ bénissant trône en majesté. L'ange de droite est clairement accompagné d'un oiseau. En revanche, la sculpture au-dessous de l'ange de gauche est très dégradée.
Que représente donc ce bas-relief dégradé ? En 1936, dans Les églises de France, Paris et la Seine, l'historien George Outardel, s'aidant d'un article du Bulletin monumental de 1902 signé de l'abbé P. Barret sur ce fameux tympan, écrit : «Sous les pieds des anges ont été figurés deux oiseaux, dans lesquels il faut peut-être reconnaître deux aigles ; celui de gauche est extrêmement mutilé.» En 1968, dans Le Dictionnaire des églises de France (Éditions Robert Laffont), Alain Erlande, loin d'y voir un oiseau, associe celui de gauche à un ange.
Les présentations plus récentes de ce tympan franchissent enfin le pas : c'est désormais le tétramorphe qui est évoqué, autrement dit les symboles des quatre Évangélistes. Ainsi procède le Patrimoine des Communes des Hauts-de-Seine (Flohic Éditions) sorti en 1994.
En effet, la composition du tympan s'y prête : l'Homme ou l'ange de l'Évangéliste Matthieu serait à gauche ; l'aigle de Jean est à droite, tous deux portant des auréoles. Le lion et le taureau, symboles des Évangélistes Marc et Luc, devaient vraisemblablement se trouver dans la partie disparue du bas-relief.
Le style de cette œuvre du XIIe siècle est roman. C'est l'un des tympans les plus anciens de la région. On remarquera, dans le gros plan ci-dessous, «la puissante expressivité du visage du Christ» comme l'écrit l'article du Patrimoine des Communes des Hauts-de-Seine (Flohic Éditions, 1994). ---»» Suite 2/2 ci-dessous à gauche.


Tympan de l'ancienne église d'Issy, détail : le Christ en majesté bénissant.
ARCHITECTURE INTÉRIEURE DE L'ÉGLISE SAINT-ÉTIENNE

Élévation nord de la nef avec le bas-côté nord.
Tous les vitraux sont figurés et tous les espaces entre les vitraux des bas-côtés reçoivent un tableau.

Architecture intérieure.
L'église présente un vaisseau central divisé en six travées et bordé de vaisseaux latéraux au nord et au sud. Une suite de colonnes d'ordre dorique reçoit les arcades qui séparent ces vaisseaux. Comme la photo ci-dessus le montre, cette architecture, rigoureuse dans sa simplicité, de teinte beige clair, conduit l'œil vers le chœur que des boiseries sombres maintiennent dans une pénombre respectueuse.
Au second niveau, une série de fenêtres en plein cintre éclaire la nef. Celles-ci reçoivent des vitraux de l'atelier Henri Chabin des années 1890 et des vitraux des années 1930 de l'atelier d'Émile Brière à Levallois. On remarque que ces vitraux sont intelligemment composés : leurs couleurs, presque translucides (notamment ceux de l'atelier Brière), ne font pas grand obstacle à la lumière et, de plus, offrent une bonne surface de teintes très claires.
La nef est couverte par une voûte de bois et plâtre en berceau dont les poinçons et les entraits sont apparents. Les bas-côtés, voûtés en berceau moins élevé que celui de la nef, présentent à chaque travée une grande fenêtre où loge un vitrail figuré du XIXe siècle. Ces bas-côtés se terminent par une absidiole droite.


Bénitier
XVe ou XVIe siècle.

Les Fonts baptismaux
Seconde moitié du XVIIe siècle.
La vasque provient d'une fontaine du château des
Conti, ancien château à Issy, brûlé lors de la Commune.

Les vitraux de l'église Saint-Étienne (1/2).
Tous les vitraux de l'église sont figurés. Au moins trois ateliers se partagent les œuvres.
Les plus anciennes sont des créations de l'atelier parisien Henri Chabin et de l'atelier Charles Levêque à Beauvais (vitrail de la mort de Joseph donné à droite). Elles remontent les unes et les autres aux années 1880. On notera que les styles des ateliers Chabin et Levêque sont très proches.
Dans les années 1930, le peintre verrier Émile Brière, successeur de son père Eugène à la tête de l'atelier de Levallois, réalise des vitraux pour le second niveau de la nef.
Le thème iconographique de toutes ces œuvres est très classique : la Vie de Jésus ; la Vie de Marie, notamment dans le chœur avec une Annonciation, une Assomption et un Couronnement de la Vierge.
Ce dernier vitrail s'inspire d'un tableau de Pierre-Paul Prud'hon illustrant l'Assomption de Marie, actuellement au musée du Louvre (cliquez sur ce lien pour l'afficher). L'ouvrage Un patrimoine de lumière 1830-2000 (Éditions du patrimoine, 2003) précise que ce tableau a été commandé en 1816 pour la chapelle des Tuileries, l'artiste s'étant lui-même inspiré d'une œuvre de Nicolas Poussin. «Ce tableau eut un tel succès lors de son exposition en 1819, ajoute l'ouvrage, qu'il réussit à rivaliser de popularité avec les Madone de Raphaël et l'Immaculée Conception de Murillo.»
---»» Suite 2:/2 à droite.

«Le Martyre de saint Barthélemy» ---»»
Atelier ou copie de José de Ribera, XVIIe siècle.
Objet mobilier inscrit au titre des monuments historiques.

«Le Baptême du Christ»
Vitrail dans le baptistère.
XIXe siècle, atelier inconnu.

Élévation nord de la nef et bas-côté nord.

«L'Annonciation»
Tableau de Théophile Adolphe Midy, 1869
d'après Giorgio Vasari.
Objet mobilier inscrit au titre des monuments historiques.

«La Mort de saint Joseph»
Vitrail signé : «Ch. LEVÊque BEAUVAIS 1885»

Les vitraux de l'église Saint-Étienne (2/2).
---»» Deux vitraux illustrent des épisodes de la vie d'Étienne (Étienne nommé diacre et Étienne voyant Jésus avant son martyre) et un autre un épisode de la vie de Vincent, saint associé à la dédicace de l'église.
En 1920, l'église a reçu un vitrail relatif au sacrifice des soldats français morts lors de la Grande Guerre. Intitulé Pro Deo Pro Patria, il a été créé par le peintre verrier Jules Houille à Beauvais.

TROIS VITRAUX DES ATELIERS ÉMILE BRIÈRE À LEVALLOIS (SECOND NIVEAU DE L'ÉLÉVATION)

«La Flagellation»
Atelier Brière à Levallois,

«Jésus rencontre sa mère» (station du Chemin de croix).
Atelier Brière à Levallois, 1937.

«La Résurrection»
Atelier Brière à Levallois, 1935.

«La Sainte Famille»
Anonyme français d'après Pierre de Cortone.
Milieu du XVIIe siècle - début du XVIIIe siècle.

«Le Christ au pied de la croix» ou «La Déploration»
Huile sur toile de Michel Marigny (1797-1829).

Les tableaux.
Le visiteur ne peut qu'être étonné par l'impressionnante succession de tableaux le long des bas-côtés. Les galeries d'art de ce genre ne sont en général visibles que dans les églises importantes et réputées.
Ces tableaux sont des copies ou des originaux. Deux sont inscrits aux Monuments historiques : L'Annonciation de Théophile Adolphe Midy (1869) d'après Giorgio Vasari et Le Martyre de saint Barthélemy qui serait une copie, exécutée vers 1628-1630, d'une œuvre de José de Ribeira.
Deux originaux méritent plus qu'un coup d'œil. D'abord Le Christ couronné d'épines aussi intitulé Les Sept Péchés capitaux bourreaux du Christ, œuvre de Nicolas Auguste Hesse (1795-1869), auteur de nombreuses peintures d'églises, prix de Rome en 1818 et élu à l'Institut en 1863 au fauteuil de Delacroix. Puis Le Christ au pied de la croix ou La Déploration du Christ, une huile sur toile de Michel Marigny (1797-1829) exposée au Salon en 1824, acquise par le préfet de la Seine pour l'église Saint-Vincent-de-Paul à Paris et enfin prêtée à l'église d'Issy.
Sources : 1) Les Petits Maîtres de la peinture 1820-1920 aux éditions de l'Amateur, 2014; 2) Base Palissy.


«Saint Vincent élevé à la dignité de diacre
par Saint Valère à Saragosse»
Vitrail d'Henri Chabin, Paris.

«Le Songe de Joseph»
Vitrail sans signature.
Joseph apprend par un ange qu'il doit épouser Marie
et prendre soin de l'enfant qu'elle mettra au monde.

«Saint Fiacre»
Tableau de Jules Henri Véron-Faré, 1872.

«Saint Roch»
Toile anonyme datée du milieu du XIXe siècle.

Vue de l'église depuis l'avant-nef et l'entrée du bas-côté nord.
À l'arrière-plan à gauche : l'autel absidial de la Vierge.

«Le Christ couronné d'épines»
ou «Les Sept Péchés capitaux bourreaux du Christ», 1839.
Tableau de Nicolas Auguste Hesse (1795-1869).

«La Pentecôte»
Vitrail non signé (ou atelier Henri Chabin ?)

«Saint Augustin»
Tableau anonyme d'après Frère André, XVIIIe siècle.

«La Nativité»
Atelier Henri Chabin, Paris 1891.

«La Crucifixion»
Atelier Henri Chabin, Paris 1891.

«Les disciples d'Emmaüs»
Tableau de Pierre Dupuis, 1869.

Frère André (1662-1753) est un moine dominicain. Son œuvre, en partie perdue, n'est pas très connue. Voir le commentaire sur cet artiste à l'église Notre-Dame à Bordeaux. Cette dernière conserve une part importante des tableaux qui nous restent de lui.


«Saint Étienne est nommé diacre par les apôtres»
Vitrail non signé.

«Saint Étienne avant son martyre»
«Video Coelos Apertos et Jesum»
Formule latine de «Je vois les cieux ouverts et Jésus».
Vitrail non signé.

Le vitrail «Pro Deo Pro Patria».
Ce vitrail, daté de 1920, est une création de l'atelier beauvaisien de Jules Houille et de son fils René. Cet atelier s'inscrit dans la continuité de l'atelier de Charles Lévêque et Louis Koch, lit-on dans l'ouvrage Un patrimoine de lumière 1830-2000 (Éditions du patrimoine, 2003).
Le carton du vitrail est dû à M. Chantrel.
La première guerre mondiale a mis un coup d'arrêt à la querelle virulente qui opposait la République et le Clergé français. Tous s'unirent au sein de l'Union sacrée proclamée par le Président Poincaré en 1914. Après la guerre, de nombreuses familles offrirent aux églises des vitraux honorant le sacrifice des soldats au front.
Le vitrail est consacré aux aumôniers aux armées. La devise Pour Dieu Pour la Patrie illustre le lien très fort qui unissait alors la religion catholique et le devoir patriotique. Au premier plan de la scène, un poilu, blessé à mort au champ d'honneur, reçoit l'extrême-onction.
À l'arrière-plan, la cathédrale Notre-Dame à Reims dresse sa célèbre architecture que l'artillerie allemande a pilonnée dès 1914.
L'église Saint-Pierre-Saint-Paul à Clamart (92) propose un vitrail de la Grande Guerre, en style Art déco, rappelant le souvenir d'un poilu dont le corps n'a pas pu être retrouvé dans le chaos du champ de bataille.


«PRO DEO PRO PATRIA»
Vitrail de l'atelier Jules Houille et de son fils René, Beauvais 1920.
Carton de M. Chantrel.

«««--- «PRO DEO PRO PATRIA», détail : la cathédrale de Reims.

«L'Ascension»
Vitrail (non signé) dans l'oculus d'un bas-côté.

«L'Assomption»
Vitrail (non signé) dans l'oculus d'un bas-côté.

Le bas-côté nord aboutit à l'autel de la Vierge.
Celui-ci est surmonté du vitrail de l'Assomption dans l'oculus.

Statue de la Vierge à l'Enfant, détail.
Autel de la Vierge.

«««--- «La Présentation du Christ au Temple»
Anonyme français
Seconde moitié du XVIIe siècle.

LE CHŒUR DE L'ÉGLISE SAINT-ÉTIENNE

Le chœur de l'église Saint-Étienne et son retable du XVIIe siècle.

Le chœur de l'église Saint-Étienne.
Il comprend un retable du XVIIe siècle bien mis en valeur par les boiseries qui l'entourent et le tableau du Christ en croix. La pénombre dégagée par tous ces éléments sombres crée un fort contraste avec la couleur très claire qui recouvre les murs et les voûtes de la nef et des bas-côtés. La sacralité du sanctuaire est ainsi soulignée.
Deux statues de saint Étienne et de saint Vincent sont disposées de part et d'autre de la toile du Christ en croix. Quatre autres statues surplombent les boiseries. De gauche à droite : sainte Geneviève, la Vierge, saint Jean et saint Denys.
Toutes les statues sont anciennes (XVIIe ou XVIIIe siècle) à l'exception de celles de saint Augustin et de sainte Geneviève qui sont du XIXe siècle.
Les vitraux du chœur sont de l'atelier parisien Henri Chabin (années 1890). Les parties hautes des vitraux illustrent des épisodes de la Vie de la Vierge : Annonciation, Assomption et Couronnement.
Saint Jacques de Compostelle et saint Augustin prennent place dans la partie basse des deux vitraux latéraux.


Un ange adorateur sur le retable, XVIIe siècle, détail.

Statue de la Vierge au pied de la croix
XVIIe - XVIIIe siècle.

«Le Christ en croix», 1873.
Copie par Amélie Beaury-Saurel d'une toile de Pierre-Paul Rubens.

Statue de saint Étienne
XVIIIe siècle.

Statue de saint Jean apôtre.
XVIIe-XVIIIe siècle.
«L'Assomption» ---»»»
Vitrail dans le chœur
Atelier Henri Chabin, 1891
d'après une toile de Pierre-Paul Prud'hon.

«Le Couronnement de la Vierge»
Vitrail central du chœur.
Atelier Henri Chabin, vers 1891.

Un ange adorateur sur le retable, XVIIe siècle.

«L'Annonciation» dans un vitrail du chœur.
Atelier Henri Chabin, vers 1891.

Saint Augustin au bas d'un vitrail du chœur.
Atelier Henri Chabin.

Les «marguillières».
Ce terme semble rare. Selon l'ouvrage Un patrimoine de lumière 1830-2000 (Éditions du patrimoine, 2003), la première fois que ce mot apparaît dans un vitrail de l'Île-de-France, c'est en 1846 au bas d'une verrière créée par l'atelier Fialex au Mans pour l'église Saint-Romain à Sèvres (92).
L'ouvrage indique que, chaque année dans cette commune, trois marguillières étaient élues pour seconder la présidente de la confrérie des enfants de Marie. Parmi les trois noms indiqués sur la verrière, l'une, Victoire Gérard, est couturière ; une autre, Virginie Gauthier, est la fille d'un marguillier «ayant la qualité de propriétaire».
À Issy-les-Moulineaux, comme l'indique l'extrait donné ci-dessous, les marguillières sont membres de la Confrérie de la Sainte Vierge. On remarquera la faute d'orthographe puisqu'il est écrit : «marguillères» sans le second «i».


Le Père céleste dans la Couronnement de la Vierge.

Inscription du vitrail de l'Assomption.
On lit dans la partie droite :
MMes J. CHATELARD. A.BARDÈCHE
M.MARY ÉTART MAGUILLÈRES.

BMV signifie Beata Maria Virgo (Bienheureuse Vierge Marie)

La nef vue depuis le chœur.
L'orgue de tribune a été entièrement restauré, pièce par pièce, en 2011-2013.

Documentation : «Le Patrimoine des Communes des Hauts-de-Seine», Flohic Éditions, 1994
+ «Un patrimoine de lumière, 1830-2000», Éditions du patrimoine, 2003
+ «Dictionnaire des églises de France», Éditions Robert Laffont, 1968
+ «Les églises de France, Paris et la Seine», Letouzey et Ané, Paris 1936
+ Documents affichés dans l'église.
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