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Vierge à l'Enfant de Gilles Guérin

En 1632, au cœur du faubourg Saint-Germain, les Dominicains installèrent le noviciat général de l'ordre de Saint-Dominique. Une chapelle dédiée bien sûr au saint patron de leur ordre fut édifiée. La population du quartier s'accroissant et les largesses du cardinal de Richelieu s'ajoutant à celles des fidèles, c'est tout un monastère qui fut construit dès 1682. La construction de la nouvelle église commença dès 1683 sur les plans de l'architecte Pierre Bullet (1639-1716). Elle est de style classique, d'inspiration baroque italien. La chapelle Saint-Louis est ajoutée en 1722, la façade n'est élevée qu'en 1765 selon les dessins d'un religieux du couvent, frère Claude. Le chœur y est réputé comme le plus beau de Paris.
À la Révolution, les ordres et les congrégations sont supprimés, les religieux expulsés. Le couvent devient manufacture d'armes, puis musée d'Artillerie. L'église est érigée en paroisse en 1791 et dédiée à saint Thomas. Dépouillée de ses biens, elle est confiée au club des Jacobins en 1793 et devient «temple de la Paix».
L'église Saint-Thomas-d'Aquin est rendue au culte catholique en 1803. Aux XIXe et XXe siècles, ses richesses perdues furent remplacées par de nombreuses œuvres d'art données par la Ville de Paris. En plus des magnifiques tableaux (Lagrénée, Rosa, Abel de Pujol, etc.), on y trouve une série de statues du XXe siècle d'un style très moderne.

Vue d'ensemble de la nef
La nef de l'église Saint-Thomas- d'Aquin.
Sous une voûte en berceau, la nef est séparée des bas-côtés par des arcades en plein-cintre.
Les piliers sont ornés de pilastres surmontés de chapiteaux corinthiens.
La façade place Saint-Thomas-d'Aquin
La façade de l'église devant la place Saint-Thomas-d'Aquin.
Dessinée par le père dominicain Claude Navan (1697-1774), de style classique,
elle présente lesordres dorique en bas et ionique en haut.
Bas-relief «La Vierge donnant le Rosaire à saint Dominique»
Bas-relief au-dessus de la porte latérale gauche :
«La Vierge donnant le Rosaire à saint Dominique»
de Théodore-Charles Gruyère (1814-1885).
Œuvre de 1867.
Ttympan du fronton : «La Religion» de Butteux
Le tympan du fronton est une œuvre de François-Charles Butteux (1732-1788).
Intitulée «La Religion», elle est datée de 1769.
La Religion, appuyée sur la Vérité, fait face aux tables de la Loi.
Tympan et écoinçons du portail central
Tympan et écoinçons du portail central.
Le tympan est orné d'une œuvre de François-Charles Butteux : L'Arche d'alliance».
Dans les écoinçons, deux anges portent palmes et couronnes (Louis-Joseph Daumas, 1801-1887)
Statue de saint Antoine de Padoue
Statue de saint Antoine de Padoue
par Albert Bouquillon (vers 1945).
Statue de Jeanne d'Arc
Statue de Jeanne d'Arc
par Grattesat (1949).
Chapelle latérale Saint-Dominique
Chapelle latérale Saint-Dominique
ornée du tableau de frère André : «Saint-Thomas d'Aquin en extase».
Sculpture de saint Michel (vers 1946)
Statue moderne de
saint Michel (vers 1946).
La nef et le bas-côté droit
La nef et le bas-côté droit.
Derrière le pilier du centre, on reconnaît la toile du Guerchin : «La Vierge apparaissant à saint Jérôme» (voir plus bas).
Chaire à prêcher
La chaire à prêcher date de 1814.
«La Mort de Saphire devant saint Pierre» de Picot
«La Mort de Saphire devant saint Pierre», 1819.
Toile de François-Édouard Picot (1786-1868)
Bas-côté gauche avec sa chapelle Saint-Dominique
Bas-côté gauche avec sa chapelle Saint-Dominique
«««--- Toutes les toiles sont données en grand format en page 2/2
Bas-relief en bois doré : «Adoration des mages» (XVIIIe siècle)
Bas-relief en bois doré : «Adoration des mages» (XVIIIe siècle)
sur un pilier du chœur.
Statue de saint Vincent de Paul par Jean-Baptiste Stouf
Chapelle Saint-Vincent-de-Paul.
Statue en plâtre : «Saint Vincent de Paul», 1802
par Jean-Baptiste Stouf (1742-1825)
Au sol gît un enfant que saint Vincent s'apprête à recueillir.
Chapelle Saint-Vincent-de-Paul
Chapelle Saint-Vincent-de-Paul
dans le croisillon droit du transept.
Il est surmonté du vitrail de Louis-Amédée Didron :
«Jésus en gloire et les apôtres».
La croisée du transept avec l'autel de la Vierge et une partie du chœur
La croisée du transept avec l'autel de la Vierge et une partie du chœur.
Le vitrail du croisillon gauche, «L'Assomption de la Vierge», est donné plus bas.
Vierge à l'Enfant de Gilles Guérin (XVIIe siècle)
Chapelle de la Vierge
Statue de la Vierge à l'Enfant en plâtre
Œuvre de Gilles Guérin (1611 ou 1612 - 1678).

Autres «Vierge à l'Enfant» visibles à Paris :
- celle de Pigalle à Saint-Eustache,
- celle d'Ottin à Notre-Dame-de-Clignancourt,
- celle de Notre-Dame du Vœu à Notre-Dame d'Auteuil.
- celle de la cathédrale Notre-Dame.
«La Vierge apparaissant à saint Jérôme» du Guerchin
«La Vierge apparaissant à saint Jérôme», 1650.
Toile de Giovanni-Francesco Barbieri, dit le Guerchin (1591-1666).

Cette toile se trouvait dans l'église du Rosaire à Cento, ville natale
de l'artiste. Elle a été saisie en 1796 par les troupes du
général Bonaparte et n'a pas été rendue en 1815.
En effet, par le traité de Vienne, la France pouvait garder les
toiles saisies si elles se trouvaient déjà exposées dans des églises.
Vierge à l'Enfant de Gilles Guérin (XVIIe siècle)
Chapelle de la Vierge
Statue de la Vierge à l'Enfant en plâtre (partie supérieure).
Œuvre de Gilles Guérin (1611 ou 1612 - 1678)

Hormis l'attitude pleine de dynamisme de l'Enfant-Jésus,
la sculpture se signale par la magnifique draperie de
la Vierge qui rappelle l'art du Bernin
dont Guérin était un admirateur.
Vitrail «L'Assomption de la Vierge» de Didron
Vitrail d'Édouard-Amédée Didron et Jean-Baptiste Anglade : «L'Assomption de la Vierge» (1902)
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan.
Vous pouvez voir d'autres vitraux du même genre du maître-verrier Didron à l'église Saint-Louis d'Antin à Paris.
«Sainte Catherine d'Alexandrie» de Touzé
Chapelle de la Vierge
«Sainte Catherine d'Alexandrie» (partiel), 1791
Toile de Jacques-Louis Touzé (1747-1807).
LA COUPOLE DE L'ÉGLISE SAINT-THOMAS-D'AQUIN
La coupole baroque
La coupole baroque à la croisée du transept est entourée des voûtes des chapelles de la Vierge et de Saint-Vincent. (Sur la photo : celle de Saint-Vincent.)
La coupole est ornée des peintures de Merry-Joseph Blondel (1781-1853).
Dans l'écoinçon en bas à droite : «La Force et la Justice» (Merry-Joseph Blondel).
La coupole
La coupole est prolongée par une voûte baroque
ornée d'un vitrail dédié à la Trinité.
La coupole de Merry-Joseph Blondel
La coupole à la croisée du transept peinte par Merry-Joseph Blondel (1781-1853) :
«Le Christ enseignant», «La Vierge en méditation» et les évangélistes deux par deux.
Dans les pendentifs : saint Thomas, saint Dominique, saint Vincent de Paul et saint François de Sales
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
«La Vierge en méditation» sur la coupole (Blondel)
La coupole : «La Vierge en méditation» (Merry-Joseph Blondel).
Saint Vincent de Paul dans un pendentif de la coupole (Blondel)
Pendentif autour de la coupole :
Saint Vincent de Paul (Merry-Joseph Blondel).

La coupole : Les évangélistes Matthieu et Luc (Merry-Joseph Blondel).

«««--- Peinture de la voûte de la chapelle Saint-Vincent de Paul :
«Anges portant les instruments de la Passion» (Merry-Joseph Blondel)
Le chœur de Saint-Thomas-d'Aquin
Le chœur de Saint-Thomas-d'Aquin.
Au centre et au second plan : l'autel de la chapelle Saint-Louis.
«L'Assomption de la Vierge» de Salvator Rosa
«L'Assomption de la Vierge», vers 1661
Toile de Salvator Rosa (1615-1673).
«Saint Germain d'Auxerre donnant une médaille à sainte Geneviève» de Lagrenée Vitrail «Jésus en gloire et les apôtres» de Didron
Vitrail de Louis-Amédée Didron au-dessus de la chapelle Saint-Vincent de Paul : «Jésus en gloire et les apôtres»
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.

«««--- «Saint Germain d'Auxerre donnant une médaille à sainte Geneviève». Toile de Louis Lagrenée (1725-1805). Œuvre datée de 1771.
Vitrail «L'Assomption de la Vierge» de Didron (partiel)
Vitrail d'Édouard-Amédée Didron et Jean-Baptiste Anglade : «L'Assomption de la Vierge» (1902).
Détail de la partie droite.
«Saint Étienne prêchant l'Évangile» d'Abel de Pujol
«Saint Étienne prêchant l'Évangile», 1817.
Toile d'Alexandre-Denis Abel de Pujol (1787-1861).
«L'Éducation de Jésus» (école de Simon Vouet)
«L'Éducation de Jésus»
Toile de l'entourage de Simon Vouet (XVIIe siècle).
Vitrail «Jésus en gloire et les apôtres» de Didron (partiel)
Vitrail de Louis-Amédée Didron au-dessus de la chapelle Saint-Vincent de Paul : «Jésus en gloire et les apôtres».
Détail de la partie haute.
LA CHAPELLE SAINT-LOUIS
La chapelle Saint-Louis
La chapelle Saint-Louis date de 1722.
La peinture du maître-autel est due à Luc-Olivier Meson (1846-1920) : «Saint Louis rendant la justice sous le chêne».
Les peintures murales de part et d'autre de l'autel sont de Merry-Joseph Blondel :
À gauche : «La Translation de l'Arche d'Alliance» ; à droite : «Le Grand prêtre Aaron bénissant le peuple de Dieu».
Sur les parois latérales, en grisaille : les vertus théologales et cardinales.
Le plafond peint par François Lemoyne Le plafond peint par François Lemoyne
Chapelle Saint-Louis
Le plafond est décoré de la peinture de François Lemoyne (1688-1737) : «La Transfiguration».
«««--- le plafond en entier.
Peinture murale de Blondel dans la chapelle Saint-Louis
Chapelle Saint-Louis, peinture murale
Vitrail «&La Trinité entourée de tous les saints» de Didron
Vitrail de Louis-Amédée Didron au-dessus du chœur : «La Trinité entourée de tous les saints»
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan

«««--- Peinture murale : « Le grand-prêtre Aaron bénissant le peuple de Dieu» par Merry-Joseph Blondel.
L'orgue de tribune
L'orgue de tribune est dû au facteur Cliquot (1769), restauré par Dallery en 1802 et Cavaillé-Coll en 1861.
«La Transfiguration» de Jean Restout
«La Transfiguration»
par Jean Restout (1692-1768).
La nef et sa voûte en berceau vue du chœur
La nef et sa voûte en berceau vue du chœur.
Statue de sainte Anne et de Marie par Paul Cornet
Sainte Anne et de Marie.
«Saint Pierre guérissant un boiteux» de Léon Pallière
«Saint Pierre guérissant un boiteux», 1819.
Toile de Léon Pallière (1787-1820).

«««--- Statue de sainte Anne et de Marie
par Paul Cornet (XXe siècle).

Documentation : «Paris d'église en église», Massin éditeur
+ Documentation disponible dans l'église.
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