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La construction de l'église Saint-Laurent
de Nogent-sur-Seine
a commencé pendant la guerre de Cent Ans, l'année
1421 exactement. Cette année-là, on entreprit d'élever
l'abside et le chur.
En 1500, on continua avec la nef, les bas-côtés et
les chapelles latérales nord et sud. Ce n'est qu'en pleine
Renaissance, en 1551, que l'on commença la construction des
bas-côtés du chur
et des chapelles qui les bordent. Au niveau architectural, l'église
présente un grand intérêt : celui d'une construction
interrompue, sans doute par manque de financement. Les piliers,
que ce soit dans la nef, les bas-côtés
ou le chur,
semblent coupés : ils sont prêts à recevoir
la suite de l'élévation... qui n'est jamais venue.
Ces interruptions sont bien visibles sur les photos de cette page.
Le deuxième intérêt de l'église concerne
son côté artistique. Commencée en 1421, à
l'époque du gothique tardif, elle a vu son chur
s'enrichir, en 1551, de chapelles nord et sud conçues dans
un beau style Renaissance, que ce soit à l'intérieur
ou sur les façades extérieur de l'édifice.
Le côté artistique de l'église Saint-Laurent
est rehaussé par la présence de nombreux tableaux,
la plupart inscrits au titre des Monuments historiques, et souvent
anonymes. Cette page en reproduit une bonne partie. Il faut signaler
aussi la présence de grandes statues de plâtre dues
aux maîtres locaux : Paul Dubois, Alfred Boucher, Marius
Ramus. Enfin, l'orgue de tribune et son magnifique buffet
de style Renaissance méritent d'être signalés.
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Vue d'ensemble de l'église Saint-Laurent à Nogent-sur-Seine
Sur le mur est de la nef, la fresque date du XVIIe siècle. |
Architecture.
Longueur de l'église : 52 mètres ; largeur :
30 mètres et hauteur de la nef : 16 mètres.
Voir la toile de Vernet «Le Livon» avec l'église
Saint-Laurent au musée Paul-Dubois-Alfred-Boucher
de Nogent-sur-Seine.
On voit, dans le haut de la photo ci-dessus, que les piliers
de la nef ont été interrompus. Ils reçoivent
les charpentes de la voûte selon un dispositif architectural
qui n'a rien d'orthodoxe. De toute évidence, les plans
initiaux de l'architecte prévoyaient une voûte
en pierre plus élevée que la simple voûte
en bois qui recouvre la nef. Ces piliers interrompus se voient
aisément sur les photos de la nef, des bas-côtés
et du chur.
Y a-t-il eu un problème de financement une fois la
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guerre de Cent Ans terminée?
Un problème qui a contraint l'architecte (ou son successeur)
à rabattre les prétentions architecturales de
l'église? En général, ces problèmes
de financement touchaient moins les chapelles latérales
car elles étaient privées : financées
et meublées par les riches bourgeois de la ville, elles
pouvaient à l'occasion accueillir un caveau familial.
Même s'il fallait attendre un siècle ou deux
pour les construire, elles finissaient toujours par l'être
(voir le cas de la cathédrale
d'Amiens). Ce n'était pas le cas pour les élévations
de la nef ou pour la voûte dont la construction ne se
traduisait pas par un bénéfice tangible pour
le donneur.
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La façade occidentale date du début du XVIe siècle.
La tour clocher a été ajoutée à
la Renaissance. |
La porte Saint-Michel
Porte du transept nord en gothique flamboyant. |
Le côté nord du chevet
La décoration Renaissance, qui encadre de grandes
baies en plein-cintre,
y est plus élaborée que celle des chapelles
latérales du chur au sud.
Ces chapelles du côté nord datent de 1554. |
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Le campanile au sommet du clocher (daté de 1521) se termine
par la statue colossale de saint Laurent. |
Le côté nord présente quatre pignons (trois
sont visibles sur la photo) avec des fenêtres à
remplage flamboyant
encadrées d'archivoltes. Le portail à double baie
(porte Saint-Michel) est donné en gros plan plus
haut. |
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LES CHAPELLES LATÉRALES DU BAS-CÔTÉ
SUD |
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La nef et les chapelles latérales du bas-côté sud.
La majorité des vitraux est en verre blanc. L'église
bénéficie ainsi d'une grande luminosité. |
Statue de la Vierge dans l'absidiole sud
XIXe siècle. |
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LA CHAPELLE DES FONTS BAPTISMAUX |
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Autel de saint-Jean-Baptiste
Chapelle des Fonts Baptismaux |
Saint Jean-Baptiste enfant
Plâtre de Paul Dubois. Voir l'épreuve en
bronze au musée
de Nogent/Seine |
Le bas-côté sud et ses chapelles latérales. |
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La voûte de la chapelle latérale sud Saint-Louis
et ses décorations typiques du XIXe siècle. |
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Bas-relief de la Légende de saint Nicolas : Saint Nicolas
et les trois pucelles
Chapelle des Fonts Baptismaux.
Voir la légende de saint Nicolas à l'église
Saint-Étienne
d'Arcis-sur-Aube |
Bas-relief de la Légende de saint Nicolas : Saint Nicolas
fait apporter des vivres. |
Bas-relief de la Légende de saint Nicolas : Saint Nicolas
apaise la tempête. |
La chapelle Saint-Louis avec décorations
et vitrail du XIXe siècle. |
Un ange tenant un écusson |
Un ange portant la couronne royale. |
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À DROITE
---»»»
Anges sur la voûte de la chapelle Saint-Louis |
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Statue de saint Louis (XIXe siècle)
Chapelle Saint-Louis. |
«Saint Jean-Baptiste enfant», partie centrale
Anonyme XVIIIe siècle. |
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Un ange portant l'Enfant
sur un mur de la chapelle Saint-Louis. |
À DROITE
---»»»
Saint Georges et sainte Anne dans la chapelle Saint-Louis
(Atelier Claudius Lavergne, Paris, XIXe siècle) |
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Saint Georges et sainte Anne
Détail : Sainte Anne avec Marie. |
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«Sainte Famille au lys»
Anonyme, XVIIe ou XIXe siècle, huile sur toile. |
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«Fuite en Égypte»
Eugène Devéria (1805-1865). Huile sur toile, 1837. |
«Fuite en Egypte» d'Eugène Devéria, détail. |
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La chapelle latérale sud Saint-Vinebault
Vue d'ensemble avec les réemplois Renaissance dans le
vitrail. |
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Réemploi Renaissance dans le tympan gauche du vitrail
Chapelle Saint-Vinebault (1ère moitié du
XVIe siècle). |
Réemploi Renaissance dans le tympan droit du vitrail
Chapelle Saint-Vinebault (1ère moitié du
XVIe siècle). |
Statue de saint Leu (XIXe siècle?)
Chapelle Saint-Vinebault. |
Partie principale du réemploi droit : la
Vierge ou une sainte (?)
Vitrail Renaissance (1ère moitié du
XVIe siècle)
Chapelle Saint-Vinebault. |
«««---
Un ange musicien dans le réemploi des
vitraux Renaissance.
Partie haute du tympan droit du vitrail de
la chapelle Saint-Vinebault. |
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Un ange dans le tympan gauche
du vitrail de la chapelle Saint-Vinebault
Époque Renaissance. |
«Sainte Famille»
Anonyme, XVIIe siècle. |
Un ange dans le tympan droit
Vitrail Renaissance. |
«Saint François»
Anonyme, XVIIIe siècle
Huile sur toile. |
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LA CHAPELLE LATÉRALE SUD «SAINTE-MADELEINE» |
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«Le Martyre de saint Laurent» (Max Ingrand)
Le martyre du saint (cuit sur un brasier) en gros plan. |
«Le Martyre de saint Laurent»
Détail avec le personnage
à la tête de diable cornu
(Max Ingrand). |
Statue de Marie-Madeleine
dans la chapelle Sainte-Madeleine. |
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«Le Martyre de saint Laurent» (Max Ingrand)
Détail : L'empereur Valérien assiste au supplice.
«««--- À GAUCHE
«Agonie du Christ»
Anonyme, XVIIe siècle. |
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«Saint Bruno»
Anonyme, XVIIe siècle, huile sur toile
Copie du tableau de Pier Francesco Mola, la Vision de saint
Bruno,
peinte vers 1663-1666.
Saint Bruno est ici peint en habit de chartreux. |
Sainte Geneviève
Anonyme, marbre
XVIIe siècle. |
«Saint Bruno», détail
Anonyme, XVIIe siècle, huile sur toile. |
La toile anonyme de «Saint
Bruno» est une copie du tableau de
Pier Francesco Mola, la Vision de saint Bruno,
peinte vers 1663-1666 et exposé au Getty Museum
de Los Angeles. La toile présente le saint dans
une posture riche en symboles : le corps à terre
et le bras levé vers le ciel. On pourra voir
avec intérêt une disposition semblable
(quoique dans un contexte différent) dans le
Christ au jardin des Oliviers d'Eugène
Delacroix à l'église Saint-Pierre-Saint-Paul
à Paris, 4e.
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La statue
de sainte Geneviève, est en marbre
et date du XVIIe siècle. À cette époque,
on la regardait comme une Vierge à l'Enfant.
À la Révolution, elle devint allégorie
de la Justice. Elle retrouva sa vocation religieuse
de sainte au XIXe siècle. Source : panneau
dans la nef.
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L'ABSIDIOLE SUD ET LES CHAPELLES DU CHUR
CÔTÉ SUD |
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Vue d'ensemble de l'absidiole sud (chapelles du chur
côté sud)
Cette partie de l'église a été commencée
en 1551 (tout comme l'absidiole nord). |
«Conversion de Marie-Madeleine»
Auguste Barthélemy Glaize, 1844, huile sur toile. |
La toile ci-dessus
intitulée «la
Conversion de Marie-Madeleine»
est présentée comme appartenant
au style «pompier», un style
qui fleurit en France et en Europe vers le milieu
du XIXe siècle. Au-delà des définitions
habituelles du terme pompier en matière
d'art, on constate que le peintre a illustré
ce thème bien connu du Nouveau Testament
d'une manière un peu simpliste, comme un
bon élève. Certes, Glaize sait dessiner
et peindre, mais de sa toile ne ressort aucun
génie. Il n'y a aucune recherche dans les
mouvements, dans les expressions des visages ou
la disposition des personnages. Rassurons-nous,
tout le monde est là : Jésus, Marie-Madeleine,
les auditeurs, les arbres ainsi que l'arrière-plan.
Mais la toile n'a pas de souffle. Le tableau,
de style symboliste, du Moïse mourant
en vue de la terre promise, donné plus
bas est bien différent.
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Statue de la Vierge
Calvaire du XVIIe siècle. |
Statue de saint Jean
Calvaire du XVIIe siècle. |
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La voûte Renaissance du bas-côté dans
l'absidiole sud.
On remarquera les doubleaux plein-cintre ornés
de dix caissons (photo ci-dessus) et prenant
appui sur des pilastres cannelés (photo à
gauche). Les voûtes sont appareillées comme
des coupoles. |
Bas-côté et chapelles du chur côté
sud.
La porte est surmontée d'un beau Calvaire du XVIIe
siècle. (La Vierge et saint Jean sont donnés
plus bas.)
À droite, la chapelle Saint-Nicolas et son retable. |
La clé de voûte richement travaillée
de la chapelle de la Vierge (chapelle du chur
côté sud). |
Agnus Dei : sculpture sur la voûte de la chapelle
de la Vierge. |
Instruments de boucher sur la voûte
de la chapelle de la Vierge. |
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«Conversion de Marie-Madeleine»
Auguste Barthélemy Glaize, 1844, huile sur toile
Détail : Marie-Madeleine. |
Le visage du Christ sur la voûte
de la chapelle de la Vierge. |
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«Moïse mourant en vue de la Terre promise»
Eugenio Teixera, XIXe siècle, huile sur toile
L'inscription en arabe, sur le pourtour du cadre, signifie
«Dieu unique». |
La
construction de l'église Saint-Laurent
a commencé en 1421, en pleine guerre de
Cent Ans. Nogent-sur-Seine se trouvait alors dans
le domaine anglo-bourguignon. On peut s'étonner
que la paroisse ait trouvé un financement
pour bâtir une nouvelle église en
un temps où le peu d'argent disponible
semblait devoir se diriger vers les armées
et la guerre. En fait, la construction de nouvelles
églises et la reconstruction d'églises
partiellement détruites par les sièges,
les armées de passage ou les bandes d'écorcheurs
n'ont pas attendu la fin des combats, c'est-à-dire
l'année 1453, pas plus que la fin officielle
de la guerre, c'est-à-dire le traité
de Picquigny entre Édouard IV d'Angleterre
et Louis XI en 1475. On trouve une analyse intéressante
de ce phénomène dans un article
de la Revue d'histoire de l'Église de
France paru en 1934 : «La reconstitution
des églises après la guerre de Cent
Ans» d'André Lesort. Peu avant 1453,
les combats ont connu une trève de cinq
ans signée à Tours
en 1444 entre Charles VII et Henri VI. Le roi
de France prit aussitôt des mesures pour
relancer l'activité économique.
Au niveau du Clergé, cela se traduisit
pas la récupération des terres de
certaines abbayes, la mise en culture de domaines
restés en friches et... la réactivation
des redevances des paysans. En mars 1449, les
Anglais s'emparent de la ville de Fougères,
proclamant ainsi la fin de la trève. Mais
les combats (où les Anglais seront sans
cesse battus par une armée royale bien
réorganisée) ne vont pas reprendre
partout. Certaines régions du royaume,
comme la Bretagne dès 1395, connaissaient
déjà la paix. ==>
Suite
plus bas
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La remarquable voûte polychrome de la chapelle Saint-Nicolas
(absidiole sud).
Les blasons des mariniers, à qui elle est dédiée,
ornent les parties de la voûte. |
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La voûte de la chapelle de la Vierge
dans l'absidiole sud. |
«Saint Nicolas et les trois pucelles»
Toile anonyme, 4e quart du XVIIe siècle
Voir la légende
de saint Nicolas à l'église Saint-Étienne
d'Arcis-sur-Aube |
Une voûte sur le bas-côté sud avec des inscriptions
d'adoration. |
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Suite
==> D'autres contrées,
comme la haute Auvergne, choisissaient de signer des pactes
avec les Anglais ou les bandes de pillards pour s'assurer
la paix et la sécurité... moyennant finances
évidemment. Une fois que la sécurité
était assurée, on se remettait à bâtir.
Dans les régions plus exposées comme le Nord,
il arrivait souvent que les gens acceptent de verser des offrandes
pour la reconstruction d'églises à condition
de bénéficier d'indulgences.
André Lesort souligne que la reconstruction matérielle
et la restauration religieuse n'avaient pas attendu la trêve
de cinq ans pour reprendre vie. «Au plus fort de la
guerre, Charles VII accorde aux villes des privilèges
destinés à favoriser le relèvement de
leurs remparts et le rétablissement de leurs finances»,
écrit-il. Il cite un certain nombre de villes concernées
: Issoudun dès 1423, Orléans et Mehun-sur-Yèvre
en 1430, Montargis en 1431, Melun en 1433.
Le premier acteur de cette reconstruction n'est autre que
le roi. Il impose la sécurité (il fait pendre
un capitaine de routiers, bâtard de Bourbon, pour montrer
qu'il ne plaisante pas). En 1447, par une déclaration
royale, les établissements religieux récupèrent
leurs droits de haute justice et remettent leurs terres en
censives.
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Bientôt, on va pouvoir reborner
les propriétés, un bornage bien mis à
mal par les dévastations et les abandons. Charles VII,
puis Louis IX à partir de 1461, concèdent des
privilèges fiscaux ou créent des impôts
spéciaux en faveur des églises. En 1482, Louis
XI fait créer une foire commerciale dont bénéficie
l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés
pour compenser la diminution de ses revenus par suite de guerre.
Après le rôle du roi de France, André
Lesort dresse la liste des personnalités intervenant
dans la remise en état des églises de France
: le pape, le légat pontifical, les évêques,
les archidiacres. Il insiste particulièrement sur les
vicaires généraux et les archidiacres, les deux
acteurs les plus dynamiques. Ceux-ci interviennent directement
sur le terrain, secouant leur monde en brandissant parfois
la menace de l'excommunication si les choses ne vont pas assez
vite. Enfin, à tout cela il faut ajouter les dons des
seigneuries laïques pour restaurer les églises
situées sur leurs domaines, des seigneuries qui ont
pourtant, fait remarquer André Lesort, plus souffert
de la guerre que le Clergé et la bourgeoisie.
Source : «La reconstitution
des églises après la guerre de Cent Ans»
d'André Lesort. In : Revue d'histoire de l'Église
de France, tome 20, n°87, pp 177-215.
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LES CHAPELLES DU BAS-CÔTÉ NORD |
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La nef et les chapelles du bas-côté nord. |
Statue de sainte Barbe, auteur inconnu
Chapelle nord du chur
Époque : classée en «temps modernes»
(base Palissy). |
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Vue en perspective du bas-côté nord
La coupure de l'élévation est bien visible sur
la pile,
à gauche, qui ne soutient rien. |
«Le Martyre de saint Laurent»
Toile attribuée à Eustache Lesueur
Huile sur toile, XVIIe siècle
Grand tableau de 3 mètres sur 2 mètres. |
Vitrail «La Résurrection»
XXe siècle. |
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LA CHAPELLE LATÉRALE NORD DES TRÉPASSÉS |
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LA CHAPELLE DE LA VIERGE DANS LE BAS-CÔTÉ
SUD |
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La chapelle de la Vierge
et son bas-relief des litanies de la Vierge. |
La voûte de la chapelle de la Vierge. |
Le Père Céleste |
Clé de voûte (chapelle de la Vierge). |
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«Visitation»
d'après Sebastiano del Piombo
Fin XVIe - début XVIIe, huile sur toile. |
«Fons vitea» (la Fontaine de vie)
Élément des litanies de la Vierge. |
Vue d'ensemble du bas-relief en calcaire des Litanies
de la Vierge
XVIe siècle (?)
À l'origine, à la place du crucifix,
se trouvait une statue de la Vierge.
Au sommet on peut voir une représentation
du Père Céleste. |
«Civitas Sion» (la Cité
de Sion)
Élément des litanies de la Vierge. |
Clé de voûte dans la chapelle de la Vierge.
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«Le Triomphe de la Vierge»
Tableau d'un peintre anonyme
Huile sur toile
Fin du XVIe - début du XVIIe siècle. |
«Le Triomphe de la Vierge», détail : la Vierge sur son char. |
La grande toile du Triomphe
de la Vierge (2,7 m sur 2,2 m) possède
une iconographie Renaissance. Le char est précédé
de l'empereur Constantin qui porte la Croix. Les peuples
prosternés rendent hommage à la Vierge.
Le dernier plan pourrait représenter la cité
de Jérusalem. Source : panneau
dans l'église.
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LE TRANSEPT NORD ET LES CHAPELLES NORD DU CHUR |
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Bas-côté nord vu du transept
Le culot de la photo de droite est visible au-dessus
de la première arcade. |
«Christ entre deux saints»
Tableau anonyme
2e quart du XVIIe siècle. |
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Culot Renaissance dans le bas-côté nord. |
Vitrail : La Vierge et les saintes
(Atelier Lardeur, Paris, XXe siècle). |
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Le Père céleste dans un tableau anonyme
représentant le Christ et sa croix. |
LE RETABLE DE LA VIERGE DANS LE BAS-CÔTÉ
NORD DU CHUR |
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«Portrait du Révérend Père Innocentius
Catalageronis Général des Capucins»
Anonyme, 1676, huile sur toile. |
«Christ couronné d'épines avec soldats»
Anonyme, Huile sur toile, XIXe siècle
Copie du tableau du Titien au Louvre
«Couronnement d'épines». |
Clé de voûte dans un bas-côté. |
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Le retable de la Vierge en bois sculpté doré
du XIXe siècle.
La Vierge est entourée de sainte Marguerite et
de sainte Catherine. |
«Crucifixion»
Anonyme, XVIIe siècle, huile sur toile. |
«Vierge à l'Enfant invoquée par saint Benoît»
Anonyme, 1er quart du XVIIe siècle, huile sur toile. |
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Le retable de la Vierge
La Visitation (XIXe siècle). |
Le retable de la Vierge
L'Annonciation (XIXe siècle). |
Le retable de la Vierge.
La Vierge et l'Enfant (XIXe siècle). |
Statue du curé d'Ars
à côté du retable de la Vierge. |
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La voûte du bas-côté nord
devant le retable de la Vierge. |
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La chapelle Saint-Michel. |
L'Archange Michel dans la chapelle Saint-Michel. |
Vitrail du XIXe siècle : un capitaine donne sa bourse
à un mendiant.
Vitrail offert à la mémoire du capitaine A. Morin,
décédé en 1878 à 45 ans. |
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LA NEF, LA CHAIRE À PRÊCHER ET LES
PEINTURES MURALES DU XVIIe SIÈCLE |
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Fresque du XVIIe siècle sur le mur de la nef.
Saint Laurent et saint Antoine encadrent trois blasons
: les comtes de Champagne, les ducs de Nemours et Louis
XIII. |
Les blasons de la fresque : les comtes de Champagne, les
ducs de Nemours et le blason royal de Louis XIII (XVIIe
siècle). |
Panneau en bois doré (la Vierge?)
sur la chaire à prêcher du XIXe siècle. |
«Vierge mère»
uvre de Paul Dubois, XIXe siècle, moulage
en plâtre. |
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Saint Antoine
dans la fresque murale du XVIIe siècle. |
Dalle funéraire de Guillaume Migault
et Jeanne Pougeaoise, sa femme,
et de leurs enfants, XVIe siècle. |
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LE CHUR DE L'ÉGLISE SAINT-LAURENT |
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Le chur de l'église Saint-Laurent est la partie de la
plus ancienne de l'édifice. Ses peintures murales sont du XIXe
siècle.
La construction de l'église a en effet commencé par
l'abside et le chur au début du XVe siècle. |
Statue de saint Laurent dans le chur
par Marius Ramus, XIXe siècle, plâtre. |
Statue de saint Roch dans le chur
par Marius Ramus, XIXe siècle, plâtre. |
La coupure de la construction au XVIe siècle se voit
également dans le chur,
par cette colonne cannelée, sur la gauche, à moitié
engagée, qui ne soutient rien. |
Clé de voûte dans le chur. |
Clé de voûte dans le chur. |
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Le chur et sa grille en fer forgé d'époque
Louis XV. |
Vitrail contemporain du chur en gros plan.
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L'ORGUE DE TRIBUNE ET SES BUFFETS DES XVIe ET
XVIIIe SIÈCLES |
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L'orgue de tribune de l'église Saint-Laurent et son buffet
des XVIe et XVIIe siècles. |
Boiserie sur le buffet
de l'orgue (1587). |
Boiserie sur le buffet
de l'orgue (1587). |
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Les sculptures Renaissance dans la partie haute du positif (1768). |
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La nef et le bas-côté nord vus depuis le chur. |
Documentation : «Dictionnaire des églises
de France», éditions Robert Laffond, 1971, article sur
l'église Saint-Laurent de Pierre Pietression de Saint-Aubin
+ «La reconstitution des églises après la guerre
de Cent Ans» d'André Lesort. In : Revue d'histoire
de l'Église de France
+ notice sur l'église disponible dans l'avant-nef.
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