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Lors de l'offensive allemande de 1940,
l'église Saint-Pierre d'Yvetot, qui datait du XVIIIe siècle,
est gravement touchée par les bombardements. Les Allemands
arrivent dans la ville le 10 juin et y mettent le feu. Des pans
entiers de l'église restent debout, mais l'édifice,
jugé dangereux, sera rasé. Dès la période
d'Occupation, on pense à reconstruire la ville. Un projet
complet est dressé pour l'église, avec presbytère,
vicariat et salles d'uvre. Parmi plusieurs propositions, c'est
celle, audacieuse et originale, de l'architecte Yves Marchand
qui sera choisie en 1949 : une nef circulaire de 40 mètres
de diamètre et de 20 mètres de haut avec un campanile
séparé, relié à l'église par
un baptistère.
La première pierre est posée en septembre 1951. Pierre
Chirol et Robert Flavigny, auteurs de deux projets non
retenus, seront également architectes de cette construction
difficile. Chirol, qui avait pris la direction des opérations,
meurt en novembre 1953. Marchand et Flavigny se querellent. Ils
se heurtent aussi à la coopérative de reconstruction
des édifices religieux (à laquelle a adhéré
la ville d'Yvetot en 1949). Fin 1954, le chantier s'arrête,
faute d'ordres. Il ne reprendra qu'en septembre 1955 à la
suite des interventions pressantes de l'archevêque de Rouen.
L'église est enfin consacrée le 27 octobre 1956. Mais
son aspect très moderne en choque plus d'un. Certains la
jugent sans âme.
La particularité de l'église Saint-Pierre est son
immense verrière créée par le peintre
verrier Max Ingrand
(1908-1969). D'une surface de 1046 m², elle fait cheminer les
apôtres et les saints et saintes du diocèse de Rouen,
depuis la droite et la gauche, vers la baie centrale où s'impose
une Crucifixion
entourée d'un cur
d'anges bleus. Cette verrière est considérée
comme la plus grande d'Europe. L'atmosphère que l'on ressent
dans l'église est unique.
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La grandiose nef de l'église Saint-Pierre d'Yvetot. |
L'église Saint-Pierre d'Yvetot est une rotonde construite de
1951 à 1956 (large de 40 mètres et haute de 20 mètres).
Un campanile séparé, haut de 47 mètres, abritent
les cloches. Elles n'ont été mises en service qu'en
1963.
La sculpture de RENÉ COLLAMARINI (en béton armé
teinté) représente saint Pierre torse nu avec un filet
de pêche sur l'épaule. Il est entouré d'illustrations
de textes bibliques ou évangéliques. ---»»» |
Sculpture monumentale de la façade
(12,8 mètres sur 8 mètres). |
Le coq et le reniement de Pierre
René Collamarini. |
Les animaux
René Collamarini. |
Saint Pierre coiffé de la tiare et des clés du paradis
René Collamarini. |
Les lèvres et la main
René Collamarini. |
La nef et la partie droite de la verrière de Max Ingrand.
Les saints et les saintes cheminent vers la partie centrale de la
verrière, lieu de la Crucifixion. |
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Le déambulatoire parfaitement rond est délimité
par vingt-quatre piliers. |
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Le Christ-roi (1961). |
Saint Joseph avec l'Enfant. |
La Vierge et saint Jean. |
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Chemin de croix, station IV.
«Jésus rencontre sa mère»
Louis Delamare, bronze patiné. |
Chemin de croix, station XI.
«Jésus est cloué sur la croix»
Louis Delamare, bronze patiné. |
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Un ange musicien. |
Les fonts baptismaux. |
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Sculpture de saint Christophe. |
Un ange trompettiste. |
Saint Antoine de Padoue. |
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Chemin de croix, station XIII.
Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère
Louis Delamare, bronze patiné. |
Max Ingrand
(1908-1969). Son nom d'état-civil est Maurice
Ernest Ingrand. Né à Bressuire dans les Deux-Sèvres
en décembre 1908, il se tourne vers les arts en 1925
et s'inscrit à l'École nationale supérieure
des Arts décoratifs. En 1927, il entre à la
section «vitrail» de l'atelier de Jacques Gruber.
Il y mène des recherches sur la gravure sur verre par
sablage et à l'acide. À cette époque,
il a choisi de se faire prénommer «Max»
et s'appellera désormais «Max Ingrand».
Il se marie en 1931 avec Paule Rouquie, diplômée
de la même école des Arts décoratifs.
Leurs uvres, jusqu'en 1939, seront signées de
trois manières : «Paule et Max Ingrand»,
«Paule Max-Ingrand» ou encore «Max Ingrand».
Ils créent des vitraux et des fresques, tant en art
sacré que profane. Le couple fera partie des décorateurs
du paquebot Normandie lancé en 1935. Tous deux sont
membres des Ateliers d'Art sacré. L'atelier
de Max Ingrand est situé à Paris dans le 14e
arrondissement. Fait prisonnier pendant la débâcle,
l'aspirant Ingrand passe la guerre dans un oflag, dans l'est
de l'Allemagne. Il va néanmoins y tisser un réseau
de relations utiles pour sa vie future, notamment avec Jean
Guitton.
À son retour, il divorce, puis se lie, par son remariage,
avec le monde du théâtre. Le couple aura deux
enfants et demeure à Neuilly sur Seine. Les besoins
de construction sont énormes, les verrières
sont très demandées. Dans son atelier, Ingrand
donne la priorité au vitrail. L'artiste fait partie
des commissions de restauration et de création de vitraux
dans les cathédrales de Rouen,
Beauvais,
Saint-Malo, Tours,
etc. C'est aussi l'un des principaux collaborateurs des Monuments
historiques. Le chantier d'Yvetot (1046 m²) lui sert
de vitrine pour ses commandes aux États-Unis et au
Canada. Il crée en France : chapelles de châteaux
de la Loire, chapelle des Baux-de-Provence en 1957 (commande
d'Albert II de Monaco). Ses vitraux de l'église Saint-Pierre-de-Montmartre
suscitent la polémique. Parallèlement, il poursuit
ses activités de décorateur, réalise
des décors de théâtre («Christophe
Colomb» de Paul Claudel en 1953). Ingrand crée
plusieurs sociétés commerciales et collabore
avec Saint-Gobain. Les uvres de prestige se succèdent
: RTF, paquebot France, UNESCO, immeuble Peugeot, etc. Au
début des années 60, la demande de vitrail décroît.
Ingrand se tourne alors vers l'architecture et la décoration
d'intérieur. Il meurt en août 1969, emporté
par une mauvaise grippe, à l'âge de 60 ans.
Source : «Catalogue de
l'exposition Max Ingrand», 1996, Musée du vitrail
du pays mélusin, ISBN : 2-912065-00-3.
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La nef et la partie gauche de la verrière de Max Ingrand.
Les saints et les saintes cheminent vers la partie centrale de la
verrière, lieu de la Crucifixion. |
Le
style Max Ingrand. Nous entrons ici dans
le monde de la polémique. Cette page sur l'église
Saint-Pierre d'Yvetot donne un aperçu du style
de Max Ingrand. Dit en bref : on aime ou on n'aime pas.
On a parlé «d'expressionnisme figuratif»
à son sujet. Joseph Pichard, créateur
en 1935 de la revue Art sacré (Ingrand
fit partie du comité de rédaction) dit
à son sujet (sans le nommer) dans la revue Art
chrétien en 1958 : «Une catégorie
d'artistes pas forcément créateurs de
formes qui disposent d'un solide métier, s'inspirent
des formes créées par d'autres et engagent
leur personnalité dans leur uvre.»
Max Ingrand a effectivement projeté toute l'ardeur
de son engagement personnel dans ses uvres. On
y trouve des traces de cubisme par son dessin déstructuré,
des couleurs heurtées et très contrastées,
des anges stylisés selon les mêmes recettes,
une sorte de maniérisme à la mode XXe
siècle et partout, un style de décor de
théâtre.
La critique la plus virulente est avant tout venue de
certains ecclésiastiques qui ne voyaient dans
ses vitraux aucune incitation à la prière,
au recueillement, à la foi ; des vitraux qui,
de plus, cassaient le cachet ancien de l'édifice.
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Saint Pierre et la clé du paradis
Max Ingrand
Saint-Pierre-de-Montmartre,
Paris |
Rappelons le mode de
création de Max Ingrand. Il dirige des
petites entreprises qui emploient une cinquantaine
de personnes. À Paris, dans le 14e arrondissement,
il a fait construire, place Tenaille, un immeuble
de six étages spécialement conçu
pour la création des vitraux. Comme pour
le travail à la chaîne, chaque étage
traite une opération spécifique.
Max Ingrand fait les dessins, Jean Gourmelin réalise
les maquettes et les patrons. Quant à la
peinture à la grisaille, seuls Ingrand
et Gourmelin sont capables de l'exécuter.
Et Gourmelin a façonné sa griffe
entièrement d'après celle d'Ingrand...
Ce qui donne aux vitraux d'Ingrand un cachet bien
caractéristique et permet de les reconnaître
au premier coup d'il. Le style du peintre
verrier Joseph Archepel (né en 1925)
se rapproche néanmoins du style Ingrand.
Voir l'église du Sacré-Cur
à Amiens
sur le sujet.
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Dans les années
1950, Max Ingrand ne manquait pas de détracteurs
au sein même de la revue Art sacré
de Joseph Pichard. Et les membres du clergé
n'étaient pas les moins virulents. Donnons
ici quelques extraits d'un article très
critique paru dans cette revue en 1960 sous la
plume d'un certain Gérard de la Trinité
: «Les vitraux sortis de ses ateliers donnent
la pénible sensation d'un manque de respect
de l'architecture donnée. Au lieu de s'y
insérer, de s'y plier, ils veulent compter
pour eux-mêmes. Les vitraux 'figuratifs'
ou autres de Max Ingrand ne nous émeuvent
pas. Expression d'une recherche décorative,
ces images n'ont aucun pouvoir d'évocation
du monde divin, du monde de la sainteté.»
On critique aussi sa technique : «Le dessin
de ces personnages est dur, sec ; les drapés
n'ont aucune souplesse et aucune 'épaisseur'
; les plis des vêtements sont tout en angles
aigus. Ainsi ces saints, figés dans leur
posture, le visage glabre et les yeux secs, semblent
complètement dépourvus de vie et
d'amour ; on peut difficilement supporter leur
vue plus de quelques minutes sans en être
incommodé (à
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condition que le fidèle
les regarde et les voie vraiment!). Nous nous sentons
très vite lassés par ce maniérisme,
ce faux hiératisme, ce quelque chose qui, partout,
sonne faux.» Ce critique note aussi «la
laideur, vulgarité, brutalité, avec cette
aggravation d'une absence complète d'un sens
poétique de l'accord des tons.» Très
virulent, il questionne : «Que dire de ces vitraux
où s'étalent des jaunes bilieux, verdissants,
acides, des rouges forcés, stridents?»
Et d'appeler à un renouvellement des membres
de la commission chargée du choix des verriers
pour les monuments, membres jugés inféodés
aux maisons de vitraux «trop douées pour
la publicité».
Ces extraits de la revue Art
sacré de mai-juin 1960 sont cités
dans la revue Art sacré, Rencontre avec le
Patrimoine religieux, numéro 20, année
2004, «Le vitrail au XXe siècle, intelligences
de la lumière», article «Panorama
du vitrail contemporain en région Centre»
par Philippe Saunier, conservateur du Patrimoine.
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La critique de fond qui est
adressée à Max Ingrand, c'est de travailler
comme en usine. Le maître partage le travail entre
ateliers, chargé chacun d'une tâche précise.
Il n'y a plus d'imagination. C'est en fait pratiquer
le dessin pour le dessin sans se soucier vraiment de
l'édifice qui va le recevoir. De fait, le style
Ingrand fut de moins en moins apprécié
dans les monuments anciens. Ses vitraux à Saint-Pierre-de-Montmartre
furent décriés, de même que ses
créations abstraites à la Charité-sur-Loire.
Dans les édifices modernes, en revanche, son
style fut accepté. À tout le moins, Ingrand
bénéficia de la qualité liée
au défaut : son succès montre qu'il y
eut toujours des commanditaires, férus de sa
griffe, qui ne juraient que par lui.
La série de vitraux que Max Ingrand réalisa
pour l'église Saint-Pierre-de-Montmartre
à Paris prêta le flanc à cette critique
: on n'y décelait aucune atmosphère romane.
Dans un débat avec Joseph Pichard en 1957 (et
dont un extrait est reproduit dans le catalogue de l'exposition
Max Ingrand du musée du vitrail du pays mélusin
en 1996), Max Ingrand répondait : «Que
l'église soit romane, gothique ou moderne, ma
conception du vitrail demeure la même. Le vitrail
fait partie de l'architecture. C'est un mur de lumière
qui s'incorpore dans le mur de l'édifice. C'est
pour cette raison que je
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fais de grandes différences
dans le caractère à donner aux vitraux
de chaque édifice. Ils doivent correspondre à
l'architecture et essayer de créer l'atmosphère
propre à celle-ci.»
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«Délivrance de saint Pierre»
Max Ingrand
Saint-Pierre-de-Montmartre,
Paris |
Sur ce dernier point,
il faut donner raison à ses détracteurs
: on ne trouve pas vraiment trace de différence
entre les vitraux de Max Ingrand pour le roman
(Saint-Pierre-de-Montmartre
à Paris, Saint-Nicolas
à Blois),
le gothique (cathédrale Notre-Dame
à Rouen,
cathédrale Saint-Maclou
à Pontoise)
et le moderne (église Saint-Pierre à
Yvetot). Seul se distingue l'abstrait comme la
série de vitraux de l'église Saint-Jean-Baptiste
de Rechèvres à Chartres. Quand
Joseph Pichard lui parle de l'étroite parenté
qui lie la plupart de ses vitraux, Max Ingrand
reconnaît qu'il n'abdique pas un certain
caractère personnel dans ses uvres...
Quand on lui fait grief que ses vitraux à
Saint-Pierre-de-Montmartre
présentent des personnages trop grands,
en contradiction avec le style médiéval
- ce qui a choqué les puristes -, l'artiste
répond : «La figure elle-même
n'est pas à l'échelle, mais le divisionnisme
du verre [sic], à l'intérieur même
des personnages, restitue cette échelle
et c'est, je crois, l'essentiel.» Objection
: les gens ne remarquent pas le «divisionnisme»
et regardent d'abord le sujet...
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Réponse de Max Ingrand
: «Je crois qu'ils ont tort. Pour moi, le vitrail
est une tapisserie de verre et rien d'autre.»
Lorsque Joseph Pichard lui dit qu'il est «un figuratif
très marqué d'expressionnisme»,
il répond : «Je suis ce que je suis, et
vous me reprocheriez de n'avoir aucune personnalité
si je pouvais faire n'importe quoi. En réalité,
il m'importe peu d'être jugé figuratif,
expressionniste ou abstrait. Ce que je recherche pour
le vitrail, c'est d'abord le mur, et cette lumière
particulière à donner à l'édifice
et qui crée son ambiance religieuse.» On
a vu plus haut que ses détracteurs n'y trouvent
absolument pas leur compte...
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Même si l'on apprécie
le style de Max Ingrand, qu'on y trouve un certain cachet,
on ne peut pas s'empêcher de déceler une
certaine mauvaise foi dans sa position artistique :
prétendre adapter ses créations à
l'atmosphère architecturale du monument - bien
qu'il soit quasiment impossible de déceler les
différences -, en appeler à des arguments
plutôt spécieux (le divisionnisme du verre)
pour se justifier, et ensuite déclarer que «le
vitrail est une tapisserie de verre et rien d'autre».
Le ton apporté à Max Ingrand dans ses
réponses à Joseph Pichard donne l'idée
d'un homme de caractère, sûr de lui-même,
conscient de ce qu'il fait, conscient que son style
plaît à beaucoup et qu'il n'a nulle intention
de changer. Quant à ceux qui ne sont pas d'accord,
eh bien, c'est tant pis pour eux !
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«Le Martyre de saint Laurent»
Verrière de Max Ingrand à l'église
Saint-Laurent
de Nogent-sur-Seine |
Sources : (1) Revue
Art sacré, Rencontre avec le Patrimoine religieux,
numéro 20, année 2004, «Le vitrail
au XXe siècle, intelligences de la lumière»,
article «Panorama du vitrail contemporain en région
Centre» par Philippe Saunier, conservateur du
patrimoine, (2) «Catalogue de l'exposition Max
Ingrand», 1996, Musée du vitrail du pays
mélusin, ISBN : 2-912065-00-3
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Saint Pierre. |
Saint Prétextat. |
SAINT
PRÉTEXTAT, peu connu en dehors de la
Normandie, fut évêque de Rouen de 550 à
586.
Il fut l'une des victimes de la reine
mérovingienne Frédégonde.
Sur la verrière de Max Ingrand, il tient en main
le javelot qui le tua. Les sources nous apprennent
qu'il trépassa, au cours d'un office,
transpercé par un javelot. |
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Saint Rémy, sainte Austreberthe et saint Wulfran. |
SAINT
RÉMY est évêque de Rouen
au VIIIe siècle.
SAINTE AUSTREBERTHE
était abbesse de l'abbaye
féminine de Pavilly. SAINT
WULFRAN, moine de l'abbaye
de Saint-Wandrille, évangélisa la Frise. |
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Saint Bernard. |
SAINT
MAURILLE était moine à l'abbaye
de Fécamp (XIe siècle).
Il devient archevêque de Rouen et fait reconstruire
la cathédrale. Il y tient un concile en présence
de Guillaume de Conquérant.
SAINT LAMBERT était
deuxième abbé du monastère de
Saint-Wandrille (dont il tient une maquette en main).
Il devient évêque de Lyon en 678. |
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Saint Philippe |
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Jeanne d'Arc. |
Saint Philippe.
Saint Maurille et saint Lambert ---»»» |
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Le démon terrassé par saint Philippe. |
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La partie gauche de la verrière de Max Ingrand
On y reconnaît le chanoine Delaune, «curé-bâtisseur»
de l'église Saint-Pierre, dans la partie basse. |
LE CHUR DE L'ÉGLISE
SAINT-PIERRE |
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Le chur de l'église Saint-Pierre
La rotonde est la forme idéale pour rapprocher le chur
des fidèles, selon les directives de Vatican II. |
Sculpture moderne devant le maître-autel. |
Le Christ en croix.
Sculpture de Mirianon, collaborateur de Jean Hesse
Un ange autour de la Crucifixion ---»»» |
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Le chur de l'église Saint-Pierre doit son aménagement
au décorateur rouennais Jean Hesse.
Ci-dessus, le maître-autel et la partie centrale de la verrière
de Max Ingrand : la Crucifixion.
Elle est donnée en grand format plus
bas. |
Le Christ en croix de Max Ingrand
Les deux anges bleus auprès de la croix portent les instruments
de la Passion. |
Le visage du Christ crucifié
Très beau vitrail moderne de Max Ingrand. |
Le tabernacle de Jean Hesse est orné de
douze émaux représentant les apôtres. |
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Saint Paul et son glaive. |
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Saint Hildebert, saint Hugues et sainte Hildemarque. |
SAINT
HILDEBERT fut évêque de Meaux
au VIIIe siècle. SAINT HUGUES fut évêque
de Rouen en 722. Il aida au développement des
abbayes de Jumièges et de Saint-Wandrille. SAINTE
HILDEMARQUE fut la première abbesse du monastère
de nonnes de Fécamp, fondé au VIIe siècle.
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Sainte Honorine. |
Saint Mellon. |
Saint Valéry. |
SAINTE HONORINE
est une vierge, martyre de la dernière persécution
romaine au début du IVe siècle. Elle a toujours
été très vénérée
dans les contrées le long de la Seine.
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SAINT MELLON
a succédé à saint Nicaise à l'évêché
de Rouen. Il évangélisa le pays de Caux vers
l'an 300.
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SAINT VALÉRY
est un apôtre du pays de Caux et de la Somme. Célèbre
pour sa vie ascétique, la représentation de
Max Ingrand le montre foulant au pied les idoles païennes
qu'il n'eut de cesse d'abattre.
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Saint Romain et la gargouille. |
Saint Godard et saint Romain. |
SAINT GODARD
est le 16e évêque de Rouen. Sa dépouille
repose à l'emplacement de l'église Saint-Godard
à Rouen. SAINT ROMAIN est le 19e évêque
de Rouen.
Dans le vitrail de Max Ingrand, il lutte contre la «Gargouille»
qui est un serpent légendaire. Symbolise-t-elle le
paganisme et la superstition?
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Les baies centrales de la verrière de Max Ingrand : la Crucifixion
et sa ceinture d'anges de couleur bleue. |
LE CHAPELLE DU SAINT-SACREMENT
DE L'ÉGLISE SAINT-PIERRE |
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La chapelle du Saint Sacrement est, elle aussi, illuminée
par les vitraux de Max Ingrand. |
Les Noces de Cana. |
La Descente de croix. |
La Vierge et l'Enfant
dans le vitrail de la Nativité. |
La Vierge en prière.
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Deux anges. |
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La Nativité. |
La Vierge en prière. |
La Vierge entourée de quatre apôtres.
Ce vitrail n'est pas de Max Ingrand. |
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La nef et l'orgue de tribune.
L'orgue, de 1957, est dû à la manufacture parisienne
Gutchenritter. |
Documentation : Nombreux feuillets d'information
affichés dans l'église. |
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