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Page créée en mars 2024
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Voir l'extérieur de la cath&édraleVoir le transept de la cathédraleVoir le chœur et la crypte de la cathédraleVoir le déambulatoire et ses chapelles
 Bas-côté sud Chapelle 2 St-Hilaire, St-Contest et Ste-Honorine Tableau de sainte Philomène HST anonyme 1ère moitié 19e Un lion fabuleux excité par une chimère

Voir la nef gothique (second niveau de la nef), les chapelles latérales, le grand orgue et l'historique de vitraux.

Page 1 : l'extérieur de l'édifice
Page 3 : le transept

Page 4 : le chœur et la crypte romane
Page 5 : le déambulatoire et ses chapelles

PREMIER NIVEAU DE LA NEF : L'ART ROMAN (XIIe SIÈCLE)

Le côté nord de la nef vu depuis la croisée : art roman au premier niveau, art gothique au second.
L'arc en plein cintre qui jouxte le transept (à droite sur la photo) a été détruit et refait en 1855 lors de la réfection du carré du transept.
Le massif sculpté au-dessus de l'arcade (au centre de la photo) correspond à l'ancienne tribune de l'orgue du XIIIe siècle (détruit en 1562 lors des guerres de Religion).

L'architecture romane et gothique de la nef (1/2).
La nef de la cathédrale de Bayeux est arrivée presque intacte du Moyen Âge.
Dès l'entrée, le fort contraste entre, d'une part, l'aspect sophistiqué, un peu lourd du premier niveau et, d'autre part, la légèreté tout autant que l'élégance du second ne peut que frapper le visiteur.
Le premier niveau, daté du XIIe siècle, est roman.
Devant les incertitudes qui entourent les événements historiques de cette époque, Jacques Thirion, pour le Congrès archéologique de France de 1974, mentionne que cette date du milieu du XIIe siècle est purement conventionnelle.
L'incendie de 1105, déclenché par Henri Ier Beauclerc lorsqu'il mit le siège à Bayeux, détruisit une partie de la ville et de la cathédrale. Pour Jacques Thirion, il y a tout lieu de croire que, pour des raisons plus politiques que religieuses (calmer le clergé et la population), le roi († 1135) se dépêcha d'entreprendre la restauration de l'édifice. Notre historien retient donc l'intervalle des années 1110 et 1130 pour la construction du premier niveau de la nef.
Il n'y a donc pas lieu d'attendre l'épiscopat de Philippe d'Harcourt au milieu du XIIe siècle, comme le font d'autres historiens, pour voir l'édifice rebâti. Ce n'est d'ailleurs qu'à l'époque moderne que ce prélat s'est vu attribuer - à tort - la gloire de la reconstruction.
L'exubérante nef romane contient trois éléments principaux (photo ci-contre). D'abord, «tout le nu du mur est couvert d'une décoration méplate figurant des vanneries, des entrelacs, des petits disques», écrit Louis Serbat pour le Congrès archéologique de 1908. Deuxièmement, le bas des écoinçons se termine par des arcs en mitre ornés de petits bas-reliefs parfois étonnants. Enfin, des rouleaux s'accrochent aux grandes arcades avec «frettes crénelées, têtes plates, bâtons brisés, dents de scie, etc.» (Jacques Thirion). Voir plus bas l'exemple d'une rangée de têtes dans une voussure romane.
En 1160, un nouvel incendie va ouvrir l'ère gothique de la cathédrale et conduire à l'élévation du grandiose second niveau de la nef.
L'évêque Philippe d'Harcourt s'éteint en 1163 et n'a pas le temps de s'occuper de la reconstruction. C'est son successeur, l'évêque Henri de Beaumont, en poste de 1165 à 1205, qui va prendre toutes les mesures utiles à cette fin.
D'abord le financement. Jacques Thirion écrit : «il assigna à la fabrique les revenus des prébendes des chanoines pendant l'année qui suivait la mort des titulaires ou leur entrée en religion et ordonna que tout nouveau chanoine s'engageât à respecter cette prescription.»
De Beaumont rétablit une ancienne confrérie de charité pour faciliter les dons et «accorda des privilèges et des indulgences à ceux qui chaque année pendant cinq ans donneraient six deniers pour subvenir aux travaux.»
---»» Suite 2/2 plus bas.


Un évêque avec sa crosse
dans un écoinçon du XIIe siècle.

Un saint bénissant
dans un écoinçon du XIIe siècle.
Saint Vigor, évêque de Bayeux
au VIe siècle ?

L'art roman dans toute sa préciosité.
Ici, un détail de l'arcature avec un bas-relief dans l'écoinçon.

Un exemple de l'ornementation du mur roman, XIIe siècle.

Détail d'une voussure romane dans une arcade de la nef.

Un homme tenant sa barbe
dans un écoinçon du XIIe siècle.

Singe et bateleur
dans un écoinçon du XIIe siècle.

Un lion fabuleux excité par une chimère
dans un écoinçon du XIIe siècle.

Une influence extrême-orientale dans l'art roman ?
Les beautés romanes de la cathédrale accusent à présent leurs neuf siècles d'âge et font l'originalité de l'édifice. Parmi elles, les bas-reliefs des arcs en mitre ont suscité l'attention des historiens de l'art.
On en donne ici sept exemples, le huitième, la Vierge à l'Enfant, étant un pastiche du XIXe siècle.
On trouve ainsi deux prélats (ci-dessus), un homme tenant sa barbe, un bateleur et son singe, un animal fantastique se mordant la queue, etc.
Il faut s'arrêter sur l'un des plus beaux : celui du lion excité par une chimère. Des historiens y ont vu une influence extrême-orientale, opinion renforcée par le visage vu de profil du bateleur avec son singe, un visage, écrit Vallery-Radot en 1922, qui «semble bien plutôt de race hindoue que normande.» Faut-il y voir, ajoute-t-il, «des emprunts à l'art de ces lointains pays qui s'expliqueraient par l'intermédiaire d'ivoires sculptés ou de bronzes ayant servi de modèles» ?
La question se pose en effet. En 1908, l'historien Louis Serbat écrivait : «Au Moyen Âge, l'église de Bayeux, ses inventaires en font foi, possédait plusieurs coffrets d'ivoires orientaux. L'un d'entre eux a dû servir de modèle au sculpteur.»
En 1974, Jacques Thirion, pour le Congrès archéologique de France, élargit encore la question en écrivant que ces reliefs «ont fait évoquer tout à tour les mirages de l'art scandinave, le monde irrationnel de l'enluminure irlandaise, des apports hypothétiques de l'Inde ou de la Chine à la faveur des grandes voies maritimes.» Il le reconnaît lui-même : il est impossible d'obtenir une explication claire de l'origine de certaines figurines de ces reliefs.


Animal fantastique mordant sa queue
dans un écoinçon du XIIe siècle.

Vierge à l'Enfant
dans un écoinçon du XIXe siècle,
Pastiche d'art roman.

Deux clés de voûte romanes oubliées ---»»
Les deux clés de voûte données à droite sont souvent oubliées dans la description de la cathédrale. Elles appartiennent à l'âge roman et se trouvent dans le bas-côté sud.


Art roman : un évêque tenant sa crosse
dans une clé de voûte du bas-côté sud.

Art roman : une fleur ou un oiseau
dans une clé de voûte du bas-côté sud.

Plan de la cathédrale Notre-Dame de Bayeux.

La chaire à prêcher de l'ébéniste Jean-Louis Mangin, 1786.

Chemin de croix, station III :
Jésus tombe pour la première fois.
Œuvre contemporaine.

Chemin de croix, station XIV :
Jésus est mis au tombeau.
Œuvre contemporaine.

Chaire à prêcher, détail : les angelots en stuc de l'abat-son.
Le médaillon représente le Christ de l'Ascension.

Chaire à prêcher, détail : la cuve néo-classique et son bas-relief.

La chaire à prêcher de 1786.
Œuvre de l'ébéniste bayeusain Jean-Louis Mangin, elle offre le contraste d'un abat-son baroque et d'une cuve néo-classique.
L'abat-son est surmonté d'un globe où est assise une allégorie de la Religion qui brandit une croix. Sous l'abat-son de plâtre, des angelots présentent un médaillon où trône le Christ de l'Ascension.
Les révolutionnaires ont épargné l'allégorie car, à la hampe, ils accrochèrent un bonnet phrygien. L'allégorie devint la déesse de la Raison.
En revanche, la cuve fut vandalisée. Les bas-reliefs des faces latérales furent bûchés. Il ne reste plus, sur le panneau central, que la figure de la Foi sur une nuée.
Toutefois le décor classique des encadrements, les feuillages, les torsades et les bas-reliefs de roses subsistent.
Source : Bayeux, joyau du gothique normand, La Nuée Bleue, 2016..


Chaire à prêcher, détail : allégorie de la religion au-dessus de l'abat-son.
«««--- Détail de l'abat-son : des angelots présentent
le Christ de l'Ascension dans un médaillon.
SECOND NIVEAU DE LA NEF : L'ART GOTHIQUE (XIIIe SIÈCLE)

L'élévation nord de la nef avec la tribune de l'orgue médiéval détruit en 1562.

Les tirants métalliques d'une fenêtre à claire-voie
dans l'étage gothique de la nef.

Les tirants métalliques.
Les architectes du Moyen Âge connaissaient bien l'avantage qu'ils pouvaient tirer de la pierre armée. Conscients que les parties les plus élégantes d'un édifice en pierre sont souvent aussi les plus fragiles, ils n'hésitaient pas à renforcer les constructions de tirants métalliques intelligemment placés.
La photo ci-dessus montre l'emplacement et le nombre impressionnant de ces tirants de fer dans une fenêtre à claire-voie de l'étage gothique de la cathédrale.
On sait que les derniers siècles ont parfois méprisé les constructeurs médiévaux et leur usage du fer. Ainsi, à la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, des architectes ont pensé que ces tirants étaient des ajouts inutiles introduits à l'époque classique. Il n'en était rien. En, en 1970, on a ôté les tirants extérieurs entre les arcs-boutants du chevet. La force des vents leur a fait regagner leur place au plus vite...

L'architecture romane et gothique de la nef (2/2).
---»» Dans un premier temps, le premier niveau roman de la nef fut renforcé. Les voûtes d'arêtes des bas-côtés furent transformées en voûtes d'ogives. Ensuite, entre 1230 et 1245, un nouveau chœur fut élevé (cette datation a été remise en cause récemment).
Puis on refit la dernière travée de la nef (qui a d'ailleurs été restituée en pastiche roman en 1857 à l'occasion de la réfection du carré du transept). Enfin, entre 1245 et 1255 environ, ce fut le tour du second niveau de la nef. Cette chronologie, retenue en 1974 par Jacques Thirion, découle des documents connus. De plus, la promulgation d'indulgences papales en 1243, 1244 et 1254, pour assurer le financement des travaux, renforce cette thèse.
Cependant, au terme d'une comparaison avec la cathédrale d'Évreux et d'autres monuments du Calvados, l"historienne Katrin Brockhaus dans l'ouvrage de référence Bayeux, joyau du gothique normand (collection La Grâce d'une cathédrale, 2016), préfère dater le début des travaux des années 1230.
Le second étage de la nef est gothique.
Le point de départ de cet étage se repère aisément : c'est la frise de quatre-feuilles, caractéristique de l'art gothique normand, qui accompagne la coursière. Louis Serbat, pour le Congrès archéologique de 1908, parle d'un bandeau normand : une ligne de quatre-feuilles surmontée d'un rang de feuillages réguliers interrompu par des consoles ; au-dessus, deux moulures. On aboutit ainsi à un discret garde-corps d'arcs trilobés qui longe la coursière. Les passages de circulation de cette dernière sont creusés dans la masse des colonnettes à chaque changement de travée.
L'un des points les plus remarquables de cette élévation est la présence, dans chaque haute baie, d'une très élégante claire-voie. Cette élégance se matérialise au centre de la baie par une fine colonnette en délit. L'étage gothique se présente en fait comme une immense et haute claire-voie, une «cage de verre», lit-on parfois. Rien ne s'oppose au passage de la lumière et la présence de la coursière se remarque à peine.
La cathédrale Notre-Dame de Paris, note Jean Vallery-Radot dans son étude de la cathédrale de Bayeux en 1922, ne connaît pas cette prouesse. Le «plein» du triforium réduit la hauteur des grandes baies, ce qui obscurcit la nef. Jugeant de cet unique étage gothique bayeusain, Jean Vallery-Radot ajoute : «Pour arriver à ce résultat, il avait fallu étudier, avec un art consommé, la résistance des voûtes et leur contrebutement. Les architectes normands, logiciens achevés, sont en avance, à date égale, sur leurs confrères d'Ile-de-France.»
La légèreté étudiée de l'étage gothique équilibre de façon très heureuse l'exubérance de l'ornementation de l'étage roman. La clarté qui inonde la nef aide d'ailleurs à la réussite de ce mariage car les grandes baies ne comportent actuellement aucun vitrail coloré. Il n'en était vraisemblablement pas ainsi au Moyen Âge.
Dans son ouvrage sur la cathédrale paru chez Orep Éditions, l'historien médiéviste François Neveux n'hésite d'ailleurs pas à qualifier de «génial» l'architecte du XIIIe siècle qui a conçu le gothique des parties hautes.
Conséquence de cet apport gothique : on ne sait pas comment se présentaient les deux niveaux supérieurs romans - on sait qu'il y en avait deux. Il nous en reste néanmoins quelques vestiges au niveau des grandes arcades.
Ceci permet à Katrin Brockaus de souligner une caractéristique «très insolite» de Notre-Dame de Bayeux. Faisant référence aux bas-reliefs romans au centre des écoinçons, elle remarque en effet qu'il n'était plus possible d'y installer des colonnes montantes pour lier le bas avec le haut et souligner la succession des travées. Elle ajoute : «Un tel mur de grandes arcades ne se rencontre dans aucun autre bâtiment d'une certaine importance dans l'architecture romane normande, où seules des églises secondaires non voûtées comportent un vaisseau central dépourvu d'éléments délimitant les travées.»
Reconnaissons que l'absence de colonnes montantes depuis le sol jusqu'aux retombées des voûtes compte, pour une part essentielle, dans la beauté de la nef de la cathédrale.
Sources : 1) Congrès archéologique de France, 1974, article de Jacques Thirion ; 2) La cathédrale de Bayeux de Jean Vallery-Radot, Henri Laurens Éditeur, 1922 ; 3) Congrès archéologique de France, 1908, article de Louis Serbat ; 4) Bayeux, joyau du gothique normand, La Nuée Bleue, 2016.


Tête d'homme entourée de deux têtes d'animaux fantastiques.

TROIS CONSOLES GOTHIQUES DE LA COURSIÈRE (XIIIe SIÈCLE)


L'élévation nord et l'orgue de tribune vus depuis la croisée.
La grande largeur de la nef fait que la cassure de l'élévation en deux niveaux ne crée pas de sensation d'oppression.
LES CHAPELLES LATÉRALES DE LA NEF, ORNEMENTATION ET VITRAUX

Le bas-côté nord vu depuis le bras nord du transept.
Le terrain est en pente descendante depuis la façade vers le chevet :
il faut descendre un escalier pour gagner le transept.

Suite de chapelles latérales dans le bas-côté sud.
Les colonnes à la retombée des voûtes du bas-côté sont du XIIe siècle.
Les colonnes plus fines de l'arcade d'entrée de la
chapelle (à petits chapiteaux) sont du XIIIe siècle.

Sainte Philomène.
Son culte fut très répandu au XIXe siècle.
Huile sur toile de Théodelinde Dubouché (1809-1863),
devenue plus tard Mère Marie-Thérèse du Sacré-Cœur, fondatrice
à Paris de l'Institut de l'Adoration Réparatrice.
Pie X la déclara Vénérable en 1913.
Chapelle Saint-Hilaire, Saint-Contest et Sainte-Honorine.

Les chapelles latérales de la nef.
Selon le principe classique de construction d'une cathédrale, à ses débuts la nef de Notre-Dame de Bayeux fut élevée sans chapelles. Sa voûte était soutenue par une simple rangée d'arcs-boutants à volée qui s'appuyait sur les bas-côtés.
À Bayeux, les chapelles latérales de la nef furent élevées entre le troisième quart du XIIIe siècle et l'an 1350 environ selon un processus bien répandu : évidement des murs gouttereaux du bas-côté ; construction des murs de séparation entre les chapelles ; fermeture des espaces ainsi créés par des murs ajourés d'une grande fenêtre où s'intercale une seconde rangée d'arcs-boutants à volée. Cette seconde rangée est indispensable pour évacuer les eaux de pluie. Mais elle peut aussi s'imposer pour des raisons esthétiques.
En général, la construction de ces chapelles est financée par les chanoines du chapitre, par l'évêque ou par de riches familles de la ville. Les donateurs doivent aussi pourvoir au mobilier et aux instruments du culte car ces chapelles servent avant tout aux messes privées. Elles sont une marque de prestige social.
À Bayeux, les chapelles latérales de la nef sont éclairées par des vitraux du XIXe siècle. Un de leurs côtés est parfois revêtu d'une ancienne peinture murale. Celle de la chapelle Saint-Julien et Saint-Exupère a d'ailleurs été découverte récemment à l'occasion du retrait d'un retable. Elle est datée des XIIIe-XIVe siècles.
Toutes les verrières des chapelles de la nef sont données dans cette page, souvent accompagnées de gros plan.


CHAPELLE SAINT-PIERRE, SAINTE-TRINITIÉ et NOTRE-DAME de Bonne Nouvelle
dans le bas-côté nord.
Le retable baroque et les sculptures sont de Jean-Louis Mangin, XVIIIe siècle.

Retable baroque, détail :
les bas-reliefs de J.L. Mangin
sur les colonnettes, XVIIIe siècle.

Les vitraux de la cathédrale (1/4).
Avec la Champagne, la Normandie est la terre d'élection des vitraux de l'époque Renaissance en France. S'il y en a eu dans la cathédrale, ils ont disparu depuis longtemps. Tout comme ceux de l'âge médiéval. Les anciens vitraux de Notre-Dame de Bayeux ont été méticuleusement détruits en 1562 par les iconoclastes des guerres de Religion.
Les rares fragments qui nous restent permettent aux historiens de dresser les thèmes de cette vitrerie. Ils étaient en fait semblables à ceux des grandes cathédrales : la Vie du Christ, la Vie de la Vierge, les apôtres, la Passion, les saints locaux, etc.
De plus, comme l'édifice possédait un nombre impressionnant de reliques (Exupère, Antonin, Regnobert, Loup, Vigor, fragments de la Vraie Croix, etc.), on imagine aisément l'aspect des chapelles latérales avec reliquaires, peintures murales et vitraux.
Dans l'ouvrage Bayeux, joyau du gothique normand (La Nuée Bleue), l'historienne du vitrail Martine Callias Bey rapporte qu'on trouvait encore en 1705 un cortège de saints prélats bayeusains dans les vitraux des hautes baies de la nef.
---»» Suite 2/4 ci-dessous.


Baie 19, détail : le chef de saint Loup.
Vers 1260.
Voir la totalité du vitrail de saint Loup en page 5.

Baie 19, détail : le chef de saint Exupère.
Vers 1260.
Voir la totalité du vitrail de saint Exupère en page 5.

Les vitraux de la cathédrale (2/4).
---»» Ces hautes fenêtres ayant été érigées vers 1255, les vitraux qu'elles abritaient sont à dater aux alentours de l'année 1260. Parmi eux, deux saints seulement, Loup et Exupère, sont parvenus jusqu'à nous. Depuis 1954, ces lancettes sont exposées dans la baie 19 de la chapelle Saint-Vincent (déambulatoire nord). Les chefs de saint Loup et de saint Exupère sont donnés dans cette page.
Dans la chapelle voisine dédiée à sainte Catherine, de petits fragments de la même époque ont été insérés dans le vitrail de la baie 17. Deux d'entre eux sont donnés à la page 5.
Ajoutons que d'importants fragments d'une grande verrière mariale du XIIIe siècle se trouvent cachés derrière le grand orgue de la façade.
La vitrerie d'origine a énormément souffert pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion. Les huguenots prirent plaisir à casser les vitraux. De plus, en 1598, un violent orage brisa presque toutes les vitres de l'édifice.
En 1760, le chapitre décida de restaurer les 87 verrières anciennes, qui furent donc déposées. Du verre blanc les remplaça. En réalité, cédant à la mode du temps, il s'agissait plus de permettre à la lumière du jour d'éclairer la cathédrale que de restaurer quoi que ce soit.
---»» Suite 3/4 ci-dessous.

Les vitraux de la cathédrale (3/4).
---»» Survint la Révolution et le temps passa. En 1809, on détruisit ce qui restait des vitraux du transept et on déposa dans la bibliothèque du chapitre les quelques panneaux anciens de la nef qui s'y trouvaient encore. Ils ne sortirent de la bibliothèque qu'en... 1984.
Un dernier vitrail ancien subsiste dans la cathédrale, mais à l'état de fragments reconstitués: le vitrail axial de l'abside (baie 200). Remplaçant une ancienne Crucifixion, l'atelier Bouchard fut sollicité en 1834 pour bâtir une verrière axiale avec des fragments anciens des XIIIe et XVe siècles. On y voit une figure d'évêque ornée (ci-contre) d'une double bordure.
En 1839, l'abbé Thomine-Desmazures voulut redonner à la cathédrale une vitrerie digne de son rang. Il rassembla autour de lui quelques artistes locaux afin de créer un atelier de verriers... qui ne réalisa qu'un seul vitrail : celui de la vie saint Contest, septième évêque du diocèse. Le vitrail est visible dans la baie 44 (chapelle Saint-Hilaire). À cette époque, le renouveau du vitrail en France n'en est qu'à ses débuts. Ce vitrail est l'un des premiers vitraux dits «archéologiques» de Normandie.
En 1841, Prosper Mérimée, inspecteur général des Monuments historiques, passe à Bayeux. Il n'apprécie pas le vitrail de la baie 44, mais veut néanmoins encourager ses réalisateurs à persévérer. Il écrit :
«On vient de placer dans la cathédrale de Bayeux une verrière de la façon de l'abbé Thomine et de Mr E. Forrestier [architecte dans le groupe réuni par l'abbé]. Pour une verrière de province, cela n'est vraiment pas mal, mails ils ne comprennent rien à l'harmonie des couleurs. C'est un pastiche prétentieux et criard des vitraux du XIIIe siècle, quelque chose qui ressemble fort aux vignettes à deux sous en tête des complaintes qui se vendent au pont neuf. Comme essai de gens qui n'avaient [déchirure du cachet] ni maîtres ni pratique, cela est certainement très remarquable et mérite peut-être d'être encouragé.»
L'atelier de l'abbé Thomine fut éphémère. Il ferma assez vite ses portes par manque de subventions.
Au XIXe siècle, l'art du vitrail progressa dans toute la France. En particulier l'art de pasticher le vitrail gothique. À la cathédrale de Bayeux, quatre ateliers se partagèrent les commandes jusqu'en 1901. Leur mission fut de vitrer les baies des chapelles et les hautes baies du transept.
Si l'architecture de la cathédrale offre une belle uniformité dans la nef et dans le chœur, on ne peut pas en dire autant des vitraux du XIXe siècle ! C'est un melting-pot de styles dû au crayon de multiples cartonniers, ceci même au sein d'un même atelier. Aucun prélat n'a imposé un style unique. C'est pourquoi la cathédrale de Bayeux offre un magnifique panorama des premiers âges du vitrail archéologique en France, riche d'une grande diversité. Tous ces vitraux sont donnés dans cette page et dans celle des chapelles du chœur.
---»» Suite 4/4 plus bas.

«««--- Baie 200, détail : le chef de l'évêque
(fragments des XIIIe et XVe siècles reconstitués en 1834).
Voir le vitrail en entier à la page 4.

Baie 18 : vitrail du D-Day en Normandie
par l'atelier Mayel à Honfleur,
1989.

La CHAPELLE SAINT-MARTIN-DES-VICAIRES
dans le bas-côté nord,
est ornée d'une grande peinture murale du XIVe siècle.

CHAPELLE SAINTE-MARGUERITE ET SAINT-MAUR
dans le bas-côté sud
Vitrail de la vie de saint Vigor par Thevenot, 1845-48.

VIE DE SAINT VIGOR (VIe siècle)

Rangée du bas :
1) Vigor est ordonné prêtre par saint Vaast, évêque d'Arras.
2) Vigor convertit des idolâtres en Neustrie (royaume mérovingien du nord de la France).
3) Vigor baptise un enfant.
4) Il guérit cet enfant.

Rangée du haut :
5) Vigor est sacré évêque de Bayeux.
6) Vigor s'empare du serpent qui jetait l'épouvante parmi les habitants de Neustrie.
7) Il jette le serpent à la mer, ce qui déclenche la joie générale.
8) Le comte de Balyle a usurpé les droits attachés à un champ de l'évêque de Bayeux. Il tombe et meurt.


Peinture murale du XIVe siècle
dans la chapelle Saint-Martin-des-Vicaires.

Baie 18 (vitrail du D-Day en Normandie), détail.

Les vitraux de la cathédrale (4/4).
---»» Furent sollicités : l'atelier clermontois d'Étienne Hormidas Thevenot qui intervint de 1842 à 1848 (chapelles et bras nord du transept), puis l'atelier parisien de Nicolas Coffetier entre 1873 et 1875 (chapelles et bras sud du transept). En 1887, c'est un autre atelier parisien, celui d'Eugène Oudinot qui orna des baies dans la chapelle axiale. En 1901, l'atelier bayeusain de Louis-Léon Mazuet est chargé des verrières de la chapelle Saint-Michel et de compléter par des litanies celles de la chapelle axiale. Deux verrières (baies 21 et 23), du XIXe siècle elles aussi, ne sont pas attribuées.
Toutes les verrières du XIXe siècle s'insèrent dans un climat religieux où triomphe l'ultramontanisme de la seconde moitié du siècle. Mise à part la baie de la vie de saint Vigor (baie 42) réalisée par l'atelier Thevenot en style néo-XVe siècle, elles relèvent toutes du style néogothique utilisé au XIXe.
Dernier ajout en 1989 : il commémore le Débarquement allié en Normandie du 6 juin 1944 (baie 18). Le Christ tient l'Alpha et l'Omega accompagné des blasons des Forces alliées. Réalisé par l'atelier Mayel, à Honfleur, il a été offert par la reine-mère d'Angleterre. En 2024, des vitraux modernes pour le transept sont en préparation.
Source : Bayeux, joyau du gothique normand, La Grâce d'une cathédrale, La Nuée Bleue, Place des Victoires, 2016, article de Martine Callias Bey.


«Le Retour d'Égypte», copie d'après la gravure d'un tableau perdu de Jacques Stella.
«««--- Baie 42 : Vie de saint Vigor
Atelier Étienne Thevenot, 1845-1848.
Ce vitrail du XIXe sièce est le seul créé dans le style néo-XVe siècle.
Tous les autres sont de style néogothique.

Tableau : La Vierge devant un abbé en prière (XVIIe siècle?).

«L'Adoration des Mages» d'après une gravure d'un tableau de Rubens.

CHAPELLE SAINT-ANTONIN ET SAINTE-CROIX dans le bas-côté nord.

Baie 23, détail : scène de la Vie de saint Antonin.

Baie 23, détail : scène de la Vie de saint Antonin.
«««--- Souvenir des Morts de la Grande Guerre.


Peinture médiévale de saint Pierre
restaurée au XIXe siècle.
Chapelle Saint-Sébastien, Saint-Gerbold
et Sainte-Radegonde.

«««--- CHAPELLE SAINT-SÉBASTIEN,
SAINT-GERBOLD et
SAINTE-RADEGONDE

dans le bas-côté sud.

Saint Gerbold était évêque de
Bayeux vers la fin du VIIe siècle.

Le vitrail de l'atelier Nicolas Coffetier (1873) raconte la vie de sainte Radegonde.
Il est donné en entier plus bas.

Ci-dessous,
«Le Christ mort entouré d'angelots»
Copie du XVIIIe siècle d'un
tableau de Charles le Brun.

Baie 42, détail : Le comte de Balyle chute pour avoir usurpé
un champ de l'évêqe de Bayeux.
Vitrail de la Vie de saint Vigor
Atelier Étienne Thevenot, 1845-1848.

Baie 42, détail : Le serpent est jeté à la mer.
Vitrail de la Vie de saint Vigor
Atelier Étienne Thevenot, 1845-1848.

Baie 23 : six scènes de la Vie de saint Antonin.
Atelier inconnu, XIXe siècle.

Chapelle Saint-Sébastien, Saint-Gerbold et Sainte-Radegonde.
L'autel est du XIXe siècle ;
les peintures murales médiévales de cet autel
ont été fortement restaurées au XIXe siècle.

Baie 34 : Vie de sainte Radegonde.
Atelier de Nicolas Coffetier, 1873.

Chapelle Saint-Pierre, Sainte-Trinité et Notre-Dame de Bonne Nouvelle.
Ce retable baroque (début du XVIIe siècle) évoque
les litanies de la Vierge sous forme de rébus.

Baie 36 : Vie de saint Exupère
Atelier Étienne Thévenot, 1845-1848.
Chapelle Saint-Julien et Saint-Exupère ---»»»
Au registre supérieur : la résurrection de Lazare avec un Christ bénissant.
Au registre inférieur : une Crucifixion.

Le Christ est entouré de saint Jean et de la Vierge accompagnée
des Saintes Femmes (données en gros plan plus bas).
Deux évêques se tiennent à gauche et à droite, peut-être
saint Exupère et saint Julien.

Baie 44 : Vie de saint Contest
Chapelle Saint-Hilaire, Saint-Contest et Sainte-Honoraire
Atelier Duval, Yvory et Panchet-Bellerose, 1839.
Premier et unique vitrail créé par cet atelier «de fortune» en 1839.
Voir plus haut le texte peu flatteur de Prosper Mérimée en 1841 sur cette œuvre.

VIE DE SAINT CONTEST (VIe siècle)

Lecture de gauche à droite.

Rangée du haut :
1) Contest, tout jeune Bayeusain, se confie à saint Manvieu, évêque de Bayeux.
2) Contest se retire à Blay près de Bayeux pour se livrer à la prière.
3) Dans sa cellule, Contest chasse le démon avec son étole. Ce dernier a pris l'apparence d'un géant.
4) Contest annonce la pénitence à ceux qui le visite dans sa retraite.

Rangée du bas :
5) Contest, dont la foi et la sainteté sont reconnus, est élu évêque de Bayeux.
6) Contest convertit deux courtisanes.
7) Contest fait jaillir une source d'un rocher.
8) En 1162, ses reliques sont transférées à Fécamp.


Chapelle Saint-Julien et Saint-Exupère
Détail de la peinture murale : le Christ bénissant,
Fin du XIIIe siècle ou XIVe siècle.

Baie 34, Vie de sainte Radegonde, détail : sainte Radegonde s'enfuit de la cour.
Atelier de Nicolas Coffetier, 1873.

SAINTE RADEGONDE, REINE DE FRANCE

Le vitrail de la baie 34 retrace la vie de sainte Radegonde, reine de France, moniale et abbesse
de Sainte-Croix de Poitiers. Il a été réalisé par l'atelier de Nicolas Coffetier en 1873.
Voir l'église Sainte-Radegonde de Poitiers.
Le vitrail se lit de gauche à droite en commençant par le bas.

Premier niveau :
1) Naissance de Radegonde à Erfurt en Thuringe en 518.
2) Prisonnière de Clotaire Ier, elle est élevée, à l'âge de dix ans, au château d'Athiers, près d'Amiens.
3) Baptême de Radegonde.
4) Saint Médard, évêque de Noyon, l'invite à épouser Clotaire.

Deuxième niveau :
5) Radegonde accepte d'épouser Clotaire, mais préfère consacrer son temps à prier dans son oratoire.
6) Elle fait des aumônes et soigne des malades.
7) Radegonde chasse les démons.
8) Après l'assassinat de son frère par Clotaire, elle s'enfuit de la cour.

Troisième niveau :
9) Radegonde est arrêtée et ramenée à Soissons. Clotaire l'autorise à rentrer dans un monastère.
10) Saint Médard lui donne l'habit de diaconesse.
11) Son époux, Clotaire, l'autorise à faire bâtir le monastère de Sainte-Croix à Poitiers.
12) Radegonde voit apparaître le Christ. Il lui annonce sa fin prochaine.
Radegonde s'éteint le 12 août 587.


Baie 34, Vie de sainte Radegonde, détail :
le baptême de sainte Radegonde.
Atelier de Nicolas Coffetier, 1873.

Baie 34, Vie de sainte Radegonde, détail :
sainte Radegonde fait construire un monastère.
Atelier de Nicolas Coffetier, 1873.

CHAPELLE SAINT-JULIEN ET SAINT-EXUPÈRE
dans le bas-côté sud.
Vitrail de la Vie de saint Exupère par l'atelier Étienne Thévenot.

Chapelle Saint-Julien et Saint-Exupère. Cette peinture murale
a été découverte en 2014 en retirant un ancien retable et un tableau.

Baie 36 : Vie de saint Exupère, détail de deux lancettes
Atelier ÉtienneThevenot, 1845-1848

«Saint Jean Baptiste»
Auteur inconnu, 4e quart du XVIIIe siècle.

Baie 21 : Hélène, Marie, Jean et Macarius
Atelier inconnu.

«Saint Jérôme»
Huile sur toile, auteur inconnu.

Baie 21, détail : Jean et Macarius.
(L'intervalle central a été réduit pour la mise en page.)

«La Nativité»
Huile sur toile, auteur inconnu.
«««--- Chapelle Saint-Julien et Saint-Exupère
Détail de la peinture murale : les Saintes Femmes,
Fin du XIIIe siècle ou XIVe siècle.

Baie 25 : Vie de saint Regnobert.
Atelier Étienne Thevenot, 1845-1848.

Baie 25 : Vie de saint Regnobert, détail.
Atelier Étienne Thevenot, 1845-1848.

Baie 25 : Vie de saint Regnobert, détail.
Atelier Étienne Thevenot, 1845-1848.

«Saint Charles Borromée donnant la communion aux pestiférés de Milan»
Huile sur toile, d'après Pierre Migard, XVIIIe siècle.

«Tête de saint Jean-Baptiste»
Huile sur toile, auteur inconnu, XVIIIe siècle.

Saint Manvieu.
C'est un saint dont on ne sait pas grand-chose. Il est donné dans l'histoire de la ville comme le sixième évêque de Bayeux, de 470 à 480. Saint Contest, que Manvieu aurait encouragé dans la voie monacale, lui aurait succédé au siège épiscopal.
Il faut laisser au registre hagiographique les huit scènes représentées par Étienne Thevenot dans le vitrail à gauche, illustrant la vie de ce saint.

«««--- Baie 46 : Vie de saint Manvieu.
Atelier Étienne Thevenot, 1845-1848.

Baie 46 : Vie de saint Manvieu, détail.
Atelier Étienne Thevenot, 1845-1848.

Baie 46 : Vie de saint Manvieu, détail.
Atelier Étienne Thevenot, 1845-1848.

Baie 46 : Vie de saint Manvieu, détail.
Atelier Étienne Thevenot, 1845-1848.
L'AVANT-NEF, LA TRIBUNE ET LES GRANDES ORGUES

Les grandes orgues de la cathédrale de Bayeux cachent le vitrail de la façade.
En bas à droite, l'enfeu de l'évêque Philippe d'Harcourt († 1163).

L'élévation de la première travée au sud.
En bas, l'arc en plein cintre (idem au nord) correspond
aux enfeus des évêques Richard II († 1142) et Philippe de Harcourt († 1163).

Le grand orgue.
C'est le parent pauvre des études historiques menées sur la cathédrale... parce qu'il n'y a grand-chose à en dire.
Le buffet est reconstruit dans les années 1840 avec des éléments du buffet de la fin du XVIe siècle. Aristide Cavaillé-Coll fut sollicité en 1858 pour construire la partie musicale avec, là encore, un réemploi de certains éléments réalisés par le facteur Abbey dans les années 1840 et un agrandissement du buffet.
L'instrument étant créé dans la capitale, l'ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Cherbourg facilita le transport des tuyaux.
Le grand orgue et l'orgue de chœur (également de Cavaillé-Coll) sont classés au titre des monuments historiques.


L'architecture, typiquement normande, de l'avant-nef du XIIIe siècle
contient les portes de communication avec les tours.

L'architecture de l'avant-nef : le tympan de la porte donnant sur la tour nord.

Les grandes orgue de la cathédrale de Bayeux.
«««--- L'écusson sous l'orgue de tribune a été dégradé.
Il représentait les armes du chapitre :
de gueules à l'aigle d'or à deux têtes au vol abaissé.

Vue d'ensemble de la nef depuis la croisée du transept.
Voir l'extérieur de la cath&édraleVoir le transept de la cathédraleVoir le chœur et la crypte de la cathédraleVoir le déambulatoire et ses chapelles

Documentation : «La cathédrale de Bayeux» de Jean Vallery-Radot, Henri Laurens Éditeur, 1922
+ «Bayeux, joyau du gothique normand», La Grâce d'une cathédrale, La Nuée Bleue, Place des Victoires, 2016
+ «L'architecture normande au Moyen Âge», Presses Universitaires de Caen,, articles de Maylis Baylé, 1997
+ «Congrès archéologique de France, 132e session, 1974, Bessin et Pays d'Auge», article de Jacques Thirion
+ «Congrès archéologique de France, 75e session, 1908, Caen», article de Louis Serbat
+ «L'homme et la matière, l'emploi du plomb et du fer dans l'architecture gothique», Actes du colloque de Noyon, nov. 2006, Éd. Picard
+«La cathédrale Notre-Dame de Bayeux» de François Neveux, OREP Éditions., 2007
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