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Page créée en mai 2021
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Architecture intérieure et extérieureVoir le chœur et les grandes verrières  nordVoir les chapelles nord et leurs verrières
Aaron, frère de Moïse, dans la baie 20, détail

Cette page présente toutes les chapelles du CÔTÉ SUD et les vitraux du XVIe siècle qui s'y trouvent.
Comme pour les chapelles du côté nord, l'ordre de présentation est celui du visiteur qui parcourt l'église depuis l'entrée occidentale. On pourra porter un regard admiratif sur la baie 20 et les panneaux créés par l'atelier de Valentin Bousch dans les années 1514-1520.
Les numéros de vitraux suivent l'attribution du Corpus Vitrearum. Ils vont donc en décroissant.

Un ange dans le tympan de la baie 18

En page 1 : l'architecture de l'église, son ornementation et les vitraux modernes + texte sur les vitraux.
En page 2 : le chœur, les vitraux de l'abside et des absidioles, les verrières des bas-cotés et de la façade ouest.
En page 3 : les chapelles nord et leurs verrières.

LES CHAPELLES LATÉRALES SUD ET LEURS VITRAUX
Vue des chapelles latérales sud et des grandes verrières du XIXe siècle
Vue des chapelles latérales sud et, au niveau supérieur, des grandes verrières du XIXe siècle.
De gauche à droite : chapelle Saint-Nicolas, chapelle Saint-Vincent-Saint-Fiacre-Saint-Isidore, chapelle Saint-Pierre-Fourier et chapelle Sainte-Barbe.
CHAPELLE SUD SAINTE-BARBE
Baie 26 dans la chapelle Sainte-Barbe
Baie 26 dans la chapelle Sainte-Barbe.
Baie 26, Le tympan
Baie 26 : le tympan.

Baie 26. Jusque dans les années 1880, la baie 26 possédait des panneaux du XVIe siècle avec des scènes figurées. Lors de la restauration qui a suivi, ils ont été déplacés dans la baie 19. Il ne reste aujourd'hui dans les lancettes qu'un semis moderne de fleurs de lys sur fond d'azur.
Néanmoins le tympan présente toujours un intérêt archéologique. Les têtes de lancettes affichent, dans deux médaillons, la marque de donateurs non nobles. L'une est sur fond bleu, l'autre sur fond rouge. Au centre, un ciboire d'orfèvrerie avec une guirlande de feuillage (vraisemblablement à sa place d'origine). D'après son style, il pourrait être l'œuvre de l'atelier de Valentin Bousch.
Les anges des quatre mouchettes sont des créations modernes des deux restaurateurs des années 1850, Napoléon Ribes et Désiré Laurent. Ce sont des pastiches du premier quart du XVIe siècle.
Enfin, le soufflet supérieur est aux armes de la ville de Strasbourg : un écusson d'argent à la bande de gueules. Ce petit vitrail, qui est à sa place d'origine, est sans doute l'œuvre de l'atelier de Valentin Bousch. Il est daté vers 1518 par le Corpus Vitrearum.
La présence de ces armoiries fait penser que le vitrail d'origine a probablement été offert par la ville de Strasbourg. Comme celle-ci a adhéré officiellement à la Réforme en 1529, la création du vitrail ne peut être qu'antérieure à cette date.
Source : «Les vitraux de Saint-Nicolas-de-Port», Corpus Vitrearum, Michel Hérold, 1993.

CHAPELLE SUD SAINT-PIERRE-FOURIER - BAIES 22 et 24
Chapelle sud Saint-Pierre Fourier
Chapelle sud Saint-Pierre Fourier.

Baies 22 et 24. Elles sont situées dans la chapelle à double baie qui est la plus étroite de l'église. En effet, la déviation de six degrés entraîne en quelque sorte le besoin de «faire pivoter» la nef autour d'un axe (voir plan). C'est la chapelle Saint-Pierre-Fourier qui assume ce rôle. Étant moins longue, ces baies n'ont que deux lancettes et non pas trois, comme dans les autres baies des huit chapelles de la nef.
.Dans la baie 22 (ci-dessous à droite), un saint archevêque (traditionnellement présenté comme étant saint Claude) lit un ouvrage pieux. Tête et mitre sont modernes, ainsi que le soubassement où figure l'inscription St Claude en lettres gothiques. On peut regretter le choix des créateurs de colorer le soubassement en ocre : les deux anges qui tiennent le cartouche apparaissent comme des démons de l'enfer... Tout le reste de cette verrière (damas d'arrière-plan et somptueux habit pontifical) est attribué à l'atelier de Valentin Bousch et daté du premier quart du XVIe siècle.
La baie 24 avait été enrichie, vers 1850, de créations modernes dans son tympan et ses parties hautes par Napoléon Rives et Désiré Laurent. On y voyait notamment une image de saint Joseph charpentier. Non déposés en 1939 parce que non classés, ces créations ont été ruinés en juin 1940. Notons qu'il faut voir ici une exception à la règle de la dépose : le tympan et les panneaux hauts des lancettes étant totalement modernes et nettement séparés du reste, les Monuments historiques ne les ont pas fait déposer.
Les deux saints évêques qu'il nous reste dans les lancettes sont du premier quart du XVIe siècle (à part les soubassements qui datent de 1850 et qui, eux, ont bien été déposés). Assez bien conservés, ils sont attribués à un atelier lorrain anonyme. Dans la lancette de gauche, saint Honoré, patron des boulangers et des pâtissiers, debout, tient un livre ouvert. De la main droite, il tient, non pas sa crosse, mais une pelle à enfourner, ce qui est son attribut iconographique. Le dais, constitué de fragments, est incomplet. --»

CHAPELLE SUD SAINT-PIERRE-FOURIER - BAIE 24
La verrière de la baie 24 avec saint Honoré et saint Firmin
La verrière de la baie 24 avec saint Honoré et saint Firmin.
Premier quart du XVIe siècle.

---»» Michel Hérold, pour le Corpus Vitrearum, mentionne que la verrière a probablement été offerte par la confrérie Saint-Honoré, fondée dans le cloître du prieuré de Saint-Nicolas-de-Port en 1480. Ce qui serait aussi une exception au constat selon lequel, au XVIe siècle, les confréries n'ont pas offert de verrières de l'église
La tradition locale voit, dans le saint évêque de la lancette de droite, saint Firmin, évêque de Verdun, mais aucun attribut iconographique ne vient le confirmer. Initialement cette chapelle était consacrée à saint Firmin et à saint Blaise. Cependant, comme les verrières s'adaptent parfaitement aux baies, elles peuvent très bien être à cette place depuis l'origine.
Hormis quelques détails dans les costumes, il est évident que le carton utilisé pour l'une des baies a été réutilisé, inversé, pour l'autre. Source : «Les vitraux de Saint-Nicolas-de-Port», Corpus Vitrearum, Michel Hérold, 1993.

Baie 24 : Saint Honoré
Baie 24 : Saint Honoré, détail.
Premier quart du XVIe siècle.
Atelier lorrain anonyme.
Baie 24 : Saint Firmin
Baie 24 : Saint Firmin, détail.
Premier quart du XVIe siècle.
Atelier lorrain anonyme.
CHAPELLE SUD SAINT-VINCENT - SAINT-FIACRE - SAINT-ISODORE - BAIES 18 et 20
Chapelle sud Saint-Vincent-Saint-Fiacre-Saint-Isidore
Chapelle sud Saint-Vincent-Saint-Fiacre-Saint-Isidore.
La verrière de la baie 20 dans la chapelle Saint-Vincent-Saint-Fiacre-Saint-Isidore
La verrière de la baie 20 dans la chapelle Saint-Vincent-Saint-Fiacre-Saint-Isidore.
Premier quart du XVIe siècle.

Baie 20 (2/2). ---»» Le mendiant est loin d'être en guenilles. D'habitude, dans cette scène classique (donnée ci-dessous), il est dessiné à moitié nu, les habits en lambeaux. L'expression sévère de cet homme laisse aussi perplexe : on a l'impression qu'il prend l'aumône pour un dû. L'auteur du carton, en 1850, avait-il une idée derrière la tête ? Pourtant, à l'époque contemporaine, les artistes représentent plutôt le mendiant dans une tenue inspirant la pitié. On pourra se reporter, à ce sujet, à la peinture sur fresque de Victor-Louis Mottez à l'église Saint-Sulpice à Paris et au bas-relief de Maxime Real del Sarte à l'église Saint-Martin de Vitré.
Dans le panneau de sainte Catherine de la baie 20, la sainte tient l'épée de son supplice (vitrail assez bien conservé). Au-dessus des lancettes, les deux losanges reçoivent, à gauche, les armoiries d'un donateur non noble ; à droite, un blason qui ne respecte d'ailleurs en rien les règles de l'héraldique. Il doit s'agir aussi de celui d'un donateur non noble.
Source : «Les vitraux de Saint-Nicolas-de-Port», Corpus Vitrearum, Michel Hérold, 1993.

CHAPELLE SUD SAINT-PIERRE-FOURIER - BAIE 22
Baie 22 : Saint Claude
Baie 22 : Saint Claude.
Premier quart du XVIe siècle.
Atelier de Valentin Bousch (excepté le soubassement et le visage du saint).
CHAPELLE SUD ST-VINCENT-ST-FIACRE-ST-ISODORE - BAIE 20

Baie 20 (1/2). Cette belle verrière comprend des éléments d'origine et des éléments rapportés, notamment saint Georges sur son destrier et sainte Catherine. Les hauts de lancettes sont modernes (1850).
Le programme iconographique originel de cette baie et de sa voisine relatait la Maternité virginale de Marie. On en trouve quelques traces dans la baie 18, mais bien davantage dans cette baie. Ainsi les anges du tympan, qui sont d'origine, portent des phylactères avec les inscriptions : VIRGO PRECIOSA, VIRGO PULCHRA, VIRGO GENEROSA. Ces anges sont attribués à l'atelier de Jacot de Toul.
De même, les trois panneaux de la lancette de gauche, qui sont d'origine et attribués à un atelier lorrain anonyme, sont des préfigurations de la maternité de Marie : la Vision de la porte close d'Ézéchiel, la Verge d'Aaron, frère de Moïse, et le Miracle de la toison de Gédéon. Enfin, sur la droite, la belle Vierge coiffée d'une couronne d'étoiles sur un fond de lumière rouge faisait aussi partie de l'iconographie initiale. Elle est attribuée au même atelier lorrain. Certains auteurs la présentent comme une Vierge de l'Apocalypse.
Les trois panneaux qui attirent le plus le regard (parce que les plus grands) viennent d'autres baies. Leur style les fait attribuer à l'atelier de Valentin Bousch. Les deux les plus travaillés sont sans conteste le saint Georges (donné ci-dessous) et le saint Martin. Ce dernier est le plus restauré : toute l'arcade de pierre est une création de 1850.
Saint Georges combat le démon à grands coups d'épée sur un fond damassé rouge qui met bien en valeur le cavalier et son destrier. Saint Martin, cette fois sur un fond damassé bleu et lui aussi à cheval, s'apprête à couper son manteau en deux. Un mendiant barbu tend la main pour s'en saisir. On n'oubliera pas que la tête de saint Martin, celle du mendiant ainsi que son justaucorps sont des créations de 1850. ---»» Suite 2/2

Baie 20 : Saint Georges dans la lancette centrale
Baie 20 : Saint Georges dans la lancette centrale.
Atribué à l'atelier de Valentin Bousch.
Vers 1514-1520.

Baie 20 : Saint Martin dans la lancette centrale
Baie 20 : Saint Martin dans la lancette centrale.
Attribué à l'atelier de Valentin Bousch.
Vers 1514-1520.
Baie 20 : La Vierge de l'Apocalypse, détail
Baie 20 : La Vierge «de l'Apocalypse», détail.
Attribuée à un atelier lorrain anonyme.

Les «préfigurations de la maternité de Marie» (1/2).
Dans la baie 20, ce sont des symboles vétéro-testamentaires tirés d'une analyse très poussée de l'Ancien Testament. On sait que les théologiens juifs n'ont cessé de reprocher aux évêques et aux chrétiens du Moyen Âge de voir, dans la Bible, des symboles partout. En fait, ces symboles n'avaient pas d'autre but que de transformer l'Ancien Testament en une annonce monumentale et divine du Nouveau. Les trois préfigurations présentes dans la baie 20 donnent un bon exemple de ce que des esprits critiques pourraient en effet regarder comme un excès dans l'allégorie.
La Vision de la porte close d'Ézéchiel se rapporte au Livre d'Ézéchiel. Le prophète a une vision du Temple de Jérusalem et voit fermée la porte qui est face à l'Orient. Le Seigneur lui dit alors : «Cette porte restera fermée, on ne l'ouvrira pas, personne n'entrera par là car le Seigneur, le Dieu d'Israël, est entré par là.» Les théologiens chrétiens ont établi un parallèle entre la porte du Temple, restée close après le passage de Dieu, et Marie, regardée comme la porte du Ciel, restée vierge malgré le «passage» du Messie. Autrement dit, la porte close de l'Ancien Testament annonce la permanence de l'hymen.
L'histoire de la Verge d'Aaron, frère de Moïse, est tirée du Livre des Nombres. On se reportera à un encadré de l'église Saint-François-Xavier à Paris pour en connaître la teneur exacte. Ayant déposé sa verge aride dans un tabernacle, Aaron voit au matin son bâton transformé en une branche couverte de feuilles et de fruits. Outre la confirmation divine qu'Aaron est bien le souverain sacrificateur (et les théologiens juifs s'en tiennent là), les chrétiens ont vu, à la suite d'Isaïe, dans cette floraison miraculeuse, l'annonce de la maternité divine associée à la virginité perpétuelle de Marie. C'est là-dessus que vient se greffer l'Arbre de Jessé, chronologie des rois de Juda qui aboutit à la naissance du Christ.
Le Miracle de la toison de Gédéon est tiré du Livre des Juges. Et, cette fois, on pourra estimer que l'excès allégorique est poussé jusqu'au bout. Gédéon a reçu de Dieu la mission de chasser les Madianites qui oppriment le peuple juif. Mais le jeune homme veut être sûr de la réalité de cette mission. Il demande donc à Dieu de se manifester en inondant de rosée, au petit matin, une toison de laine, alors que tout le sol alentour sera sec. Ce qui est accompli. Mais, Gédéon demande aussi le miracle inverse (!) : une toison totalement sèche sur un sol baigné de rosée. ---»» Suite 2/2.

Baie 20 : Gédéon en armure et priant
Baie 20 : Gédéon en armure et priant.
Attribué à un atelier lorrain anonyme.
Baie 20 : Saint Martin partage son manteau, détail
Baie 20 : Saint Martin partage son manteau, détail.
Tête et vêtement du mendiant ont été recréés vers 1850.
Baie 20 : Aaron et Ézéchiel
Baie 20 : La Verge d'Aaron
et la Vision de la porte close d'Ézéchiel.
Panneaux attribués à un atelier lorrain anonyme.
Baie 20 : La Vierge de l'Apocalypse
Baie 20 : La Vierge «de l'Apocalypse».
Atelier lorrain anonyme.
Le Pélican au-dessous n'a pas de rapport avec le thème
de la Maternité virginale de Marie qui est le thème iconographique originel de la chapelle.
Baie 20 : Aaron, détail
Baie 20 : Aaron, détail.
Attribué à un atelier lorrain anonyme.
Baie 20 : Le cheval de saint Georges, détail
Baie 20 : Le cheval de saint Georges, détail.
Attribué à l'atelier de Valentin Bousch.
Vers 1514-1520.
Baie 20 : La prise d'épée de sainte Catherine
Baie 20 : La prise d'épée de sainte Catherine.
Attribuée à l'atelier de Valentin Bousch.
Vers 1514-1520.
Baie 20 : un ange dans le tympan
Baie 20 : un ange dans le tympan.
Atelier de Jacot de Toul.
Baie 20 : Sainte Catherine
Baie 20 : Sainte Catherine.
Attribuée à l'atelier de Valentin Bousch.
Vers 1514-1520.
Le retable de pierre et ses statues dans la chapelle Saint–Vincent–Saint–Fiacre–Saint–Isidore (XIXe siècle)
Le retable de pierre et ses statues
dans la chapelle Saint-Vincent-Saint-Fiacre-Saint-Isidore.
XIXe siècle.

Les «préfigurations de la maternité de Marie» (2/2)
---»» Ce qui est fait également. Alors Gédéon obtient la preuve qu'il est bien choisi pour commander la révolte contre Madiane et son peuple.
Où est l'allégorie ? En fait, elle est construite par l'intermédiaire du Livre des Psaumes. On y trouve en effet un verset selon lequel le Christ descendra comme la pluie sur la toison, comme la bruine en gouttelettes sur la terre. Les théologiens du Moyen Âge ont donc fait de la toison l'image de la maternité de la Vierge en qui l'Esprit-Saint place l'Enfant Jésus.

CHAPELLE SUD SAINT-VINCENT-SAINT-FIACRE-SAINT-ISODORE - BAIE 18
Verrière de la baie 18 dans la chapelle Saint-Vincent-Saint-Fiacre-Saint-Isidore
Verrière de la baie 18 dans la chapelle
Saint-Vincent-Saint-Fiacre-Saint-Isidore.
Le saint Georges, à gauche, est à moitié du début du XVIe siècle.
Saint Vincent et saint Fiacre sont de 1850.
Baie 18 : Un ange tenant le phylactère : «Virgo in partum» dans le tympan
Baie 18 : Un ange tenant le phylactère :
«Virgo in partum» dans le tympan.
Vitrail attribué à Jacot de Toul.
Vers 1510-1515.

Baie 18 (1/2). D'après le Corpus Vitrearum, l'incendie de 1635 n'a pas épargné les trois lancettes de cette baie. Le verre blanc, qu'on y trouvait depuis ce drame, n'a été remplacé par des panneaux figurés que vers 1850, lors de la restauration entreprise par Napoléon Rives et Désiré Laurent. Dans la baie de gauche, les restaurateurs ont casé un saint Georges, œuvre du premier quart du XVIe siècle venant probablement de la baie 24. (On notera que cette supposition de Michel Hérold, pour le Corpus Vitrearum, est en contradiction avec la possibilité que les deux saints, Honoré et Firmin, de la baie 24 s'y trouvent dès l'origine.)
Seule la moitié supérieure du saint Georges est d'origine (attribuée à l'atelier de Valentin Bousch). La partie basse est une création de 1850. Au centre et à droite, les figures de saint Vincent et saint Fiacre sont également des créations de 1850. --»» Suite 2/2

Baie 18 : Le Père céleste dans le tympan
Baie 18 : Le Père céleste dans le tympan.
Vitrail attribué à Jacot de Toul.
Vers 1510-1515.
Baie 18 : Un ange portant le phylactère «Sancte Vincenti» dans le tympan
Baie 18 : Un ange portant le phylactère
«Sancte Vincenti» dans le tympan.
Vitrail attribué à Jacot de Toul.
Vers 1510-1515.
Baie 18 : Saint Georges, détail
Baie 18 : Saint Georges, détail.
Vitrail attribué à l'atelier de Valentin Bousch.

Baie 18 (2/2). --»» Les anges du tympan et le Père céleste du soufflet supérieur sont attribués à l'atelier de Jacot de Toul. À noter que l'ange de la mouchette de droite est moderne.
La lecture des phylactères des anges des baies 18 et 20, ainsi que quelques panneaux d'origine de la baie 20 montrent que le programme iconographique de cette chapelle était la Maternité de Marie. Les restaurateurs de 1850 n'en ont pas tenu compte.
Source : «Les vitraux de Saint-Nicolas-de-Port», Corpus Vitrearum, Michel Hérold, 1993.

Baie 18 : Saint Fiacre (XIXe siècle)
Baie 18 : Saint Fiacre.
Vers 1850.
Baie 18 : Saint Vincent (XIXe siècle)
Baie 18 : Saint Vincent.
Vers 1850.
CHAPELLE SUD SAINT-NICOLAS - BAIES 14 et 16
La chapelle sud Saint-Nicolas et ses vitraux modernes
La chapelle sud Saint-Nicolas et ses vitraux modernes.
Statue de saint Nicolas dans la chapelle
Statue de saint Nicolas dans la chapelle.
Baie 14 : verrière moderne de 1951
Baie 14 : Le sire de Joinville offre un vaisseau
et le sire de Rechicourt est délivré de ses chaînes.
Verrière moderne de 1951.
Atelier de Jacques Hallez..
Chapelle Saint-Nicolas : Armoiries dans le soubassement de l'autel
Chapelle Saint-Nicolas : Armoiries dans le soubassement de l'autel.

La chapelle Saint-Nicolas a été fondée par les gouverneurs de la ville en l'honneur de sainte Barbe et de sainte Marguerite. Elle devient chapelle patronale de saint Nicolas en 1866.
Après avoir admiré les vitraux de Valentin Bousch, par exemple ceux de la Transfiguration, les mots manquent pour décrire les œuvres de 1951 des baies 14 et 16 créées par l'atelier de Jacques Hallez... Jusqu'en 1940, il y avait des vitraux du XIXe siècle.
L'autel, dû à J. Laurent et A. Pierron, est en stuc rehaussé d'or et de couleurs, lit-on dans l'ouvrage édité par l'Association Connaissance et Renaissance. La statue de saint Nicolas, en terre cuite, est entourée de petits anges.

Baie 16 : verrière moderne de 1951
Baie 16 : Jeanne d'Arc et Simon Moycet.
Verrière moderne de 1951.
Dans le tympan : saint Nicolas.
Atelier de Jacques Hallez..
Statue de sainte Jeanne d'Arc près de la chapelle Saint–Nicolas (sculpteur Thomas Pierron de Nancy)
Statue de sainte Jeanne d'Arc
près de la chapelle Saint-Nicolas
(Œuvre du sculpteur Thomas Pierron de Nancy).

Une statue représentant Claude de Guise
lui faisait pendant.
Elle a été détruite lors du bombardement
de juin 1940.
CHAPELLE SUD SAINTE-JEANNE-DE-VALOIS - BAIE 10
Baie 10 : vitrail néogothique de 1891
Baie 10 : vitrail néogothique de 1891.
Statue de sainte Jeanne de Valois
Statue de sainte Jeanne de Valois.
XIXe siècle.
Baie 10 : Sainte Marguerite
Baie 10 : Sainte Marguerite.
1891.

Baie 10. Ce vitrail à deux lancettes a été offert par la famille Rémy en 1891. Il présente six figures de saints et de saintes, toutes debout, sauf Charles Borromée, agenouillé en prière devant un Christ en croix. Le style artistique de ce pastiche, assez délavé, est déroutant. On remarque des têtes assez lourdes et des visages peu contrastés. «Les teintes sont moins vigoureuses qu'au XVIe siècle et moins soutenues qu'au XXe siècle», écrit Serge Saulnier dans l'ouvrage édité par l'association Connaissance et Renaissance.
Rappelons que Jeanne de Valois (1464-1505) était la seconde fille de Louis XI (après Anne de Beaujeu). Épouse de Louis XII, elle fut répudiée au profit d'Anne de Bretagne. Retirée dans un couvent, elle fonda l'ordre contemplatif des Annonciades.

Architecture intérieure et extérieureVoir le chœur et les grandes verrières  nordVoir les chapelles nord et leurs verrières
Documentation : «Congrès archéologique de France, Nancy et Verdun», 1933, article d'André Philippe sur la basilique Saint-Nicolas (avec les notes de Pierre Marot pour l'historique)
+ «Congrès archéologique de France, Nancy et Lorraine méridionale», 2006, article de Pierre Sesmat sur la basilique Saint-Nicolas
+ «La basilique de saint Nicolas en Lorraine», Association Connaissance et Renaissance de la Basilique de Saint Nicolas de Port, 1979
+ «Lorraine gothique» de Marie-Claire Burnand, éditions Picard, 1989
+ «Lorraine gothique» de Suzanne Braun, éditions Faton, 2013
+ «Les vitraux de Lorraine et d'Alsace», Corpus Vitrearum, 1994
+ «Les vitraux de Saint-Nicolas-de-Port», Corpus Vitrearum, Michel Hérold, 1993
+ «Le vitrail en Lorraine du XIIe au XXe siècle», Éditions Serpenoise, Centre culturel des Prémontrés, 1983
+ Brochure «Découvrir la basilique de Saint-Nicolas-de-Port», Association Connaissance et Renaissance de la Basilique de Saint Nicolas de Port, 2008.
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