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En visitant la ville de Rouen,
on ne saurait faire l'impasse sur le musée des Beaux-Arts.
C'est l'un des plus riches de France après le Louvre. Historiquement,
il compte parmi les quinze premiers musées de province créés
par le décret de Chaptal en 1801. Il s'est constitué
par des saisies révolutionnaires, notamment dans les édifices
religieux, et par l'achat de collections privées dès
le début du XIXe siècle. Puis ce sont les donations
qui vont suivre, fréquentes et importantes, aux XIXe et XXe
siècles. La dernière en date, celle de 1975, vient
d'Henri et de Suzanne Baderou qui ont légué au musée
de Rouen
quelque quatre cents peintures et plus de cinq mille dessins. C'est
l'une des plus importantes donations en France au XXe siècle.
Le bâtiment actuel date de 1888. Depuis ce temps, le musée
englobait la très riche collection de porcelaine. Dans les
années 1980, on décida de séparer les deux
collections. La porcelaine à Rouen a maintenant son musée
et la Conservation a pu porter son effort sur la présentation
des collections des Beaux-Arts.
Le musée de Rouen
possède l'un des fonds les plus riches en peintures françaises
du XVIIe siècle. Celles du XVIIIe siècle sont tout
aussi remarquables Lors de votre parcours dans les soixante salles,
vous serez étonné par la qualité et la quantité
de ces tableaux qui semblent innombrables. L'une des pièces
maîtresses en est le très beau Caravage,
bien mis en évidence dans l'une de ses grandes salles.
Le musée n'offre qu'une place secondaire aux sculptures,
au mobilier et aux objets d'art. Cette page fait la part belle aux
tableaux, tout en essayant d'agrémenter l'ensemble de quelques
photos de sculptures et de mobilier. Le musée est également
riche en uvres du XXe siècle, mais, par choix, peu
sont présentes dans cette page.
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Le Jardin des sculptures fait aussi office de salon de thé.
Mises à part les sculptures, on peut y voir deux très grands
tableaux : «Le Martyre de sainte Agnès» et «Un
Vendredi au salon des artistes français». |
L'entrée du musée. |
Le musée vu depuis le square Verdrel.
Bâtiment conçu par l'architecte Louis Sauvageot et achevé
en 1888. |
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LES STATUES DU GRAND
ESCALIER |
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«Chactas»
Eugène Marioton (1844-1919). |
«Diane chasseresse», 1817.
Simon Mansion (1773-1854). |
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Nicolas Poussin
Entrée du musée. |
Michel Anguier
Entrée du musée. |
Monument à la mémoire de Théodore Géricault, né
à Rouen en 1791. |
«Un Vendredi au salon des artistes français», 1911.
Jules Alexandre Grün (1868-1938). |
La toile ci-dessus, exposée dans
le jardin des sculptures, est une représentation originale
de dizaines d'artistes français dont certains ont des
uvres conservées au musée, comme Georges-Antoine
Rochegrosse (1859-1938), auteur d'une saisissante Andromaque.
Le tableau est accompagné d'un plan de situation où
l'on peut repérer chaque artiste. À lire les
noms, il faut reconnaître que la plupart d'entre eux
sont des inconnus. On note néanmoins la présence
de Gabriel Fauré. Question : les visages sont-ils vraiment
fidèles?
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«La Jeune fille et l'amour»
Victor-Edmond Leharivel-Durocher (1816-1878). |
Le Jardin des sculptures et sa grande verrière. |
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«Le Martyre de sainte Agnès», huile sur toile.
Joseph Désiré Court (1797-1865). |
«Le Martyre de sainte Agnès», détail.
Joseph Désiré Court (1797-1865). |
«Le poète et la Sirène» ou «Orphée charmant
la Sirène»
Marbre et bronze, 1903.
Emmanuel Hannaux (1855-1934). |
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«La Vierge entre les vierges», huile sur bois, 1509.
Gérard David (1460-1523).
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Une «salle-couloir» du musée de Rouen. |
Aspect
du musée. La photographie ci-dessus
donne l'aspect général des quelque
soixante salles du musée des Beaux-Arts
de Rouen. Mis à part les plantes vertes
et le salon de thé du Jardin des sculptures,
on ne trouve pas de salle pittoresque ayant un
plafond peint, des lambris dorés ou une
fresque murale. On n'y trouve encore moins des
vieilles pierres, comme dans les musées
d'Arras
et de Saint-Denis
ou dans le très séduisant musée
de Beauvais,
installé dans un magnifique palais épiscopal
du XVIe siècle. Le bâtiment du musée
de Rouen a été achevé en
1888 dans le but unique et immédiat d'être
le musée des Beaux-Arts de la ville. Les
salles - fonctionnelles - s'y succèdent
de manière uniforme. Elles ne sont pas
toujours très larges, mais le recul pour
admirer les uvres y est suffisant. Seule
varie la couleur des murs. Au deuxième
niveau, toutes les salles possèdent une
verrière au plafond.
Malgré la grande qualité des uvres
exposées, la Conservation a bien conscience que
la lassitude guette le visiteur. Aussi veille-t-elle
à créer des «atmosphères
tranchées» (pour reprendre l'expression
de Laurent Salomé dans Les musées de
la ville de Rouen, Connaissance des Arts, 2010).
En revanche, il reste un point très positif :
le bâtiment ayant été «pensé»
dès l'origine comme un musée, l'éclairage
des tableaux y est excellent.
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«Le Triomphe de l'Église» France (?), Flandres (?)
Fin du XVIe siècle. |
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Vierge reliquaire portant l'Enfant Jésus.
Allemagne du sud, vers 1520.
Bois polychrome. |
Christ aux liens
Normandie (?), début du XVIe siècle. |
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«La Résurrection du Christ», huile sur bois.
Pietro Vannuci dit le Pérugin (1448-1523). |
«Jonas et la baleine»
Louis Brandin (vers 1575-1580, vers 1635-1636)
C'est le seul tableau de Louis Brandin exposé dans les musées
de France.
(Source : Les musées de la ville de Rouen, Connaissance
des Arts, 2010). |
«La Montée au Calvaire»
Atelier de Frans Francken II (1581-1642). |
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«Saint Jérôme dans sa cellule», huile sur bois.
Toile attribuée à Quentin Massys (1466-1530). |
«Vénus et l'Amour», huile sur toile
Lavinia Fontana (1552-1614).
Ce tableau faisait partie des collections du roi Louis-Philippe 1er. |
«Démocrite», vers 1627-1628, repris vers 1639-1640.
Diego Velazquez (1599-1660). |
La radiographie du «Démocrite»
a montré que, à l'origine, la toile représentait
un bouffon de cour tenant un verre de vin. Pour suivre
la mode des portraits, Velazquez modifia son uvre
en un Démocrite railleur, abaissa la main et
ajouta un livre et une mappemonde. (Source : voir en
bas de
page.)
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«Les adieux de Rebecca à sa famille», détail.
Maertens de Vos (1532-1603). |
Les
toiles de Maertens de Vos. Le chapitre de
l'église Saint-Patrice
à Rouen, construite en 1535, passa commande à
un jeune artiste flamand, Maertens de Vos, de huit panneaux
illustrant l'histoire d'Éliézer et Rébecca.
De Vos revenait d'un séjour en Italie et avait
passé trois ans à Venise, dans l'atelier
du Tintoret. Ces panneaux furent saisis à la
Révolution et deux se sont perdus. La scène
principale de cette suite - la rencontre d''Éliézer
et Rébecca à la fontaine - porte la date
de 1562. Comme l'église a été pillée
par les huguenots cette même année, on
en conclut que, à cette date, la commande n'avait
pas encore été livrée - ce qui
l'a sauvée de la mise à sac. Le style
de Maertens de Vos s'inscrit dans un maniérisme
flamboyant de couleurs et de gestuelles qui annonce
Rubens. (Source : voir en bas
de page.)
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«L'Adoration des mages», huile sur bois.
Pietro Vannuci, dit le Pérugin (1448-1523) |
«David et Abigaël» de Maertens de Vos (1532-1603). |
«La Rencontre d'Éliezer et Rebecca à la fontaine», 1562.
Maertens de Vos (1532-1603).
Cette toile vient de l'église Saint-Patrice à Rouen. |
«La Rencontre d'Éliezer et Rebecca à la fontaine», détail.
Maertens de Vos (1532-1603). |
«Isaac présente Rebecca à Abraham» de Maertens de Vos
(1532-1603).
Ce tableau vient de l'église Saint-Patrice à Rouen. |
«Le Bain de Diane», huile sur bois.
François Clouet (vers 1510 - 1572).
Cette uvre s'inscrit dans l'art maniériste de l'École
de Fontainebleau. |
«Madeleine au pied de la croix», huile sur bois.
Otto Venius ou van Veen (1536-1629).
Voir un gros plan du visage ci-dessous. |
«Concert sur une place publique», huile sur toile.
Nicolas Pietersz Berchem (1620-1683). |
«Concert sur une place publique», détail.
Nicolas Pietersz Berchem (1620-1683). |
Bureau dit de Mazarin,
France, début du XVIIIe siècle. |
Couvercle des fonts baptismaux, détail.
Normandie, vers 1530-1540. |
«Le Satyre chez les paysans», huile sur toile.
Barent Fabritius (1624-1673). |
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SALLE VÉRONÈSE
- RUBENS - LE CARAVAGE |
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La salle où est exposé le tableau du Caravage (au centre). |
«La Flagellation du Christ à la colonne», détail
Le Caravage (1571-1610). |
«La Flagellation du Christ à la colonne», détail
Le Caravage (1571-1610). |
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«La Visitation», 1632.
Giovani Francesco Barbieri, dit Le Guerchin. |
«Saint Barnabé guérissant les malades», huile
sur toile.
Paolo Caliari Véronèse (1528-1588). |
«L'Adoration des bergers».
Pierre-Paul Rubens (1577-1640).
Cette toile vient du couvent des Capucins à Aix-la-Chapelle. |
SALLE DES GRANDS RETABLES |
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La salle des grands retables et l'Hercule de Pierre Puget. |
«Saint Anne instruisant la Vierge»
École de Laurent de la Hyre (1606-1656). |
«Saint Anne instruisant la Vierge», détail.
École de Laurent de la Hyre (1606-1656). |
«La Résurrection de Lazare»
Détail : Marthe.
Jean-Baptiste Corneille (1649-1695). |
«La Résurrection de Lazare»
Détail : Marie.
Jean-Baptiste Corneille (1649-1695). |
Cartel Louis XIV et sa console
France vers 1700. |
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«La Résurrection de Lazare»
Jean-Baptiste Corneille (1649-1695). |
Dans les illustrations de la Résurrection
de Lazare, on ne peut séparer le frère
de ses deux surs, Marthe et Marie.
Le Nouveau Testament leur a donné un profil psychologique
bien différent. C'est ce que reproduit ici le
peintre Jean-Baptiste Corneille (1649-1695).
Devant son frère ressuscité, Marie se
pâme de bonheur en croisant les doigts, remerciant
le Ciel.
Marthe, en revanche, qui a laissé l'image d'une femme
énergique, soucieuse des devoirs quotidiens, est affublée
d'un regard surpris, presque interrogateur.
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«Vénus montrant ses armes à Enée»
Nicolas Poussin (1594-1665). |
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«La Descente de croix», 1655.
Laurent de la Hyre (1606-1656). |
«Présentation de Jésus au temple»
École de Laurent de la Hyre (1606-1656). |
«Le Ravissement de saint Louis»
Simon Vouet (1590-1649). |
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«Hercule terrassant l'hydre de Lerne»
Pierre, 1659.
Pierre Puget (1620-1694). |
«Sainte Cécile», huile sur bois.
Nicolas Colombel (1646-1717). |
«La Nativité», 1669.
Daniel Hallé (1614-1675).
Ce tableau se trouvait à l'église Saint-Michel-du-Marché
à Rouen,
Cette paroisse a été supprimée en 1791 et l'église
détruite vers 1838-1839. |
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«La Résurrection du Christ»
Noël Coypel (1628-1707). |
«L'Annonciation», 1685.
Jean Jouvenet (1644-1717). |
«Suzanne et les vieillards», 1727.
Jean-François de Troy (1679-1752). |
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«Hercule terrassant l'hydre de Lerne», détail.
Pierre Puget (1620-1694). |
«Le Christ ressuscité apparaissant à saint Pierre»,
1667
Adrien Sacquespée (1629-1692).
Ce tableau vient de l'ancienne église Saint-Pierre-du-Châtel
à Rouen, vendue à la Révolution. |
«Ecce Homo»
Pierre Mignard (1612-1695). |
«Le Christ entre les soldats», 1690.
Pierre Mignard (1612-1695) |
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Y a-t-il un musée des Beaux-Arts
en France qui n'ait pas son tableau de «Suzanne
et les vieillards»? Cette composition de
Jean-François de Troy frappe ici par son équilibre.
Le vieillard du premier plan (qui demande à Suzanne
de se donner à eux) est mis en relief par une grande
cape foncée qui ne peut que symboliser la vilenie.
Elle s'oppose au corps blanc de la jeune femme, symbole de
pureté. Voir sur le même thème le très
beau tableau maniériste d'Alessandro Allori au musée
Magnin de Dijon. Voir l'histoire
de Suzanne et des vieillards à la même page.
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«Suzanne et les vieillards» de Jean-François de Troy, détail. |
«Le Mariage de Psyché et de l'Amour»
François Boucher (1703-1770). |
«Omphale»
Statue du 1er siècle avant J.-C. |
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«Présentation de la Vierge au temple», 1735.
Jan Restout (1692-1768). |
«Le Couronnement de la Vierge»
Charles de la Fosse (1636-1716). Ci-dessous, détail. |
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«L'enfant et la Fortune»
Pierre Bouillon (1776-1831). |
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«Apothéose de saint Luc»
Jean Jouvenet (1644-1717). |
«Autoportrait», huile sur toile
Jean Jouvenet (1644-1717). |
«La Vierge à l'Enfant» 1738.
Carl van Loo (1705-1765). |
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«Cartel à la source», 1752
Mouvement par Pierre Gilles l'Aîné,
maître en 1746. Bronze doré. |
«Thomas Corneille», huile sur toile.
Jacob van Loo (1614-1670). |
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«Le Lever du soleil»
Charles de la Fosse (1636-1716). |
«Le Lever du soleil», détail.
Charles de la Fosse (1636-1716). |
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Salle avec mobilier et objets d'art. |
L'un des deux vases de forme gothique,
fond bleu, or et platine,
offert par Louis-Philippe à Boïeldieu en 1838.
Manufacture de Sèvres. |
L'un des deux vases Médicis offert par
Charles X à Boïeldieu en 1825.
Manufacture de Sèvres. |
LE GRAND ESCALIER DU
MUSÉE |
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Le grand escalier du musée et la fresque «Inter artes et naturam». |
«Inter artes et naturam», fresque murale. |
Le musée des Beaux-Arts de Rouen
possède un très bel «escalier d'honneur»,
au centre du bâtiment, derrière l'accueil. Malheureusement,
il n'est pas vraiment inclus dans le parcours type de la visite
et il n'est pas mis en valeur.
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«Portrait de Madame Aymon dite La belle Zélie», 1806.
Jean-Dominique Ingres (1780-1867). |
«Lecture de la tragédie L'Orphelin de la Chine de Voltaire
dans le salon de madame Geoffrin en 1755»
Gabriel Lemonnier (1743-1824). |
À DROITE ---»»»
Réplique du tableau peint en 1814 pour l'impératrice
Joséphine pour le château de la Malmaison. |
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Vue d'une salle avec des peintures du XIXe siècle. |
«Bacchante»
James Pradier (1792-1852).
1819, marbre. |
«Portrait de Giuseppina Grassini dans le rôle de Zaïre»
Élisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842). |
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«Marchande d'oranges»
(Allégorie des cinq sens ?)
Pierre-Nicolas Legrand de Sérant (1758-1829). |
«Éloa, sur des Anges»
Joseph-Michel-Ange Pollet (1814-1870), bronze |
«Vue du cloître de l'église Saint-Paul à Paris»
Étienne Bouhot (1780-1862). |
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«Bacchante», détail
James Pradier (1792-1852).
1819, marbre. |
«Une glaneuse», 1841.
Joseph-Désiré Court (1796-1865). |
«Portrait de Giuseppina Grassini
dans le rôle de Zaïre», détail.
Élisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842). |
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«Une glaneuse», détail.
Joseph-Désiré Court (1796-1863). |
«Jeanne d'Arc écoutant ses voix»
Léon-François Bénouville (1831-1859). |
«Jeanne d'Arc écoutant ses voix», détail.
Léon-François Bénouville (1831-1859). |
«Diomède dévoré par ses chevaux», 1865.
Gustave Moreau (1826-1898). |
«Jeanne d'Arc allant au supplice, Rouen, 1431»
Isidore Patrois (1813-1884). |
«Soldats de l'armée d'Italie assistant des prêtres français
émigrés», 1855.
Jean Soricul (1824-1871) |
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«Portrait de Delacroix»
Attribué à Eugène Delacroix (1798-1863). |
«Portrait présumé de son geôlier»
Attribué à Jacques-Louis David (1748-1823). |
«Portrait de Blanche Hoschedé-Monet»
Claude Monet (1840-1926). |
«La Seine à Vétheuil», 1879.
Claude Monet (1840-1926). |
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ROUEN À TRAVERS
LES ÂGES (ET AUTRES VUES MÉDIÉVALES) |
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«Procession de la Gargouille», 1837.
Clément Boulanger (1805-1842). |
«Scène de marché»
Samuel Prout (1783-1852). |
«Portrait de la Cathédrale de Rouen, temps gris»,
1894.
Claude Monet (1840-1926). |
«Le Port de Rouen, vue générale», détail.
Charles-Louis Mozin (1806-1862). |
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«Vue de Rouen»
Attribué à Abraham Willaerts (1603-1663). |
«Vue de Rouen», détail.
Attribué à Abraham Willaerts (1603-1663). |
«Une marine» ou «Les Quais marchands de Rouen»,
1834.
Camille Corot (1796-1875). |
«Place de la Haute Vieille Tour à Rouen», 1824.
Giuseppe Canella (1788-1857). |
«Le Port de Rouen, vue générale», 1855.
Charles-Louis Mozin (1806-1862). |
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«Vue générale de Rouen prise du Mont-aux-Malades»,
1831.
Paul Huet (1803-1869). |
«L'abbaye de Jumièges», huile sur papier marouflé, 1834.
Adrien Dauzats (1804-1868). |
«Paysage de Normandie»
Camille Flers (1802-1868). |
«Ville-d'Avray, l'étang au bouleur devant les villas»,
1873.
Camille Corot (1896-1875). |
«Vue de Rouen prise de la côte Sainte-Catherine».
Charles-Marie Bouton (1781-1853). |
«Le Port de Rouen», 1878.
Torello Ancillotti (1843-1899). |
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La salle du Jubé.. |
«Le Commerce» par David d'Angers, 1837.
Provient de la façade de la Douane de Rouen.
Pierre de Saint-Maximin. |
Vase «style arabe» dit «Vase de l'Alhambra»,
porcelaine de Sèvres,
1848-1849. |
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«Bonchamps» par David d'Angers, 1822.
Plâtre original pour le monument de l'église de Saint-Florent-le-Vieil. |
«Andromaque», 1883.
Georges-Antoine Rochegrosse (1859-1938). |
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«Andromaque», 1883. Détail.
Georges-Antoine Rochegrosse (1859-1938) |
«Jésus chez Marthe et Marie», 1882
Paul-Alexandre-Alfred Leroy (1860-1942). |
«Les énervés de Jumièges»
Évariste-Vital Luminais (1822-1896). |
«Les
énervés de Jumièges». Selon
une légende du XIIe siècle, les deux fils
de Clovis, en rébellion contre leur père,
furent «énervés» (i. e. tendons
des muscles brûlés). Laissés dans
une barque à dériver sur la Seine, ils
furent recueillis par un moine de l'abbaye de Jumièges.
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«Andromaque».
Ce grand tableau de Georges-Antoine Rochegrosse (1859-1938)
ruisselle de violence et de sang. L'artiste exhibe des cadavres
au pied de l'escalier et des têtes humaines coupées,
tandis que le haut du tableau est orné d'une rangée
de demi-corps pendus et que le bas de la rampe d'escalier
dégouline de sang. L'auteur a voulu donner de la prise
de Troie un aperçu extrêmement réaliste,
tant il est vrai que les historiens de l'Antiquité
nous ont convaincus de la réalité de ces scènes.
Cette uvre a valu une médaille à Rochegrosse
au Salon de 1883.
Dans la version racinienne, qui veut qu'Astyanax ait été
sauvé et ramené avec sa mère Andromaque en
Épire, à la cour de Pyrrhus, on se remémorera
les vers d'Oreste à l'adresse de son ami Pylade :
«J'apprends que pour ravir
son enfance au supplice,
Andromaque trompa
l'ingénieux Ulysse,
Tandis qu'un autre
enfant, arraché de ses bras,
Sous le nom de son
fils fut conduit au trépas.»
Racine,
Andromaque, acte I, scène 1.
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«Le supplice de Mazeppa», 1827.
Louis Boulanger (1806-1867). |
«La Navigation» par David d'Angers.
Provient de la façade de la Douane de Rouen 1837.
Voir le musée
David d'Angers à Angers. |
«La Justice de Trajan», 1840.
Eugène Delacroix (1798-1863).
Une femme arrête le cortège impérial et demande justice
à l'empereur pour le meurtre de son enfant. |
«Une famille de Contadini surprise par un prompt
débordement du Tibre se sauve au travers des eaux»
Jean-Victor Schnetz (1787-1870). |
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Vue d'une des salles Duchamp
dédiées à l'art contemporain. |
«««--- À
GAUCHE
«Paul Alexandre devant un vitrage»
Amedeo Modigliani (1884-1920). |
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Documentation : Panneaux joints aux uvres +
brochure Les musées de la ville de Rouen, Connaissance
des Arts, 2010. |
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