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Dans la visite de Paris, le musée
de céramique de Sèvres
est une étape incontournable. Sur deux niveaux, on y trouve
des céramiques de la Renaissance, des majoliques, de l'art
islamique, des faïences de Delft, en passant par les faïences
françaises (Moustiers, Strasbourg, Rouen, etc.)
Pour les yeux, le meilleur - et le plus avancé technologiquement
- est au premier étage : collections de biscuits, de vases,
d'assiettes et autres depuis l'époque de Vincennes (avant
l'installation de la manufacture à Sèvres
en 1756) jusqu'au XXe siècle. Cette page propose des photos
de quelques objets de porcelaine et de faïence ainsi que des
vues des salles et des vitrines du musée. On peut voir aussi
de la porcelaine de Sèvres au musée
de Rouen.
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LA FAÏENCE
ET LA PORCELAINE AU NIVEAU 2 |
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Le grand escalier paré de ses plaques de porcelaine.
À DROITE, le Salon des vases en porcelaine de Sèvres
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Vase étrusque dit des «Chasses royales historiques». |
Vases et plaque de porcelaine.
«««--- SALON DES VASES EN PORCELAINE DE SÈVRES
---»»» |
Sèvres, vase du XIXe siècle. |
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Assiettes et biscuits de porcelaine de Sèvres dans une vitrine.
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Vase «Afrique»
Porcelaine de Sèvres.
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«Dragueur mû par la vapeur»
Assiette du service des arts industriels.
L'aile des assiettes de ce service est ornée d'une composition
géométrique.
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Un aperçu d'une salle du premier étage avec, au premier
plan, un vase décoré de scènes mythologiques.
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Le service
des Arts industriels est l'un des plus beaux services
d'assiettes de la manufacture de Sèvres.
Historiquement, c'est l'un des plus utiles aussi. Il a été
créé entre 1820 et 1835 à l'initiative
d'Alexandre Brongniart, alors directeur de l'établissement.
Sous la Restauration, un véritable progrès technologique
commence à poindre. Le but de la collection est d'illustrer
ce progrès par des vues d'ateliers ou de plein air
où s'activent des artisans et des ouvriers. Il y a
cent huit assiettes. Cent huit dessins portent ainsi témoignage
d'une époque et de ses techniques. Au XIXe siècle,
le palais du Louvre accueillait tous les trois ans (puis tous
les cinq ans) une exposition des produits de l'industrie.
Ce service de Sèvres
illustre tout à fait cet esprit de culture technologique.
La Manufacture possédait un peintre de grand talent
: Jean-Charles Develly (1785-1849). Il créa
les compositions et les réalisa. Sans s'inspirer des
gravures qui
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existaient sur ces thèmes,
il partit de l'observation précise des métiers
et de l'activité des artisans. Son art lui permit d'aboutir
à de vrais petits chefs d'uvre très riches
de détails. L'activité des porcelainiers de
Sèvres
ne fut d'ailleurs pas oubliée dans la collection :
elle compte plusieurs assiettes consacrées au travail
de la Manufacture.
En plus des cent huit assiettes, le service comprenait seize
compotiers, quatre corbeilles, deux glacières, etc.
Aucun acheteur ne fut intéressé. En 1836, le
roi Louis-Philippe l'offrit au prince de Metternich.
Ajoutons que les assiettes de ce service peuvent aujourd'hui
encore être commandées auprès de la Manufacture.
Elle compte toujours dans ses rangs des artistes, peintres
sur porcelaine, capables de reproduire le savoir-faire de
Jean-Charles Develly.
Source : Panneau du musée.
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Fabrication des draps : dégraissage, laineries.
Service des Arts Industriels. |
Fondeurs d'or et d'argent
Service des Arts Industriels. |
Verrerie - Bouteilles de Sèvres
Service des Arts Industriels. |
La
verrerie de Sèvres. L'image de droite,
ci-dessus, n'est autre qu'une illustration de la verrerie
qui se trouvait au Bas-Meudon, à quelques centaines
de mètres de la Manufacture. On doit la création
de cet atelier à la marquise de Pompadour dans
les années 1750, après son rachat d'une
partie de la Seigneurie de Sèvres,
toute proche de son château de Bellevue.
L'établissement deviendra cristallerie en 1835
et fermera ses portes en 1932.
Le musée d'Art et d'Histoire de Meudon
expose une toile du peintre Louis Tauzin (1842-1915)
qui illustre le travail effectué par les souffleurs
du même atelier. Intitulée La
verrerie de Sèvres au Bas-Meudon, elle
date de 1902 alors que le dessin de Jean-Charles Develly,
dans la collection des Arts industriels, date
du début des années 1820. D'une illustration
à l'autre, le processus de soufflage du verre
n'a bien sûr pas changé (c'est toujours
le même en ce début de XXIe siècle),
la grande salle soutenue par des arcades de pierre non
plus.
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Porcelaine de Sèvres : couverte et encastage.
Service des Arts Industriels. |
Charpentier, opérations diverses.
Service des Arts Industriels. |
Porcelaine de Sèvres : sculpteurs et garnisseurs.
Service des Arts Industriels. |
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Partie d'une grande salle du premier étage. Dans les vitrines,
des vases et des biscuits.
À DROITE, Biscuit de Sèvres, Le Parnasse de Russie, 1779,
modèle de Boizot. ---»»»
Surtout du service en porcelaine de Sèvres créé
pour Catherine II
Les figures représentent les Arts, les Sciences et les Lettres.
Elles rendent hommage à la souveraine, qui a pris les traits
de Minerve.
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Le Parnasse de Russie, détail.
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La Meurthe - La cathédrale de Pont-à
Mousson.
Assiette du service des Départements.
La cathédrale est actuellement l'église Saint-Martin. |
Le Parnasse de Russie, détail. |
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Le service
des Départements a été créé
de 1824 à 1832. Selon la source consultée, c'est
l'exposition des «Produits de l'Industrie» de
1823 au palais du Louvre qui aurait donné à
Alexandre Brongniart, directeur de la Manufacture de Sèvres,
l'idée de créer un service dédié
aux personnages glorieux de chaque département, tout
en mettant en exergue une spécificité architecturale
ou un paysage. En 1820, Brongniart avait déjà
lancé la création du service des Arts
industriels pour illustrer les techniques industrielles
de son temps.
Quand il créa le service des départements, la
France était en pleine polémique sur le découpage
administratif du pays. Dès 1790, la Révolution
avait supprimé les provinces et les généralités
de l'Ancien Régime pour les remplacer par les départements.
En 1822, on en comptait quatre-vingt-six. Mais le parti des
Ultras, arrivé au pouvoir avec Charles X en 1824, forçait
les voiles pour revenir au système ancien. Quoi qu'il
en soit, Brongniart retint l'idée des départements
auxquels il adjoignit les colonies - ou ce qu'il en restait
depuis le traité de Paris de 1763.
En regardant les photos des quatre assiettes du service des
départements proposées dans cette page, on s'aperçoit
que l'aile n'est pas uniforme ou, du moins, qu'elle ne présente
pas une variation de motifs géométriques plus
ou moins savants. Chaque aile reprend divers thèmes
du département à illustrer : personnages célèbres,
caractéristiques arboricoles ou forestières,
céréales produites, animaux les plus fréquents,
ustensiles des arts les plus pratiqués. Le tout est
enrichi d'une suite de guirlandes. Brongniart se refusa à
inclure Napoléon Ier dans un médaillon de l'assiette
dédiée à la Corse (ci-dessous au centre),
sans doute par respect pour les Bourbons, toujours sur le
trône.
Il fallait donc créer une liste iconographique en bonne
et due forme, une liste plus ou moins savante qui exigeait
de se plonger dans les bibliothèques, et arrêter
la disposition générale de l'aile de l'assiette.
Bref, un travail lourd qui ne se fit pas sans atermoiements
ni désaccords, notamment pour les thèmes animaliers
et arboricoles des colonies. Contrairement au service des
Arts
industriels, créé et réalisé
par un seul homme (Jean-Charles Develly), Brongniart mit au
travail plusieurs de ses artistes sur le projet.
La première assiette terminée fut celle de la
Seine-Inférieure avec le château d'Arques, lieu
d'une victoire d'Henri IV et choix, sans nul doute, destiné
à flatter les Bourbons.
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Sortie le 21 septembre 1824, elle
est la seule à porter les marques de Louis XVIII, mort
ce même mois. Toutes les autres portent l'estampille
de Charles X. Le service devait être entièrement
terminé pour sa présentation au public lors
de l'exposition-vente des produits de Sèvres
au Louvre le 1er janvier 1828, exposition privilégiée
qui était un héritage de l'Ancien Régime.
Là aussi, comme pour le service des Arts
industriels, aux assiettes il fallait ajouter des compotiers,
des beurriers, des plats à glace, des corbeilles, etc.
- bien davantage que pour le premier service. À cette
date, soixante-dix-huit assiettes (sur les cent prévues)
étaient terminées (certains départements
en avaient deux). D'après le journal de Brongniart,
en novembre 1828, quatre-vingt-six étaient achevées
; en juillet 1830, quatre-vingt-onze. Le dernier décompte
en donnera quatre-vingt-seize.
Restait le problème de la vente de la collection. Pierre
Ennès, dans son ouvrage sur ce service de Sèvres
[cf source], nous confie que les idées originales
de Brongniart rendaient souvent difficile la recherche d'un
acquéreur. On a déjà noté que
l'aile de l'assiette, avec son fond crème, ses guirlandes
et ses médaillons tranchait avec les autres productions
d'assiettes de la Manufacture. Elle donne un aspect légèrement
surchargé, sans contraste véritable, et on peut
la trouver peu engageante. Toujours est-il que Brongniart
avait espéré la vendre à Charles X. Son
offre ne reçut aucune réponse. Idem avec Louis-Philippe
en 1832. La collection était chère, notamment
les assiettes. Le prix en était fixé à
trois cents francs chacune - une somme élevée
à l'époque. En septembre 1848, le président
de l'Assemblée nationale prit réception du service,
mais le renvoya deux ans plus tard, la dépense étant
jugée trop onéreuse. Ce n'est qu'en mars 1852
que l'acquéreur définitif fut enfin trouvé.
Le ministère des Affaires étrangères
acheta l'ensemble - d'ailleurs considérablement réduit.
Les quatre-vingt-seize assiettes plates en faisaient partie.
Le service y est toujours. On l'utilise dans certaines grandes
occasions.
Ajoutons que les assiettes de ce service peuvent aujourd'hui
encore être commandées auprès de la Manufacture
de la Cité de la Céramique à Sèvres.
Source : «Le tour de France
en 100 assiettes, le service des départements»
par Pierre Ennès, publié par la Réunion
des Musées Nationaux.
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«Le château de Nantes»
Sèvres, assiette du service des «Petites vues de
France».
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Vitrine d'assiettes de porcelaine. Au-dessus, une série de
vases de Sèvres et de Nast.
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La Manufacture de Sèvres
possède des assiettes, des plats et des tasses
en quantité. Il arrive que, dans une salle
du musée, «le couvert soit mis».
CI-DESSUS, une table de faïence française
avec deux jolis dindons.
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A DROITE, tableau «Corinne
au cap Misène» de Gérard (musée
des Beaux-Arts de Lyon) revu par
---»»»
Marie-Victoire Jaquotot, l'un des meilleurs peintres
sur porcelaine du XIXe siècle en France.
Ce tableau peint sur une plaque de porcelaine date de
1825.
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«Jean Bart, chef d'escadre»
Peinture sur plaque de porcelaine par Marie-Victoire Jaquotot,
1836. |
Vitrine d'assiettes et de personnages en porcelaine de Vienne.
Au-dessus, tableaux translucides peints
sur porcelaine. Au centre, deux tableaux de Marie-Victoire Jaquotot,
dont «Corinne». |
«Portrait de Jules II» de Raphaël
par Marie-Victoire Jaquotot, 1840.
Peinture sur plaque de porcelaine. |
«La Maîtresse du Titien» d'après le Titien
par Jean-François Robert, 1826.
Peinture sur plaque de porcelaine.
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«La Madone dite au Grand-Duc» de Raphaël
par Abraham Constantin, 1824.
Peinture sur plaque de porcelaine. |
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Pourquoi
des tableaux reproduits sur plaques de porcelaine?
À la fin du XVIIIe siècle,
on commença à prendre conscience du problème
que posait la conservation des tableaux. Le temps paraissait
avoir une action destructrice jugée irréversible.
Il fallait agir et reproduire ces chefs-d'uvre
du passé sous peine de les perdre à jamais.
C'était d'ailleurs l'époque où
l'imitation était regardée comme un art.
Plusieurs voies s'offraient : la copie sur émail,
la copie en mosaïque, les copies sur pierres dures
et sur marbre, enfin la céramique. Avec son caractère
d'absolue inaltérabilité, la peinture
sur céramique finit par s'imposer. Les recherches
sur les pâtes, les tests sur les «poudres»
pour obtenir les meilleures couleurs créaient
une émulation vive entre les porcelainiers (notamment
parisiens). Cette concurrence acharnée fit croître
la qualité des créations à un niveau
inaccessible aux autres styles de copies. La céramique
tirait ainsi profit de la présence d'artistes
de très haut niveau qui, souvent, se disputaient
les commandes. On peut citer ainsi Marie-Victoire
Jaquotot (1772-1855), considérée comme
l'une des plus talentueuses, Abraham Constantin
(1785-1855) et Marie-Adélaïde Durand-Ducluzeau.
Le musée de Sèvres expose plusieurs de
leurs uvres et certaines sont reproduites dans
cette page.
Convaincus de travailler pour la postérité,
ces artistes jouissaient d'une réputation flatteuse
dans les milieux artistiques et gouvernementaux (la
notion de «sauvegarde du patrimoine national»
gagnant les esprits dans les ministères). Dans
sa thèse de doctorat en Histoire de l'Art, Anne
Lajoix cite ce court extrait des Mémoires
d'un touriste de Stendhal : «Dans deux cents
ans, on ne connaîtra les fresques de Raphaël
que par Monsieur Constantin». La perte annoncée
des chefs-d'uvre de la peinture paraissait certaine
à tous.
Raphaël - regardé à l'époque
comme le maître des maîtres - fut l'un des
peintres les plus copiés. Et beaucoup le furent.
Le catalogue des uvres réalisées
par Marie-Victoire Jaquotot montre deux grandes familles
: les copies des tableaux admirés par les générations
---»»
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«La Sainte Famille» d'après Raphaël.
Peinture sur plaque de porcelaine par Octave Grousset, 1816.
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Sainte Thérèse d'après Gérard, détail.
Peinture sur plaque de porcelaine par Marie-Adélaïde Ducluzeau,
1829. |
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«La Belle Jardinière» d'après Raphaël.
Peinture sur plaque de porcelaine de Marie-Victoire Jaquotot,
1815. |
---»»
antérieures et les portraits. On trouve
ainsi des copies de Raphaël bien sûr,
de Holbein, Mantegna, Léonard de Vinci,
Rubens, Titien, Mignard, Nattier, Champaigne,
Tintoret, van Dyck, van Loo, etc., ainsi que des
contemporains comme Quentin de la Tour, Girodet,
Gérard et Isabey. Les tableaux étaient
ôtés des musées pour plusieurs
mois, ce qui n'allait pas sans heurt avec les
conservateurs. Évidemment, lorsqu'on demandait
à un artiste de confier sa toile à
un peintre sur porcelaine, il se sentait très
flatté.
Cependant il y avait un obstacle de taille. Outre
l'obligation de travailler sur une dimension réduite
du fait de la matière utilisée,
les contraintes de la peinture sur porcelaine
rendaient ces uvres très chères.
En effet, pour obtenir une copie parfaite, il
fallait un artiste très habile comme peintre
et, en même temps, expert dans l'art de
mélanger les «poudres». Car
seuls de savants mélanges permettaient
d'obtenir des couleurs conformes à celles
du modèle. Et dans cet art Marie-Victoire
Jaquotot excellait. Si l'on ajoute enfin la possibilité
des accidents de cuisson qui réduisaient
le travail à néant, on comprend
aisément l'envolée des prix... et
le désappointement des Pouvoirs publics,
commanditaires d'une bonne partie des créations.
La peinture sur céramique connut des heures
glorieuses de l'Empire à la Monarchie de
Juillet. Puis vinrent les premières découvertes
en photographie... L'on comprit alors que cette
invention, marquée par des progrès
rapides, allait permettre de reproduire les chefs
d'uvre du passé à un coût
bien moindre et - par exemple - de se servir à
des fins pédagogiques des «copies»
qu'on allait en tirer. L'engouement pour la reproduction
sur céramique fit place au désintérêt,
bientôt accentué par le mépris
des artistes, après 1850, envers la copie
(un type d'uvre qui fut désormais
exclu du domaine de l'art). Enfin l'oubli s'installa.
Les plus grands peintres sur porcelaine, à
l'époque de Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe,
sont à présent des inconnus.
(Source, voir ci-dessous)
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Source
: «Marie-Victoire
Jaquotot, 1772-1855, Peintre sur porcelaine»
d'Anne Lajoix, Société de
l'Histoire de l'Art français (Éditions
Le Trait d'Union - Florence Hatier)
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Le
visage de la Vierge ---»»»
On ne peut qu'être admiratif
sur le rendu de la porcelaine quand on observe
de près le visage de la Vierge. On
n'y décèle aucun coup de pinceau
car la cuisson les fait disparaître.
La peau du visage est ainsi d'une pureté
absolue. Les peintures traditionnelles n'offrent
jamais cet aspect, à l'exception
des uvres de quelques artistes perfectionnistes
qui réalisent des prodiges et qui
s'en donnent le temps. La toile de L'Enlèvement
des Sabines de Willem van Mieris
(1662-1747), visible au musée
des Beaux-Arts d'Angers, répond
à ces conditions.
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«Langlacé pinxit», 1829 d'après le Poussin.
Peinture sur plaque de porcelaine fabriquée à Sèvres
. |
L'engouement pour les tableaux
sur plaque de porcelaine, de l'Empire à la Monarchie
de Juillet, associé à ce que l'on considérait
être un devoir culturel de sauvegarde du patrimoine
artistique, conduisit à encadrer ces uvres aussi
somptueusement que les plus beaux tableaux des grands maîtres
de la peinture.
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Vitrines des faïences françaises (Moustiers, Strasbourg,
etc.) au premier étage. |
Vitrine du premier étage.
En face, armoire des porcelaines de Vincennes. |
Vitrines d'assiettes et de vases des manufactures de porcelaine
de Paris au XIXe siècle (Nast, Petit Caroussel, Diehl,
etc.). |
Assiette 1er Empire
Manufacture de Nast
Si vous aimez les biscuits de porcelaine, voir «L'Alliance»
(modèle de Boizot) dans la page de la Préfecture
des Yvelines. |
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Biscuit de porcelaine : «La Beauté couronnée
par les Grâces», vers 1775. Modèle de Boizot.
Rappelons qu'un biscuit est une pâte de porcelaine cuite,
sans couverte, donc sans émaillage, ce qui lui garantit
un aspect mat particulièrement chaleureux. |
Vase de Lafosse, porcelaine dure.
Décor en pâte sur pâte, 1886.
Manufacture de Sèvres. |
Secrétaire
Plaque de porcelaine avec les muses, détail.
(La plaque entière est donnée ci-dessous.) |
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Le repos de Diane
Modèle de Boizot.
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La toilette de Vénus
Modèle de Boizot. |
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Ensemble de biscuits de Sèvres. |
Apelle et Alexandre
Modèle de Boizot, biscuit de 1906. |
Le Sacrifice d'Iphigénie
Modèle de Boizot, biscuit de 1906. |
Les Adieux de Pâris et d'Hélène
Modèle de Boizot, biscuit de 1906. |
Les Adieux d'Hector et d'Andromaque
Modèle de Boizot. |
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Assiette du service «A vues diverses» : «le port
de Flessingue».
Bustes de Louis XVIII et du Comte d'Artois encadrant un superbe
secrétaire où trônent les muses sur une plaque
de porcelaine. ---»»»»
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Biscuit de Sèvres, «les Mangeurs de raisins», vers 1757.
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Vase XVIIIe siècle. |
Vase de Sèvres
à motif de guirlandes. |
«Vénus et l'amour»
Biscuit de porcelaine dure
Paris, fabrique de Locré, XVIIIe siècle. |
Documentation : Panneaux dans le musée
de la Céramique de Sèvres
+ «Marie-Victoire Jaquotot, 1772-1855,
Peintre sur porcelaine» d'Anne Lajoix, Société
de l'Histoire de l'Art français (Éditions Le Trait d'Union
- Florence Hatier)
+ «Le tour de France en 100 assiettes, le service des départements»
de Pierre Ennès, publié par la Réunion des Musées
Nationaux, ISBN 2-7118-4554-0 |
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